19 juillet 2009
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Un vaticaniste espagnol porte un constat dramatique sur l'Eglise de France
"La situation présente du catholicisme français présente deux spécificités qui pèsent énormément sur le moral de l’épiscopat :
1. Les 93 diocèses de la France métropolitaine sont en général dans un état catastrophique.
- Du point de vue des fidèles : la chute de la pratique religieuse, considérable dans les années 70, continue inexorablement. Les pratiquants sont très rares (4 % si « pratiquer » veut dire aller à la messe une fois par mois) et relativement âgés. Les jeunes et les familles nombreuses – les « forces vives » se portent bien dans les églises desservies par les communautés (mouvements) (Emmanuel, Frères de Saint-Jean, Communauté Saint-Martin, etc.) ou chez les traditionalistes. Les uniques endroits où la pratique se maintient de manière acceptable (malgré un nombre de messes qui a diminué d’au moins un tiers depuis les années 60) sont les quartiers bourgeois des villes. Le catholicisme français post-conciliaire est bourgeois, ayant perdu l’essentiel de la population rurale, atteinte par le modernisme ambiant.
- Par conséquent, les finances diocésaines sont extrêmement appauvries (on peut citer les cas de véritables faillites, comme celui du diocèse de Montpellier qui n’arrive même plus à payer ses prêtres). En France, depuis la séparation de l’Église et de l’État, le clergé vit uniquement de ce que donnent les fidèles (quêtes des messes, rentes, legs). Mais les rentes ont fondu et les legs qui constituaient la source la plus importante de financement pour les diocèses et les ordres religieux ont disparu dans les faits. Seuls en bénéficient les communautés et les traditionalistes. D’autre part, les charges ont considérablement augmenté (disparition du personnel gratuit, constitué de religieuses, le grand coût des mises aux normes exigées par la réglementation en vigueur pour les édifices). C’est pourquoi, sauf à Paris, le capital immobilier fond comme neige au soleil.
Le nombre de prêtres diocésains est seulement de 15.000 et son âge moyen dépasse les 75 ans. Chaque année, environ 800 disparaissent puisque que 100 sont ordonnés contre 900 qui meurent ou abandonnent. Pour quelques diocèses (Digne : 25 prêtres, Nevers 38, Auch, Saint-Claude, Gap, Pamiers, etc.), en dix ans, le nombre de prêtres en activité sera d’une dizaine tout au plus. Actuellement, les paroisses se regroupent en « paroisses regroupées » (il n’est pas rare qu’un prêtre unique ait à s’occuper de 10, 20 voire 40 églises, avec une aide minime de fidèles, des célébrations sans prêtre appelées ADAP, en particulier les enterrements presque toujours confiés à des laïcs). Pour prendre l’exemple d’un diocèse moyen, celui de Nîmes, il y a seulement 107 prêtres en activité, avec une moyenne d’âge élevée et 3 séminaristes.
- Les séminaristes. Ils étaient 4536 en 1966, 784 en 2005, 764 en 2006, 756 en 2007 et 740 en 2008. Des diocèses comme Pamiers, Belfort, Agen, Perpignan, etc., n’ont plus aucun séminariste. Les ordinations : Depuis la chute brutale dans les années suivant le Concile (825 ordinations diocésaines en 1956 et 99 en 1977), il y en eut dernièrement 90 en 2004, 98 en 2005, 94 en 2006, 101 en 2007 et 98 en 2008. Les séminaires [séminaristes ?] diocésains sont majoritairement très « classiques » et environ un quart des séminaristes proches du traditionalisme. Beaucoup de vocations sortent des Scouts d’Europe devenus les rivaux « de droite » des Scouts de France.
L’exception parisienne est en train de disparaître. Elle existait, dans les années 80 et jusqu’au début des années 90, grâce à la conjonction des charismes Jean-Paul II/Jean-Marie Lustiger. Le clergé était plus jeune, plus nombreux et l’économie prospère. Le nombre de séminaristes arrivait à 100. Mais aujourd’hui le nombre de prêtres descend dangereusement, les legs ont disparu et il y a seulement 52 séminaristes. Les ordinations parisiennes étaient 10 cette année (dont deux pour la communauté de l’Emmanuel). On en prévoit 7 pour 2010 et 4 pour 2011.
