7 juin 2024
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La fête du Sacré-Coeur est célébrée le 3e vendredi après la Pentecôte.
Le Christ révèle à sainte Marguerite-Marie, le 27 décembre 1673, à Paray le Monial (Saône-et-Loire): "Mon divin Coeur est si passionné d'amour pour les hommes, et pour toi en particulier que, ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu'il les répande par ton moyen, et qu'il se manifeste à eux pour les enrichir de ses précieux trésors que je te découvre..."
En juin 1675, il s'adresse à elle en ces termes :
"Voilà ce Coeur qui a tant aimé les hommes, qu'il n'a rien épargné, jusqu'à s'épuiser et se consommer, pour leur témoigner son amour.
Je te demande que le premier vendredi d'après l'octave du Saint-Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer mon Coeur, en communiant ce jour là, et en lui faisant réparation d'honneur par une amende honorable, pour réparer les indignités qu'il a reçues pendant le temps qu'il a été exposé sur les autels.
Je te promets aussi que mon Coeur se dilatera, pour répandre avec abondance les influences de son divin amour sur ceux qui lui rendront cet honneur, et qui procureront qu'il lui soit rendu....
Fait savoir au fils ainé de mon Sacré-Coeur (le roi Louis XIV) que, comme sa naissance temporelle a été obtenue par la dévotion aux mérites de ma sainte enfance, de même il obtiendra sa naissance de gloire éternelle par sa consécration à mon Coeur adorable. Mon Coeur veut régner dans son palais, être peint sur ses étendards et gravé dans ses armes pour les rendre victorieuses de tous ses ennemis et de tous ceux de la sainte Eglise.
Mon Père veut se servir du roi pour l'exécution de son dessein, qui est la construction d'un édifice public où serait placé le tableau de mon Coeur pour y recevoir les hommages de toute la France". [Ndlr. Louis XIV ne fit jamais appliquer cette demande. Ni Louis XV ni Louis XVI...]
Il faudra attendre 1870 : la guerre éclate entre la France et l'Allemagne ; la défaite militaire française ne tarde pas, suivie de l'occupation d'une partie du pays par les troupes allemandes. Alexandre Legentil, député sous Louis-Philippe, et son beau-frère, Hubert Rohault de Fleury , font vœu de construire une église consacrée au Cœur du Christ, en réparation et pénitence pour les fautes commises par les Français : "Pour faire amende honorable de nos péchés et obtenir de l'infinie miséricorde du Sacré-Cœur de Notre Seigneur Jésus-Christ le pardon de nos fautes, ainsi que les secours extraordinaires qui peuvent seuls délivrer le Souverain Pontife de sa captivité et faire cesser les malheurs de la France, nous promettons de contribuer à l'érection, à Paris, d'un sanctuaire dédié au Sacré-Cœur de Jésus." [Ce sera la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, dite du Voeu national, dont la construction fut décrétée par une loi d'"utilité publique" votée par l'Assemblée nationale de la IIIe République le 24 juillet 1873, par 382 voix sur 734 (Jacques Benoist, Le Sacré-Coeur de Montmartre de 1870 à nos jours, Les Editions ouvrières, 1992). La première pierre est posée le 16 juin 1875. L'intérieur de la nef sera inauguré en 1891, le campanile (clocher) ne sera terminé qu'en 1912. La basilique n'est achevée qu'en 1914 et consacrée en 1919, après la fin de la Première Guerre mondiale].
Pendant la première guerre mondiale.
En 1917, la République a interdit la consécration individuelle des soldats au Sacré Cœur et le port du Sacré Cœur.
Mais les officiers sur le terrain laissaient circuler les images, fanions et drapeaux du Sacré-Coeur. Sujet tabou, aux archives souvent muettes..., aux détracteurs de tous bords dont les partis minimisent ou taisent les faits, l'histoire du Sacré-Coeur durant la Première Guerre mondiale constitue l'apothéose et la pérennité du Sacré-Coeur.
Plus de douze millions de drapeaux et fanions français ornés du Sacré Cœur de Jésus furent portés par les soldats et les régiments. Les généraux français ne peuvent évoquer leurs convictions, même dans les communiqués, contrairement aux chefs étrangers. Le Kronprinz à Verdun appelle "l'aide de Dieu", le Gott mit uns, Pershing témoigne de la "confiance en Dieu".
Plus de douze millions de drapeaux et fanions français ornés du Sacré Cœur de Jésus furent portés par les soldats et les régiments. Les généraux français ne peuvent évoquer leurs convictions, même dans les communiqués, contrairement aux chefs étrangers. Le Kronprinz à Verdun appelle "l'aide de Dieu", le Gott mit uns, Pershing témoigne de la "confiance en Dieu".
