5 juillet 2009
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18:59
Dans le quartier des Routes à Toulon (Var) l’église du Sacré-Cœur (photo) a été victime d’agressions répétées : vols, pillages, profanations du tabernacle, urine dans le bénitier, excréments, agression d’une paroissienne de 73 ans qui a eu le bras cassé.
Qui irait imaginer en déambulant dans le paisible quartier résidentiel où se dresse l'édifice religieux que la paroisse vit en état de siège ou presque ?
« Cela fait deux ans que ça dure, explique le vicaire général. Tout a commencé quand nous avons été contraints de murer le local de la chaufferie suite à de nombreuses effractions. C'était devenu un squat pour des nombreux jeunes qui s'y étaient quasiment installés. » Depuis, les dégradations, vols et insultes se sont succédé malgré les rondes de police plus fréquentes.
« Le pire a été atteint le 28 avril dernier. Une paroissienne âgée de 73 ans a été violemment agressée à huit heures du matin alors qu'elle s'apprêtait à ouvrir la salle du conseil paroissial. » Traînée à terre par l'individu qui l'a volée, elle souffre d'une fracture du bras et de séquelles psychologiques importantes.
Pour arrêter ces exactions l’église a du rester fermée pendant plusieurs semaines.
Hostie profanée
Une semaine avant l'agression, juste avant Pâques, un autre événement avait secoué la paroisse. Le tabernacle de l'église avait été forcé et l'hostie emportée.
... Ceci dans un silence politico-médiatique assourdissant, à part un article du journal local Var-Matin. Et malgré l’intervention des paroissiens : après une messe « on s’est rassemblés dans la cour, on avait sollicité la presse, elle ne s’est pas déplacée« indique une paroissienne au micro de Novopress.
Qui irait imaginer en déambulant dans le paisible quartier résidentiel où se dresse l'édifice religieux que la paroisse vit en état de siège ou presque ?
« Cela fait deux ans que ça dure, explique le vicaire général. Tout a commencé quand nous avons été contraints de murer le local de la chaufferie suite à de nombreuses effractions. C'était devenu un squat pour des nombreux jeunes qui s'y étaient quasiment installés. » Depuis, les dégradations, vols et insultes se sont succédé malgré les rondes de police plus fréquentes.
« Le pire a été atteint le 28 avril dernier. Une paroissienne âgée de 73 ans a été violemment agressée à huit heures du matin alors qu'elle s'apprêtait à ouvrir la salle du conseil paroissial. » Traînée à terre par l'individu qui l'a volée, elle souffre d'une fracture du bras et de séquelles psychologiques importantes.
Pour arrêter ces exactions l’église a du rester fermée pendant plusieurs semaines.
Hostie profanée
Une semaine avant l'agression, juste avant Pâques, un autre événement avait secoué la paroisse. Le tabernacle de l'église avait été forcé et l'hostie emportée.
... Ceci dans un silence politico-médiatique assourdissant, à part un article du journal local Var-Matin. Et malgré l’intervention des paroissiens : après une messe « on s’est rassemblés dans la cour, on avait sollicité la presse, elle ne s’est pas déplacée« indique une paroissienne au micro de Novopress.
Rien à voir avec le tintamarre politico-médiatique qui aurait suivi une seule de ces exactions concernant un lieu de culte d’autres religions.