De fait, les diocèses français pour la plupart, s’ils étaient des administrations apostoliques en « pays de mission » n’auraient plus le nombre de prêtres suffisants pour pouvoir être érigés en diocèses. Logiquement un tiers d’entre eux devraient disparaître pour être regroupés dans les 15 prochaines années.
2. Le poids moral du traditionalisme est très important en France.
Avec 388 lieux de culte le dimanche, c’est-à-dire plus de 4 par diocèses (204 « autorisés » et 184 desservis par la Fraternité Saint-Pie X et ses communautés amies (lefebvristes), la sensibilité tridentine, toutes tendances confondues, représente l’équivalent de deux diocèses français de moyenne importance. En plus des lieux de culte, elle dispose d’un réseau important d’écoles hors contrat (sans subvention) qui sont un vivier de vocations. Les prêtres qui célèbrent la messe de Saint-Pie V sont entre 250 et 300 (150 de la FSSPX) dont l’âge moyen est très inférieur à celui des prêtres en activité.
Les séminaristes pour la forme extraordinaire étaient 160 (dont environ quarante de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X) en 2008-2009 pour 740 séminaristes diocésains. Dans un ou deux ans, un séminariste sur quatre sera voué à la forme extraordinaire. Ordinations : en 2009, 15 prêtres français ont été ordonnés pour la forme extraordinaire (dont 6 pour la FSSPX). Le « taux de fécondité sacerdotal » du milieu traditionaliste est identique à celui du catholicisme français d’avant le Concile.
L’exception de Fréjus-Toulon : l’évêque, Mgr Rey, issu de la communauté de l’Emmanuel, profitant du fait qu’il succède à deux évêques très classiques, Mgr Barthe et Mgr Madec, tente une certaine fusion entre le monde traditionaliste et celui des communautés, qui arrivent du monde entier, notamment du Brésil. Ainsi a-t-il obtenu que son diocèse soit le mieux pourvu en prêtres (un par paroisse). Il compte 80 séminaristes (plus de 10 % des séminaristes français), dont une dizaine suit la forme extraordinaire. Quant à la vie religieuse, il y a un nombre croissant de communautés, toutes très jeunes, qui vont du charismatisme le plus débridé au traditionalisme le plus rigide. "
Source (en espagnol) via Le Forum catholique
" Configuration sommaire de l’épiscopat français
Y a-t-il un « effet Benoît XVI » dans les nominations épiscopales ?
a) Dans un premier temps, cet effet était peu notable. Deux mois après son élection, le pape nomma Raymond Centène évêque de Vannes, un quasi-traditionaliste ; Benoît Rivière, auxiliaire de Marseille fut nommé évêque d’Autun. Ensuite, les procédures continuèrent de fonctionner comme à l’accoutumée (grosso modo, une auto-reproduction). Monseigneur Nourrichard fut nommé pour Évreux, dans la droite ligne de son prédécesseur « progressiste », Mgr David. Mgr Grua, vicaire général de Digne, très « religieusement correct » fut nommé pour Saint-Flour et Mgr Pontier fut promu de La Rochelle à Marseille.
