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Christ Roi

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  • : Blog d'informations royaliste, légitimiste, pour une France libre, indépendante et souveraine
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31 janvier 2015 6 31 /01 /janvier /2015 16:06
Marche "républicaine" du 11 janvier 2015. Une centaine d'êtres supérieurs (nos gouvernants), entourés par une multitude de policiers et de gardes du corps, faisaient semblant, bras dessus, bras dessous, de manifester.

Marche "républicaine" du 11 janvier 2015. Une centaine d'êtres supérieurs (nos gouvernants), entourés par une multitude de policiers et de gardes du corps, faisaient semblant, bras dessus, bras dessous, de manifester.

La foule marchait, ou plutôt piétinait, autour de la statue de la République, alors qu’une centaine d’êtres supérieurs (nos gouvernants), à un kilomètre de là, entourés par une multitude de policiers et de gardes du corps, faisaient semblant, bras dessus, bras dessous, de manifester. D’un côté, l’exaltation d’une masse compacte et recueillie, de l’autre : tournez manège ! Car l’important, pour ces gens-là, n’était pas le peuple qui communiait plus loin. Non, l’important était les centaines de journalistes qui les flashaient tous unis pour l’occasion, tous rassemblés autour du président français. Ce jour-là, il ne fallait pas être avec la masse, il fallait simplement être sur la photo. Nous avons assisté à de la « comm' », à une simple mise en scène bien huilée : les chefs de gouvernement défilant vers les caméras dans une ruelle bien gardée et barrée par le service d’ordre et les gardes du corps d’un côté, et le peuple… ailleurs.

Marche "républicaine" du 11 janvier 2015. François Hollande et l'Oligarchie mondialisée, à la télévision ... et dans la réalité

Marche "républicaine" du 11 janvier 2015. François Hollande et l'Oligarchie mondialisée, à la télévision ... et dans la réalité

Vous me direz, il est normal de prendre des précautions quand la plupart des autorités des États du monde sont présentes. Certes, il était naturel de les protéger de tout mouvement de foule qui aurait pu cacher des fanatiques décidés à faire un carton mondialisé. Mais n’était-il pas plus facile de délimiter un emplacement en tête du cortège, au besoin en rassemblant les grands de ce monde deux heures avant la manif pour minorer les risques ?

Maintenant, parlons de l’attitude des journalistes français qui ne diffusèrent jamais la deuxième photo. Montrant, ainsi, combien ils étaient aux ordres du politiquement correct. Même si, sur le moment, la télévision y fit allusion, il fallut des journalistes étrangers pour prendre ce cliché avec vue plongeante et cadrage élargi, montrant le confinement du groupe dans une impasse sous la surveillance des CRS et gendarmes mobiles. Si nos journaux ne l’ont pas publiée, c’est qu’ils savaient l’effet désastreux que cette photo agrandie provoquerait chez nos concitoyens. Le peuple qui, pendant des jours, avait cru à l’union nationale. Union, oui, mais simplement celle des puissants de ce monde, de tous ces chefs d’État mondialisés qui versaient une larme par obligation...

