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20 avril 2017 4 20 /04 /avril /2017 07:26

La video ci-dessous est une enquête exclusive d’Armel Joubert des Ouches et de Jeanne Smits pour Reinformation.tv. Le scandale du sexe et de la pornographie dans les livres scolaires obligatoires s’étend dans le silence des parents d’élèves, des associations de parents et des autorités religieuses. 

Une enquête exclusive Réinformation.TV

 

Le scandale du sexe et de la pornographie dans les livres scolaires obligatoires s’étend dans le silence des parents d’élèves, des associations de parents et des autorités religieuses. Il touche tant les écoles publiques que l’enseignement catholique.
 
« Je sais qu’il y a deux scènes de viols, dont une sur une mineure. Je crois aussi qu’il y a une tournante dans une cave. Dès le début, ils présentent le personnage comme une bête de sexe. Il est marié mais sa femme ne lui suffit pas, alors, il a une garçonnière où il se rend pour voir d’autres femmes la nuit. Je n’ai pas tout lu ». Le personnage était « une bête de sexe ».

 

Le scandale des ouvrages scolaires

 
La jeune fille qui parle est aujourd’hui âgée de 18 ans. Mais de quoi parle-t-elle ? D’un livre dont la lecture a été imposée par l’un de ses professeurs à toute sa classe de seconde, il y a trois ans, pour « l’étudier ». Ce livre, c’est L’invention de nos vies de Karine Tuil. On y trouve de nombreuses scènes de pornographie.
 
C’est un scandale sans nom. Mais il y a plus grave : cela s’est passé dans un établissement de l’enseignement catholique de Rennes : l’Assomption. « Le sexe » abordé sous des traits nauséabonds dans une école catholique bretonne…
 
Lorsque les faits se produisent, Tiphaine n’a que 15 ans. Cette lecture imposée la choque terriblement, au point qu’elle sera victime de crises de larmes à répétition, d’insomnies fréquentes, de troubles divers.
 
A l’époque, la lettre d’excuse qu’elle reçoit de Pascal Balmand, le secrétaire général de l’enseignement catholique à Paris ne change pas grand-chose. Le mal est fait. Trois ans après, Tiphaine, que nous avons interviewée en exclusivité, reste toujours profondément choquée. « Je ne pourrai jamais oublier cela », nous a-t-elle déclaré.

 

A « Saint Vincent » aussi…

 
Toujours à Rennes, il y a peu, c’est un établissement considéré comme un fleuron de l’enseignement catholique – Saint-Vincent-la-Providence – qui a fait étudier à des élèves de 3e un livre du même acabit. Un ouvrage de Gilles Paris, Autobiographie d’une courgette… Interviewée à visage caché, la mère d’un enfant de 13 ans nous a dit être révoltée par ce que l’on a fait étudier aux élèves.

 

Livres, sexe et … réactions ?

 
« Une amie m’a raconté que dans une école de la région, on avait emmené des élèves voir une pièce de théâtre à la fin de laquelle les acteurs se sont promenés, nus, dans la salle, enjambant les fauteuils dans lesquels avaient pris place les élèves… »
 
Armel Joubert des Ouches et Jeanne Smits qui ont travaillé plusieurs semaines sur cette enquête, ont également pu obtenir le témoignage de ce professeur d’anglais d’un établissement catholique du Val-de-Marne, scandalisé par l’absence de réaction tant de la direction du lycée dans lequel elle travaille que des autorités ecclésiastiques. Notre équipe a tenté d’obtenir des explications auprès de l’évêché de Rennes et auprès des services de Mgr Pierre d’Ornellas, en vain…

 

Généralisation de la pornographie et loi du silence dans les écoles catholiques et publiques

 
Dans les établissements publics et privés sous contrat, les cas de ce genre se sont multipliés ces dernières années sans que la presse n’en fasse état.
 
Pour Pierre de Laubier, professeur et auteur du l’ouvrage « L’école privée … de liberté », il est presque « normal » que des livres comme ceux-là circulent. « L’administration de l’enseignement catholique est un mille-feuilles, tout est fait pour que l’on ne comprenne rien. Par ailleurs, l’école est pieds et poings liés avec l’Education nationale et dès qu’il y a une affaire, tout le monde est mis en cause. Il y a une loi du silence ».
 