b) Puis arriva une vague de nominations d’une ligne beaucoup plus conservatrice. Nicolas Brouwet, prêtre biritualiste (c’est-à-dire qui célèbre selon les deux rites) du diocèse de Nanterre fut nommé auxiliaire de Mgr Daucourt à Nanterre ; Alain Castet, prêtre en soutane de Saint-François-Xavier à Paris, fut nommé évêque de Luçon ; Mgr Scherrer, de Laval ; Mgr Delmas, d’Angers ; Mgr Aillet, de Bayonne ; Mgr Batut, délégué pour la forme extraordinaire à Paris, fut nommé évêque auxiliaire de Lyon. Mgr Wintzer fut imposé comme auxiliaire au très progressiste Mgr Rouet à Poitiers ; Mgr Giraud, coadjuteur de Soissons ; Mgr Lebrun, évêque de Saint-Étienne ; Mgr Gignoux à Montauban. Même si dans le même temps, on continuait à voir des évêques de la ligne qui était celle qu’avait imposé la tête de l’Église de France jusqu’à maintenant en recueillant des hommes de l’appareil : Kérimel à Grenoble ; Lalanne, secrétaire de la Conférence, à Coutances ; Jacolin à Mende, Housset, transféré de Montauban à La Rochelle ; Maillard, transféré de Laval à Bourges ; Pierre d’Ornellas, auxiliaire de Paris, nommé archevêque de Rennes ; Souchu, évêque auxiliaire de Rennes ; Ballot, archevêque de Chambéry ; Kalist, évêque de Limoges ; Delannoy, de Saint-Denis ; James récemment transféré de Beauvais à Nantes.
Avec quelques autres nommés ou transférés sous le présent pontificat (auxiliaires de Paris, transfert de Mgr Le Gall de Mende à Toulouse, etc.), il y en eut en tout une trentaine depuis 2005.
En d’autres termes, plus d’un quart de l’épiscopat français a changé ou a été déplacé depuis l’élection de Benoît XVI. Mais le paysage épiscopal de l’hexagone n’a pas beaucoup changé, et cela pour deux raisons :
1. Les « classiques », pour ne pas employer le mot traditionalistes, qui ont été nommés et qui auraient pu changer le panorama ont été généralement choisis parmi des « classiques timides » ou bien ils se sont laissés intimider.
2. L’inertie des administrations diocésaines, type post-soixante-huitard, et la carence du nouveau personnel et l'absence de nouveau personnel en mesure de renouveler ces autorités a considérablement freiné l'élan des nouveaux évêques."
Source (en espagnol) :
La Iglesia en Francia (II) Traduction Le Forum catholique
"La situation présente du catholicisme français présente deux spécificités qui pèsent énormément sur le moral de l’épiscopat :
1. Les 93 diocèses de la France métropolitaine sont en général dans un état catastrophique.
- Du point de vue des fidèles : la chute de la pratique religieuse, considérable dans les années 70, continue inexorablement. Les pratiquants sont très rares (4 % si « pratiquer » veut dire aller à la messe une fois par mois) et relativement âgés. Les jeunes et les familles nombreuses – les « forces vives » se portent bien dans les églises desservies par les communautés (mouvements) (Emmanuel, Frères de Saint-Jean, Communauté Saint-Martin, etc.) ou chez les traditionalistes. Les uniques endroits où la pratique se maintient de manière acceptable (malgré un nombre de messes qui a diminué d’au moins un tiers depuis les années 60) sont les quartiers bourgeois des villes. Le catholicisme français post-conciliaire est bourgeois, ayant perdu l’essentiel de la population rurale, atteinte par le modernisme ambiant.
- Par conséquent, les finances diocésaines sont extrêmement appauvries (on peut citer les cas de véritables faillites, comme celui du diocèse de Montpellier qui n’arrive même plus à payer ses prêtres). En France, depuis la séparation de l’Église et de l’État, le clergé vit uniquement de ce que donnent les fidèles (quêtes des messes, rentes, legs). Mais les rentes ont fondu et les legs qui constituaient la source la plus importante de financement pour les diocèses et les ordres religieux ont disparu dans les faits. Seuls en bénéficient les communautés et les traditionalistes. D’autre part, les charges ont considérablement augmenté (disparition du personnel gratuit, constitué de religieuses, le grand coût des mises aux normes exigées par la réglementation en vigueur pour les édifices). C’est pourquoi, sauf à Paris, le capital immobilier fond comme neige au soleil.
