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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 13:29

L'ancien numéro un du Kremlin Mikhaïl Gorbatchev, à l'occasion de son 80e anniversaire, a conseillé à Vladimir Poutine de ne pas chercher à reconquérir la présidence russe l'an prochain. "Vladimir Vladimirovich (Poutine) a déjà rempli deux mandats (présidentiels) et un autre mandat en tant que Premier ministre.

Si j'étais à sa place, je ne me présenterais pas à la présidentielle", dit Gorbatchev dans une interview parue mercredi dans l'hebdomadaire Argumenty i Fakty. Si Poutine est élu à la présidence en mars 2012, il se retrouvera à la tête du pays pour un mandat de six ans "mais le peuple ne veut pas être considéré comme un troupeau mené pendant des dizaines d'années par les mêmes bergers", estime le père de la "perestroïka".

 

Sources: http://lci.tf1.fr/filnews/monde/russie-gorbatchev-previent-poutine-6298183.html

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commentaires

J
<br /> Ce que fut la Perestroïka<br /> <br /> Contrairement à ce que la propagande veut nous faire croire, la perestroïka ne date pas de Gorbatchev. Elle a été planifiée dès les années 50. Elle s’inscrit dans un processus révolutionnaire<br /> d’inspiration léniniste rigoureusement analysé et appliqué. Golitsyne, officier supérieur du KGB passé à l’ouest dans les années 60, en a parlé dans un livre paru avant l’arrivée au pouvoir de<br /> Gorbatchev ( iNew life for Old]i). Valdimir Boukovsky, le célèbre dissident, explique pour sa part « depuis l’effondrement du régime, ce n’est un secret pour personne en Russie que la prétendue «<br /> nouvelle pensée » fut mise au point par divers « brain trusts » du Comité central longtemps avant Gorbatchev. Les « intellectuels du parti », anciens responsables de l’élaboration de ces projets,<br /> en parlent volontiers aujourd’hui…Le processus de la « nouvelle pensée » fut réellement engagé dès la fin des années 70, sous Andropov, au sein des cercles et de publications intellectuels…pour un<br /> public restreint et dans un langage sociologique sophistiqué(…)Gorbatchev ne fut que l’héritier de ces projets, parce qu’il semblait le condidat le plus désigné pour les réaliser. »<br /> <br /> La perestroïka ne fut certes pas la liquidation du communisme, elle fut une étape de sa mutation par son intégration à un projet plus vaste qui en perpétue les fondamentaux : matérialisme,<br /> historicisme, internationalisme, dirigisme, égalitarisme. C’est ainsi que Gorbatchev s’est reconverti dans l’écologisme ( il est le fondateur de la Croix verte internationale), convaincu, selon ses<br /> propres dires, que l’écologie est un véhicule révolutionnaire.<br /> Pierre Hillard dans la fondation Bertelsmann et la « gouvernance mondiale », explique très bien ce processus révolutionnaire qui se trame derrière la version officielle en carton-pâte de l’histoire<br /> : « La période de la guerre froide vit l’opposition de deux blocs apparemment antagonistes. En fait, la thèse américaine née en 1776 (capitaliste et religieuse) et l’antithèse soviétique<br /> (communiste et athée) née en 1917 constituaient l’avers et l’envers d’une seule et même pièce reposant sur la primauté de l’homme traité sous un angle différent selon l’idéologie en place. La<br /> disparition de l’antithèse communiste soviétique en 1990 annonçait l’effondrement de la thèse capitaliste américaine afin de passer à la vitesse supérieure, le lancement d’une synthèse ou «<br /> alternative » pour reprendre l’expression de Mikhaïl Gorbatchev, afin de fusionner les deux systèmes (application du principe hégélien). Ainsi, la synthèse doit aboutir à l’émergence d’un système<br /> dans lequel des entreprises chargées de la production et de la distribution des biens doivent prendre forme mais sous l’égide d’un gouvernement mondial. Ce dernier, instance de régulation et<br /> assurant par l’intermédiaire d’un réseau bancaire le financement global de la planète, dictera les quantités à produire et le nombre d’entreprises habilitées à fabriquer le produit donné. On<br /> appelle cela la concentration des moyens obtenue grâce à la centralisation de l’autorité. L’état d’esprit guidant les élites mondialistes dans ce monde glocalisé (local et global) et infligeant ses<br /> volontés à une humanité indifférenciée et nomade se fera dans le cadre d’une agapè inversée. L’ouvrage du Colonel House, conseiller du président américain Wilson, prophétisait dans son ouvrage de<br /> 1912 ‘’Philip Dru, administrator’’, l’émergence d’un système où ‘’la propriété et les vies de chacun sont aux mains d’un seul homme’’ et l’instauration d’un ‘’socialisme tel que l’aurait rêvé Karl<br /> Marx’’. L’accélération de la mise en forme du nouvel ordre mondial, suite à la crise financière partie des Etats-Unis, est l’illustration de cette tentative d’aboutir à cette synthèse ou<br /> ‘’alternative’’ devant conduire théoriquement à une gouvernance mondiale dans le cadre d’un socialisme de marché ».