Bien que passé avec retard, le 29 décembre, le Père Noël se sera montré particulièrement généreux avec Libération auquel il a apporté l’abandon par les banques d’une bonne partie (70%) de leurs créances, d’un total de 10 millions d’euros, qu’elles détenaient sur le quotidien. Lequel bénéficiera également d’un délai de cinq ans pour rembourser les 30% de créances restantes et de dix ans pour rembourser l’Etat, créancier à hauteur de 12 millions d’euros — ce qui signifie que Libé ne payait plus depuis un sacré bout de temps impôts sur les sociétés, charges sociales et patronales, etc. se plaçant ainsi dans une totale illégalité.
Si Présent, National Hebdo ou RIVAROL se trouvaient, ce qu’à Dieu ne plaise, dans une situation aussi délicate, bénéficieraient-ils de tels “aménagements”? On peut craindre à l’inverse que ceux-ci soient exclusivement réservés aux journaux anarcho-bancaires, catégorie dont Libé est le plus brillant fleuron.