Le nombre de prêtres diocésains est seulement de 15.000 et son âge moyen dépasse les 75 ans. Chaque année, environ 800 disparaissent puisque que 100 sont ordonnés contre 900 qui meurent ou abandonnent. Pour quelques diocèses (Digne : 25 prêtres, Nevers 38, Auch, Saint-Claude, Gap, Pamiers, etc.), en dix ans, le nombre de prêtres en activité sera d’une dizaine tout au plus. Actuellement, les paroisses se regroupent en « paroisses regroupées » (il n’est pas rare qu’un prêtre unique ait à s’occuper de 10, 20 voire 40 églises, avec une aide minime de fidèles, des célébrations sans prêtre appelées ADAP, en particulier les enterrements presque toujours confiés à des laïcs). Pour prendre l’exemple d’un diocèse moyen, celui de Nîmes, il y a seulement 107 prêtres en activité, avec une moyenne d’âge élevée et 3 séminaristes.
- Les séminaristes. Ils étaient 4536 en 1966, 784 en 2005, 764 en 2006, 756 en 2007 et 740 en 2008. Des diocèses comme Pamiers, Belfort, Agen, Perpignan, etc., n’ont plus aucun séminariste. Les ordinations : Depuis la chute brutale dans les années suivant le Concile (825 ordinations diocésaines en 1956 et 99 en 1977), il y en eut dernièrement 90 en 2004, 98 en 2005, 94 en 2006, 101 en 2007 et 98 en 2008. Les séminaires [séminaristes ?] diocésains sont majoritairement très « classiques » et environ un quart des séminaristes proches du traditionalisme. Beaucoup de vocations sortent des Scouts d’Europe devenus les rivaux « de droite » des Scouts de France.
L’exception parisienne est en train de disparaître. Elle existait, dans les années 80 et jusqu’au début des années 90, grâce à la conjonction des charismes Jean-Paul II/Jean-Marie Lustiger. Le clergé était plus jeune, plus nombreux et l’économie prospère. Le nombre de séminaristes arrivait à 100. Mais aujourd’hui le nombre de prêtres descend dangereusement, les legs ont disparu et il y a seulement 52 séminaristes. Les ordinations parisiennes étaient 10 cette année (dont deux pour la communauté de l’Emmanuel). On en prévoit 7 pour 2010 et 4 pour 2011.
De fait, les diocèses français pour la plupart, s’ils étaient des administrations apostoliques en « pays de mission » n’auraient plus le nombre de prêtres suffisants pour pouvoir être érigés en diocèses. Logiquement un tiers d’entre eux devraient disparaître pour être regroupés dans les 15 prochaines années.
2. Le poids moral du traditionalisme est très important en France.
Avec 388 lieux de culte le dimanche, c’est-à-dire plus de 4 par diocèses (204 « autorisés » et 184 desservis par la Fraternité Saint-Pie X et ses communautés amies (lefebvristes), la sensibilité tridentine, toutes tendances confondues, représente l’équivalent de deux diocèses français de moyenne importance. En plus des lieux de culte, elle dispose d’un réseau important d’écoles hors contrat (sans subvention) qui sont un vivier de vocations. Les prêtres qui célèbrent la messe de Saint-Pie V sont entre 250 et 300 (150 de la FSSPX) dont l’âge moyen est très inférieur à celui des prêtres en activité.
Les séminaristes pour la forme extraordinaire étaient 160 (dont environ quarante de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X) en 2008-2009 pour 740 séminaristes diocésains. Dans un ou deux ans, un séminariste sur quatre sera voué à la forme extraordinaire. Ordinations : en 2009, 15 prêtres français ont été ordonnés pour la forme extraordinaire (dont 6 pour la FSSPX). Le « taux de fécondité sacerdotal » du milieu traditionaliste est identique à celui du catholicisme français d’avant le Concile.
