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19 mars 2007 1 19 /03 /mars /2007 21:29
L'antiracisme aujourd'hui semble être au mondialisme ce que l'antifascisme était hier au communisme. Un prétexte politique et un business. 

Il a de graves conséquences, il a pour but de maintenir les nations européennes dans un état d'impuissance contre l'infiltration mondialiste. Sa mission est de pourrir les nations du monde entier, à commencer par les vieil Etats-nations européens. C'est pour cela qu'il s'attaque à l'identité, au sang, à l'âme, à la volonté nationale. Il doit faire des nations veules et apatrides, sans mémoire et sans passé, mélangée, métissée, au nom de la tolérance, de l'antiracisme, de l'ouverture et du progrès, et il y réussit. Le but est de créer le consommateur idéal, formaté et prédestiné au gouvernement mondial. L'homme gris. Ceux qui se rangent derrière l'antiracisme sont aux premières places médiatiques et politiques.
 

Pierre-André Taguieff, dans son dernier livre, n'est pas loin de partager cet avis. Il écrit que comme hier l'antifascisme d'après-guerre, "plutôt que de lutter contre les discriminations réelles, un certain antiracisme sert à régler des comptes, à disqualifier des adversaires et à préparer des carrières politiques ou médiatiques" (Pierre-André Taguieff, Les Contre-réactionnaires. Le Progressisme entre illusion et imposture, Denoël 2007)
 

En d'autres termes, l'anti-racisme est un
business. Il se manifeste concrètement par "des campagnes de diffamation, des opérations concertées de délation, des chasses aux sorcières, des lynchages médiatiques" (Pierre-André Taguieff, ibid.) 

"À travers bien des avatars, écrit Taguieff, le progressisme, né dans l'enthousiasme pour les Lumières, a fini par devenir une nouvelle orthodoxie et, à travers son instrumentalisation par le totalitarisme communiste, une doctrine de haine doublée d'un permis de haïr avec bonne conscience, bref, une machine à fabriquer des ennemis absolus... le règne d'un conformisme ombrageux, inquisitorial, allant de pair avec une pratique euphorique de la délation
 

"Le vieil antifascisme au service du totalitarisme communiste, ce progressisme de combat s'est métamorphosé en un néo-antifascisme d'esprit totalitaire, privilégiant un « antiracisme » à définition vague s'érigeant en tribunal des opinions, instrumentalisé notamment par les leaders communautaristes… Le robespierrisme aménagé consiste à faire appel à la guillotine symbolique de la condamnation médiatique" (Pierre-André Taguieff, ibid.)
 
 
Sur le même sujet:

* Collusion patronat-syndicat
* La collusion de la gauche et de la (fausse) droite 
* Immigration : le réel interdit, par Eric Zemmour (l'immigration au service du marché et du capitalisme industriel et "libéral") 
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