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Christ Roi

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Horloge

30 juin 2012 6 30 /06 /juin /2012 10:24

Cathédrale la plus célèbre de France, Chartres possède-t-elle encore des mystères, ou bien dévoile-t-elle sous nos yeux des secrets que nous ne savons plu lire? Gilles Fresson, professeur d’histoire détaché de l’éducation nationale, est coordinateur laïc à la cathédrale. Il nous conduit de la crypte aux clochers, parmi les 7500 statues de pierre et de verre, racontant avec ferveur l’histoire de l’édifice et en désigne des détails remarquables./
Production : CFRT/ France2

 

 

Gilles Fresson débute sa visite sous terre, pour une rencontre.

 

C'est dans la crypte de cette cathédrale insigne qu'est honorée Notre-Dame-de-sous-terre, dont l'histoire merveilleuse remonterait au temps des Druides, et dont l'image était dédiée à la Vierge qui devait enfanter : Virgini pariturae.

 

A l'époque des druides, les Saints Forts ne sont autres que les habitants d'un village du pays carnute. Ils reconnurent aussitôt la Virgo paritura qu'adoraient leurs ancêtres dans la Vierge Mère que leur annonçait un missionnaire. Convertis en masse, les carnutes refusèrent d'abjurer leur foi, qui renouait si bien avec les plus hautes aspirations de l'ancienne religion celte. Ils furent jetés vivants dans le puits que l'on voit toujours sous la cathédrale de Chartres (lire l'article "Paganisme / Sainte Trinité. "Toutatis, Hésus et Taranis, la triade celtique, une ébauche de conception trinitaire" (Anne Bernet)"). Un puits que Gilles Fresson nous dit avoir "été forgé sans doute au Ier siècle avant J.-C., de tradition celtique, à la base carrée, avec une orientation selon les points cardinaux. Cela laisse assez supposer que c'est un puits à vocation cultuelle et donc religieux. Et biensûr que les chrétiens ne sont pas les premiers à avoir occuper ces lieux-ci. ... C'est dans ce puits que les Vikings auraient jeté les prêtres de la cathédrale. ... C'est un puits qui était entouré de superstitions, à tel point que le clergé de la cathédrale, agacé par ces superstitions finit par le boucher. ... C'est le témoignage le plus ancien de la cathédrale".

 

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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 07:37

Ce dimanche 17 juin, de la fenêtre de son bureau qui donne place Saint-Pierre, devant des milliers de personnes du monde entier, Benoît XVI a déclaré que le Royaume de Dieu est fondé sur la personne « qui ne compte pas sur ses pauvres forces, mais sur celle de l’amour de Dieu ».

http://eveilalafoipsl.e.v.pic.centerblog.net/4e26beb4.jpgLa liturgie d’aujourd’hui, dit-il, nous propose deux brèves paraboles de Jésus: celle de la graine qui grandit seule et celle de la graine de moutarde (cf. Mc 4,26–34). A travers des images tirées du monde de l’agriculture, le Seigneur présente le mystère de la Parole et du Règne de Dieu, et donne les raisons de notre espérance et de notre engagement.

Dans la première parabole, l’attention porte sur le dynamisme des semailles : le grain qui est jeté en terre, que le paysan dorme ou qu’il veille, germe et grandit tout seul. L’homme sème avec la confiance que son travail ne sera pas stérile. C’est en effet la confiance dans la force de la semence et dans la qualité du terrain qui soutient l’agriculteur dans ses fatigues quotidiennes. Cette parabole rappelle le mystère de la création et de la rédemption, de l’œuvre féconde de Dieu dans l’histoire. C’est lui le Seigneur du Royaume, l’homme est son humble collaborateur, qui contemple et se réjouit de l’action créatrice divine et en attend les fruits avec patience. La moisson finale nous fait penser à l’intervention conclusive de Dieu à la fin des temps, quand Il réalisera pleinement son Royaume. Le temps présent est temps de semence, et la croissance du grain est assurée par le Seigneur. Aussi, chaque chrétien sait-il qu’il doit faire tout ce qu’il peut, mais que le résultat final dépend de Dieu: cette conscience le soutient dans l’effort de chaque jour, spécialement dans les situations difficiles. Saint Ignace de Loyola écrit à ce propos: «Agis comme si tout dépendait de toi, en sachant qu’en réalité tout dépend de Dieu» (cf. La vie de saint Ignace de Loyola d’après Pedro de Ribadeneira, éditions Paris, 1891).

La seconde parabole aussi utilise l’image de la graine. Ici, cependant, il s’agit d’une graine particulière, la graine de moutarde, considérée comme la plus petite de toutes les graines. Mais bien que minuscule, elle est pleine de vie, de sa brisure naît un germe capable de rompre le sol, de sortir à la lumière du soleil et de grandir jusqu’à devenir «la plus grande de toutes les plantes potagères» (cf. Mc 4,32): la faiblesse est la force de la graine, la brisure est sa puissance. Tel est le Règne de Dieu: une réalité humainement petite, composée de celui qui est pauvre de cœur, de celui qui ne compte pas sur ses pauvres forces, mais sur celle de l’amour de Dieu, de celui qui n’est pas important aux yeux du monde; et pourtant c’est justement à travers eux que la force du Christ fait irruption et transforme ce qui est apparemment insignifiant.

L’image de la graine est particulièrement chère à Jésus, car elle exprime bien le mystère du règne de Dieu. Dans les deux paraboles d’aujourd’hui, elle représente une «croissance» et un «contraste»: la croissance qui se fait grâce à un dynamisme inhérent à la graine même et le contraste qui existe entre la petitesse de la graine et la grandeur de ce qu’elle produit. Le message est clair: le Règne de Dieu, même s’il exige notre collaboration, est avant tout un don du Seigneur, une grâce qui précède l’homme et son action. Notre petite force, apparemment impuissante face aux problèmes du monde, si elle est ancrée en celle de Dieu ne craint pas les obstacles, parce qu’elle est certaine que la victoire est au Seigneur. C’est le miracle de l’amour de Dieu, qui fait germer et grandir chaque semence de bien répandu sur la terre. Et l’expérience de ce miracle de l’amour nous rend optimistes, malgré les difficultés, les souffrances et le mal que nous rencontrons.

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16 mai 2012 3 16 /05 /mai /2012 22:00

Une information nous venant du Gabon montre l'état actuel de la démon-cratie dans ce pays: des sacrifices humains pour être élus, former un gouvernement, se maintenir ou accéder à des postes importants...

 

L’Eglise catholique veut endiguer le phénomène des crimes rituels.

Chaque année, le 28 décembre sera dédié aux victimes innocentes

Libreville, 16 mai 2012 (Apic) La Conférence épiscopale catholique du Gabon (CEG) a plaidé en faveur d’une accentuation de la lutte contre la recrudescence des sacrifices humains et des crimes rituels à caractère fétichiste. Selon l’Association de lutte contre les crimes rituels au Gabon (ALCR) font chaque année "pas moins de 100" victimes à travers le pays.

