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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 07:39

Avec la Révolution en 1789, "on passe de la de la tyrannie d'un tyran débonnaire – celle du roi de France – à la véritable tyrannie, celle du monocamérisme ou celle des majorités changeantes d'une assemblée sous la pression des tribunes..."


(Pierre Chaunu, Éric Mension-Rigau, Baptême de Clovis, baptême de la France, De la religion d'État à la laïcité d'État, Éditions Balland, Paris 1996, p. 256)
 


"Le roi de France qui n'est ni pharaon ni empereur de Chine, peut éventuellement prendre la vie de ses sujets pour crime de lèse-majesté, mais il ne peut pas prendre leurs biens, qui appartiennent à leur famille et à leur lignage…" (Pierre Chaunu, Éric Mension-Rigau, Baptême de Clovis, baptême de la France, De la religion d'État à la laïcité d'État, Éditions Balland, Paris 1996, p. 257).

 

Cela change d'aujourd'hui où l'État républicain et laïc tout-puissant peut exproprier les biens des Français.



Le Livre noir de la Révolution française indique que l'Etat de droit a régressé.

Je cite :

 

"'Aucune barrière, ni droit naturel ni règle constitutionnelle' ne devait s'opposer, selon Mirabeau, à une majorité législative (en l'occurence issue d'une minorité activiste dans le pays) (c'est le "non à une loi morale qui primerait la loi civile" d'un très maçon Jacques Chirac in Le Journal du Dimanche, 2 avril 1995). Ce régime n'est qu'une forme de la tyrannie. Sous l'angle de l'Etat de droit, elle marque une regression par rapport à la pratique, au XVIIIe siècle, de l'Ancien Régime. C'est ce que Hayek appelle une 'démocratie illimitée", et ce que Benjamin Constant avait stigmatisé comme une 'souveraineté illimitée'" (Le Livre noir de la Révolution française, par Pierre Chaunu, Jean Tulard, Emmanuel Leroy-Ladurie, Jean Sévillia, Cerf, Paris 2008, p. 14)



Saint Thomas d'Aquin dans son De Regno dit que "De la monarchie, quand elle se tourne en tyrannie, il sort un moindre mal que du gouvernement de plusieurs nobles, lorsqu'il se corrompt.


En effet, la discorde, qui sort principalement du gouvernement de plusieurs, est contraire au bien de la paix, c'est-à-dire au bien capital de la société. Mais la tyrannie ne supprime pas ce bienfait, elle se borne à empêcher le bien d'un plus ou moins grand nombre de particuliers" Alors que "lorsque la discorde s'est élevée au cœur du gouvernement collectif, il arrive souvent que l'un des gouvernants, s'imposant à ses collègues, s'approprie le pouvoir sur la multitude"...


"Si donc la royauté, qui est le meilleur gouvernement, semble devoir être évitée surtout à cause de la tyrannie, celle-ci en revanche se rencontre non pas moins, mais plus facilement dans le gouvernement de plusieurs que dans le gouvernement d'un seul : il en résulte tout simplement qu'il est plus avantageux de vivre sous un seul roi que, sous un gouvernement collectif".

Nous voyons donc chez saint Thomas d'Aquin que déjà il vaut mieux une tyrannie monarchique qu'une tyrannie républicaine, et nous pourrions nous arrêter là car déjà nous aurions montrer qu'il vaut mieux un monarque qu'un président de "République démocratique".

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commentaires

D
En ce qui me concerne, la monarchie n'est pas une tyrannie. Ce qu'il y a de pire, pour moi qui suis catholique, c'est la persécution de l'Eglise qui dure depuis l'avènement de la république.Si demain, la monarchie revenait, les catholiques ne seraient plus persécutés, mais honorés, aimés. La monarchie, c'est le bonheur ! Et le bonheur ne peut être incarné dans une tyrannie. La monarchie n'est pas une tyrannie, ce qu'on apprend d'ailleurs en sciences politiques.
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