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Christ Roi

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27 décembre 2007 4 27 /12 /décembre /2007 09:52
Curieuse conception de l'oecuménisme, de la charité, de "l'ouverture" et de "l'amour du prochain", que celle de Mgr Bouilleret qui, il y a quelques temps, alors que le temple calviniste situé à coté de l’église St Jacques d’Amiens a été fermé plusieurs mois pour réaliser des travaux de réparation, sans aucun problème, ... a mis à la disposition des fidèles protestants, la chapelle jouxtant l’église St Jacques. Afin de ne pas heurter la sensibilité calviniste, on avait pris soin d’en retirer les statues"…(Source: Le Forum catholique). Et permet aux orthodoxes d'Amiens de célébrer dans le choeur même de la cathédrale d'Amiens (c'était en juin 2006), mais envoie les catholiques de Tradition célébrer la messe de Noël dans la rue.

Vidéo 1: Les Orthodoxes célèbrent dans la cathédrale d'Amiens

Vidéo 2: extrait 2 (Source: site Amiens des catholiques à la rue)

"... Dans son communiqué du 14 novembre, Mgr Bouilleret donne la raison de son attitude intransigeante vis-à-vis des catholiques de la Tradition: "Ils se sont volontairement éloignés de l'autorité du pape, et ne reconnaissent pas l'ensemble des acquis de Vatican II, notamment la liberté religieuse et l'oecuménisme."

Les Orthodoxes seraient donc plus proches du pape que les catholiques de la Tradition?

Les Orthodoxes reconnaîtraient le concile Vatican II? 

Selon le quotidien italien national Il Giornale du 29 août 2007, le patriarche orthodoxe russe Alexis II salue le motu proprio de Benoît XVI, et ce de façon positive: "Cette nouvelle reconnaissance et la valorisation de l'ancienne liturgie est un fait que nous saluons positivement. Nous attachons une grande importance à la liturgie traditionnelle. Sans la fidélité à la liturgie traditionnelle, l'Eglise orthodoxe russe n'aurait pu persévérer durant la période de persécution des 20-30 dernières années du siècle dernier."

Que les Orthodoxes aient pu célébrer dans le choeur de la cathédrale d'Amiens, en juin 2006, c'est un choix de Mgr Bouilleret. Dans sa logique, l'évêque devrait inviter les catholiques de la Tradition à célébrer la messe traditionnelle dans la cathédrale." (
Amiens des catholiques à la rue)

"Ce qui est effarant, dans cette affaire (et, à mon avis, une des preuves que nous avons raison) c'est que, face à nous, Mgr Bouilleret, comme tous les évêques, oublie, à notre égard, les recommandations de Vatican II, et reprend l'attitude de l'Église antéconciliaire (intransigeance ; primauté de la vérité sur la charité, etc.)
Et je ne suis pas contre ces principes, mais alors, il faudrait que ces gens-là soient logiques et les invoquent en toutes cironstances. En ce cas, il n'y aurait plus de problème, nous serions d'accord…
En l'occurrence, on a plutôt l'impression qu'ils ressortent contre nous de vieilles notions auxquelles ils ne croient plus (excommunication, etc.) mais dont ils pensent qu'elles peuvent efficacement servir d'épouvantail…

Ce n'est pas honnête." (Azerty,
Le Forum catholique,24/12/2007)

Dans son
éditorial Lettre aux Amiens et Bienfaiteurs N° 71, le Supérieur du District de France de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X explique les raisons de cet ostracisme: "Monseigneur Lefebvre nous a prévenus le jour des consécrations épiscopales que son oeuvre spirituelle s’apparentait à une opération de survie. Nous avons bien compris le sens de cette expression : le sacerdoce catholique se trouvait en péril de mort tant qu'un véritable épiscopat catholique n'était pas pérennisé. Ce sont bien les quatre évêques sacrés par lui qui ont sorti l’Église de ce danger et, depuis, qui ont tellement contribué à la prolongation de la vie catholique ici-bas. Nous sommes bien des rescapés, qui doivent s’estimer heureux d’avoir échappé à la mort par la grâce de Dieu, alors que tellement de catholiques sont demeurés étendus sur les champs de bataille du combat spirituel.

Cette réalité de la guerre peut surprendre et peiner certaines âmes qui objecteront que notre religion ne peut être empreinte que de la paix et de l'amour divin. C'est pourtant bien une véritable persécution que nous avons subie, ces dernières décennies, de la part des autorités ecclésiastiques. Elles nous ont fermé les églises, interdit pendant longtemps la célébration de la messe dans les sanctuaires des lieux de pèlerinages et elles maintiennent cet interdit pour certains d’entre eux jusqu’à maintenant. Nous devons subir des sanctions que même les ennemis de l'Église n'avaient plus à supporter alors que notre seul désir n’était que de vivre selon notre foi et unis au Siège de Pierre."

