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Christ Roi

  • : Christ Roi
  • : Blog d'informations royaliste, légitimiste, pour une France libre, indépendante et souveraine
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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 08:48

Dans un grand meeting à Rouen, hier dimanche 15 janvier, Marine Le Pen a remarquablement décrit les origines systémiques de la crise (dans un article publié aujourd'hui par le quotidien russe Izvestia, Vladimir Poutine a lui aussi parlé de "crise systémique mondiale") et proposé une solution : la suppression de la loi de 1973. Marine Le Pen a également dénoncé avec force le vol et le mensonge érigés en méthodes de gouvernement. 

 

"Ma génération, dit-elle, entend parler de crise et de chômage depuis qu’elle a l’âge de raison. Une crise qui dure presque 40 ans n’est pas une crise c’est un système !

Ce système il a été voulu, construit, renforcé et il n’est plus temps de savoir si c’est de la part de nos dirigeants successifs par bêtise, par lâcheté ou par cupidité. Dans les 3 cas il suffit de savoir que c’est leur responsabilité et qu’ils sont donc tous discrédités pour y apporter des solutions.

Ce système c’est celui du mondialisme ultralibéral.

Il me faut vous convaincre que cette situation n’est qu’une parenthèse dans notre histoire et non pas une fatalité induite par des évolutions mécaniques du monde à laquelle on ne pourrait que s’adapter (c’est le discours de N. Sarkozy) tout en tentant maladroitement d’en corriger les injustices les plus révoltantes, ou de faire croire qu’on va s’y atteler (c’est le discours de F. Hollande).

Si depuis 40 ans la France s’appauvrit, croyez-moi certains en revanche s’enrichissent !

La classe politique, aveuglée ou complice, délivre un faux diagnostic et apporte par conséquent des solutions qui loin de soigner le pays sont en train de le tuer.

Faisons donc ensemble le bon diagnostic et nous verrons que les solutions s’imposent d’elles-mêmes. 
Il y a près de 40 ans, en 1973 plus précisément, ces beaux messieurs qui nous gouvernent ont fait passer une loi dite « Pompidou/Giscard ». Cette loi a mis fin à un système sain et de bon sens qui voulait que le public finance le public et le privé finance le privé.

Ainsi la Banque de France prêtait au Trésor public français de l’argent à un taux d’intérêt extrêmement faible, ce qui permettait des investissements publics à un cout très avantageux pour les Français. Les banques et autres marchés financiers finançaient, eux, les entreprises privées. Chacun était dans son rôle.

En 1973 nos politiques font un cadeau extraordinaire aux marchés financiers, ils privatisent purement et simplement l’argent public en donnant aux marchés financiers un monopole absolu en matière de prêt tout en interdisant à la Banque de France de prêter au Trésor.

Je ne vous étonnerais pas en vous disant que cette interdiction fut, plus tard, gravée dans le marbre de Maastricht, instituant la monnaie unique : l’euro.

Cette incroyable manne accordée aux marchés financiers est la raison principale de notre gigantesque dette et les Français engraissent chaque année, depuis 40 ans, ces puissances financières. Sans même le savoir.
Ainsi depuis 1973, nous avons payé aux marchés financiers l’équivalent de 1400 milliards d’euros d’intérêts et nous nous retrouvons aujourd’hui avec 1700 milliards d’euros de dette !

Aujourd’hui nous sommes dans une situation folle ou nous empruntons pour rembourser non pas le capital mais les intérêts de notre dette !

N’importe quelle personne un peu sensée sait pertinemment qu’il est alors impossible de s’en sortir.
Mais ce n’est pas tout.

C’est là que les agences de notation entrent en scène.

Elles ont pour vocation d’indiquer aux marchés financiers à qui ces derniers peuvent prêter en toute tranquillité car ils sont sûrs d’être remboursés, et à qui il est dangereux ou très dangereux de prêter car les perspectives économiques de l’emprunteur sont mauvaises. Il s’agit des fameuses notations de triple A à D, et le défaut c’est-à-dire l’incapacité à rembourser sa dette.
Plus la note baisse, plus les marchés financiers prêtent à un taux d’intérêt fort ; plus ils s’enrichissent, plus ils nous appauvrissent, plus ils nous appauvrissent plus ils s’enrichissent.

Et voilà mes chers amis le plus grand hold-up jamais réalisé dans toute l’histoire de l’humanité ! Avec la complicité de notre classe politique qui de l’UMP au PS en passant par le MODEM refuse de briser ce cercle infernal en retirant au marchés ce scandaleux monopole.

Dans ces conditions, ne nous étonnons-pas, il ne reste alors d’autres solutions à M Sarkozy, Hollande, Bayrou que d’imposer aux Français l’austérité, chacun la sienne, pour faire cracher aux Français toujours plus d’argent en leur donnant toujours moins en contrepartie, dans le seul but de rembourser nos usuriers.

C’est ce que j’ai appelé l’esclavage pour dette.