Les prélats ont décidé que la journée du 28 décembre de chaque année, qui est la fête des Saints Innocents, sera une journée de prière pour les victimes innocentes de toute forme de violence.

   Pour l’année 2011, l’ALCR a dénombré 62 cas de sacrifices humains dont 28 enfants, 20 femmes et 14 hommes. Selon les médias gabonais, de nombreux cas de crimes rituels impliquent des personnalités politiques.

Des personnalités politiques impliquées

 

Ces pratiques criminelles ont lieu souvent lors d’élections ou de la formation d’un gouvernement, dans le but de se maintenir ou d’accéder à des postes du gouvernement, ou encore d’être élus. C’est l’un des sujets tabous au Gabon. La société civile et la population dénoncent sans cesse cette pratique, mais la justice ne s’en est jamais saisie.

Vers la fin du mois d’avril dernier, après la diffusion d’un documentaire sur les crimes rituels au Gabon par la télévision française "Canal +", le président gabonais Ali Bongo s’est indigné du phénomène. Il a convoqué une réunion d’urgence de son gouvernement "pour ordonner la fin de cette pratique barbare".

 Pour sa part, l’Eglise catholique s’est engagée depuis février, à combattre les sacrifices humains. Dans ce cadre, sa commission "Justice et paix" organise samedi 19 mai prochain une table-ronde pour débattre de la question. Pour les responsables de l’Eglise catholique au Gabon, il est "inadmissible que les auteurs et les commanditaires de ces actes crapuleux demeurent presque toujours impunis". Ils les qualifient "pratiques contraires à toute valeur humaine et chrétienne" et exhortent les forces de sécurité à assumer pleinement leur mission "et que justice soit faite". (apic/ibc/be)

 

Source: http://www.kipa-apic.ch/index.php?&pw=&na=0,0,0,0,f&ki=231747 

 

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Note de Christroi. Les sacrifices humains sont connus dans la tradition biblique comme étant des sacrifices rendus à Baal ou Bel, qui est Satan. C'est un dieu qui demande des sacrifices humains.

"Au temps de Daniel, son culte s'était conservé dans toute sa splendeur. Le célèbre temple de Bel, bâti au milieu de Babylone, servait de sanctuaire à un énorme serpent, que les Babyloniens entouraient de leurs adorations (Et erat draco magnus in loco illo, et colebant eum Babyloni... Tulitque Daniel picem, et adipem, et pilos, et coxit pariter : fecitque massas, et dedit in os draconis, et diruptus est draco. Dan., XIV, 22 et seq.)

 

"Baal était le principal dieu. Baal signifie le Seigneur, le Maître...

  • Dans les derniers temps, on le figura la tête entourée de rayons. C'était en effet le soleil divinisé, et aussi la nature considérée comme Dieu (Panthéisme ). On distingua un grand nombre de Baals, qu'on considéra peu à peu comme des dieux différents, mais qui n'était en réalité que des personnifications des attributs du Baal principal ou bien ce Baal honoré en des dieux différents.

Considéré comme présidant aux traités et aux alliances, il devint Baal-Berith, Juges IX, 4; comme roi, il prit chez les Ammonites le nom de Moloch, Milcom ou Malkom;

  • comme dieu des mouches, ces insectes si nombreux et si désagréables en Palestine, il fut appelé Béelzébub, IV Rois, I, 2.
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  • Sur le mont Hermon, on l'appelait Baalhermon, Juges III, 3, et Baalgad: à Hazor, il devenait Baalhazor, II Rois XIII, 23; à Peor ou Phégor, Béelphégor;...
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  • du temps du prophète Elie, sous Achab, le texte sacré nous parle de quatre cent cinquante prêtres de Baal et de quatre cents prêtres d'Aschéra, III Rois XVIII, 19-40; Jérémie, II, 28. Ses autels étaient nombreux, Jérémie XI, 13; III Rois XVI, 32; IV Rois XI, 18. On lui offrait des holocaustes et même des victimes humaines, Jérémie XIX, 5.
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  • les sacrificateurs exécutaient autour de l'autel des danses frénétiques, accompagnées de cris sauvages: ils se meurtrissaient eux-mêmes et s'enlevaient avec des instruments tranchants des lambeaux de chair pour attirer l'attention du dieu, par la vue de leur corps ensanglanté, III Rois XVIII, 26-28.
  • La nature (Panthéisme) et le soleil étaient adorés par les Moabites et par les Ammonites, sous le nom de Moloch (Abbé Vigouroux, Vulgate Juges VI, 25, note 25)

Des cultes homicides

 

"Les cultes aux Baalim exigeaient de leurs adeptes de mettre à mort de jeunes enfants en les faisant passer par le feu afin d'apaiser le Baal ":

  • http://www.christ-roi.net/images/4/49/Vulgate.jpg(Vulgate), II Paralipomènes XXVIII, 1 Achaz avait vingt ans quand il commença à régner, et il régna seize ans à Jérusalem. Il ne fit point ce qui était droit en la présence du Seigneur, comme David son père; 2. [...] il fondit même des statues aux Baalim. 3. C'est lui qui brûla de l'encens dans la vallée de Bénennom, et qui fit passer ses enfants par le feu, selon les coutumes des nations que détruisit le Seigneur à l'arrivée des enfants d'Israël.

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12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 13:33

La fin de la Première Guerre mondiale amène en 1920 une chambre des députés orientée à droite, la "chambre bleu horizon" (qui, composée de nombreux anciens combattants a connu dans les tranchées la fraternisation de religieux et de laïcs), à adopter le 24 juin 1920 un projet de loi du député et écrivain nationaliste Maurice Barrès (1), chantre de l'"Union sacrée". Une "fête nationale" de Jeanne d'Arc est instituée.

 

La "fête nationale de Jeanne d'Arc", ou "fête du patriotisme" a été instituée par la loi du 10 juillet 1920* comme devant avoir lieu le deuxième dimanche du mois de mai, jour anniversaire de la libération d'Orléans le 8 mai 1429 par l'armée française, sous le commandement de Jeanne d'Arc.

Le site "Jurispedia" indique que cette fête "semble tombée en désuétude". (2)

 

La "fête nationale de Jeanne d'Arc" ou "fête du patriotisme" ne doit pas être confondue avec la fête de sainte Jeanne d'Arc célébrée par le calendrier liturgique de l'Église catholique le 30 mai ou le dernier dimanche de mai, ni avec le "1er mai" du Front national, jour choisi par Jean-Marie Le Pen entre les deux tours de l'élection présidentielle de 1988 pour célébrer la "fête du travail et de Jeanne d'Arc" et peser sur le résultat du second tour.

