Le pape Benoît XVI confirme les propos du cardinal Renato Martino sur les "droits de l'homme", dont l'approche 'individualiste' ampute la nature de l'homme, le prive de sa dimension de transcendance.
Benoît XVI explique que les droits de l'homme trouvent leur fondement en Dieu créateur. Privés de cette base éthique, ils demeurent fragiles.
Afp La Croix, 10/12/2008 19:57
Le pape Benoît XVI a déclaré mercredi qu"un long chemin reste à faire" pour le plein respect des idéaux inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l'homme.
"[L]a loi naturelle, inscrite par Dieu dans la conscience humaine, est un dénominateur commun à tous les hommes et à tous les peuples".
Les droit de l'homme sont "en dernière instance fondés en Dieu créateur qui a donné à chacun conscience et liberté", et "si l'on fait abstraction de cette solide base éthique, ils demeurent fragiles parce que privés d'une base solide", a-t-il a jouté.
[L]e numéro deux du Vatican, le cardinal secrétaire d'Etat Tarcisio Bertone a souligné que l'Eglise catholique avait "toujours défendu le principe de l'indivisibilité des droits de l'homme".
Un autre prélat, le cardinal Renato Martino a critiqué une conception individualiste des droits de l'homme, "transformée en affirmation des droits de l'individu plus que de la personne, c'est-à-dire de l'être humain amputé de sa dimension sociale et privé de sa transcendance".