Dans cette enquête qui a emmené Reinformation.TV de la Bretagne à la région parisienne, vous entendrez également le témoignage d’un directeur d’école qui explique comment on en est arrivé là.

 

Une enquête exclusive d’Armel Joubert des Ouches et de Jeanne Smits

 

Source: Reinformation.tv

Le 30 mars dernier, Ariane Bilheran, une psychologue clinicienne, normalienne docteure en psychopathologie, spécialisée dans la psychologie du pouvoir déviant (harcèlement, manipulation, tyrannie, totalitarisme et ses pathologies : paranoïa, perversion...), a publié une video présentant son livre "L'imposture des droits sexuels" (Broché 2017), en vente sur Amazon. Elle confirme le scandale des "droits sexuels" dénoncé en janvier 2017 par Marion Sigaut.

 

"Des standards pour l’éducation sexuelle en Europe nous sont donc imposés, en tout cas à tous les enfants de France, sans que le peuple français ait eu quelque chose à en dire", alerte-t-elle. Et dans un silence général. Avez-vous en effet entendu parler de ces choses durant la campagne présidentielle ?

 

Arianne Bilheran cite le mot "la guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage" de George Orwell (1984), "arbeit macht frei" (le travail rend libre), la devise nazie apposée sur le camp d'Auschwitz, l'appellation par Staline de sa constitution comme "la plus démocratique du monde", et fait un parallèle avec les "droits" dits "sexuels". Elle "confirme l'existence de dérives graves en France au travers de la prétention des adultes à éduquer sexuellement des mineurs." "On éduque à réprimer des pulsions et à ne pas faire tout ce qu'on veut, explique-t-elle. On n'éduque pas à une pulsion".

Dès lors parler de "droits sexuels", alors que "le droit est censé réprimer les pulsions pour préserver l'intégrité de chacun (et non pas les encourager) est "délirant". La psychologue alerte sur "un totalitarisme à nouveau visage qui va s'en prendre aux enfants". Elle conclut sa video en disant avoir dit ce qu'elle avait à dire et dit rester "disponible pour répondre à toutes les questions" :

En présentation de cette video, Anne Bilheran précise que les citations suivantes tirées de son livre sont extraites des documents suivants:
Standards pour l’éducation sexuelle en Europe :
https://www.sante-sexuelle.ch/wp-cont...
 

« La sexualité des enfants est beaucoup plus large que celle de l’adulte moyen. Elle peut être considérée comme un aspect du développement de la sensualité qui fait partie, elle, du développement psychologique, social et biologique de tout individu. » (p. 23)

« les enfants fantasment beaucoup » (p. 25) entre 7 et 9 ans, notamment « sur le fait d’être amoureux d’un enfant du même sexe » (p. 25)
à « 10 ans » les enfants « commencent à s’intéresser à la sexualité des adultes » et « fantasment sur la sexualité » des adultes (idem)

entre 16 et 18 ans, « ils savent plus clairement s’ils sont hétérosexuels ou homosexuels » et affinent leur « carrière sexuelle » (p. 26)

laquelle passe généralement par les étapes suivantes : « s’embrasser, se toucher et se caresser tout habillés, se caresser nus, rapport sexuel complet (hétérosexuel) et, finalement, sexe oral et parfois anal. » (idem)

Ce serait d’ailleurs la raison pour laquelle il faudrait absolument « commencer l’éducation sexuelle avant l’âge de quatre ans » (p. 35), où seront enseignés aux enfants de 0 à 4 ans : « la reproduction » (p. 38), « la masturbation » (idem), « le plaisir lié à un contact physique », les « identités sexuelles » (p. 39), entre autres.
 

Déclaration des droits sexuels (version longue) :
http://www.ippf.org/sites/default/fil...
 

« L’obligation de satisfaction requiert des Etats qu’ils adoptent des mesures législatives, administratives, budgétaires, judiciaires, promotionnelles, et toute autre mesure appropriée, visant au plein exercice de ces droits » (p. 20)

 

Arianne Bilheran facebook

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