Les liens du président géorgien Mikhaïl Saakachvili avec les néocons juifs américains ne sont pas un secret : l’homme, qui fut avocat à New-York, a été porté au pouvoir en 2003 par une “Révolution des roses” qui doit aussi beaucoup à George Soros, un milliardaire juif américain très influent.
George Soros avait soutenu financièrement les mouvements étudiants géorgiens et le parti de Saakachvili. Dans son livre paru fin 2006 et intitulé Le grand Désordre mondial, Soros nous livrait lui-même quelques informations sur le rôle qu’il avait joué dans la progression de la démocratie dans les anciens pays du bloc soviétique :
“J’ai créé des fonds de renforcement des capacités dans plusieurs pays, écrit-il, dont la Géorgie, après la révolution des Roses de 2003, à la chute du régime du président Edouard Chevarnadze. Ces fonds ont versé une somme mensuelle de 1200 dollars aux ministres du gouvernement ainsi qu’une subvention aux policiers.” Et Soros se plaignait amèrement : “J’ai été la victime d’une campagne de calomnie orchestrée par la Russie. On m’accusait de payer le gouvernement géorgien.” (Le grand Désordre mondial, Éd. Saint-Simon, 2006, p. 137). Suite