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9 mai 2009 6 09 /05 /mai /2009 15:03

Le Saint-Père séjournera jusqu'à lundi en Jordanie, où vivent 4 % de chrétiens sur 5,8 millions d'habitants.

vendredi 8 mai

Dans l'avion qui le conduisait en Jordanie, le pape
a donné une conférence de presse aux journalistes. Il a expliqué qu'il souhaitait que l'Eglise catholique joue un rôle dans le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens au Proche-Orient.


Vendredi, dans l'avion qui le conduisait de Rome à Amman, Benoît XVI en a expliqué toute la portée devant la presse. L'Église,
a-t-il dit, «cherche à contribuer à la paix» non comme «un pouvoir politique» mais en tant que «force spirituelle».

Le pape Benoît XVI a exprimé son «profond respect pour la communauté musulmane» à son arrivée vendredi en Jordanie, au début de son premier voyage en Terre sainte.

Dans une allocation à l'aéroport international d'Amman, il a souligné que la «liberté religieuse est naturellement un droit humain fondamental et mon espérance fervente et ma prière sont que le respect des droits inaliénables et de la dignité (...) soient toujours plus affirmés et défendus non seulement au Moyen-Orient mais partout dans le monde».

«Ma visite en Jordanie me donne l'heureuse occasion de dire mon profond respect pour la communauté musulmane, et de rendre hommage au rôle déterminant de sa Majesté le roi dans la promotion d'une meilleure compréhension des vertus proclamées par l'islam», a encore dit le souverain pontife.


Benoît XVI, qui effectue sa première visite dans un pays arabe musulman depuis de son pontificat en 2005, s'exprimait en italien devant notamment le roi Abdallah II et la reine Rania, des membres de la famille royale, ainsi qu'un parterre de responsables et de dignitaires religieux.
Leparisien.fr 08.05.2009, 14h57


De son côté, Abdallah II de Jordanie, souverain hachémite descendant de Mahomet, 
a appelé
le pape à "créer un nouveau dialogue global, de compréhension et de bonne volonté. ... Les voix de la provocation, des idéologies ambitieuses de division font planer la menace de souffrances indicibles. Nous devons rejeter un tel cours pour l'avenir de notre monde".


Le roi Abdallah II et le gouvernement jordanien
veulent faire de sa visite, sa première dans un pays arabe en quatre ans de pontificat, un succès "qui démontre que le royaume est un exemple de coexistence" entre chrétiens et musulmans, a dit le ministre de l'Information Nabil Sharif.


Vendredi, après un échange de discours avec le roi Abdallah II à l'aéroport, Benoît XVI devait entamer son programme par une visite humanitaire au centre Regina Pacis pour handicapés. Inauguré en 2004, ce centre administré par des volontaires jordaniens, chrétiens et musulmans, comprend des cours, des formations professionnelles et des cliniques.


[L]e pape Benoît XVI dans un
discours prononcé dans la chapelle du centre,
a déclaré : "Paix pour chaque personne, pour les parents et les enfants, pour les communautés, paix pour Jérusalem, paix pour la Terre sainte, pour la région, paix pour la famille humaine tout entière". Des centaines de pèlerins portant des drapeaux jordaniens et du Vatican ont accueilli le pape à son arrivée dans le centre Regina Pacis, administré par des volontaires jordaniens, chrétiens et musulmans. Chantant en arabe et criant en chœur en italien "benvenuto", des pèlerins ont couru près de la Mercedes qui amenait le souverain pontife. Entré dans la chapelle, il a donné l'accolade à un jeune handicapé jordanien. Un pèlerin libanais a arboré une pancarte: "Nous avons besoin de vous au Liban."

[E]n rencontrant vendredi après-midi les personnes handicapées, il
les a appelées à prier pour lui : «Veuillez, s'il vous plaît, prier pour moi chaque jour de mon pèlerinage ; pour mon renouvellement spirituel personnel dans le Seigneur et pour la conversion des cœurs sur le chemin de pardon.» Et il a eu cette formule : «Prier, c'est espérer en action.» Une formule choc, pour le coup. Elle pourrait même décrire la situation de la Terre sainte où beaucoup prient mais en espérant - selon leur religion - des actions diamétralement opposées ! Or «la paix durable», a expliqué le Pape, «naît de la justice, de l'intégrité et de la compassion» et surgit «de l'humilité, du pardon, et du désir profond de vivre en harmonie les uns avec les autres».

La liberté religieuse. Le Pape a félicité sur ce point la Jordanie, pays à 98 % musulman. «La possibilité qu'a la communauté catholique jordanienne de construire des édifices publics de culte est un signe du respect de votre pays pour la religion, et en son nom, je veux dire combien cette ouverture est appréciée.» Tout en lançant un appel au cœur de ce Moyen-Orient : «La liberté religieuse est, naturellement, un droit humain fondamental

La Jordanie, porte d'entrée du dialogue islamo chrétien,
video à voir sur youtube.

À Amman, Benoît XVI récuse le choc de civilisations. Vendredi en Jordanie, Benoît XVI a voulu combattre l'idée de la fatalité du conflit entre le monde musulman et l'Occident. [L]e Pape est allé droit au but : «Ma visite en Jordanie me donne l'heureuse occasion de dire mon profond respect pour la communauté musulmane.»

Et de féliciter publiquement ce pays pour son «rôle déterminant» dans «la promotion d'une meilleure compréhension des vertus proclamées par l'islam».

A méditer du côté des attiseurs de conflit, le Pape a précisé : «Nous pouvons dire que ces précieuses initiatives ont obtenu de bons résultats en favorisant la promotion d'une alliance des civilisations entre l'Occident et le monde musulman mettant en échec les prédications de ceux qui considèrent inévitables la violence et les conflits


Dans l'avion, il avait insisté comme rarement sur «l'importance pour la paix» d'un «dialogue trilatéral» entre les trois religions, juive, chrétienne et musulmane. «Malgré la diversité, a justifié Benoît XVI, nous avons des racines communes» qui conduisent à «la foi dans le Dieu unique».


Une simplicité désarmante. Alliance et non pas choc. Le ton semble donné.

Une force qui peut amener à un «progrès dans le processus de paix» si elle repose sur ses trois piliers : «la prière qui est une vraie force» car «Dieu écoute et peut agir dans l'histoire», la «formation des consciences» et le dialogue «avec la raison». D'où l'enjeu, capital à ses yeux, d'investir dans l'intelligence : «Nous sommes en train, a-t-il expliqué, de créer une université catholique en Jordanie. Cela va ouvrir une vaste perspective pour les jeunes, qu'ils soient Arabes chrétiens ou Arabes musulmans

La paix est le mot qui est revenu le plus souvent dans la bouche de Benoît XVI en ce premier jour de pèlerinage. Avec, il faut le dire, une simplicité désarmante qui semble faire sa force.

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commentaires

J
La Raison ,c'est la philosophie, la Vérité c'est Notre Seigneur Jésus-Christ . Les musulmans adorent-ils Notre Seigneur Jésus-Christ? NON ; ALORS, même le Pape devra rendre compte des ses discours pour la fausse paix , et ne pas déclarer dans la mosquée qu'il n'y a qu'un seul Dieu venu nous sauver, annoncé dans tout l'ancien testament,NOTRE SEIGNEUR JC, et ces discours d'opérette n'y pourront rien changer.
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