Pour terminer, cette interrogation et cette lettre lues sur
le Forum catholique: "Amiens et "La Croix". Quelqu'un peut-il me dire si le quotidien officieux de l'épiscopat français a rendu compte, une fois ou l'autre, de la situation d'Amiens (et des messes célébrées dehors) ou s'il fait le black out sur cet événement ?

Car enfin, il est évident que s'il s'agissait de musulmans sans mosquée, de juifs sans synagogue ou de protestants dans temple, "La Croix" se mobiliserait.

Oui, donc : a-t-elle au moins parlé de l'affaire ?".
 
Curieux que dans ce pays on s'émeuve du sort des musulmans, des juifs, des protestants, etc., mais qu'on taise toute information sur le sort des catholiques à la rue à Amiens. Quelque part cette situation nous donne raison car le monde ne s'attaque jamais qu'à la vérité qu'il persécute. 

Lire la lettre du Docteur Jean-Pierre Dickès "Merci Monseigneur Bouilleret" (
Le Forum catholique): 

"Au début, nous étions comme une sorte de troupeau traqué, subissant les malheurs du sort (et surtout de la pluie glacée).
L'ambiance est désormais toute autre. Apparemment tous les participants tout aussi nombreux voire plus, d'où qu'ils venaient ont compris que la lutte sera longue. Mais qu'il faudra tenir. L'impression est donc celle d'une sorte de confiance tranquille. Les mines se sont décrispées et se sont épanouies.
Ils tiennent là parce que c'est leur devoir. Celui de leur conscience. Pas plus compliqué.Merci Monseigneur de les avoir fortifiés.

J'ai fait environ deux cents conférences sur la bioéthique dans toute la France et à la demande de diverses organisations de diverses tendances. Je suis allé partout en France. Et en d'autres pays bien sûr. Sauf à Amiens. Pourquoi ? Il existe là (et aussi ailleurs) depuis longtemps des divisions entre traditionnalistes pour des raisons longues à expliquer. Faire une conférence au nom d'un groupe aurait apparu une offense à l'autre. Et inversement. Ces groupes sont désormais unis dans une même cause. Après 10 ans de difficultés vous avez réussi à unir ce qui aurait du rester l'être. Merci Monseigneur.

Je suis un vieux de la vieille. Depuis près de quarante ans nous avons connu la messe dans les garages, "la vie de salon" (le mien) et aussi la vie de chateau. Nos paroisses se multiplient. Mais notre souci principal était ceux de la génération suivante. Comprendraient-ils le message des "anciens combattants" ? Les scouts et élèves qui étaient dans le froid dimanche il y a huit jours l'ont compris grâce à vous. Merci Monseigneur.

Mais l'exemple que vous donnez à toute la France est fantastique. Vous permettez de comprendre que vos paroles quand elles parlent de charité, d'ouverture, de "sens des autres", d'accueil, d'oecuménisme ne sont que des mots emportés par le vent. Vous venez de donner un coup terrible à l'oecuménisme de façade. Merci Monseigneur

Mais maintenant, de plus en plus de catholiques comprennent ce que vous faîtes. Les Amniennois me disent voir des paroissiens qui sont supéfaits de votre dureté de coeur, des mensonges prétendant que nous sommes excommuniés alors que la dite excommunication ne concerne ni les prêtres de la FSSPX ni les fidèles qui fréquentent leurs églises et chapelles. Ces gens là maintenant seront à Noël et le dimanche d'après avec nous à se geler dans le froid en union avec le sacrifice de la crêche. Merci Monseigneur.

Le monde a perdu le sens de la souffrance. Je le sais en tant que médecin. Chacun a envie de se laisser dorloter, de se chauffer auprès d'un feu de bois ou être entre amis. Nous étions sur les routes, et attendions dans le froid. Nous apprenons le sens de la souffrance. physique et morale, psychologique dirait-on de nos jours. Et nous nous unissons infimement et humblement il est vrai au sacrifice de la Croix. Et ceci grâce à vous. Merci Monseigneur.
Merci Monseigneur.
Que le Bon Dieu vous tienne en sa sainte miséricorde


Dr Jean-Pierre Dickès
Président de l'Association Catholique des Infirmières et Médecins  

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