On avait vu dans l'article "Famine provoquée en vue?" du 21 décembre 2007, que les CFR souhaitent que le monde soit moins peuplé et qu'ils étudient les manières de diminuer de moitié la population mondiale (fin de l'entretien avec le cinéaste Aaron Russo,videoDailymotion sur le 911, Rockefeller, le CFR et le féminisme), l'hypothèse d'une famine organisée se précise sous couvert de développement des biocarburants, mais aussi semble-t-il (ce qui est plus sournois, mais bien dans la culture de la dissimulation et de l'hypocrisie maçonnique) sous couvert de réponse à la "demande croissante pour l'alimentation humaine". ... C'est ce qui ressort d'un article du Figaro, "Nestlé prédit la famine", parPerrine Créquy, 24/03/2008 :
Les biocarburants sont obtenus à partir de maïs, de colza ou de blé. (Marmara)
Le PDG du leader mondial de l'agroalimentaire a indiqué dimanche qu'avec l'essor des biocarburants, «il n'y aura plus rien à manger».
Le développement des biocarburants étaient déjà accusés de la flambée des prix des matières premières agricoles, ils sont maintenant soupçonnés de porter les germes de la famine. C'est ce qu'a indiqué le PDG de Nestlé dimanche à l'hebdomadaire NZZ am Sonntag. Peter Brabeck estime en effet que «si l'on veut couvrir 20% du besoin croissant en produits pétroliers avec des biocarburants, comme cela est prévu, il n'y aura plus rien à manger». Il s'est offusqué des politiques de promotion des biocarburants. «Accorder d'énormes subventions pour les produire est inacceptable moralement et irresponsable», selon lui.
L'Onu avait déjà lancé une alerte similaire il y a une dizaine de jours. «Le changement d'orientation de nombreux exploitants en faveur de la production des biocarburants a détourné des terres de la chaîne alimentaire», avait averti la directrice du Programme alimentaire mondial, lors d'une audition devant le Parlement européen à Bruxelles. Josette Sheeran, avait précisé que «les prix alimentaires atteignent un tel niveau que celui de l'huile de palme en Afrique est désormais au niveau des prix du carburant».
Interrogé au début du mois par lefigaro.fr, Benjamin Louvet, gérant du fonds Prim'Univert, avait souligné que l'essor des biocarburants était à l'origine de la flambée des cours de l'ensemble des céréales, à des niveaux records jamais atteints depuis trente ans. «La demande de maïs destiné à la production d'éthanol a augmenté d'un tiers cette année. Le prix de cette céréale a donc bondi. Les producteurs ont alors choisi de semer davantage de maïs, au détriment du blé. Plus rare, celui-ci est devenu plus cher. Les surfaces cultivées en blé ont donc été accrues, au détriment du soja, dont les cours se sont tendus à leur tour.»
Benjamin Louvet prévoit que l'eau se raréfie à cause de l'intensification de la production agricole, pour répondre à la demande croissante tant pour l'alimentation humaine que pour les biocarburants. Peter Brabeck a souligné lui aussi ce risque, estimant que pour produire un litre de bioéthanol il faut 4.000 litres d'eau.