12 août 2008
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Comme vous le savez, l'évêque de Chicoutimi, Mgr André Rivest, a refusé d'appliquer le Motu Proprio Summorum Pontificum dans son diocèse suite à une demande faite par plus de 130 fidèles.
Le Motu Proprio du pape Benoît XVI indique que le rite tridentin n’a jamais été abrogé, qu'il reste toujours autorisé (Lettre aux Evêques qui accompagne le Motu proprio) et donne à tout prêtre catholique le droit pour le célébrer : "Il est donc permis de célébrer le Sacrifice de la Messe suivant l’édition type du Missel romain promulgué par le B. Jean XXIII en 1962 et jamais abrogé, en tant que forme extraordinaire de la Liturgie de l’Église" (Motu Proprio 7 juillet 2007, article 1er).
"Dans les paroisses où il existe un groupe stable de fidèles attachés à la tradition liturgique antérieure, le curé accueillera volontiers leur demande de célébrer la Messe selon le rite du Missel romain édité en 1962." (Motu Proprio, article 5, § 1).
Le groupe de Chicoutimi demandant la Messe tridentine persévère et poursuit les démaches en vue d'obtenir un accès au trésor de l'Église. Il demande au curé d'accueillir volontiers leur demande de célébrer la messe selon le rite de 1962.
Devant ce désir persistant, le curé de la cathédrale de Chicoutimi, M. l'abbé Gaétan Thibeault, a prêché contre la Messe tridentine aux quatre Messes dominicales (les 2 et 3 août 2008) : le Dimanche matin à 8h30, 10h00 et 11h15 ainsi qu'à la Messe de samedi soir à 19h15. Vous pouvez entendre l'audio du sermon qui a été enregistré sur : motupropriochicoutimi.
Le souci du pape Benoît XVI "de parvenir à une réconciliation interne au sein de l’Eglise" ("raison positive et motif" du motu Proprio) afin de préserver l'unité de l'Eglise ("on a continuellement l’impression qu’aux moments critiques où la division commençait à naître, les responsables de l’Eglise n’ont pas fait suffisamment pour conserver ou conquérir la réconciliation et l’unité"), ne semble pas être celui du curé de Chicoutimi, M. l'abbé G. Thibeault.
Le souci de Jean-Paul II de voir les évêques répondre "largement et généreusement en faveur de tous les fidèles qui en feraient la demande" (lettre apostolique Ecclesia Dei en forme de motu proprio, 1988) ne semble pas non plus être celui de l'abbé Thibeault.
Question : l'abbé Thibeault est-il encore catholique ? Où est la charité ? Où est le sens de l'Eglise ? Où est l'oecuménisme ? On se le demande.
Le Motu Proprio du pape Benoît XVI indique que le rite tridentin n’a jamais été abrogé, qu'il reste toujours autorisé (Lettre aux Evêques qui accompagne le Motu proprio) et donne à tout prêtre catholique le droit pour le célébrer : "Il est donc permis de célébrer le Sacrifice de la Messe suivant l’édition type du Missel romain promulgué par le B. Jean XXIII en 1962 et jamais abrogé, en tant que forme extraordinaire de la Liturgie de l’Église" (Motu Proprio 7 juillet 2007, article 1er).
"Dans les paroisses où il existe un groupe stable de fidèles attachés à la tradition liturgique antérieure, le curé accueillera volontiers leur demande de célébrer la Messe selon le rite du Missel romain édité en 1962." (Motu Proprio, article 5, § 1).
Le groupe de Chicoutimi demandant la Messe tridentine persévère et poursuit les démaches en vue d'obtenir un accès au trésor de l'Église. Il demande au curé d'accueillir volontiers leur demande de célébrer la messe selon le rite de 1962.
Devant ce désir persistant, le curé de la cathédrale de Chicoutimi, M. l'abbé Gaétan Thibeault, a prêché contre la Messe tridentine aux quatre Messes dominicales (les 2 et 3 août 2008) : le Dimanche matin à 8h30, 10h00 et 11h15 ainsi qu'à la Messe de samedi soir à 19h15. Vous pouvez entendre l'audio du sermon qui a été enregistré sur : motupropriochicoutimi.
Le souci du pape Benoît XVI "de parvenir à une réconciliation interne au sein de l’Eglise" ("raison positive et motif" du motu Proprio) afin de préserver l'unité de l'Eglise ("on a continuellement l’impression qu’aux moments critiques où la division commençait à naître, les responsables de l’Eglise n’ont pas fait suffisamment pour conserver ou conquérir la réconciliation et l’unité"), ne semble pas être celui du curé de Chicoutimi, M. l'abbé G. Thibeault.
Le souci de Jean-Paul II de voir les évêques répondre "largement et généreusement en faveur de tous les fidèles qui en feraient la demande" (lettre apostolique Ecclesia Dei en forme de motu proprio, 1988) ne semble pas non plus être celui de l'abbé Thibeault.
Question : l'abbé Thibeault est-il encore catholique ? Où est la charité ? Où est le sens de l'Eglise ? Où est l'oecuménisme ? On se le demande.