 

Y aura-t-il en cette journée du 13 mai "fête nationale", un "nationaliste" pour rappeler que le royalisme est le "nationalisme intégral" (formule de Charles Maurras) et non le républicanisme, et pour rappeler que Jeanne était royaliste et non républicaine ?... 

 

L'idéologie républicaine présentant la "loi civile" comme norme supérieure aux lois de Dieu, aux lois morales et à la loi naturelle, n'est pas une politique au service du bien commun, c'est une idolâtrie matérialiste, un absolutisme (la soit-disant "volonté populaire" coupée de la loi naturelle) et une tyrannie. 

 

L'erreur originelle des "nationalistes" 

 

On en revient toujours à l'erreur originelle de l'"Union sacrée" en 1914, expression employée pour unir les "nationalistes" et les royalistes aux républicains dans une guerre totale contre l'Allemagne. L'"Union sacrée" est une formule qui rappelle celle de la "Patrie en danger" de 1792 qui ne fut elle aussi qu'un moyen pour mener une "guerre d'agression" à l'Europe et lui apporter les "lumières" de la Révolution...

La main tendue par les républicains antichrétiens en 1792 comme en 1914, main saisie par les "nationalistes" n'aboutit une nouvelle fois qu'à la consécration de l'anti-patrie révolutionnaire par le sacrifice des Français comme en 1789 (thèse de Jean de Viguerie dans "Les deux Patries, essai historique sur l'idée de patrie en France", 1998). À chaque fois (en 1792, 1914, 1940-45), la guerre aura servi à consacrer la soit-disant "république", un régime oligarchique de l'argent, de la corruption et de la guerre qui se nourrit du sang des Français.

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29 mars 2012 4 29 /03 /mars /2012 06:49

Le pape Benoît XVI a reçu à sa demande le père de la révolution cubaine, l'ancien président Fidel Castro, hier 28 mars à La Havane, au dernier jour de sa visite pastorale à Cuba, a annoncé le porte-parole du Vatican, Federico Lombardi. L'entretien a duré trente minutes.

 

Le pape a conclu sa visite à Cuba par la célébration d'une messe en plein air devant 300.000 personnes, dans le centre de La Havane. Il a dénoncé le blocus commercial que les Etats-Unis imposent depuis cinquante ans à l'île communiste. (1) Tout au long de son séjour, Benoît XVI a appelé Cuba à changer. Il a demandé aux autorités cubaines d'accorder le plein exercice des "libertés fondamentales" aux Cubains. Il a aussi insisté sur la nécessité d'édifier une société renouvelée et réconciliée à Cuba.

 

 

 Fidel a parlé de la réforme liturgique au pape. (2)

 

Benoît XVI a commencé par lui dire qu'il était «très content» de son séjour à Cuba et Fidel Castro lui a répondu qu'«il avait suivi tout le voyage à la télévision».

Les deux hommes ont alors échangé des «plaisanteries» sur leurs âges respectifs. Le Cubain étant l'aîné d'une année sur l'Allemand. «Je suis âgé, a dit le Pape à Fidel Castro, mais je peux encore faire mon devoir!».

«Qu'est ce que fait le Pape?»

Selon le Père Lombardi, la conversation a alors commencé, «très animée», où le leader de la révolution cubaine «a posé beaucoup de questions au Pape sur sa pensée et ses intentions» puisqu'il est aujourd'hui «retiré de sa charge de gouvernement et qu'il consacre son temps à la réflexion et à l'écriture».

La première question posée par Castro a porté sur «le pourquoi de la réforme liturgique de l'Eglise catholique». Le Pape lui en a expliqué «le sens du renouvellement» décidé par le Concile Vatican II il y a cinquante ans.


La seconde demande a porté sur le métier de Pape: «Qu'est ce que fait le Pape?». Benoît XVI lui a alors expliqué «le sens des voyages et de sa pastorale universelle.»

Troisième partie de la conversation, toujours selon cette même source, «les engagements pour des thèmes qui touchent l'humanité d'aujourd'hui» comme «la science, le défi posé par la multiplicité de la religion et les réponses de l'Eglise catholique, et d'autres questions culturelles».


Enfin, «le Pape a apporté sa contribution à ce dialogue» en insistant sur le fait qu'une des difficultés de l'humanité» étaient liées «à l'absence de Dieu et son impact fondamental», sur «les rapports entre la foi et la raison» et sur «le lien entre la liberté et la responsabilité».

La conversation «aurait pu se prolonger» encore, a noté le Père Lombardi, mais le temps était compté - le Pape doit décoller à 17 heures de La Havane pour Rome -. Ce qui poussé «Fidel Castro à demander à Benoît XVI de lui envoyer des livres sur les sujets qu'ils avaient abordés ensemble de façon à nourrir sa réflexion». Le Pape lui a répondu: «Je ne sais pas mais je vais y réfléchir».

Au total, donc, selon le Père Lombardi, «une rencontre dont le déroulement a été serein, avec un dialogue intense et cordial». Fidel Castro a enfin présenté ses deux enfants au Pape. (3)

 

 

Sources:

 

(1) http://www.rtbf.be/info/monde/detail_cuba-benoit-xvi-a-rencontre-fidel-castro-a-la-demande-de-l-ancien-president?id=7739122

(2) http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=629062

(3) http://www.lefigaro.fr/international/2012/03/28/01003-20120328ARTFIG00669-que-se-sont-dits-benoit-xvi-et-fidel-castro.php 

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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 22:58
Espagne : La statue de la Vierge de Lépante retrouvée

Le bulletin Correspondance Européenne du 28 février 2012 (n°247) annonce que la statue de la Très Sainte Vierge Marie présente à la bataille de Lépante a été retrouvée.

« La statue de la Sainte Vierge qui était à bord de la Galère royale commandée par Don Juan d’Autriche, demi-frère du roi Philippe II d’Espagne, pendant la bataille de Lépante, a été retrouvée. Pendant qu’à Rome, le pape Pie V priait pour la victoire des chrétiens, le navire amiral de la flotte abordait la galère turque où se trouvait le commandant des forces ottomanes, Ali Pacha, qui fut décapité peu après. La victoire de la Sainte Ligue a stoppé la progression des incursions musulmanes en Europe sans pour autant faire cesser les agressions côtières et les captures d’esclaves.

« Cette victoire du 7 octobre 1571 est célébrée tous les ans lors de la fête de Notre-Dame du Rosaire. La Vierge du Rosaire avait été offerte à Don Juan d’Autriche par les Vénitiens. De retour en Espagne après ce haut fait d’armes sur lequel elle avait veillé, la statue de la Mère de Dieu fut léguée par Don Juan d’Autriche à sa mort en 1578 à la Confrérie des Galères en l’église de Saint-Jean-de-Latran du Port de Santa María à Cadix.

