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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 14:35

"L’Élysée redoute que les scrutins territoriaux de 2014 soient une bérézina pour la gauche au pouvoir". Ne nous laissons pas endormir par ce type de propagande collabo. Lire l'explication à la fin de l'article. 

 


«Monsieur le ministre, ne cédez pas sur les principes», lance pour finir le Grand Maître actuel du GO, José Gulino, avant de clore la séance, ravi de cette conférence exceptionnelle. Vincent Peillon n’est pas la seule personnalité de gauche à s’afficher ainsi au GO, redevenue l’obédience phare de la maçonnerie française ces derniers mois.

 

 

Le GO attend notamment la visite rue Cadet, le 9 décembre, de Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale. Les propos de celui qui se présente comme un profane – mais que beaucoup de frères voient comme un de leurs soutiens – seront probablement appréciés. Petit détail révélateur: lors de son élection au perchoir en juin dernier, une trentaine de députés «initiés» ont été mobilisés dans les dernières heures. En coulisses, le fabiusien Philippe Guglielmi, élu de Romainville, patron de la fédération PS de Seine-Saint-Denis, terre d’élection de Bartolone, et ancien Grand Maître du GO (de 1997 à 1999), a manœuvré pour favoriser l’élection de son ami. «Je ne démens pas», s’amuse ce colosse affable quand on l’interroge sur cet épisode.

 

Pour Philippe Guglielmi, pas de doute, l’heure est à la reconquête. «Nous avons loupé pas mal de rendez-vous ces dernières années, sur les thèmes de la laïcité et de la lutte contre l’extrême droite (alors que tout le monde sait que l'extrême droite elle-même est une arme de la franc-maçonnerie dans son diviser pour régner, NdCR.), il est temps de réagir», confie-t-il. Élu Grand Maître du GO en septembre, pour un court mandat d’un an, José Gulino, un solide socialiste du Pas-de-Calais, est sur cette ligne. Il ne fait pas mystère de sa volonté de peser sur la scène politique quel que soit le sujet, du mariage gay au projet de loi bancaire, de la réforme de l’État à celle des institutions. Il veut même envoyer des «cahiers de doléances» républicaines aux élus.

 


Naturellement, ce retour en grâce n’a pas la même force qu’en 1981, lors de l’élection de François Mitterrand. À l’époque, les piliers de l’équipe Mitterrand – de Charles Hernu à Pierre Joxe – étaient des «frères trois points» et le Grand Maître du GO, Roger Leray, appelait les ministres directement au téléphone pour donner ses consignes. «Cette ère est révolue et l’influence politique des francs-maçons, après avoir atteint des sommets sous la IIIe République, n’a cessé de décliner» (ce qui est bien évidemment un mensonge, vu que le "mariage pour tous" "réforme de civilisation" est leur oeuvre... NdCR), estime l’historien Roger Dachez, président de l’Institut maçonnique de France.

 

Jacques Chirac, petit-fils d’un Vénérable d’une loge du GO, était plus sensible aux idées défendues chez les maçons. Son successeur Nicolas Sarkozy a, quant à lui, soufflé le chaud et le froid à l’égard des frères: ses envolées de campagne en 2007, citant des figures historiques de la République, ont été en partie inspirées par Alain Bauer, ancien Grand Maître du GO de 2000 à 2003 ; en revanche, ses discours de Latran (2008), de Grenoble (2010) et ceux de la dernière présidentielle empruntaient davantage au registre catholique de son conseiller Patrick Buisson. «Nous avions de bons contacts avec Sarkozy grâce à Bauer, mais le retour des thèmes de la droite dure ne pouvait que nous déplaire», résume Jean-Michel Quillardet.

 


Avec Hollande, les francs-maçons se sentent plus à l’aise. «C’est vrai, nous reprenons un peu d’air», confie l’ancien ministre socialiste de l’Emploi Jean Le Garrec, frère du GO et président du Cercle Ramadier, qui fédère près de 1500 francs-maçons de gauche. Animateur de l’Alliance villes emploi, qui regroupe des élus sur ce thème, Le Garrec a récemment fait la tournée de ministres amis – Michel Sapin, Marylise Lebranchu, Benoît Hamon.

 


Mais l’importance de la maçonnerie ne se mesure pas seulement au nombre de ministres initiés, dont la liste ne peut être officielle ni exhaustive. C’est aussi une affaire de réseaux, d’hommes clés dans les ministères ou au Parlement.

 

Résultat: des connivences naissent dans les loges, des informations circulent et des petits services s’échangent. La solidarité obligée et le secret maçonnique (voir encadré page 40) que partagent les francs-maçons nourrissent, par conséquent, un certain copinage invisible, souvent au détriment de profanes, privés de ces clés d’influence.

