L'infantilisation en action

Après avoir infantilisé les fidèles en les obligeant à suivre des liturgies débilitantes, nos évêques vont s'employer à montrer aux jeunes que pour être catholique, il ne faut surtout pas vouloir dépasser le niveau des aventures de Barbapapa et Barbapou. La preuve ici.

L'important n'est-il pas de "faire communauté" ?

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[truth]

Infantiliser , débiliser, cultiver la laideur, anémier notre foi : c'est à se demander si ce n'est pas une constante qui nous amène à la honte de soi, celle qui impose l'idée que nous n'avons plus
rien à transmettre .

Celà me remet en mémoire une expérience survenue lors du derniers dimanche des Rameaux passé dans une grande bourgade du Gard où il n’était pas question pour moi de rater la messe . L’Eglise , à ma
grande joie était pleine de fidèles venus avec leurs palmes .
La messe se déroule et vient la lecture de Mathieu (27_15) et de la scène de la condamnation du Christ lue (évidemment) par des laiques.

Et là vient la consigne du curé qui transforme cette lecture en un obscène HAPPENING : ils sont deux lecteurs censés représenter le Christ et Ponce-Pilate et le pretre demande à l’Assemblée des
fidèles d’incarner la foule vociférant contre Jésus . Voilà que,sur l'injonction du curé, la lecture de ce passage des Evangiles transforme les fidèles en troupeau blasphématoire.

Celà donne:


-(Lecteur Pilate) « : Lequel voulez-vous que je vous relâche, Barabbas, ou Jésus, qu’on appelle Christ »?
(L’assemblée des fidèles répond ) : "Barabbas" !

-(Lecteur Pilate): "Que ferai-je donc de Jésus, qu’on appelle Christ" ?
-(Les fidèles de l'assemblée): "Qu’il soit crucifié" !

-(le lecteur Pilate ) "Mais quel mal a-t-il fait" ?
-(L’assemblée plus fort) : "Qu’il soit crucifié" !

-le lecteur Pilate, (...voyant qu’il ne gagnait rien, mais que le tumulte augmentait, prit de l’eau, se lava les mains en présence de la foule, et) dit :
"Je suis innocent du sang de ce juste. Cela vous regarde".
-(L’assemblée des fidèles ): "Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants" !


Voilà ce qu’on fait aujourd’hui de la MESSE, ce temps de recueillement et de joie où les fidèles viennent adorer le Christ . On en fait un happening, une farce débile et débilitante où les croyants
sont sollicités de brailler dans l’église les paroles blasphématoires qui ont condamné Jésus et de s’identifier à la foule obscène de Jérusalem en reprenant à son compte les mots de haine proférés
contre Notre Seigneur.


Mon Dieu ! Jusqu’à quand supporterons-nous la honte, le dégout, la tristesse devant de pareils dévoiements de la Liturgie ?

Où donc nous mènent de pareils bergers ? Sur qui compter pour transmettre le message de Notre Seigneur ?

N’est-ce pas le meme ordre de violence et d’abjection que celui qui nous montre Castellucci enrolant des enfants dans ses violences blasphématoires sur une scène de théatre ?

Avec cette circonstance aggravante c'est qu’ici c’est dans une église, c’est mené par un curé, c’est une Messe , l’une des plus importantes dans le monde catholique,celle des Rameaux.