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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 23:30

Boris le Lay a réalisé une intéressante video sur le sujet de la marche "Je suis Charlie" du 11 janvier lancée et organisée par l'Elysée pour reprendre la main sur les masses populaires en fracture avec la classe politique depuis surtout l'imposition du mariage homo et l'augmentation des impôts en 2014.

Ses commentaires réalisés dans cette video le 11 janvier même sont pertinents, vous ne les rencontrerez nulle part ailleurs, ils dépareillent de ce que l'on entend et lit d'ordinaire sur les sites de réinformation et de résistance.

Suite aux attentats de Paris du 7 janvier, les manifestants du 11 janvier voulaient pour beaucoup, protester contre l'immigration, l'islam, l'"islamisation", le Grand remplacement, sans percevoir que la manifestation était organisée par le pouvoir. 

Or, un  renversement de la responsabilités des attentats de Paris a été opéré très rapidement par la classe politico-médiatique en vue d'endiguer la prise de conscience de l'écrasante responsabilité des dirigeants politiques en ce domaine depuis quarante ans, et d'empêcher tout renversement du mondialisme. On a pu entendre le mot "nous sommes la résistance" dans les media, alors que ces media sont tout ce qu'il y a de plus conformiste et conservateur.

Boris le Lay dans cette video explique que le peuple manipulé le 11 janvier devait acquiescer à sa propre destruction en manifestant pour son remplacement, en manifestant pour les idéologues qui travaillent chaque jour à le détruire.

Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères impliqué dans une géopolitique extrêmement dangereuse en Syrie (soutien aux islamistes contre le président laïque Bachar El Assad), déclarait sur Europe 1, la veille de la marche du 11 : "Je n'aime pas le mot islamisme, je n'aime pas non plus l'usage du mot état islamique, je préfère utiliser le mot DAESH". Ceci a été discuté à Washington et à la demande des états du Golfe. Parce que l'état islamique ne serait pas "musulman". "De la même façon que je n'utilise pas le mot islamisme, poursuivait L. Fabius, je n'utilise pas le mot islamiste et j'invite les autres à faire de même". Le jour même, le 10 janvier et le lendemain, le 11 janvier, les mots islamisme et islamistes avaient curieusement disparu de tous les media officiels (grande presse et presse régionale). Il n'y avait plus qu'une lutte contre le terrorisme. Le mot "nous sommes la résistance" était employé et complaisamment relayé par les media. "C'est le bal des faux-culs quand on arme des terroristes en Syrie et qu'ensuite on prétend s'insurger moralement contre le terrorisme...", explique logiquement Boris le Lay, en montrant bien la "capacité de subversion médiatique" du système et "à quel point cela fonctionne". La sidération des masses facilement manipulables se démontre lors de ces moments chargés en émotion. Un peuple se gouverne non par la raison mais par la manipulation de l'émotionnel.

Boris le Lay explique qu'il faut un bouc émissaire et ce bouc émissaire doit être utile à la subversion. "Soit c'est ceux d'en face, soit c'est ceux qui à l'intérieur du peuple veulent résister et remettre en cause le pouvoir tel qu'il est". Ainsi, "nous allons avoir une batterie de mesures législatives qui seront prises très rapidement, une sorte de Patriot Act à la française, c'est-à-dire la réédition de la Loi des suspects de 1793. Pas besoin de preuves, vous êtes un suspect aux yeux de l'Etat, vous pouvez être arrêté, détenu indéfiniment en dehors de tout processus judiciaire et au secret, sans aucune défense judiciaire. Cela existe déjà aux Etats-Unis", précise Boris le Lay.

Plutôt que de prendre des mesures fortes contre l'immigration et l'islam c'est l'inverse qui se passe. L'énergie déployée par le peuple indigné et mobilisé se retourne contre lui, via la réinterprétation du réel par la classe politico-médiatique. Les media se sont chargés de faire du peuple l'appui nécessaire à l'agenda nouvel ordre mondialiste décliné sous l'obligation au blasphème, la communion à la culture du néant, culture de l'insulte et du mépris derrière les mots entendus "Je suis Charlie, je suis juif, je suis musulman, je suis chrétien, je ne suis ni homme ni femme": je suis tout le monde, finalement je suis personne. Une fantastique destruction de la personne et de l'identité en point de mire, est l'aboutissement final du processus totalitaire à l'oeuvre, le tout au nom de la liberté et des droits de l'homme.

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