Une route très fréquentée n'est pas toujours le chemin à suivre.
Entrez par la porte étroite. Elle est grande, la porte, il est large, le chemin qui conduit à la perdition ; et ils sont nombreux, ceux qui s’y engagent.
Il ne s'agit pas de tomber dans le travers des révolutions violentes des siècles passés. Depuis, nous avons appris, évolué et compris de quoi se sert le système pour nous annihiler (infiltration, noyautage, déviation). Il faut une révolution contraire, pacifique, non-violente, et construire là où le système a laissé les institutions en carence, à partir de la réalité de la société réelle. L'Etat en suspension de droit doit tomber tout seul comme une coquille vide.
Des institutions laissées en carence, c'est précisément le cas depuis l'allocution de Macron le 12 juillet. Or, nous avons vu à propos d'une proposition de ne pas prendre en charge les réas des personnes non vaccinées qu'"au jeu de l'État défaillant, si l'État peut refuser de prendre en charge la réa de quelqu'un qui aura refusé la vaccination expérimentale, cette personne pourra tout aussi bien à titre de réciprocité refuser de payer ses impôts. Qu'est-ce qui empêchera alors cette personne de demander à verser ses cotisations sociales ailleurs qu'à la sécurité sociale, dans un organisme qui (par exemple) respectera ses engagements, les droits de la personne, bref qui respectera le contrat social ? Cette personne ne sera-t-elle pas justifiée à demander, en contre-coup, un nouveau pacte social, plus juste ?", plus responsable ?
Sur son site, Valérie Bugault explique parfaitement que depuis le coup d'Etat du 12 juillet dernier où dans son allocution Macron a divisé les citoyens en deux catégories (ce qui est "une mise en suspension de nos institutions nationales officielles"); l'Etat de droit n'existe plus... Elle propose sur le "néant" laissé par Macron de construire nous-mêmes la société, sur ses bases réelles, libres et solidaires (et non ségrégationniste), à partir des corps existants de la nation, des choses assez proches de ce que nous préconisons.