<br /> <br /> en complément:<br /> <br /> Dans le livre de Novikov et Bascio (Gorbatchev and the collapse of the soviet communist party) on apprend que "la perestroïka est l’œuvre d’un plan très préparé, « l’effondrement du parti<br /> communiste soviétique ne fut ni un accident de l’histoire ni le soudain épanouissement de la démocratie. Il fut le résultat d’un plan minutieusement préparé, conçu par l’élite du parti et exécuté<br /> par la direcion d’un département secret du comité central, le départemen itnternational. ». Il faut préciser que Novikov fut membre du département international du comité central du PC, département<br /> où fut préparé la perestroïka. Novikov et Bascio font remonter la « nouvelle pensée » à la fin des années 70, sous Andropov : « l’une des premières conférences où les travaux du Département<br /> international furent dévoilés se tint à Washington D.C les 18 et 19 octobre 1988 au département d’Etat, sous les auspices du Bureau du renseignement et de l’analyse et del’Office des problèmes<br /> globaux de la CIA. L’un des auteurs, Euvgeny Novikov, y participait. « la nouvelle pensée fut introduite dès la fin des années 70, sous Andropov, dans les milieux intellectuels et des publications<br /> telles que les journaux Voprosy Filosofii (questions de philosophie) , Vorposy Ekonomiki (question d’économie), publication de diffusion restreinte et utilisant une terminologie sociologique<br /> sohpistiquée. Le rétablissement en 164 de l’Ecole internationale Lénine, supervisée par le Comité central et destinée à former les communistes étrangers ( et ultérieurement renomée Institut des<br /> sciences sociales) accéléra également le développement des précurseurs de la « nouvelle pensée » » ( Novikov et Bascio)<br /> <br /> La perestroïka remonte donc à la fin des années 70, en pleine guerre froide, elle est l’œuvre de prétendus ennemis de l’ouest qui collaborent avec celui-ci, puisque les travaux du département<br /> international sont présentés au département d’Etat américain, sous les auspices de l’Office des problèmes globaux, qui préoccupaient déjà la Cia. Enfin la nouvelle pensée insiste sur la dimension<br /> idéologique de la perestroïka ( philo, économie etc)<br /> <br /> Honecker confirma également l’existence d’un plan. cCest hans Graf Huyn, ancien membre du Bundestag, qui le rapporte<br /> « dans la dernière interview qu’il a accordé à la télévision ouest-allemande le 10 octobre 1991 à Moscou, Erick Onecker a déclaré qu’il n’y a pas eu de révolution véritable en Alemagne de l’Est. «<br /> c’est à mon sens une grossière erreur de supposer que ceux qui à Leipzig proclamaient en chœur « nous sommes le peuple » et ailleurs se montraient actifs ont provoqué le changement qu’a connu<br /> l’Allemagne de l’Est. Il est nécessaire de réviser l’idée que l’on se fait de cet épisode de l’Histoire. » Et Honecker de confirmer qu’il existait une stratégie é long terme de KGB et d’évoquer «<br /> une virée de Chevarnadze sur la côte de la mer Noire à l’automne 1984, c'est-à-dire toujours du temps de Tchernenko, au cours de laquelle on s’accorda sur le fait que tout devait changer, en URSS.<br /> » Le 21 novembre 1990 déjà, Erick Honecker confirme expressément la politique de la « maison européenne commune » de Gorbatchev à l’occasion d’une interview « ma destitution en tant que chef du<br /> parti et l’Etat a résulté d’une manœuvre de grande envergue dont les instigateurs continuent de rester dans l’ombre. Ceux qui se vantent aujourd’hui de cette action ne sont guère que le menu<br /> fretin. Nous nous trouvons en présence de changements de première importance qui ne sont pas survenus du jour au lendemain, mais ont été planifiés depuis longtemps à l’échelle européenne, et même<br /> mondiale. (…) la réunification de l’Allemagne doit être considérée comme une contribution à la construction de la « Maison européenne » et, étant donné la situation actuelle, cela ne pouvait être<br /> atteint que par la transformation du système politique en RDA »( Crozier, le phénix rouge)<br /> <br /> Par la perestroïka le communisme a tout simplement muté pour transformer son visage, se fondre dans le décor. Il a investi dans l'idéologie, comme le conseillait Gramsci, et dans l'infiltration des<br /> milieux mondialistes par la promotions des affidés aux postes à responsabilité.<br /> en n'apparaissant plus avec un couteau entre les dents il pouvait faire d'autant plus de ravages.<br /> <br /> <br />
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T
<br /> De la part d'un communiste toujours pas repenti qui a justifié l'idéologie qui a commis des dizaines de millions de morts en 80 ans d'existence, ce doit être un compliment.<br /> <br /> <br />
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