En 1854, la statue fut transférée au Collège des Aspirants de l’Académie des Gardes Marines de San Fernando, ancêtre de l’Ecole Navale espagnole. Elle fut ensuite transmise de main en main et on perdit sa trace. Or elle a été remise récemment au Musée naval de Madrid où elle sera restaurée, puis exposée au public. La statue, quoiqu’ayant perdu un œil, garde toute sa présence surnaturelle. » (Source : CE – DICI du 09/03/12)

En 1854, la statue fut transférée au Collège des Aspirants de l’Académie des Gardes Marines de San Fernando, ancêtre de l’Ecole Navale espagnole. Il y reçut une première restauration des mains de l’artiste Flores Loma au mois de septembre de cette même année.

La statue – ensuite à peu près oubliée -, subit les outrages des temps & était très abîmée. Elle vient d’être remise au Musée naval de Madrid, où, après restauration, en « habit de gala » comme le promet le restaurateur José Maria Galvez Farfan, elle sera visible pour tous. Avec son regard qui a conservé une grande intensité, assez pour galvaniser les combattants contre « le Grand Turc »…

 

Sources: (1) Dici, (2) Schola Sainte Cécile

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 08:00

Liste des documents magistériels demeurés lettres mortes dans presque tous les diocèses de France.
- 1965 : Instruction « Doctrina et exemplo » (Congrégation pour les séminaires) : ni diffusé, ni appliqué.
- 1974 : livret «
Iubilate Deo » (Paul VI) : ni diffusé, ni appliqué.
- 1980 : Lettre apostolique «
Dominicae Cenae » (Bx Jean-Paul II) : diffusée mais non appliquée.
- 1985 : « Cérémonial des évêques » : peu diffusé et très rarement appliqué.
- 1988 : Lettre apostolique sur «
Le renouveau de la liturgie » (Bx Jean-Paul II) : diffusée mais non appliquée.
- 1994 : «
Directoire pour la vie et le ministère des prêtres » (Congrégation pour le Clergé) : ni diffusé, ni appliqué.
- 2001 : « Directoire sur la piété populaire et la liturgie » (Congrégation pour le Culte divin et la discipline des Sacrements) : peu diffusé et très rarement appliqué.
- 2002 : «
Missel romain » : ni diffusé, ni appliqué.
- 2003 : Encyclique «
Ecclesia de Eucharistia » (Bx Jean-Paul II) : peu diffusée, non appliquée.
- 2004 : Lettre apostolique «
Mane nobiscum » (Bx Jean-Paul II) : diffusée, non appliquée.
- 2004 : Instruction «
Redemptionis Sacramentum » (Congrégation pour le Culte divin et la discipline des Sacrements) : peu diffusée et non appliquée.
- 2007 : Exhortation apostolique post-synodale «
Sacramentum caritatis » (Benoît XVI) : peu diffusée, non appliquée.

 

 

Source: http://www.proliturgia.org/

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 21:59

Bienheureux Jacinthe et François Marto
Pastoureaux de Fátima
(François : 11/06/1908-04/04/1919)
(Jacinthe : 11/03/1910-20/02/1920*)

Homélie du pape Jean Paul II lors de la béatification le samedi 13 mai 2000

« Je te bénis, Père, [...] d'avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l'avoir révélé aux tout-petits » (Mt 11, 25).

Chers frères et soeurs, avec ces paroles, Jésus loue le Père céleste pour ses desseins ; Il sait que personne ne peut venir à Lui si le Père ne l'attire pas (cf. Jn 6, 44), c'est pourquoi il loue son dessein et y adhère filialement : « Oui, Père, car tel a été ton bon plaisir » (Mt 11, 26). Il t'a plu d'ouvrir ton Royaume aux tout-petits.

Selon le dessein divin, « une femme vêtue de soleil » (Ap 12, 1) est venue du Ciel sur cette terre, à la recherche des tout-petits préférés du Père. Elle leur parle avec une voix et un cœur de mère : elle les invite à s'offrir comme victimes de réparation, se disant prête à les conduire, de façon sûre, jusqu'à Dieu. Et voilà que ces derniers voient sortir de ses mains maternelles une lumière qui pénètre en eux, si bien qu'ils se sentent plongés en Dieu comme lorsqu'une personne - expliquent-ils eux-mêmes - se contemple dans un miroir.

Plus tard, François, l'un des trois enfants choisis, observait : « Nous brûlions dans cette lumière qui est Dieu et nous ne nous consumions pas. Comment Dieu est-il ? On ne peut pas le dire. Cela est certain, nous ne pourrons jamais le dire ». Dieu est une lumière ardente mais qui ne consume pas. Ce fut la même perception qu'eût Moïse, lorsqu'il vit Dieu dans le buisson ardent ; à cette occasion Dieu lui parla, se disant inquiet pour l'esclavage de son peuple et décidé à le libérer par son intermédiaire : « Je serai avec toi » (cf. Ex 3, 2-12). Ceux qui accueillent cette présence deviennent demeure et, en conséquence, « buisson ardent » du Très-Haut.

François console Jésus

Ce qui émerveillait davantage le bienheureux François et le pénétrait était Dieu dans cette lumière immense qui les avait rejoints tous les trois dans la profondeur de leur être. Ce n'est qu'à lui, cependant, que Dieu se fit connaître « si triste », comme il disait. Une nuit, son père l'entendit sangloter et lui demanda pourquoi il pleurait ; son fils répondit : « Je pensais à Jésus qui est si triste à cause des péchés que l'on accomplit contre Lui ». Un unique désir - si caractéristique de la façon de penser des enfants - fait désormais agir François et c'est celui de « consoler Jésus et de faire en sorte qu'il soit content ».

Il s'opère dans sa vie une transformation que l'on pourrait qualifier de radicale ; une transformation certainement peu commune pour un enfant de son âge. Il s'engage dans une vie spirituelle intense, avec une prière si assidue et fervente qu'il rejoint une véritable forme d'union mystique avec le Seigneur. C'est précisément cela qui le pousse à une purification croissante de l'esprit, grâce à de nombreuses renonciations à ce qui lui plaît et même aux jeux innocents des enfants.

François endura les grandes souffrances causées par la maladie, dont il mourut ensuite, sans jamais se plaindre. Rien ne lui semblait suffire pour consoler Jésus ; il mourut avec le sourire aux lèvres. Le désir était grand chez cet enfant de réparer les offenses des pécheurs, en offrant dans ce but l'effort d'être bon, les sacrifices, la prière. Jacinthe, sa sœur plus jeune que lui de presque deux ans, vivait également animée par les mêmes sentiments.

Un rappel à la conversion - « Puis un second signe apparut au ciel : un énorme dragon » (Ap 12, 3)

Ces paroles que nous avons entendues dans la première lecture de la Messe nous incitent à penser à la grande lutte entre le bien et le mal, ainsi qu'à constater comment l'homme, en mettant Dieu de côté, ne peut pas atteindre le bonheur, et finit même par se détruire.

