Le Salon Beige évoque l'hypocrisie de l'agitation des gauchistes anticléricaux à la venue du pape à Lourdes en septembre quand les mêmes font des courbettes à l'islam ou au Dalaï Lama (un théocrate pur jus...)
Au slogan anarchiste antipape "ni Dieu ni maître", on pourrait à présent leur opposer - si on était méchant - "Ni vieux ni traîtres!"... Ces rigolos ne sont plus qu'une poignée d'archéo- soixante-huitards recyclés et alignés sur la mondialisation capitaliste "libérale".
Au Ier siècle av. J.-C., quand Rome entreprit la conquête de la Gaule, les Romains s'employèrent afin de "détruire l'unité du monde celte" à éliminer le culte druidique comme religion faisant obstacle à la romanisation. "En conquérants avisés, les Romains s'étaient rendu compte de ce que pouvait être dans la résistance une force spirituelle..." (Régine Pernoud, Histoire du peuple français)
En 1789-1794, les révolutionnaires s'employèrent à éradiquer les prêtres catholiques car ils n'étaient pas "inscrits dans le livre de la République". Au XXIe s., rien n'a changé..., l'empire illuminatiste lutte contre les peuples enracinés (destructions des souverainetés nationales) et la religion est toujours pour lui un obstacle majeur.
La résistance passe donc par une défense acharnée de la religion comme authentique élément de résistance à l'Empire mondialisé.
Ni vieux ni traîtres !