4 août 2009
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19:03
vendredi 31 juillet 2009
Un évêque catholique révèle faire l’objet de menaces contre sa personne, en plus des menaces de destruction d’églises et des menaces contre les gens qui se convertissent au catholicisme.
Par John Pontifex, AED Royaume-Uni
traduction et adaptation, Mario Bard, AED Canada
Des actes de violence et d’intimidation, par quelques groupes fondamentalistes protestants dans le nord-est de l’Inde, empêchent des milliers de personnes de se convertir au catholicisme, selon les informations rapportées par Mgr Jose Mukala, évêque du diocèse de Kohima.
Il a indiqué à l’Aide à l’Église en Détresse (AED), organisme international de charité catholique, qu’une vague d’attaques et de propagande contre l’Église catholique sévit présentement dans la région principalement protestante de Kohima. Ces menaces incluent des menaces à peine voilées contre lui et des menaces de destruction d’édifices appartenant à l’Église. De plus, l’évêque mentionne qu’il existe une interdiction de se convertir qui est imposée par des aînés de village. Dans une entrevue qu’il a accordée à l’AED, Mgr Mukala a fait une sortie contre certaines communautés fondamentalistes protestantes, dans cette région principalement chrétienne, déclarant que des personnes se sont vues interdire toute liberté religieuse. « Il y a une augmentation importante du nombre de personnes dans le diocèse qui veulent devenir catholiques, mais il y a une opposition très forte parmi les dirigeants locaux protestants. » Une situation qui aurait grandement empiré récemment, selon l’évêque.
« Si l’opposition s’arrêtait, il y aurait un flot de conversions au catholicisme », estime-t-il. Mgr Mukala a indiqué que quelques Églises évangéliques – des Églises locales qui sont indépendantes l’une de l’autre – tout comme des Églises baptistes, sont effrayées par la montée du catholicisme dans le district de Kohima. Les catholiques y sont arrivés en 1951, quand les premiers croyants ont été baptisés. Ils sont aujourd’hui près de 58 000 dans le district, ce qui représente 2,7 pour cent de la population de plus de deux millions d’habitants de l’État du Nagaland, dont Kohima est la capitale.
... Mgr Mukala nous a raconté comment, lors d’une visite à quelques familles catholiques dans un petit village du diocèse, il a été soudainement appelé à une réunion de paroisse où le chef du village l’a averti que « quelque chose » lui « arriverait » s’il revenait. « Quand le chef m’a dit cela, j’ai répliqué en lui disant que si quelque chose m’arrivait, ce serait la responsabilité du chef. Jusqu’à maintenant, rien ne m’est arrivé », a indiqué Mgr Mukala.
Dans un autre village, des chrétiens fondamentalistes sont accusés d’être derrière la destruction d’une église catholique ; celle-ci ne pourra être rebâtie que sous la protection de la police. D’ailleurs, la menace qu’il n’y ait davantage de violence a forcé l’évêque à entreprendre des poursuites contre les individus qui ont menacé de mettre à exécution des attaques contre l’Église. Mgr Mukala à également expliqué à l’AED que le blâme pour des activités anticatholiques ne s’étend pas aux responsables religieux, mais aux fanatiques locaux vivant dans des villes et des villages spécifiques. « L’opposition ne vient pas des pasteurs protestants, mais des chefs de village », a-t-il précisé. « Ils disent qu’il ne devrait y avoir qu’un état, une tribu et une religion. Nous sommes en train d’essayer de les convaincre qu’ils doivent permettre à la population d’être libre. »
Les catholiques populaires à cause des écoles
Pour expliquer la popularité du catholicisme, l’évêque insiste sur le succès des écoles diocésaines, lesquelles estime-t-il ont une meilleure réputation que les alternatives gouvernementales. Sur les 20 écoles les plus performantes de la région, 16 sont des écoles catholiques. Les 150 écoles catholiques du diocèse – la plupart sont du niveau primaire – assurent l’enseignement auprès de plus de 30 000 enfants.
Soulignant le rôle des religieuses à l’école, Mgr Mukala ajoute : « Nos écoles sont meilleures que les autres écoles à cause de la présence des religieuses. La discipline est bonne et l’administration de l’école est efficace. L’école catholique a mis l’emphase sur l’intégrité et le dur labeur, et cela attire les gens », indique l’évêque.