Combien de victimes au cours du dernier siècle du second millénaire ! La pensée se tourne vers les horreurs des deux « grandes guerres » et celles des autres guerres dans tant de parties du monde, vers les camps de concentration et d'extermination, les goulags, les purifications ethniques et les persécutions, le terrorisme, les enlèvements de personnes, la drogue, les attentats contre la vie à naître et la famille.

Le message de Fatima est un rappel à la conversion, en faisant appel à l'humanité afin qu'elle ne joue pas le jeu du « dragon », qui avec la « queue balaie le tiers des étoiles du ciel et les précipite sur la terre » (Ap 12, 4). Le dernier objectif de l'homme est le Ciel, sa véritable maison où le Père céleste, dans son amour miséricordieux, est en attente de tous.

Dieu désire que personne ne se perde ; c'est pourquoi, il y a deux mille ans, il a envoyé son Fils sur la terre pour « chercher et sauver ce qui était perdu » (Lc 19, 10). Il nous a sauvés par sa mort sur la croix. Que personne ne rende cette Croix vaine ! Jésus est mort et ressuscité pour être « l'aîné d'une multitude de frères » (Rm 8, 29).

Dans sa sollicitude maternelle la Très Sainte Vierge est venue ici, à Fatima, pour demander aux hommes de « ne plus offenser Dieu, Notre Seigneur, qui est déjà très offensé ». C'est la douleur d'une mère qui l'oblige à parler ; le destin de ses enfants est en jeu. C'est pourquoi Elle demande aux pastoureaux : « Priez, priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs ; tant d'âmes finissent en enfer parce que personne ne prie et ne se sacrifie pour elles ».

Jacinthe convertit les pécheurs

La petite Jacinthe a partagé et vécu cette douleur de la Madone, en s'offrant héroïquement comme victime pour les pécheurs. Un jour, lorsqu'elle et François avaient désormais contracté la maladie qui les obligeait à rester au lit, la Vierge Marie vint leur rendre visite à la maison, comme le raconte Jacinthe : « La Madone est venue nous voir et elle a dit que bientôt elle viendra prendre François pour l'emmener au Ciel. A moi, elle a demandé si je voulais encore convertir davantage de pécheurs. Je lui ai dit que oui ». Et lorsque le moment du départ de François s'approche, la petite lui recommande : « De ma part porte de nombreux saluts à Notre Seigneur et à la Madone et dit leur que je suis disposée à supporter tout ce qu'ils voudront pour convertir les pécheurs ». Jacinthe était restée tellement frappée par la vision de l'enfer, qui avait eu lieu lors de l'apparition de juillet, que toutes les mortifications et pénitences lui semblaient peu de choses pour sauver les pécheurs.

Jacinthe pourrait très bien s'exclamer avec saint Paul : « En ce moment je trouve ma joie dans les souffrances que j'endure pour vous, et je complète en ma chair ce qui manque aux épreuves du Christ pour son Corps, qui est l'Église » (Col 1, 24). (...) Ici à Fatima, où ont été préannoncés ces temps de tribulations et où la Madone à demandé de prier et de faire pénitence pour les abréger, je désire (...) rendre grâce au Ciel pour la force du témoignage qui s'est manifestée dans toutes ces vies. (...)

 « Je te bénis, Père, d'avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l'avoir révélé aux tout-petits »

Je te bénis, ô Père, pour tous tes tout-petits, à commencer par la Vierge Marie, ton humble Servante, jusqu'aux pastoureaux François et Jacinthe.
Que le message de leur vie reste toujours ardent pour illuminer le chemin de l'humanité !

 

Source

 

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 18:10

Entretien avec l'une des plus importantes références francophones catholiques en matière d'occultisme, le père Joseph Marie Verlinde.

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 23:58

« J’en ai plein le nez de votre église libérale, de vos prières centrées sur vous-mêmes, de votre spiritualité au ras des pâquerettes. J’en ai plein le nez de vos « nouveau élans ». Car ce qui reste de toutes ces surenchères pastorales n’est qu’un trou dans lequel nous tombons tous.
J’en ai plein le nez de vos théologiens qui ne savent pas faire autre chose que détruire et diviser. Durant des années, les catholiques fidèles ont été contraints de se taire devant des horreurs et ont été obligés d’avaler vos opinions sur Dieu. Mais en réalité, vous n’avez aucun Dieu, aucun dogme, aucune croyance ni aucune autorité.
J’en ai plein le nez de vos manœuvres qui ne visent qu’à ruiner la foi catholique des simples fidèles. Vos catéchèses ont été tellement édulcorées qu'elles ne signifient rien de plus que « aime ton prochain ». Non ! Ce qui doit venir en premier, c’est l’amour de Dieu !
Vous avez laissé le pays se paganiser parce que la spiritualité que vous proposez n’a rien qui puisse attirer. »

Ces propos sont de Mère Angelica, la célèbre Clarisse qui a créé en 1962 un couvent pour sa congrégation à Irondale (Alabama), puis le sanctuaire du «
Shrine of the Most Blessed Sacrement » d’où sont télédiffusées les Messes dans les deux formes du rite romain, puis le monastère « Our Lady of the Angels » à Hanceville (Alabama).

angelica0001
Mother Angelica

 

Source: http://www.proliturgia.org/

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3 janvier 2012 2 03 /01 /janvier /2012 17:25

03/01/2012 14:24:09: La quête de sens peut conduire le pèlerin bien loin… jusqu’aux Indes.
Le père Joseph-Marie Verlinde nous donne son témoignage.
Initié aux pratiques ascétiques orientales (yoga, MT), il poursuit, dans les ashrams des Hauts-Himalayas, l’approfondissement de la philosophie religieuse hindouiste et bouddhiste.

Mais l’expérience de l’anéantissement du « je » personnel dans un Soi impersonnel suscite en lui des questions fondamentales : que signifie un bonheur qui se vit seul et qui ne s’ouvre pas sur l’Autre ? Que reste-t-il de l’amour lorsque l’amant et l’aimé se sont confondus dans une vacuité sans visage et sans nom ?

L’aventure ne s’arrête pas là ! Revenu au Christ Jésus, ce jeune converti va s’intéresser au courant de l’ésotérisme ! Paradoxalement, ce sont des amis se disant chrétiens qui vont l’entraîner dans cet univers fascinant…

 

2e et 3e parties: http://www.gloria.tv/?media=235639

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- Les philosophies hindouiste et bouddhiste : une "pensée ésotérique", par le père Verlinde

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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 08:52

 

Reportage dans le Israel Today sur le message du rabbin Kaduri à propos de la venue du Messie, durant la dernière année de sa vie sur terre transmis en Janvier 2006. Avant de nous quitter, cependant, il a apparemment laissé deux indices au sujet du Messie (Mashiach.) Tout d'abord, que le Messie apparaîtrait après la mort d'Ariel Sharon, toujours dans le coma depuis 2006, et ensuite il a révélé le nom du Messie : Yehoshua (Jésus).

