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Christ Roi

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29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 20:34

 

Des militants empêchés de voter, des "cyber-attaques", une élection validée. Sans aucune surprise, Nicolas Sarkozy a été élu aujourd'hui président de l'UMP à 64,5 % des suffrages, devant Bruno Le Marie (29,18 %) et Hervé Mariton (6,32 %)


C'est la première fois qu'un vote électronique sur internet était organisé en France à une si grande échelle. Ce vote a subi des "cyber-attaques" constatées dès vendredi soir.

 

268 000 adhérents étaient appelés à départager Hervé Mariton, Bruno Le Maire et Nicolas Sarkozy. Le taux de participation s'élève à 58,1%.

 

Le secrétaire général de l'UMP Luc Chatel* a annoncé avoir "déposé plainte cette nuit au commissariat du XVe", précisant que "les services de police en charge de cyber-attaques enquêtent déjà, ça veut dire qu'ils prennent ça très au sérieux". "Nous sommes victimes de cyber-attaques, nous avons porté plainte", a-t-il déclaré samedi matin au micro de France Info.

 

Selon le direct du Figaro.fr :

 

"11:46. De nombreux incidents techniques ont été rapportés par des militants depuis le début du scrutin. Hier soir, le site a fait l'objet d'une cyber-attaque qui l'a bloqué pendant deux heures.


11:16 [...] Hervé Mariton, un des trois candidats à la présidence de l'UMP et leader leader de la fronde contre la loi Taubira, qui a réaffirmé son opposition au texte, exigeant une abrogation, a évoqué samedi des "milliers" de militants qui seraient "empêchés de voter" du fait notamment de problèmes informatiques.

 

14:09 [...] Selon M. Mariton, ce sont des "milliers" de militants qui auraient été "empêchés de voter" du fait de problèmes informatiques.

 

A 14:09, le Figaro.fr annonçait tranquillement :

 

"Malgré une cyber-attaque hier, l'élection bat son plein".

 

Sur Sud-Ouest, Hervé Mariton a déclaré :
 

 

"Mes équipes sont assaillies de militants de l'UMP qui veulent voter, qui remplissent les conditions pour voter, qui ont été cotisants au bon moment et qui ne peuvent pas voter. Heureusement, ça n'affecte pas tout le monde. Mais ça complique ou empêche le vote d'un très grands nombre de militants."

 

 

Sortie du chapeau de la Goldman Sachs - banque mondialiste pour laquelle Nicolas Sarkozy avait fait le 3 juin 2013 une conférence à Londres à 100.000 dollars les 45 minutes et à l'occasion de laquelle nous avions annoncé son retour...  - l'élection de l'ancien président aujourd'hui à la présidence de l'UMP ressemble à l'élection frauduleuse le 3 juin 2013 également, avec 58% des voix de Nathalie Kosciusko-Morizet aux primaires UMP pour la mairie de Paris . Au cours de cette "élection" de NKM ce jour-là, certains avaient pu voter plusieurs fois (pourquoi se gêner?), d'autres ne réussirent pas là non plus à voter, d'autres encore s'étaient vus simplement voler leurs identités, des votes en rafale sur internet furent constatés. Malgré tout, l'"élection" de NKM fut validée, mais elle ne remporta pas la mairie de Paris : elle avait notoirement pris position pour le "mariage" homosexuel.

 

* En 2010, Luc Chatel avait interdit la diffusion dans les écoles du "Baiser de la Lune", film d'animation de propagande homosexuelle. Deux ans plus tard, en 2012, il l'autorisait pour des CM1 et CM2, au cours de la Semaine sainte 2012 (du 2-8 avril).

 

Tout ce petit monde se retrouve aux bons moments. Ce soir ils font la fête, Sarkozy est en piste pour quelques dollars de plus... 

 

Add. Dimanche 30 novembre 2014. 08:45.

 

Présidence de l'UMP, un scrutin pas imperméable aux fraude

 

Europe 1

 

Publié à 17h50, le 27 novembre 2014, Modifié à 15h57, le 28 novembre 2014

 

[...] Pour le politologue Thomas Guénolé, qui s'est penché sur la technique de l'élection pour la présidence de l'UMP, "il est possible de pirater le vote électronique".

 

La Haute Autorité de l'UMP, chargée de superviser le scrutin, assure que ce vote électronique présente toutes les garanties nécessaires face aux risques de bugs ou de fraudes. Ce n'est pas l'avis du politologue Thomas Guénolé (photo) qui, aidé d'un expert informatique, s'est penché en détails sur la technique de cette élection.

