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Christ Roi

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  • : Blog d'informations royaliste, légitimiste, pour une France libre, indépendante et souveraine
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13 mars 2007 2 13 /03 /mars /2007 13:30

"Ne composez jamais avec l'extrémisme, le racisme, l'antisémitisme ou le rejet de l'autre. Dans notre histoire, l'extrémisme a déjà failli nous conduire à l'abîme. C'est un poison. Il divise. Il pervertit, il détruit. Tout dans l'âme de la France dit non à l'extrémisme", a lancé le chef de l'Etat en annonçant qu'il ne briguait pas un nouveau mandat présidentiel. (Le Monde, Chirac aux Français : "Ne composez jamais avec l'extrémisme", 11.03.07 | 20h09)

On peut d'abord se demander qui est extrémiste de celui qui prend tout de l'histoire de France de Vercingétorix à 2007 (Le Pen) et de ceux qui tronquent l'histoire de France (Royal Bayrou Sarközy) pour ne retenir que l'histoire depuis 1789.

Ensuite il faut faire la remarque suivante : si quelque chose divise, pervertit, détruit, c'est bien la démocratie ! Elle divise pour régner (voir l'imposture du suffrage universel), elle détruit la communauté nationale, la démembrant en autant d'intérêts particuliers devant s'exprimer à chacune des "élections" régulièrement organisées

Et c'est là un "devoir civique" que de participer au démembrement et à la division ! Entre les élections ? Rien. Ou plutôt la division haineuse entre les camps constitués et institutionnalisés. La démocratie "moderne" (à ne pas confondre avec la démocratie traditionnelle, organique et réellement représentative, de type féodal, avec au-dessus l'arbitrage royal) c'est donc l'institutionnalisation de l'extrémisme le plus pervers, celui d'une caste, c'est la division, la perversion, l'usurpation et la destruction.

Le Salon beige, revient sur le même sujet: "Mais qui est extrémiste" (17 mars 2007):

"Rebondissant sur la déclaration de Jacques Chirac, qui nous a demandé de ne jamais composer avec l'extrémisme, Polémia répercute l'analyse d'un universitaire américain, Laird Wilcox, sur l'extrémisme politique, parue dans la revue Krisis (créée par Alain de Benoist) :

"la plupart des personnes pouvant soutenir des opinions radicales ou hétérodoxes peuvent le faire en demeurant rationnelles, raisonnables et non dogmatiques. A contrario, bien des gens s’exprimant au nom de courants politiques majoritaires le font souvent de manière arrogante, brutale et fermée à tout compromis. [...] Laird Wilcox énumère 21 traits distinctifs des comportements extrémistes [ici en vo]. Force est de constater que la quasi-totalité d’entre eux s’applique aujourd’hui aux tenants de l’idéologie dominante [...] :

  1. L’assassinat de la réputation ;
  2. L’injure et la disqualification par étiquette ; ["racistes", "xénophobes", "antisémites", etc.]
  3. Les généralisations ravageuses irresponsables ;
  4. Les assertions démontrées par des preuves inadéquates ;
  5. La défense du double standard ;
  6. La tendance à voir leurs adversaires et leurs détracteurs comme essentiellement maléfiques ;
  7. Une vision du monde manichéenne ;
  8. Le désir de censure ou de répression à l’égard de leurs adversaires ;
  9. La tendance à s’identifier à leurs ennemis, c'est-à-dire à ceux qu’ils haïssent ou qui les haïssent ;
  10. La tendance à argumenter par intimidation ; ["progressistes" contre "réactionnaires", "fachos", etc.]
  11. L’utilisation de slogans, de mots-clés ;
  12. L’affirmation d’une supériorité morale ;
  13. Une pensée apocalyptique ;
  14. La conviction qu’il est permis de faire de mauvaises choses au service d’une «bonne» cause ;
  15. L’accent mis sur les réponses émotionnelles ;
  16. L’hypersensibilité et la vigilance ;
  17. Le recours à des justifications surnaturelles ;
  18. L’incapacité à tolérer l’ambiguïté et l’incertitude ;
  19. Le penchant pour la pensée de groupe ;
  20. La tendance à personnaliser l’hostilité ;
  21. La conviction que le système n’est bon que s’ils gagnent."
  22. [On pourrait ajouter: la délation]

L'injure et la calomnie comme moyen de discréditer les adversaires politiques : c'est une invention des Philosophes des "Lumières" et de leurs adeptes révolutionnaires. Je cite Edmund Burke:

"Déjà une certaine pauvreté de conception, la grossierté, la vulgarité marquent tous les actes de l'Assemblée nationale et de ceux qui l'endoctrinent. Leur liberté n'est pas libérale. Leur science est une présomptueuse ignorance et leur humanité, une brutalité sauvage." (Edmund Burke, Réflexions sur la Révolution de France, Pluriel Histoire, 1791, Paris 2004, p. 101). [C'est l'idée constante chez Burke que le libéralisme (politique) français est en fait une corruption du libéralisme tel qu'entendu en Angleterre]

"La cabale littéraire avait élaboré... quelque chose comme un plan de campagne en vue de la destruction de la religion chrétienne. Ils poursuivaient ce dessein avec un zèle que l'on n'avait jamais connu jusqu'ici que chez les apôtres de quelque système religieux. Ils étaient possédés de l'esprit de prosélytisme le plus fanatique; et de là, ils en étaient venus tout naturellement à user,... de la persécution. ... Ils renforcent leur système de monopole littéraire d'une activité inlassable pour noircir et discréditer par tous les moyens tous ceux qui ne font pas partie de leur faction. Les poursuites faibles et passagères dont ils furent l'objet,... ne parvinrent ni à les affaiblir, ni à ralentir leurs efforts. ... [Dans L'Ancien Régime et la Révolution, Tocqueville souligna également le caractère systématique des attaques contre l'Eglise et la religion et la faiblesse de la répression]. Un esprit de cabale, d'intrigue et de prosélytisme dominait leurs pensées, leurs moindres paroles, leurs moindres actions. ... Ils cultivaient avec une diligence toute particulière les pouvoirs d'argent en France..., ils s'emparèrent avec grand soin de toutes les avenues de l'opinion" (Edmund Burke, ibid, p. 141-142).

Relevons le commentaire intéressant de Mac G. (18 mars 07 19:17:22): "

Aux 21 points, s'ajoute le fait que les Français subissent comme les Soviétiques en leur temps :
- la censure (Pensée unique) ;
- le parti unique (le système politico-médiatique de l’U.M.P.S.) ;
- la persécution policière (notamment au volant de leur voiture)
- la peur (due aux violences causées par les immigrés)"

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