 

 

- Stupeur en Israël, Jésus serait le Messie !

- La vierge apparaît à un rabbin

- A propos du rabbin Kaduri

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25 décembre 2011 7 25 /12 /décembre /2011 09:10

Une étude américaine met en évidence le tassement du christianisme occidentalet son expansion dans les pays du Sud. Il demeure de loin la première religion mondiale.

Le christianisme est de loin la première religion du monde. Il regroupe dans ses trois grandes confessions (catholique, orthodoxe et protestante) 2,184 milliards d'individus, soit plus d'un tiers de l'humanité, 31,7% précisément. L'islam arrive en seconde position, avec 1,619 milliard de fidèles, soit un peu moins d'un quart de la population mondiale qui est de 7 milliards. Mais l'un des intérêts majeurs de l'étude publiée cette semaine à Washington par The Pew Forum on Religion & Public Life, un centre de recherche américain, est de démontrer que, sur un siècle, la population chrétienne a certes triplé - au rythme d'ailleurs de la population mondiale -, mais elle a surtout opéré un glissement démographique vers le Sud.

S'il y a encore aujourd'hui 69% de chrétiens dans le Nord (selon le découpage particulier de cette enquête: Amérique du Nord, Europe, Australie, Japon et Nouvelle-Zélande), ils sont maintenant 23,5% dans le Sud (entendez le reste du monde). Mais en 1910 les chrétiens n'étaient que 9,2% dans cette zone Sud du monde et 86,7% dans la zone Nord.

 

 

Une dynamique qui va se confirmer au fil des décennies à venir même si la notion de christianisme, qui inclut l'orthodoxie russe et les mouvements évangéliques également en expansion en Europe, gardera toujours sa forte assise dans ce que cette étude appelle «le Nord».

Cette Europe où vivent 26% des chrétiens quand 37% résident sur le continent américain, 13% en Asie et dans le Pacifique et… 24% en Afrique subsaharienne. Mais c'est sur le continent africain que se joue une large part de la dynamique du futur, notamment vis-à-vis de l'islam (lire ci-dessous). En 1910, l'Afrique subsaharienne comptait 9% de chrétiens, ils sont huit fois plus un siècle plus tard, soit 63% de la population! Aucune autre région du monde n'a connu une telle expansion. À titre de comparaison, les chrétiens en Asie sont passés de 3 à 7% sur cette même période.

De même il est remarquable d'observer que les terres qui ont vu naître et se développer le christianisme pendant les deux premiers siècles de l'ère chrétienne, le Proche-Orient et la Turquie mais aussi l'Afrique du Nord, sont aujourd'hui les zones du monde où cette religion est la moins représentée à l'exception de certaines zones d'Asie. On compte en effet sur cet arc Est et Sud méditerranéen environ 13 millions de chrétiens, soit moins de 4% de la population. Et il est à prévoir que cette proportion diminue encore en raison de la situation politique peu favorable, le cas irakien est emblématique, et de la forte pression de l'islamisme. Il y a en revanche plus de chrétiens en Indonésie, le plus grand pays musulman du monde, que dans toute cette zone du Proche-Orient et de l'Afrique du Nord…

Seulement 10% des chrétiens dans le monde vivent d'ailleurs en situation de minoritaires. Mais l'écrasante majorité, 9 sur 10, vit des situations de majoritaires dans 158 pays. Vu sous un autre angle, ce tiers chrétien de la population mondiale est majoritaire sur les deux tiers des pays et territoires du monde.

Mais cette notion de majorité chrétienne, soulignée par l'enquête, reste très théorique tant cette religion est divisée en confessions qui ne parviennent pas à s'entendre.

Les catholiques, avec 1 milliard et 100 millions de fidèles selon cette source, représentent la moitié des chrétiens du monde quand les protestants, toutes dénominations confondues forment 37% et les orthodoxes 12%. Mais le glissement progressif vers le Sud du christianisme offre des surprises étonnantes comme celle de voir par exemple le Nigeria compter aujourd'hui deux fois plus de protestants que… l'Allemagne, qui est pourtant la terre de naissance de cette confession fondée par Martin Luther.

Autre paradoxe mis en évidence dans cette passionnante enquête disponible en anglais sur le site www.pewforum.org, le fait que le Brésil compte maintenant deux fois plus de catholiques que l'Italie même si chaque année une partie des 134 millions de catholiques brésiliens, 67% de la population, rejoint les Églises évangéliques.

 

Source: http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/12/23/01016-20111223ARTFIG00479-un-tiers-de-l-humanite-est-chretienne.php

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 14:52
Témoignage magnifique de l'Amour de Dieu pour nos frères musulmans.
Jésus se donne à eux, plein d'Amour et de Compassion, dans la Lumière véritable, leur montrant qu'IL est bien le Vrai Dieu.
Bouleversant de Vérité.
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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 14:50
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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 07:10

Ceux qui se sont autoproclamés les leaders du christianisme en France n’ont pas apprécié – et on le comprend aisément – la fulgurante ascension de Civitas. Christine Boutin qui croit pouvoir recueillir les voix chrétiennes a pris le wagon de la critique médiatique pour caricaturer le jeune institut. Et les journalistes catholiques eux-mêmes, à l’instar d’Isabelle de Gaulmyn, de La Croix, n’ont fait qu’exprimer une aigre animosité à l’endroit de ce mouvement pour eux trop encombrant. Plus intéressante – et ce n’est pas la première fois – est l’analyse de Jean-Marie Guénois. Reconnaissant les bienfaits du mouvement, il exprime cependant une circonspection à l’égard de ce qui n’est à ses yeux qu’un feu de paille : Civitas. « Son audience n’existe et n’existera que par rapport à l’objet de ses protestations, ces spectacles ou d’autres scandales à venir. Et non par ses propositions totalement irrecevables dans le cadre de la laïcité française et formellement rejetées par l’Eglise catholique. »

Ce qu’il dénonce, disons-le tout nettement, c’est le fait que Civitas s’engage à restaurer une France chrétienne. Idéaliste voie pour un grand nombre de nos compatriotes qui ont déserté les champs de la catholicité au profit de ceux de la réconfortante laïcité. L’anticléricalisme a exilé la religion dans les sacristies où leurs affectataires semblent s’en satisfaire. Les accommodements consentis avec le monde ne peuvent plus, à leurs yeux, nous permettre de redemander qu’on pende le crucifix dans les écoles ou que l’on quémande à nos députés d’invoquer publiquement le nom de Dieu. En France, on ne peut chanter : Dieu sauve le président ! On ne peut graver sur nos pièces et imprimer sur nos billets : In God We Trust…

Ces esprits oublient que le Christ a dit à Pilate que toute autorité venait de Dieu. L’État est une société naturelle, créée par lui, au même titre que la famille. Un chef, comme un père, doit considérer le bien de ses protégés, non pas en contraignant par la force, mais en garantissant un maximum de chances à ceux qui lui sont confiés. S’il pense devoir appliquer pour principe objectif la liberté religieuse, comprise comme la licence de toutes les fantaisies mystiques, alors il faut aussi que le père pratique sa religion en privé, qu’il n’impose aucun sacrement à ses enfants, qu’il n’expose aucun crucifix dans les chambrées et qu’il maintienne en toute discussion la neutralité. Pourquoi ce qui est applicable à la petite famille, celle qui nous tient par le sang, ne serait pas applicable à la grande, celle qui nous tient par la nationalité ? Toutes deux ne sont-elles pas régies par le bien commun ?