 

Le bureau politique de l'UMP a choisi le vote électronique pour élire le nouveau président du parti. Est-ce un moyen sûr ?

 

Si vous me le demandez, je serais en mesure de pirater ce scrutin. La bonne volonté de la Haute Autorité de l'UMP n'est pas en cause. Les mesures prises rendent la triche difficile. Ils ont fait du bon boulot, et leur prestataire, la société Parangon, est au-dessus de tout soupçon. Mais en l'état actuel de la technologie, il est impossible de mettre en place un système de vote électronique inviolable. Ce n'est pas à la portée d'un amateur, mais si vous payez un hacker de bon niveau, il pourrait altérer les résultats. Certes, le scrutin ne dure que 24 heures, mais cela suffit largement.

 

Quelles sont les failles ?

 

J'en ai identifié deux. D'abord, il est possible d'utiliser des "vrais-faux électeurs". Ce sont des adhésions de complaisance ou de clientélisme : vous demandez à des gens d'adhérer à l'UMP simplement pour vous rendre service et voter pour un tel. Certes, la Haute Autorité a interdit les procurations, mais dans le cadre d'un vote électronique, ça n'a pas de sens : il me suffit de récolter les identifiants de ces vrais-faux électeurs, et je peux voter en leur nom ! On nous explique que pour éviter ça, le nombre de connexions depuis une même adresse IP sera limité. Mais pour contourner cette limite, il suffit d'utiliser un proxy, c'est-à-dire de se connecter en empruntant une autre adresse IP. C'est une méthode courante et basique.

 

L'autre risque, c'est celui qu'un hacker s'introduise dans la base de données et modifie les résultats. Il est possible de ne pas laisser de traces, à une condition : il faut modifier la répartition des voix sans toucher au total des votes. En effet, chaque vote est enregistré comme suit : le site enregistre d'abord le fait qu'il y a un nouveau vote, et ensuite le candidat choisi, sans lien entre les deux informations. Le prestataire ne pourra donc pas s'apercevoir d'un changement de la répartition des voix, du moment qu'il aura toujours le même nombre de votes.

 

J'ai longuement parlé de cela à Anne Levade (la présidente de la Haute Autorité, ndlr), qui s'est prêtée au jeu des vérifications, et a reconnu que ces failles existaient.

 

Mais dans une élection interne où un favori se dégage nettement, est-ce vraiment grave s'il existe quelques limites à la sûreté du scrutin ?

 

Le précédent de la fraude massive qui a eu lieu lors du duel Copé-Fillon en 2012 rend indispensable l'utilisation de la méthode la plus fiable possible. Par ailleurs, même s'il y a un favori clair dans cette élection, chaque candidat aurait un mobile pour tricher. Pour les challengers, il s'agirait de réduire l'écart au maximum. Et du côté du favori, il s'agirait au contraire d'obtenir un score élevé. Car pour Nicolas Sarkozy, être élu avec 60% ou avec 80% des voix, ce ne sera pas la même chose.

 

La méthode de vote qui limiterait le plus les possibilités de triche serait la suivante : un vote par bulletins papier, dans un isoloir, avec un assesseur par candidat présent dans chaque bureau, et l'interdiction des procurations et des votes par correspondance. A l'ancienne, en quelque sorte.

 

Pour moi, l'UMP a encore deux solutions. La première, radicale, serait d'annuler le vote électronique et d'organiser un vote "papier" dans un mois. La seconde, ma préférée, serait que le prestataire mette en ligne le site du scrutin et lance un défi aux hackers, en corrigeant les failles à partir des retours de ceux qui réussissent à pirater le système. Ce serait un crash test géant. Il n'est donc pas trop tard pour garantir la sécurité de ce scrutin d'une manière originale !

 

Source: http://www.europe1.fr/politique/ump-il-est-possible-de-pirater-le-vote-electronique-2302195

 

 

. Pour quelques dollars de plus... Nicolas Sarkozy prépare son retour en allant faire une conférence à la banque Goldman Sachs (3 juin 2013)

. Trucage d'élections : La vidéo où Mélenchon raconte comment il truquait avec Hollande les résultats d'élections internes du PS

. Quels enseignements tirer de l'élection frauduleuse de Nathalie Kosciusko-Morizet aux primaires UMP ?

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