Le général Foch, commandant le 20° corps d'armée de Nancy, consacre malgré tout les armées françaises et alliées au Sacré-Coeur le 16 juillet 1918... Il sera vainqueur et l’armistice est signé le 11 novembre 1918 à 11 heures, en la fête de Saint-Martin, Apôtre des Gaules ! Il n’est pas inutile de savoir que "Martin" est un nom qui vient de "mars", Dieu Romain de la guerre.
(Source : Alain Denizot, Le Sacré-Coeur et la Grande Guerre, Nouvelles Editions Latines, Paris 1994, p. 135). Cf. Quelques précisions sur le Sacré-Coeur ("Faits de Loublande")
Dans une lettre aux pèlerins de Paray, en 1999, Jean Paul II "invite tous les fidèles à poursuivre avec piété leur dévotion au culte du Sacré-Coeur de Jésus, en l'adaptant à notre temps, pour qu'ils ne cessent d'accueillir ses insondables richesses, qu'ils y répondent avec joie en aimant Dieu et leurs frères, trouvant ainsi la paix, entrant dans une démarche de réconciliation et affermissant leur espérance de vivre un jour en plénitude auprès de Dieu, dans la compagnie de tous les saints."
Source : L'Evangileauquotidien
On sait aujourd'hui - deux sources l'attestent (celle du curé de Bonbon, l'abbé Paul Noyer, celle du P. Perroy le 17 novembre 1918) -, que Notre Seigneur a fait les douze promesses suivantes à sainte Marguerite Marie à Paray afin d’encourager la vraie dévotion au Sacré Cœur de Jésus qui est également la dévotion au Saint Sacrement.
Ces promesses sont octroyées sur ceux qui sont prêts à passer une heure avec Jésus dans le Saint Sacrement régulièrement.
1. Je leur donnerai toutes les grâces nécessaires dans leur état.
2. Je mettrai la paix dans leur famille.
3. Je les consolerai dans toutes leurs peines.
4. Je serai leur refuge assuré pendant la vie et surtout à la mort.
5. Je répandrai d’abondantes bénédictions sur toutes leurs entreprises.
6. Les pécheurs trouveront dans mon Cœur la source et l’océan infini de la miséricorde.
7. Les âmes tièdes deviendront ferventes.
8. Les âmes ferventes s’élèveront à une grande perfection.
9. Je bénirai les maisons où l’image de mon Cœur sera exposée et honorée.
10. Je donnerai aux prêtres le talent de toucher les cœurs les plus endurcis.
11. Les personnes qui propageront cette dévotion auront leur nom écrit dans mon Cœur, et il n’en sera jamais effacé.
12. Je te promets, dans l’excès de la miséricorde de mon Cœur, que mon amour tout puissant accordera à tous ceux qui communieront les premiers vendredis, neuf fois de suite, la grâce de la pénitence finale, qu’ils ne mourront point dans ma disgrâce, ni sans recevoir les sacrements, et que mon Cœur se rendra leur asile assuré à cette heure dernière.
1. Je leur donnerai toutes les grâces nécessaires dans leur état.
2. Je mettrai la paix dans leur famille.
3. Je les consolerai dans toutes leurs peines.
4. Je serai leur refuge assuré pendant la vie et surtout à la mort.
5. Je répandrai d’abondantes bénédictions sur toutes leurs entreprises.
6. Les pécheurs trouveront dans mon Cœur la source et l’océan infini de la miséricorde.
7. Les âmes tièdes deviendront ferventes.
8. Les âmes ferventes s’élèveront à une grande perfection.
9. Je bénirai les maisons où l’image de mon Cœur sera exposée et honorée.
10. Je donnerai aux prêtres le talent de toucher les cœurs les plus endurcis.
11. Les personnes qui propageront cette dévotion auront leur nom écrit dans mon Cœur, et il n’en sera jamais effacé.
12. Je te promets, dans l’excès de la miséricorde de mon Cœur, que mon amour tout puissant accordera à tous ceux qui communieront les premiers vendredis, neuf fois de suite, la grâce de la pénitence finale, qu’ils ne mourront point dans ma disgrâce, ni sans recevoir les sacrements, et que mon Cœur se rendra leur asile assuré à cette heure dernière.
L’histoire de cette icône est liée à une vision du Christ Miséricordieux que sœur Faustine a eue le 22 février 1931. Au cours de cette vision, le Christ lui a commandé de peindre une image avec une inscription au bas : « Jésus, j'ai confiance en Vous » |