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Christ Roi

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2 octobre 2015 5 02 /10 /octobre /2015 20:29

Article mis à jour le 16 octobre 2015.

Attention, voilà ce qui se prépare au Synode: la permission du divorce et du remariage, la redéfinition de la famille et une ouverture vers les "familles" homosexuelles

Attention, une hallucinante rencontre organisée entre deux évêques par KTO et publiée aujourd'hui "à l'occasion des Etats Généraux du Christianisme qui se tiennent à Strasbourg du 2 au 4 octobre 2015, Enjeux et espoirs du Synode sur la famille. Débat : l'Eglise doit-elle changer ?" montre ce qui se prépare au Synode.

 

Nous voyons dans cette video ceux qui sont chargés d'être les pasteurs de l'Eglise, successeurs des apôtres, Mgr Jean-Paul Vesco, évêque d'Oran et Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, démissionner de leur responsabilité, en réduisant à néant l'enseignement du Christ sur l'existence objective d'un bien et d'un mal et détruisant par là-même l'autorité et la fonction même d'évêque. Au bout c'est la nécessité d'une Eglise fondée par Jésus-Christ qui est annulée. Parce que au final, si c'est la conscience qui nous juge, à quoi bon l'Eglise ?

 

Le débat est animé par Jérôme Anciberro, rédacteur en chef à La Vie et Philippine de Saint-Pierre, directrice générale de KTO.

Extrait:

 

(A partir de la 32:25) "Moi je n'ai pas le droit, je ne prétends pas avoir le droit de dire à quelqu'un que ce qu'il vit est nul et qu'il doit faire comme je lui dis. [...] En même temps je leur dis (aux divorcés remariés), je n'ai pas le droit de vous dire vous n'avez pas le droit de communier." (Mgr Aillet)

 

(A partir de 36:30) "Je connais des couples divorcés remariés, qui n'ont pas pris la décision de vivre comme frère et soeur, et c'est pas moi qui leur dit qu'il faut. Ils sont sur un chemin."

 

En clair, les divorcés remariés (et tous les pécheurs, donc tout le monde, même les assassins) font ce qu'ils veulent. Question: qui donc dans l'Eglise a le droit de dire aux pécheurs ce qu'ils doivent faire ? Si personne n'a le droit de dire aux pécheurs ce qu'ils doivent faire, à quoi servent les évêques et les prêtres ? A quoi sert l'Eglise ? Et dans ce cas, pourquoi (en fin de video) ces évêques se plaignent-ils de la baisse du nombre de mariage ?

 

Les évêques dans cette émission reconnaissent ne pas empêcher les divorcés remariés de communier, car ils ne jugent pas de leur conscience. La conscience devient l'élément prépondérant qui présume de la légitimité ou non d'une communion. On retrouve ici le raisonnement protestant de la nécessité d'une conscience dans le sacrement pour que ce sacrement soit valide (Ex: une eucharistie réalisée par un prêtre qui ne croirait plus à la transsubstantiation mais disant les paroles de la consécration reste valide). Dans ce cas-là, un assassin peut communier si sa conscience le laisse tranquille ? Et d'autant plus si les pasteurs ou les prêtres, se posant des questions de respect humain, n'osent plus leur dire que c'est mal.

 

Or, jusqu'ici, des divorcés remariés ne peuvent pas communier du fait de l'enseignement évangélique doctrinal "que ce que Dieu a uni, l'homme ne le sépare pas".

 

(A partir de 42:00), Mgr Vesco déclare :

 

"Je crois qu'on peut avoir droit à un échec (d'un premier mariage) et qu'on puisse faire face à cet échec, aux raisons de cet échec. Peut-être demander pardon, recevoir le pardon."

 

Questions : pourquoi un échec, pourquoi pas deux, et trois, et quatre échecs de mariage ? Dans ce cas-là on n'en finit plus ? Où s'arrête-t-on ? Autre question: qu'est-ce qu'un échec ? N'est-ce pas la porte ouverte encore à plus de divorces ?

 

(A partir de 42:27), il ajoute :

 

"Je ne crois pas aujourd'hui que Jésus dirait à tous les divorcés remariés, quelque soit leur histoire personnelle, qu'ils sont adultères." Et malheureusement c'est cela qui est perçu de l'Eglise et cette parole-là, elle est inaudible.

 

Quid de la parole de Jésus:

 

"quiconque renvoie sa femme, hors le cas d'adultère, la rend adultère: et quiconque épouse une femme renvoyée, commet un adultère." (Mt, 5, 32. - Vulgate) ?

 

"Quiconque renvoie sa femme, si ce n'est pour cause d'adultère, et en épouse une autre, commet un adultère; et celui qui épouse une femme renvoyée se rend adultère." (Mt, 19, 9. Vulgate)

 

Et l'évêque d'Oran de conclure qu'il va falloir aussi que l'Eglise s'ouvre aux familles homoparentales :

 

(A partir de 53:50) "La question de la famille et de l'Evangile de la famille, nous l'avons vu, ne concerne plus simplement les parents homme femme pour la vie, mais c'est aussi beaucoup d'autres formes de familles. Il va bien falloir se poser la question de l'accueil des familles homoparentales, recomposées, issues de couples homosexuels.* Toutes ces questions-là, j'espère qu'on ne passera pas à côté, parce que cette occasion-là de deux synodes, avec deux années de préparation, il y a des enjeux. Et vous y êtes confrontés, nous y sommes confrontés au quotidien", a conclu Mgr Vesco, qui sera au synode, contrairement à Mgr Aillet.

 

* Sympa pour les manifestants défenseurs du mariage naturel et de LMPT qui pensaient naïvement que le mariage, une famille, c'était un homme une femme... Il faut dire qu'on n'a pas beaucoup entendu les prêtres à ce moment-là. Maintenant tout s'explique.

Mise à jour, 16 octobre 2015.  Alors que les Pères synodaux s’apprêtent à examiner, dans quelques jours, la troisième partie de l’Instrumentum laboris et notamment son paragraphe 137, deux théologiens se sont levés pour souligner que dans sa rédaction actuelle, ce texte « défectueux » contient implicitement une "distorsion de l’enseignement catholique". Ils dénoncent la fausse conception de la "conscience" dans l'instrumentum laboris", "document de travail" du synode sur la famille...

Le Dr David S. Crawford, professeur associé de théologie morale et de loi de la famille de l’Institut pontifical Jean-Paul II à Washington et le Dr Stephan Kampowski, professeur d’anthropologie philosophique à l’Institut pontifical Jean-Paul II à Rome, ont jugé la situation suffisamment grave pour rendre publique leur analyse.

... Comme au lendemain de la parution de l’encyclique de Paul VI Humanae Vitae sur le contrôle des naissances, les adversaires de la mise en avant de ses exigences morales mènent leur attaque par le biais de la primauté de la conscience de chacun. Crawford et Kampowski soulignent combien la définition de la conscience est faussée lorsqu’on omet – comme le fait l’Instrumentum laboris – le fait qu’elle « se rapporte à la loi “inscrite dans nos cœurs” » : « En matière de morale, la “voix” de Dieu ne dit pas une chose à une personne et une autre à une autre personne, et elle ne parle jamais contre une norme objective enseignée par l’Église. »

 

. Mgr Peta déclare que les fumées de Satan sont entrées dans le Synode

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