 

Le Grand Orient a repris le contrôle de la Fraternelle parlementaire

Le Grand Orient peut surtout se targuer d’avoir des relais très solides au Parlement. Historiquement contrôlée par le GO, la Fraternelle parlementaire, appelée Frapar, qui réunit 410 membres de toutes obédiences, dont 150 députés et sénateurs (les deux tiers sont à gauche).

 

Un autre initié discret figure dans l’organigramme de cette fraternelle: il s’agit d’Alain Simon, au titre du collège des hauts fonctionnaires. Cet homme méconnu est au carrefour de plusieurs sphères de la gauche et de la franc-maçonnerie: ancien des cabinets ministériels de Pierre Mauroy et Christian Pierret, secrétaire adjoint du groupe socialiste à l’Assemblée nationale de 1995 à 1997, actuellement contrôleur général à Bercy, Alain Simon est membre du Cercle Ramadier. Il est surtout l’un des 35 membres du Conseil de l’Ordre du GO, autrement dit son comité de pilotage. Beaucoup d’initiés de la rue Cadet prédisent qu’il sera candidat en septembre 2013 pour succéder comme Grand Maître à José Gulino. Proche du pouvoir, Alain Simon peut d’ores et déjà compter sur quelques poids lourds du GO pour son élection.

En attendant cette montée en puissance d’Alain Simon, d’autres intermédiaires s’activent. Alain Bauer ayant perdu le rôle de relais entre les francs-maçons et le pouvoir qu’il tenait sous Sarkozy, c’est Philippe Guglielmi, patron des socialistes de Seine-Saint-Denis, qui officie, en concurrence avec le profane Jean Glavany. Il a fait entrer au PS l’ancien Grand Maître Guy Arcizet, en poste jusqu’à septembre dernier. Ami de Claude Bartolone et lui-même membre de la Fraternelle parlementaire – en tant qu’ancien suppléant d’Elisabeth Guigou -, Guglielmi a surveillé de près l’élection de Christian Bataille. Avec un autre ancien Grand Maître, Patrick Kessel, il avait aussi préparé la venue de François Hollande rue Cadet en novembre 2011. Les déclarations faites sur place par le candidat socialiste en faveur de la constitutionnalisation de la loi de 1905 n’ont guère surpris Guglielmi et ses camarades: ils les avaient en partie téléguidées…

 

[L]a constitutionnalisation de la loi de 1905 se heurtait à deux obstacles. Juridique d’abord: il est délicat d’inscrire dans la constitution un texte qui coule dans le marbre la séparation des Églises et de l’État et prévoit des exceptions comme le concordat d’Alsace-Moselle. Politique ensuite: remettre en cause le concordat reviendrait à froisser nombre d’électeurs et d’élus dans les régions concernées. Or l’Élysée redoute déjà que les scrutins territoriaux de 2014 soient une bérézina pour la gauche au pouvoir…

 

[L]es loges se sentent revigorées par d’autres batailles en cours. Celui du «mariage pour tous» en fait partie. Promotrices – au nom de l’égalité – de cette ouverture de "droits" pour les couples du même sexe, certaines obédiences sont prêtes à soutenir le projet de loi sur le sujet. Quitte à faire un peu de surenchère. Les déclarations du cardinal André Vingt-Trois, début novembre, qualifiant le mariage homosexuel de «supercherie» et de "mariage de quelques-uns imposé à tous", ont notamment déclenché les foudres du GO... Source: http://direct.cd/2013/06/04/la-longue-liste-de-francs-macons-qui-entourent-francois-hollande.html?fb_source=pubv1


Maintenant, vous savez qui est derrière la "réforme de civilisation" (C. Taubira) dite du "mariage pour tous"... De toutes manières, vu que la loi Rothschild de 1973 Giscard Pompidou ôtant à la France son indépendance financière, monétaire et budgétaire, le Regroupement familial en 1976, comme l'avortement en 1975, ont été des oeuvres de la droite, voter "gauche" ou droite" revient strictement au même, à quelques doses homéopathiques près, et n'est qu'un mensonge de plus de la république.

 

Ne pas oublier que la droite n'est jamais revenue sur aucune loi votée par la gauche, et ne reviendra pas sur la loi Taubira.

 

A partir du moment où il y a ne serait-ce que trois votants, le système est content, cela lui permet de dégager une "majorité" de "droite" ou de "gauche", cela n'a aucune importance pour l'Oligarchie. Toutefois, ne nous y trompons pas, l'abstention reste le meilleur moyen de vider de sa substance la "démocratie" totalitaire qui s'effondrera d'elle-même par désertion des Français comme les Russes ont su déserter leurs institutions, en créant des centres de décisions et d'organisations parallèles, avant que l'Urss ne s'effondre, vidée de sa substance, en 1990-91.


 

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