 

Source: Côme Prévigny, agrégé de l’Université et membre de l’Institut Civitas, tribune libre pour Nouvelles de France via http://www.contre-info.com/apres-l%e2%80%99automne-catholique-l%e2%80%99hiver-laic

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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 21:47
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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 23:12

L’objectif poursuit par les prêtres dissidents d’Autriche, de Suisse et d’Allemagne, actuellement rejoints par des prêtres de France, est clair : pousser les fidèles à admettre que des laïcs - de préférence anti-romains - ont le droit et le pouvoir de célébrer la messe. (Voir ici.)
La manœuvre a été préparée de longue date et s’est faite en quatre temps :
Premier temps : au nom de la « participation active » à la liturgie, on insiste sur le rôle indispensable que doivent jouer les laïcs dans l’élaboration des célébrations eucharistiques ;
Deuxième temps : ces laïcs qualifiés d’ « engagés » et qui passent pour exemplaires sont invités à prendre place dans les sanctuaires (chœurs des églises) pour faire les lectures, puis pour « animer » les messes, puis pour distribuer la communion d’abord avec le prêtre, ensuite sans le prêtre ;
Troisième temps : ces mêmes laïcs sont appelés à diriger des Assemblées Dominicales en l’Absence de Prêtres (que les fidèles peu formés trouvent « plus conviviales » que les messes habituelles jugées trop « formelles »), à porter la communion aux malades, à « célébrer » les funérailles, à orienter la pastorale « de secteur »... etc.
Quatrième temps : le prêtre disparaît ; ne restent alors plus que ces laïcs qui profitent de ce qu’ils sont mandatés par les évêques pour comploter - consciemment ou non - contre l’Eglise.
Le sacerdoce et la vie sacramentelle sont ainsi minés de l’intérieur.
C’est comme cela que les choses se sont passées en Autriche, en Suisse et en Allemagne. C’est exactement comme cela qu’elles sont en train de se passer sous nos yeux dans plusieurs diocèses de France où, progressivement, on habitue les fidèles à voir de moins en moins de prêtres et de plus en plus de laïcs à l’autel. Cette substitution se fait tandis qu’on répète à qui veut bien l’entendre sans trop réfléchir qu’ « il faut bien que les laïcs prennent les choses en mains puisqu’il n’y a plus de prêtres. »
(On remarquera dans le même temps que depuis une bonne quinzaine d’années, les évêques de France ne font plus rien pour relancer les vocations sacerdotales... Ce qui peut être interprété comme une volonté de créer une Eglise
new look établie sur de vagues sentiments collectifs plus que sur une doctrine clairement affirmée, et totalement coupée du Siège apostolique.)

Laïcs-470x313images
Dans un premier temps, la laïque "officie" aux côtés du prêtre qui ne porte plus les vêtements liturgiques spécifiques;
dans un second temps, le prêtre a disparu et les laïcs "officient" seuls avec l'aval de l'évêque (comme ici dans la banlieue lilloise)

 

Source: http://www.proliturgia.org/

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- Fossoyeurs de la foi : Denis Crouan parle de programmation de la chute des vocations et de la pratique religieuse

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 08:24

De récents événements ont braqué les projecteurs sur Mgr Pierre d’Ornellas. Une petite histoire de ce diocèse permet de voir que cet évêque s’inscrit dans une lignée souvent calamiteuse. Le cataclysme qui touche aujourd’hui le diocèse est sans doute la dernière étape d’un long déclin. Aujourd’hui, l’archevêque en lambeaux ne pilote plus grand-chose et surtout plus grand monde.


LE DEPARTEMENT D’ILLE ET VILAINE
L’Ille et Vilaine était jadis un département rural. Sa préfecture, Rennes une petite ville de province plutôt radical-socialiste, ses trois sous préfectures de taille inégale : Fougères, Saint Malo et Redon, des villes conservatrices.
Ce département a longtemps été une terre de chrétienté et une terre de droite. C’est vrai, jusqu’aux années 70 même si la droite locale est plutôt un centre droit.
Jusqu’à la seconde guerre mondiale, le département est authentiquement conservateur mais déjà la démocratie chrétienne gagnait notamment l’est du département et la région de Rennes. Après la guerre, le MRP devient dominant, il constitue une bonne synthèse entre les démocrates chrétiens puissants et un électorat de droite plus marqué mais orphelin après Vichy.
Les changements viennent par Rennes. Cette ville de magistrats et d’enseignants est depuis fort longtemps gangrenée par la franc maçonnerie. Les rapports des évêques et des loges ne sont d’ailleurs pas toujours très clairs ou sont trop clairs…
De 1953 à 1977, la ville a pour maire, le MRP Henri Fréville. Fréville gouverne la ville de 53 à 71 avec les radicaux et les socialistes. Cela convient bien à la bourgeoisie centriste et aux magistrats et universitaires radicaux et socialistes. Tout ce petit monde se côtoie dans les loges. En 1971, Fréville abandonne le PS qui préfère l’union de la gauche. Fréville est réélu à la tête d’une liste plus marquée à droite. En 1977, il ne se représente pas, et un jeune professeur socialiste, Edmond Hervé, à la tête d’une liste d’union de la gauche, rafle la ville. En 2011, la gauche est toujours au pouvoir. Rennes est une de ses meilleures villes. Progressivement, la gauche a colonisé tout le département. Elle a utilisé trois influences : la gauche sociale démocrate élevée par les « Abbés démocrates », le journal Ouest France, et la JAC; les divers gauches plus ou moins anticléricaux ou modérés qui se sont emparés de bourgs ruraux et une extrême gauche canalisée par les Verts qui servent d’exutoire aux déçus du PS (fonctionnaires et étudiants) et qui ramènent tout le monde au bercail au 2ème tour.
Toute la grande couronne rennaise a été ainsi colonisée par la gauche. La gauchisation a gagné le sud, l’ouest, le nord. Tout le pays de Redon est atteint, c’est aussi le cas des terres rurales de l’ouest. Deux foyers de résistance : Saint Malo mais la résistance est de plus en plus cantonnée à la ville et le pays de Vitré. Dans cette dernière zone, la gauche est malgré tout en progression.
Le pays de Vitré est depuis la guerre, la zone d’influence de la famille Méhaignerie. Mais le bastion se fissure. Un épisode montre bien l’évolution. En 2002, le très puissant et très mauvais député maire de Vitré, Pierre Méhaignerie, député depuis 1973, pousse Madame Virginie Klès, une de ces protégées à la conquête de la mairie de Châteaubourg, bastion centriste de 5000 habitants. C’est un succès. En 2007, Madame Klès soutient Bayrou, c’est logique, entre les deux tours, elle rejoint Royal. En 2008, la bonne méhaigneriste devient…sénateur socialiste. Du Grand Méhaignerie…Il n’a rien compris et 2012 verra sans doute la fin d’un trop long règne sur le pays de Vitré.
Aux cantonales, la gauche s’est emparée du département en 2004. Aujourd’hui, elle contrôle 35 cantons, la droite 18. A chaque renouvellement celle dernière régresse mais elle peut encore régresser. La droite locale UMP et Nouveau Centre est encore plus nulle que la moyenne nationale, la droite rennaise tenant la palme de la nullité. Elle a ces dernières années eu pour leader un certain Lebrun qui a réussi la prouesse de perdre toutes les élections auxquelles il s’est présenté. En revanche cette « droite » fréquente assidument les loges. Et on retrouve cette constante locale.


