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Christ Roi

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30 novembre 2024 6 30 /11 /novembre /2024 00:00
Saint André, Apôtre († 62), Patron de la Grèce, de la Russie et des pêcheurs

Saint André, frère de saint Pierre

 

Ayant été avec Jean l'évangéliste l'un des deux premiers disciples de S. Jean le Baptiste à suivre Jésus, il est le premier des apôtres qui ait connu Jésus-Christ aussitôt après son baptême sur les bords du Jourdain.(1) Pour cette raison, la tradition de l'Église l'appelle "Protoclet", c'est-à-dire "le premier des appelés".

 

Son appel définitif ne date que du moment où Jésus le rencontra de nouveau avec son frère Simon (Pierre), jetant les filets pour pêcher, dans le lac de Tibériade, et leur dit à tous deux : "Suivez-Moi, Je vous ferai pêcheurs d'hommes." Les deux Galiléens de Capharnaüm ont en commun d'avoir subi le martyre et d’être morts crucifiés, comme le Christ.

Si Pierre est le « premier » (princeps) des apôtres, André est le « premier appelé » (protocletos). L’un est considéré comme fondateur de l’Église de Rome (Église occidentale), l’autre comme fondateur de l’Église de Constantinople (Église orientale).

Si Pierre est le « premier » (princeps) des apôtres, André est le « premier appelé » (protocletos). L’un est considéré comme fondateur de l’Église de Rome (Église occidentale), l’autre comme fondateur de l’Église de Constantinople (Église orientale).

André a donné son nom à une croix en X qui fut celle de son supplice.

 

Après la Pentecôte, André prêcha dans Jérusalem, la Judée, la Galilée, puis alla évangéliser les Scythes, les Éthiopiens, les Galates et divers autres peuples jusqu'au Pont-Euxin (Asie Mineure).

Les prêtres de l'Achaïe (Grèce) prirent soin d'envoyer aux églises du monde entier la relation de son martyre, dont ils avaient été les témoins oculaires. Menacé du supplice de la croix, il dit : « Si je craignais ce supplice, je ne prêcherais point la grandeur de la Croix. » Le peuple accourt en foule, de tous les coins de la province, à la défense de son apôtre et menace de mort le proconsul. Mais André se montre, calme la foule de chrétiens ameutés, les encourage à la résignation et leur recommande d'être prêts eux-mêmes au combat.

Le lendemain, menacé de nouveau : « Ce supplice, dit-il au juge, est l'objet de mes désirs ; mes souffrances dureront peu, les vôtres dureront éternellement, si vous ne croyez en Jésus-Christ. » Le juge irrité le fit conduire au lieu du supplice. Chemin faisant, l'apôtre consolait les fidèles, apaisait leur colère et leur faisait part de son bonheur. D'aussi loin qu'il aperçut la croix, il s'écria d'une voix forte :
« Je vous salue, ô Croix consacrée par le sacrifice du Sauveur ; vos perles précieuses sont les gouttes de son sang. Je viens à vous avec joie, recevez le disciple du Crucifié. Ô bonne Croix, si longtemps désirée, si ardemment aimée, rendez-moi à mon divin Maître. Que par vous je sois admis à la gloire de Celui qui par vous m'a sauvé. »

Il se dépouilla lui-même de ses vêtements, les distribua aux bourreaux, puis fut lié à une croix d'une forme particulière, appelée depuis croix de Saint-André. Le saint, du haut de sa croix, exhortait les fidèles, prêchait les païens, attendris eux-mêmes. Une demi-heure avant son dernier soupir, son corps fut inondé d'une lumière toute céleste, qui disparut au moment où il rendit l'âme.(2)

André est représenté en sautoir sur sa croix en X, appelée "decussata" en raison de sa ressemblance avec le decussis, le chiffre romain dix.