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commentaires

F
on vois que nos gouvernants se fout éperdument des citoyens français.....ils mentent comme ils respirent .....ils sont près à s'allier au " diable" pour se faire élirent ....ils ont pris les français en otages pour mieux assouvir leur soif de pouvoir et de nullité ....ce sont des traitres aux services de pays étranger... ils mentent sur la syrie, ils mentent sur la libye , ils mentent au sujet de l'ukraine et ils mentent sur l'état de la france qui est ruinée comment rembouser la dette accumullée durant pas mal d'annnées impossible jamais on pourra rembourser.....comment les français ont pus voter sarko dit le nabo ou hollande dit le menteur....on voit le résultat de cette politique désastreuse pour la france..... j'ai honte pour la france et les francais
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O
Du sort tragique de Charlie Hebdo et de la comédie qui s’ensuivit <br /> Après la tragédie, l’idylle ; après l’éclatement de balles au siège Charlie Hebdo, le tambourinage du défilé des hypocrites dans les rues de Paris.<br /> Immédiatement après la fusillade, l’État chercha à exploiter le sentiment de peur et la confusion régnant au sein de l’opinion publique qui, pour la première fois depuis les attaques de l’OAS dans les années 1960, se trouva terrifiée par la précision avec laquelle les terroristes eurent manœuvré les armes automatiques Kalachnikov ; une véritable scène de guerre qu’on voit se dérouler depuis quatre ans dans les rues de villes syriennes, car les auteurs de tels actes tragiques sont souvent les mêmes ; de véritables combattants, dans leur façon de bouger, de tirer, de tuer de sang-froid, pas en rafales pour ne pas gaspiller de cartouches, mais avec un ou deux coups sur chaque victime. Le peuple français fut en choc ! L’attaque était spectaculaire dans tous ses détails, dans toute l’horreur qu’elle créa, aussi spectaculaire que les attentats du 11-Septembre. Or, pour faire sortir le peuple français du choc qu’il subit ; pour dissiper la peur qui s’en résulta ; pour détourner les masses de la réalité amère ; pour cacher l’échec des services de renseignements à épargner le peuple de la colère d’Arès, dieu des larmes ; pour éviter toute interrogation de type « Vents incertains ! où nous emportera ce flot ? » (Eschyle, « Les Suppliantes », 55)8 ; pour tout cela, l’État persuada le peuple à sortir dans les rues et à participer au cirque de la liberté d’expression. Ainsi, sur les artères aux alentours de la place de la République, la foule dense déborda. Soixante chefs d’État et de gouvernement se défilèrent en rangs serrés, comme de vrais légionnaires romains ; je n’en citerai que quelques-uns, parmi les plus emblématiques : Gebrane Bassil (Liban), David Cameron (Grande-Bretagne), Matteo Renzi (Italie), Angela Merkel (Allemagne), Petro Porochenko (Ukraine), délégation qatarie (Qatar), Mahamadou Issoufou (Niger), Mahmoud Abbas (Palestine), Benjamin Netanyahou (Israël), Abdallah II (Jordanie), Ibrahim Boubacar Keïta (Mali) et beaucoup d’autres ; ils se précipitèrent à prendre leurs places dans une forêt de drapeaux tricolores brandis par des citoyens de toutes origines : des Chinois, des Kurdes, des Français, des Allemands, des Africains, des Arabes, des Inuits, des Sumériens, des Étrusques, des Teutons, des Vandales et des Wisigoths. Soudain, la foule scanda sous des tonnerres d’applaudissements : « Liberté ! », « Charlie ! ». Ô Zeus père, qui veilles sur l’Ida, très grand, très glorieux, quel bonheur de voir tous ces dirigeants réunis autour de votre fils, le Bien-aimé ! Parmi eux, il se trouva aussi des cages pleines d’oiseaux, des aras effrontés, des perroquets royaux qui chantaient « Je suis Charlie » en si-bémol, sous les regards étonnés des émirs et sultans arabes, membres de la délégation qatarie pour les droits de l’homme ; et sur le côté de la place, de nombreux CRS, de centaines de journalistes, mais aussi une foule de marabouts qui exhibaient la dernière et ahurissante découverte des savants de Thèbes. Nous dûmes d’abord, tout en montrant notre gratitude à Zeus Cronide, nous féliciter de la présence de nombreux chefs d’État et de gouvernement mondiaux ; nous dûmes aussi être fiers que, malgré l’écrasement brutal des libertés publiques presque partout dans le monde, et leur doux étouffement en Occident depuis les attentats du 11-Septembre, il se trouva encore de vrais combattants de liberté ; nous dûmes enfin, remercier Leurs Majestés et Leurs Altesses, les émirs et sultans arabes, qui, malgré l’heure de la sieste dans leur résidence des faubourgs, se rassemblèrent en délégation à la place de la République pour exprimer leur attachement aux valeurs démocratiques et aux libertés publiques, mais hélas ! trois fois hélas ! cette célébration fut ternie plutôt par la présence, en tête du cortège parisien, de ces dirigeants mondiaux que par la présence de la poule qui pondait des œufs en or au son du tambourin. C’est la comédie de l’histoire humaine ! Autrement dit, maintenant que le défilé est fini ; que les représentants de la classe politique ont prononcé leurs discours patriotiques et ont pris de photos mémorielles ; que les dirigeants mondiaux ont exprimé leur solidarité avec la France, leur affection aux valeurs démocratiques et leur respect à la liberté d’expression ; et que les poules ont sauté sur leurs perchoirs, il est temps de comprendre et d’analyser au lieu de chanter et de danser, car comprendre et analyser pour informer est la seule posture qui permettra aux peuples de s’épargner des conséquences catastrophiques résultant des politiques aventuristes de leurs dirigeants. Sans cela, on risque de subir tant de malheurs, et « ni soleil ni lune ne [resteront] saufs » (Homère, « Iliade », v. 367)9. <br /> Le 11-Septembre / 7-Janvier : où s’en trouve la responsabilité des dirigeants occidentaux ? S’il est vrai que l’attaque terroriste contre le siège de Charlie Hebdo a choqué l’opinion publique et l’a horrifiée par la mort violente de 12 personnes en plein centre de Paris, il est non moins vrai que cette attaque nous a aussi mis devant un tas énorme de questions sur les causes et les conséquences qui y sont impliquées. La question impérative à ce sujet reste toujours de préciser les causes qui ont mené à cette attaque, et d’en déterminer les conséquences ; ce que les augures des médias dominants ne prennent pas la peine à y répondre. la suite sous<br /> http://www.mondialisation.ca/du-sort-tragique-de-charlie-hebdo-et-de-la-comedie-qui-sensuivit/5428063
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