Nous ne travaillons alors plus pour produire des richesses qui améliorent notre niveau de vie, financent des services publics de qualité, construisent les infrastructures de demain, nous travaillons pour rembourser les marchés financiers ;
Nous sommes devenus esclaves et si nous ne faisons rien nous mettrons aussi en esclavages nos enfants, nos petits enfants, nos arrières petits enfants, est cela que nous voulons ? Est ce cela que nous allons leur léguer ? Des chaines ?
Et c’est pourquoi, mes amis, il n’y a pas d’autre solution que de retrouver la maîtrise de notre monnaie nationale car l’euro est l’instrument de notre esclavage. L’euro est notre prison, notre cage ! La souveraineté monétaire est la clef de notre liberté !

Pour supprimer la loi de 1973 et donc le monopole des marchés, et permettre à la banque de France de prêter à nouveau au Trésor sans intérêt, pour déprivatiser l’argent public, il faut que nous puissions à nouveau battre monnaie nationale il n’y a pas d’autres solutions.

Pour éviter l’endettement à perpétuité et le saccage social qui se terminera inéluctablement par un cataclysme financier, nous devons préparer la sortie organisée de l’euro et le retour aux monnaies nationales ;

A la logique de l’improvisation, nous devons opposer la logique de la préparation.

Vous comprenez pourquoi je vous parlais d’un véritable système ; et bien ce système a été construit, voulu, renforcé par l’ensemble de notre classe politique qui fait aujourd’hui payer aux peuples ses propres erreurs.
Vous comprenez mieux pourquoi toute perspective de fin de l’euro les rend fous,
Pourquoi il sont prêts à tout pour le sauver y compris nous ruiner, pourquoi le débat n’est même pas possible sans que fusent les invectives, les anathèmes, les insultes,
Pourquoi ils sont prêts à tous les mensonges pour détourner les Français de la solution possible pour s’en sortir ;
Pourquoi ils amusent la galerie avec des polémiques puériles et stériles,
Pourquoi ils polluent le débat en lançant des mesurettes qui sont autant d’écrans de fumée,

Vous comprenez pourquoi ils refusent d’entrer dans le dur et de débattre du seul vrai sujet de cette présidentielle parce qu’il détermine tous les autres : celui du système économique dans lequel ils nous ont enfermés et qu’ils soutiennent tous, sans exception.

Regardez comme ils s’agitent, regardez comme ils ont peur, peur que leur système soit balayé, et eux avec.
On comprend mieux alors que leur « tout sauf Marine » cache, en réalité le « tout sauf la vérité » ;
La vérité et la liberté voila ce que nous venons offrir au peuple de France."

Et voila pourquoi se renforce chaque jour la dynamique autour de ma candidature,
Voila pourquoi monte cette vague bleu marine qui emporte toutes les vieilles bastilles du mensonge, du désespoir, du conformisme, qui bouscule les puissants et leurs inféodés;
Voila pourquoi se met en marche cette révolution bleu marine qui met la vérité, la liberté la justice et la France au centre de tout !
Oui ça va changer. Et il faut que ça change. 

Partout, ensemble nous allons combattre le mensonge qui asservit !
Et, disons les choses telles qu’elles sont : sous le mandat de Nicolas Sarkozy, jamais le mensonge n’avait atteint un tel niveau. Le mensonge est devenu industriel sous Nicolas Sarkozy, il est systématique, obsessionnel, il est érigé en méthode de gouvernement.

Nicolas Sarkozy a triomphé par le mensonge, il lui revient aujourd’hui en boomerang, et c’est du mensonge qu’il chutera."

Oui, à cette période de la campagne, à ce moment où les Français exigent une confrontation projet contre projet, à ce moment où ils refusent l’incantation et les slogans publicitaires des autres, le boomerang des mensonges est en train de revenir à toute vitesse sur Nicolas Sarkozy. Il ne pourra pas y échapper.

Boomerang sur Seafrance, où l’UMP et le PS viennent pleurer des larmes de crocodile sur les conséquences de leurs propres choix, ceux d’une Europe ultralibérale et antisociale !
Boomerang sur la dette, où le président qui se disait « protecteur » est en réalité « l’homme qui valait 500 milliards », 500 milliards de dette supplémentaire en un quinquennat, record historique !

Boomerang sur l’euro, où les batman de la politique politicienne nous ont fait croire un an durant qu’ils avaient tout réglé, tout sauvé, l’euro, la Grèce, l’Europe, le monde !
Je me souviens de la promesse une de plus de N.Sarkozy : « je n’ai pas été élu pour que la France soit dans la même situation que l’Espagne, l’Italie et la Grèce ».

La perte hier du triple A de la France prouve exactement l’inverse ; Nous avons emprunté le même escalier que l’Italie et la Grèce, certes nous ne sommes pas encore au même étage mais ça va venir, je vous ai expliqué tout à l’heure pourquoi c’est inexorable et pourquoi si nous ne sortons pas de leur modèle économique, nous rejoindrons nos amis européens au rez-de-chaussée, dans la tourmente, la souffrance et la précarité.

Source et suite: http://www.nationspresse.info/?p=156578

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- Money as debt - L'argent dette

- Banksters : le vol du siècle

- Mensonge du siècle : "sauf accident majeur, cette opération n'aura pas de coût pour le contribuable" (François Fillon)

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commentaires

L
ne pas perdre de vue qu'à la différence de l'Allemagne, nous avons un déficit commercial de 50 milliards soit un appauvrissmeent qui s'ajoute à notre dette publique.<br /> <br /> Rien n'interdit de refuser de rembourser la partie financière de la dette.
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