L’exception de Fréjus-Toulon : l’évêque, Mgr Rey, issu de la communauté de l’Emmanuel, profitant du fait qu’il succède à deux évêques très classiques, Mgr Barthe et Mgr Madec, tente une certaine fusion entre le monde traditionaliste et celui des communautés, qui arrivent du monde entier, notamment du Brésil. Ainsi a-t-il obtenu que son diocèse soit le mieux pourvu en prêtres (un par paroisse). Il compte 80 séminaristes (plus de 10 % des séminaristes français), dont une dizaine suit la forme extraordinaire. Quant à la vie religieuse, il y a un nombre croissant de communautés, toutes très jeunes, qui vont du charismatisme le plus débridé au traditionalisme le plus rigide. "
Source (en espagnol) via Le Forum catholique
" Configuration sommaire de l’épiscopat français
Y a-t-il un « effet Benoît XVI » dans les nominations épiscopales ?
a) Dans un premier temps, cet effet était peu notable. Deux mois après son élection, le pape nomma Raymond Centène évêque de Vannes, un quasi-traditionaliste ; Benoît Rivière, auxiliaire de Marseille fut nommé évêque d’Autun. Ensuite, les procédures continuèrent de fonctionner comme à l’accoutumée (grosso modo, une auto-reproduction). Monseigneur Nourrichard fut nommé pour Évreux, dans la droite ligne de son prédécesseur « progressiste », Mgr David. Mgr Grua, vicaire général de Digne, très « religieusement correct » fut nommé pour Saint-Flour et Mgr Pontier fut promu de La Rochelle à Marseille.
b) Puis arriva une vague de nominations d’une ligne beaucoup plus conservatrice. Nicolas Brouwet, prêtre biritualiste (c’est-à-dire qui célèbre selon les deux rites) du diocèse de Nanterre fut nommé auxiliaire de Mgr Daucourt à Nanterre ; Alain Castet, prêtre en soutane de Saint-François-Xavier à Paris, fut nommé évêque de Luçon ; Mgr Scherrer, de Laval ; Mgr Delmas, d’Angers ; Mgr Aillet, de Bayonne ; Mgr Batut, délégué pour la forme extraordinaire à Paris, fut nommé évêque auxiliaire de Lyon. Mgr Wintzer fut imposé comme auxiliaire au très progressiste Mgr Rouet à Poitiers ; Mgr Giraud, coadjuteur de Soissons ; Mgr Lebrun, évêque de Saint-Étienne ; Mgr Gignoux à Montauban. Même si dans le même temps, on continuait à voir des évêques de la ligne qui était celle qu’avait imposé la tête de l’Église de France jusqu’à maintenant en recueillant des hommes de l’appareil : Kérimel à Grenoble ; Lalanne, secrétaire de la Conférence, à Coutances ; Jacolin à Mende, Housset, transféré de Montauban à La Rochelle ; Maillard, transféré de Laval à Bourges ; Pierre d’Ornellas, auxiliaire de Paris, nommé archevêque de Rennes ; Souchu, évêque auxiliaire de Rennes ; Ballot, archevêque de Chambéry ; Kalist, évêque de Limoges ; Delannoy, de Saint-Denis ; James récemment transféré de Beauvais à Nantes.
Avec quelques autres nommés ou transférés sous le présent pontificat (auxiliaires de Paris, transfert de Mgr Le Gall de Mende à Toulouse, etc.), il y en eut en tout une trentaine depuis 2005.
En d’autres termes, plus d’un quart de l’épiscopat français a changé ou a été déplacé depuis l’élection de Benoît XVI. Mais le paysage épiscopal de l’hexagone n’a pas beaucoup changé, et cela pour deux raisons :
1. Les « classiques », pour ne pas employer le mot traditionalistes, qui ont été nommés et qui auraient pu changer le panorama ont été généralement choisis parmi des « classiques timides » ou bien ils se sont laissés intimider.
2. L’inertie des administrations diocésaines, type post-soixante-huitard, et la carence du nouveau personnel et l'absence de nouveau personnel en mesure de renouveler ces autorités a considérablement freiné l'élan des nouveaux évêques."
Source (en espagnol) :
La Iglesia en Francia (II) Traduction Le Forum catholique