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Un évêque catholique révèle faire l’objet de menaces contre sa personne, en plus des menaces de destruction d’églises et des menaces contre les gens qui se convertissent au catholicisme.
Par John Pontifex, AED Royaume-Uni
traduction et adaptation, Mario Bard, AED Canada
Des actes de violence et d’intimidation, par quelques groupes fondamentalistes protestants dans le nord-est de l’Inde, empêchent des milliers de personnes de se convertir au catholicisme, selon les informations rapportées par Mgr Jose Mukala, évêque du diocèse de Kohima.
Il a indiqué à l’Aide à l’Église en Détresse (AED), organisme international de charité catholique, qu’une vague d’attaques et de propagande contre l’Église catholique sévit présentement dans la région principalement protestante de Kohima. Ces menaces incluent des menaces à peine voilées contre lui et des menaces de destruction d’édifices appartenant à l’Église. De plus, l’évêque mentionne qu’il existe une interdiction de se convertir qui est imposée par des aînés de village. Dans une entrevue qu’il a accordée à l’AED, Mgr Mukala a fait une sortie contre certaines communautés fondamentalistes protestantes, dans cette région principalement chrétienne, déclarant que des personnes se sont vues interdire toute liberté religieuse. « Il y a une augmentation importante du nombre de personnes dans le diocèse qui veulent devenir catholiques, mais il y a une opposition très forte parmi les dirigeants locaux protestants. » Une situation qui aurait grandement empiré récemment, selon l’évêque.
« Si l’opposition s’arrêtait, il y aurait un flot de conversions au catholicisme », estime-t-il. Mgr Mukala a indiqué que quelques Églises évangéliques – des Églises locales qui sont indépendantes l’une de l’autre – tout comme des Églises baptistes, sont effrayées par la montée du catholicisme dans le district de Kohima. Les catholiques y sont arrivés en 1951, quand les premiers croyants ont été baptisés. Ils sont aujourd’hui près de 58 000 dans le district, ce qui représente 2,7 pour cent de la population de plus de deux millions d’habitants de l’État du Nagaland, dont Kohima est la capitale.
... Mgr Mukala nous a raconté comment, lors d’une visite à quelques familles catholiques dans un petit village du diocèse, il a été soudainement appelé à une réunion de paroisse où le chef du village l’a averti que « quelque chose » lui « arriverait » s’il revenait. « Quand le chef m’a dit cela, j’ai répliqué en lui disant que si quelque chose m’arrivait, ce serait la responsabilité du chef. Jusqu’à maintenant, rien ne m’est arrivé », a indiqué Mgr Mukala.
Dans un autre village, des chrétiens fondamentalistes sont accusés d’être derrière la destruction d’une église catholique ; celle-ci ne pourra être rebâtie que sous la protection de la police. D’ailleurs, la menace qu’il n’y ait davantage de violence a forcé l’évêque à entreprendre des poursuites contre les individus qui ont menacé de mettre à exécution des attaques contre l’Église. Mgr Mukala à également expliqué à l’AED que le blâme pour des activités anticatholiques ne s’étend pas aux responsables religieux, mais aux fanatiques locaux vivant dans des villes et des villages spécifiques. « L’opposition ne vient pas des pasteurs protestants, mais des chefs de village », a-t-il précisé. « Ils disent qu’il ne devrait y avoir qu’un état, une tribu et une religion. Nous sommes en train d’essayer de les convaincre qu’ils doivent permettre à la population d’être libre. »
Les catholiques populaires à cause des écoles
Pour expliquer la popularité du catholicisme, l’évêque insiste sur le succès des écoles diocésaines, lesquelles estime-t-il ont une meilleure réputation que les alternatives gouvernementales. Sur les 20 écoles les plus performantes de la région, 16 sont des écoles catholiques. Les 150 écoles catholiques du diocèse – la plupart sont du niveau primaire – assurent l’enseignement auprès de plus de 30 000 enfants.
Soulignant le rôle des religieuses à l’école, Mgr Mukala ajoute : « Nos écoles sont meilleures que les autres écoles à cause de la présence des religieuses. La discipline est bonne et l’administration de l’école est efficace. L’école catholique a mis l’emphase sur l’intégrité et le dur labeur, et cela attire les gens », indique l’évêque.
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