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30 août 2008 6 30 /08 /août /2008 09:08
Trinité RoublevL'icône de la Trinité de Roublev est un chef d'oeuvre de l'art sacré chrétien qui fut peint vers 1411. C'est aussi une illustration parfaite de ce qu'est la trinité et une réfutation de l'accusation assez répandue de polythéisme à l'encontre des chrétiens.

Qu'y voit-on ? Trois visages : à gauche le Père, au centre le Fils et à droite le Saint Esprit. Ces visages sont identiques ce qui indique qu'ils sont de même nature et que seul leur rôle permet de les différencier, respectivement celui du créateur, du sauveur et du sanctificateur.

Au-delà de leur aspect, le lien qui unit les trois figures passe par un échange de regard qui permet de mieux saisir ce qui est au coeur du message évangélique : l'amour. Cet amour est nécessairement tourné vers l'extérieur car on aime quelqu'un ou quelque chose ; c'est le sens même de la création.

Un dieu monolithique et centré sur lui-même n'aurait tout simplement jamais été un dieu créateur. Jamais il n'aurait pu être un Père.
Via
le Réactionnaire Authentique


Origène"La Trinité est le pivot du christianisme, par conséquent la première assise des sociétés, nées du christianisme. Otez ce dogme, et l'incarnation du Verbe n'est plus qu'une chimère; la rédemption du monde, une chimère; l'effusion du Saint-Esprit, une chimère; la communication de la grâce, une chimère ; les sacrements, une chimère ; le christianisme tout entier, une chimère; et la société, une ruine"
(Trinitatis fides per quam subsistit omnis Eccesia. Origène, homil. IX in Exod., n. 3. - De mysterio agimus, quod fidei nostrae praecipuum caput est, et totius christianae religionis fundamentum. Hoc sublato, jam nulla esset Verbi incarnatio, nulla Christi satisfactio, nulla hominum redemptio, mulla Spiritus sancti effusio, nulle gratiarum largitio, nulla sacramentorum efficacia: totum rueret salutis opus. Lieberm., Instit. Theolog., t. III, p. 123, in
Mgr Gaume, Traité du Saint-Esprit, 1865, troisième édition, Gaume et Cie Editeurs, 3 rue de l'Abbaye, Tome 2, Paris 1890, p. 13).

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