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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 09:03

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/ce/Nadezhda_Tolokonnikova_%282012-02-04%3B_Denis_Bochkarev%29.jpg/220px-Nadezhda_Tolokonnikova_%282012-02-04%3B_Denis_Bochkarev%29.jpgNouvelle manipulation médiatique d'"Envoyé spécial" au sujet de la Russie et de ses prisons (on aimerait que de tels reportages soient réalisés sur les prisons américaines ou israéliennes...)

Le reportage, intitulé "Russie : au coeur du goulag moderne", part des "Pussy riot" (soutenues par les forces de l'ombre et notamment la National Endowment for Democracy, paravent de la CIA pour déstabiliser le pouvoir politique allié du pouvoir spirituel chrétien orthodoxe en Russie, NdCR.), qui ont profané des églises russes et ont été condamnées le 17 août 2012 à deux ans de prison, pour «hooliganisme» et «incitation à la haine religieuse», pour évoquer ensuite l'«opposant politique» à Vladimir Poutine, Alexeï Navalny.

Rappelons ici que le 21 février 2012, les "pussy riot" profanaient la cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou pour y parodier des prières en chantant des paroles blasphématoires et insultantes contre le Christ et la Sainte Vierge, et non une "chanson" contre Poutine comme nous le laissent croire les medias et Envoyé spécial. La "prière punk" dans la cathédrale du Christ-Sauveur de moscou pour laquelle Nadejda Tolokonnikova a été condamnée à deux ans de prison est intitulée « Marie mère de Dieu — chasse Poutine ! », contient entre autres les paroles « Sainte Marie mère de Dieu, deviens féministe », « merde, merde, merde du Seigneur ». Ce que ne dit pas le reportage.

 

On notera aussi que le mari de Nadejda Tolokonnikova, dans le reportage, possède comme par hasard ce qui semble être un chapelet orthodoxe dans sa voiture. Or, quand des gens ont des chapelets dans leur voiture, c'est un signe de foi fervente, et on ne les verrait jamais entrer dans des églises y chanter des paroles blasphématoires contre le Christ et la Sainte Vierge. Le chapelet n'aurait-il pas été placé là à dessein afin de tromper le téléspectateur sur la nature des "Pussy riot" ? Que ce soit l'auteur du reportage ou le mari de Nadejda qui ait placé le chapelet là pour l'occasion, cela montre qu'il y a quelque part une volonté de tromper le téléspectateur sur la vraie nature des "Pussy riot" et de leurs chants profanatoires dans les églises.

On aimerait savoir surtout ce qui serait arrivé aux dites "Pussy riot" dans les medias occidentaux si par exemple, au hasard..., elles avaient profané la grande synagogue de Moscou en y chantant "Israël Israël, ... ..." ? Qu'aurait dit "Envoyé spécial" ?

 

RIA NOVOSTI

 

16:10 15/11/2013

 

En France chacun sait que les chaînes TV Canal 2 et 3 dépendent de l'Etat et sont donc aux ordres de MM Hollande et Fabius, lesquels n'aiment pas du tout le Président Poutine, tout particulièrement en raison du problème syrien. Alors il ne faut pas s'étonner de l'émission "envoyé spécial" hier soir (14 novembre, NdCR.) sur Canal 2. Thème: "Les prisons russes et les Pussy Riot" où  l'égérie du groupe se plaint des mauvais traitements infligés sur ordre du Président russe. On aimerait bien savoir ce qui serait arrivé à la protégée de George Sorros (et du Crif) si celle-ci avait choisi la grande synagogue de Moscou pour son show.

 

On attendait le tour des Femen. A la place on a eu droit à la litanie de la discipline inhumaine des prisons russes, le temps d'user 4 mouchoirs pour éponger nos larmes d'indignation causées par les pauvres prisonniers dealers et autres criminels. Amis russes, il faut que vous sachiez que nous envions vos prisons qui seraient bien utiles en France pour rééduquer tous nos dealers et autres braqueurs à qui on accorde tv, nid douillet, sursis de peine et autres lois laxistes.

 

Source: http://fr.ria.ru/letters/20131115/199797618.html

 

Le septembre 2012, Vladimir Poutine avait expliqué que les Pussy Riot s'étaient "livrées à un véritable sabbat. [...] Elles ont d"abord été dans l'église Elokhovskaya et se sont livrées à un véritable sabbat, puis elles ont été dans une autre église pour se livrer à un nouveau sabbat. (...) L'Etat a l'obligation de protéger les sentiments des croyants", avait-il souligné. C'est-à-dire la défense de la liberté religieuse tout simplement. Et particulièrement dans les églises !

