"[P]our nous autres francs-maçons finalement l'Europe, c'est une idée, ce n'est pas un continent. L'Europe ce n'est pas une fin c'est une étape.. C’est une idée, (...) l'Europe des lumières (...) c'est cette philosophie, ce projet des lumières, ce projet qui permet à l’épanouissement de l’homme de s’exprimer, qui peut s'exprimer ici en Europe, je crois qu'il peut s'exprimer dans le monde entier. Ce n'est pas non plus une fin l'Europe. L’Europe c'est le début d'un monde sans frontières. Puis nous autres francs-maçons je crois que nous sommes d'abord des universalistes.
Vous savez, ce beau mot de cosmopolitisme, ce cosmopolitisme tant attaqué dans les années 30 par les ligues fascistes et néo-fascistes. Oui au cosmopolitisme des idées et des êtres qui peut avoir tant de flamboyance si ce cosmopolitisme est fondé sur la laïcité. Car la laïcité c'est aussi ce qui était combattu par les nazis et par le régime de Vichy. La laïcité c'est ce qui est combattu aussi au Darfour, parce que la laïcité c'est tout simplement de pouvoir vivre ensemble, quoique nous soyons, d'où que nous venions pour constituer un projet commun celui de la citoyenneté"
(Jean-Michel Quillardet, ancien "grand maître du Grand Orient de France") Source
. "L’Europe est le premier pas vers un monde sans frontières" (Jean-Michel Quillardet)