J’entends sur France-culture, radio de bonne qualité mais peu réputée pour son objectivité, une journaliste parler “d’un sentiment qui voudrait que les inégalités se creusent en France”.
Ce n’est pas un sentiment, c’est une réalité. Depuis le début des années 80 (quels qu’aient pu être les gouvernements de droite et de gauche) l’Etat hésite à recourir à l’impôt et préfère s’endetter. Mais auprès de qui? De ceux qui ont suffisamment d’argent pour en prêter.
Donc les riches sont gagnants deux fois: en étant insufisamment taxés, et en touchant les intérêts de leur créances sur l’Etat.
Quand on est passé de Giscard à Mitterrand en 1981, les marxistes chantaient victoire dans le vide, les riches ne pouvaient pas se douter qu’en fait les choses iraient mieux pour eux, ni les pauvres qu’elles iraient pire, ni les classes moyennes qu’elles étaient destinées à s’appauvrir.
Ymadeline.fr