19 août 2008
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Via le Forum catholique
Le témoignage d'un juif converti au catholicisme moderne et devenu prêtre jésuite...
Malheureusement, ce prêtre mêlant la vérité à l'erreur, refourgue des vieilleries modernistes et révoque en doute certains récits des Evangiles devenus dit-il "problématiques du point de vue historique"..., le tout au nom de "décennies de la critique historique" et de "l'approches critique sur les Evangiles" (sic). Il oppose le "Jésus de la foi" au "Jésus de l'histoire" exactement comme si il devait y avoir une opposition... "Ils (les pèlerins) viennent ici pour trouver un Jésus de leur foi et pas forcément le Jésus de l'histoire"... On est en plein modernisme tel que défini et condamné par saint Pie X dans l'encyclique Pascendi (1907) :
"La critique textuelle vient à la rescousse: pour confirmer cette histoire du texte sacré, ils s'évertuent à montrer que tel fait, que telle parole n'y est point à sa place, ajoutant d'autres critiques du même acabit. ... [I]ls se sont construit certains types de narrations et de discours sur lesquels ils jugent ce qui est ou ce qui n'est pas déplacé. Et combien ils sont aptes à ce genre de critique! A les entendre vous parler de leurs travaux sur les Livres Sacrés, grâce auxquels ils ont pu découvrir en ceux-ci tant de choses défectueuses, il semblerait vraiment que nul homme avant eux ne les a feuilletés, qu'il n'y a pas eu à les fouiller en tous sens une multitude de docteurs infiniment supérieurs à eux en génie, en érudition, en sainteté; lesquels docteurs, bien loin d'y trouver à redire, redoublaient au contraire, à mesure qu'ils les scrutaient plus profondément, d'actions de grâce à la bonté divine, qui avait daigné de la sorte parler aux hommes. C'est que, malheureusement, ils n'avaient pas les mêmes auxiliaires d'études que les modernistes, savoir, comme guide et règle, une philosophie venue de l'agnosticisme, et comme critérium eux-mêmes..." (§ 45.)
"Ce qui exige surtout que Nous parlions sans délai, c'est que, les artisans d'erreurs, il n'y a pas à les chercher aujourd'hui parmi les ennemis déclarés. Ils se cachent et c'est un sujet d'appréhension et d'angoisse très vives, dans le sein même et au coeur de l'Eglise, ennemis d'autant plus redoutables qu'ils le sont moins ouvertement." (§ 2.)
La "critique historique" commence à partir de 01:30. Ce prêtre se fera-t-il rappelé à l'ordre ?...
On sait depuis l'ouvrage de l'abbé Barruel (Mémoires pour servir à l'Histoire du jacobinisme, 1797) qu'un des moyens des Illuminatistes était l'extinction des Jésuites et l'infiltration des corps religieux. Y a de quoi se poser des questions là.
Le témoignage d'un juif converti au catholicisme moderne et devenu prêtre jésuite...
Malheureusement, ce prêtre mêlant la vérité à l'erreur, refourgue des vieilleries modernistes et révoque en doute certains récits des Evangiles devenus dit-il "problématiques du point de vue historique"..., le tout au nom de "décennies de la critique historique" et de "l'approches critique sur les Evangiles" (sic). Il oppose le "Jésus de la foi" au "Jésus de l'histoire" exactement comme si il devait y avoir une opposition... "Ils (les pèlerins) viennent ici pour trouver un Jésus de leur foi et pas forcément le Jésus de l'histoire"... On est en plein modernisme tel que défini et condamné par saint Pie X dans l'encyclique Pascendi (1907) :
"La critique textuelle vient à la rescousse: pour confirmer cette histoire du texte sacré, ils s'évertuent à montrer que tel fait, que telle parole n'y est point à sa place, ajoutant d'autres critiques du même acabit. ... [I]ls se sont construit certains types de narrations et de discours sur lesquels ils jugent ce qui est ou ce qui n'est pas déplacé. Et combien ils sont aptes à ce genre de critique! A les entendre vous parler de leurs travaux sur les Livres Sacrés, grâce auxquels ils ont pu découvrir en ceux-ci tant de choses défectueuses, il semblerait vraiment que nul homme avant eux ne les a feuilletés, qu'il n'y a pas eu à les fouiller en tous sens une multitude de docteurs infiniment supérieurs à eux en génie, en érudition, en sainteté; lesquels docteurs, bien loin d'y trouver à redire, redoublaient au contraire, à mesure qu'ils les scrutaient plus profondément, d'actions de grâce à la bonté divine, qui avait daigné de la sorte parler aux hommes. C'est que, malheureusement, ils n'avaient pas les mêmes auxiliaires d'études que les modernistes, savoir, comme guide et règle, une philosophie venue de l'agnosticisme, et comme critérium eux-mêmes..." (§ 45.)
"Ce qui exige surtout que Nous parlions sans délai, c'est que, les artisans d'erreurs, il n'y a pas à les chercher aujourd'hui parmi les ennemis déclarés. Ils se cachent et c'est un sujet d'appréhension et d'angoisse très vives, dans le sein même et au coeur de l'Eglise, ennemis d'autant plus redoutables qu'ils le sont moins ouvertement." (§ 2.)
La "critique historique" commence à partir de 01:30. Ce prêtre se fera-t-il rappelé à l'ordre ?...
On sait depuis l'ouvrage de l'abbé Barruel (Mémoires pour servir à l'Histoire du jacobinisme, 1797) qu'un des moyens des Illuminatistes était l'extinction des Jésuites et l'infiltration des corps religieux. Y a de quoi se poser des questions là.