ROME, Vendredi 5 décembre 2008 (ZENIT.org) - L’Eglise ne fait pas de politique lorsqu’elle accomplit sa mission de défendre la dignité de la personne, a déclaré Benoît XVI dans son discours au nouvel ambassadeur d’Argentine près le Saint-Siège qui lui a présenté ce vendredi ses lettres de créance.
[L]e pape a expliqué que « dans l’exercice de la mission qui lui est propre, l’Eglise cherche à tout moment à promouvoir la dignité de la personne et à l’élever de manière intégrale pour le bien de tous ».
« Sans prétendre se transformer en un sujet politique, l’Eglise aspire, avec l’indépendance de son autorité morale, à coopérer fidèlement et ouvertement avec tous les responsables de l’ordre temporel au noble dessein de parvenir à une civilisation de justice, de paix, de réconciliation, de solidarité et de ces autres normes que l’on ne pourra jamais abolir ni laisser à la merci de consensus partisans, car elles sont gravées dans le cœur humain et répondent à la vérité », a expliqué Benoît XVI.
En ce sens, a-t-il poursuivi, « la présence de Dieu aussi bien dans la conscience de chaque homme que dans le domaine public est un soutien ferme pour le respect des droits fondamentaux de la personne et l’édification d’une société fondée sur ces droits ».