Protecteur : Saint André est invoqué pour que la vérité se fasse dans les fausses accusations, contre la coqueluche des enfants, la stérilité, les maux de gorge, la goutte, et par les filles qui veulent trouver un mari.(3)

Saint André, 1640, François Duquesnoy, Vatican, Basilique Saint-Pierre (4)

Saint André, 1640, François Duquesnoy, Vatican, Basilique Saint-Pierre (4)

En 360 des reliques des SS. Timothée, André et Luc furent apportées, sur ordre de Constance II (337-361), dans l'église des Saints Apôtres de Constantinople, qui avait été bâtie par Constantin pour être son mausolée (5). Elle deviendra la principale nécropole des empereurs et impératrices byzantins. Lorsqu'en 1461, après la chute de Constantinople, les derviches du sultan Mehmed II passèrent quatorze heures à briser les vestiges à coups de masses et de barres de fer, les ossements des apôtres, des basileus, des hauts dignitaires et des patriarches, furent jetés dans le Bosphore (du côté européen). (6)

Saint André, Apôtre († 62), Patron de la Grèce, de la Russie et des pêcheurs

Outre l'Église de Constantinople, la ville de Patras (Grèce), et le monastère du cap Saint-André à Chypre, de nombreux lieux et communes de par le monde portent le nom de Saint-André, en particulier Santander dont la croix figure sur le drapeau basque.

 

L’ordre de Russie le plus prestigieux était l’ordre impérial de Saint-André. La Russie actuelle a rétabli la croix de saint André sur les pavillons de ses navires de guerre, comme le faisaient autrefois les marins du tsar depuis 1690, sous le règne de Pierre Ier (1682-1725).

 

En souvenir du patronage de saint André sur l’ancien État de Bourgogne, la marine royale belge arbore aussi un pavillon à la croix de saint André.

 

Saint André est également considéré comme le premier évangélisateur du territoire sur lequel se trouve actuellement la Roumanie, étant célébré comme un des plus importants saints de l'orthodoxie roumaine. D'après George Alexandrou, saint André aurait passé vingt ans en ermite en Scythie mineure dans une grotte près d'un village actuellement nommé Ion Corvin aujourd’hui en Roumanie. (George Alexandrou, The Astonishing Missionary Journeys of the Apostle Andrew, in Road to Emmaus, vol. V, no 4, pp. 43-45.)

 

Il est le saint patron de l'Écosse.

 

Saint André est aussi le patron de la ville de San Andrés (Tenerife, Espagne).

 

De nombreux lieux de culte lui sont dédiés, en particulier les cathédrales de Bordeaux, d'Avranches, de Wells (Angleterre), d'Aberdeen (Écosse), de Glasgow (Écosse), d'Amalfi (Italie), de Saint-Pétersbourg, de Little Rock (Arkansas, USA), de Grand Rapids (Michigan, USA), de Yopougon (Côte d'Ivoire).

Le Martyre de saint André, de Bartolomé Esteban Murillo (1682), musée du Prado, Madrid, Espagne.

Le Martyre de saint André, de Bartolomé Esteban Murillo (1682), musée du Prado, Madrid, Espagne.

Sources 

 

(1) Jean-Christian Petitfils, Jésus, Fayard, La Flèche 2011, P. 25 ;

(2) http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20101130&id=8643&fd=0 

(3) Le Petit Livre des Saints, Editions du Chêne, tome 2, 2011, p. 10

(4) Rosa Giorgi, Le Petit Livre des Saints, Larousse, Tolède 2006, p. 702-703

(5) Pierre Maraval, Les Fils de Constantin, Constantin II, Constance II, Constant, CNRS Éditions, Paris 2013, p. 207

(6) fr.wikipedia.org/wiki/Église_des_Saints-Apôtres_(Constantinople)

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commentaires

T
<br /> <br /> Son Chef se trouve dans la grande église de la Skite de Saint André, près de Karyes, Mont Athos.<br /> <br /> <br /> Une autre partie de ses reliques se trouve à Amalfi, je crois.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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