 

Description de l'image Navalny.JPG.S'agissant de Navalny, chaque jour qui passe les medias occidentaux nous disent qu'il va être enfermé, or il est toujours libre ! Le 21 août 2013, nous évoquions déjà ce que ne dit pas le reportage d'"envoyé spécial" au sujet de ce personnage, qui a fait 15 jours de prison en 2011 du 5 décembre au 20 décembre 2011 pour contestation de l'élection présidentielle. Navalny "venait d’annoncer qu’il refusait désormais tout débat électoral hormis sur les chaines lui étant favorables. La BBC le décrivit comme étant « probablement le seul réel opposant politique à avoir émergé en Russie ces cinq dernières années » (Profile: Russian blogger Alexei Navalny, BBC News, 1er août 2012). 

 

Le dimanche 8 septembre 2013, il est battu dès le premier tour par le maire de Moscou sortant Sergueï Sobianine (nommé par Vladimir Poutine par décret en 2010) par 51 % des voix contre 27 % mais conteste les résultats. Le taux de participation est de 30 %. Navalny affirme avoir récolté 35,6 % des voix, contre 46 % à son adversaire et réclame un second tour. Les 9000 supporters de Navalny qui manifestaient dans le centre de Moscou en dénonçant de «graves violations électorales» n'ont pas été suivi par les ONG indépendantes qui ont surveillé le scrutin et n'ont pas observé de « graves violations ». Cet échec n'a pas fini de briser les derniers mythes de nombreux analystes étrangers sur son statut de principal opposant de Vladimir Poutine dans la Russie d’aujourd’hui.

Navalvy a été inculpé le 31 juillet 2012 par la Commission fédérale d'investigation de vol à grande échelle à cause des lourdes pertes financières d'une société publique d'exploitation forestière et condamné le 18 juillet 2013 à quatre ans de camp pour avoir organisé en 2009 le détournement de fonds de 16 millions de roubles (400 000 euros) au détriment de l'exploitation forestière Kirovles, alors qu’il était consultant du gouverneur libéral de la région. Jugement aussitôt dénoncé comme un "procès politique" par les États-Unis et l'Union européenne. Il a en outre été accusé d'avoir reçu des financements étrangers pour sa campagne électorale, ce qui est interdit par la loi."

 

Chose curieuse, ce que ne dit pas non plus le reportage de France 2 au sujet de Navalny, c'est que tout en étant soutenu par les medias occidentaux, le personnage a des liens étranges avec l'extrême droite russe :

 

« Sa participation à l'organisation "Narod" (dont il est cofondateur) a déclenché une controverse, celle-ci alliant des positions d'extrême-gauche et d'extrême-droite. En 2008, l'organisation s'est rapprochée de groupes connus pour leurs positions racistes comme "le mouvement contre l'immigration illégale", interdit en 2011 par la justice russe pour extrémisme (Source: Regard-est.com, "Russie: Alexeï Navalny, un ‘héros de notre temps’ controversé"). Navalny a en outre participé en 2011 à un défilé ultranationaliste dont l'un des slogans était "arrêtons de nourrir le Caucase!". Il avait déjà participé à une marche nationaliste semblable en 2007, ce qui lui avait valu d'être expulsé du Parti d'opposition Iabloko, dont il était alors membre. »

 

Cette dissimulation des liens ultra nationalistes de Navalny par France 2 montre que les medias occidentaux, d'ordinaire si durs avec l'extrême droite, sont prêts à faire feu de tout bois quand il s'agit de Poutine.

 

Les "anti-Navalny" se questionnent sur l’étonnant support financier et médiatique (surtout à l’étranger) dont bénéficierait sa jeune association RosPil alors que nombre d’autres projets similaires existaient déjà en Russie, comme par exemple le projet RosSpending d’Ivan Begtin. Mais surtout, ils pointent du doigt les connexions d’Alexeï Navalny à l’étranger, notamment aux Etats-Unis (voir ici ou ), le dénonçant comme un agent étranger travaillant pour le département d’Etat américain (voir ici ou ) ayant pour objectif d’organiser un soulèvement contre le pouvoir russe, sur le modèle des révolutions de couleurs ayant eu lieu dans la zone eurasienne au cours des années 2000. Lors d’une manifestation en janvier dernier, celui-ci avait en effet déjà menacé de marcher sur le Kremlin.


 

 

. Vers la fin des fables occidentales sur la Russie ? (affaires des sportives russes, "femen", "pussy riot" et Navalny)

. "Pussy Riot" : deux poids deux mesures

. "Pussy Riot" : Frère Nathanael et le sacrilège de Moscou

. Boris Berezovski derrière les Pussy Riot dans son combat contre Vladimir Poutine

. "Pussy riot": Elles se sont livrées à un véritable Sabbat (Poutine)

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