LE DIOCESE
Il est né de la fusion partielle des anciens diocèses de Rennes, Dol et St Malo. En 1859, il devient archidiocèse quittant ainsi l’archidiocèse de Tours. Le nouvel archevêque a trois suffrageants : Quimper et Léon, Vannes, St Brieuc et Tréguier. En 2003, s’y ajoutent : Laval, Le Mans, Angers, Nantes et Luçon.
Le diocèse compte encore 436 prêtres en 2011, ce qui peut faire rêver, mais seuls 50 ont moins de 60 ans et 11 moins de 40 ans. Au rythme actuel, dans 10 ans le diocèse aura environ 70 prêtres de moins de 75 ans. Cela peut encore paraître beaucoup au regard d’autres situations, c’est désastreux dans ces terres qui ont été si catholiques.
Sociologiquement, le diocèse est bouleversé. Le christianisme de masse n’existe plus. Il subsiste une pratique non négligeable en zone rurale. Ce sont essentiellement des gens âgés qui subissent les « équipes de laïcs ». Ces dernières sont très militantes d’esprit JAC et bien encadrées par près de 40 « diacres permanents ». Ces équipes sont souvent la plaie du diocèse, préparant les messes, s’emparant des obsèques. Leur seul avantage, c’est qu’elles ne se renouvellent pas et s’épuisent dans un regroupement sans cesse plus large des paroisses. Les villes et zones suburbaines, surtout Rennes, ont encore des prêtres en quantité mais la pratique s’est effondrée. La déchristianisation est massive avec des populations de fonctionnaires éloignés voire hostiles au catholicisme. Les seuls éléments de résistance sont les groupes identitaires : une paroisse du centre-ville St Germain, deux paroisses confiées à l’Emmanuel : St Hélier de Rennes et Dinard, la chapelle de l’Institut du Christ Roi, la Famille Missionnaire de Notre Dame au Grand Fougeray, les Petites Sœurs des Pauvres à St Pern. L’Opus Dei est assez actif. Tout le reste est cliniquement mort. Mais tout ce qui vit est à l’exception des Petites Sœurs des Pauvres, très indépendantes et très puissantes, la cible de Mgr D’Ornellas.

Nous sommes en Bretagne, il faut aussi parler de l’enseignement catholique. Les congrégations ont été puissantes et dominaient de grands établissements à Redon, Fougères et Rennes (l’Assomption et St Martin dans cette ville). Aujourd’hui ces institutions ont renoncé peu ou prou au caractère catholique mais se maintiennent uniquement, ce n’est déjà pas si mal, par l’excellence de leur formation intellectuelle. Quant aux deux établissements phares du clergé diocésain, c’est le naufrage. L’Institution Saint Malo se débat depuis plusieurs années dans une interminable guerre de succession ; malgré tout son enseignement reste bon.
Le plus gros drame, c’est St Vincent, le joyau de la couronne épiscopale, fondé par l’Archevêque en personne, le cardinal Brossay Saint Marc, l’établissement dont l’Archevêque, lui-même présidait la remise des prix. Cette institution a longtemps scolarisé, aussi bien les enfants de l’aristocratie locale, que ceux de la bourgeoisie catholique rennaise et des enfants de milieux plus modestes soucieux d’une solide éducation catholique. Dans les années 80, l’aspect catholique reste affirmé et Saint Vincent garde un grand prestige intellectuel. Aujourd’hui, sous le regard de l’Archevêque, c’est le Titanic. Dans une situation économique auprès de laquelle la Grèce mériterait un prix Nobel, le navire coule, il a perdu toute renommée intellectuelle, toute sa réputation de formation sérieuse et la plupart de ….ses élèves. Sur le plan spirituel, la « Pastorale » est digne des années 70. L’Archevêque y a envoyé successivement deux prêtres classiques qui ont échoué mais qui ont singulièrement manqué du soutien épiscopal qu’il aurait fallu.

A l’aube des années 2000, le maillage paroissial était encore intact, et le diocèse essayait de tenir. Une grande réforme a liquidé les anciennes paroisses pour en créer de nouvelles aux noms impossibles : quelle joie d’être fidèle de « Saint Luc de Rennes Villejean Beauregard », de « Sainte Elizabeth de Rennes Blosne Poterie », de « Saint Melaine aux carrefours pacéens », de « Notre Dame d’Espérance au sud de Vitré » ou de « Saint Léonard des rives de la Seiche »pour ne citer que les plus pompeux et les plus ridicules. Malgré ces efforts sémantiques, la crise se poursuit et il faut regrouper les regroupements. A quand Saint Melaine de Rennes Villejean aux carrefours pacéens des rives sud de la Seiche » On voit la joie de l’enfant dont le baptême figurera sur un tel registre surtout si la « célébration » était animé par le vicaire épiscopal chargé « des grands ensembles rennais » (il existe déjà cf. site du diocèse).
Comment en est-on arrivé là ? Rupture brutale en 1965 et bien non, le cataclysme a des germes bien plus anciens.

Suite: http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=615407

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12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 21:17

Après avoir infantilisé les fidèles en les obligeant à suivre des liturgies débilitantes, nos évêques vont s'employer à montrer aux jeunes que pour être catholique, il ne faut surtout pas vouloir dépasser le niveau des aventures de Barbapapa et Barbapou. La preuve ici.

images-1
L'important n'est-il pas de "faire communauté" ?

 

Source

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12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 20:35

Ivan Rioufol (Le Figaro), sur RTL (le 10/11/11) évoque les propos du Cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil Pontifical pour la Culture au Vatican, au sujet de la prédication dans les églises.

 

- Il n’y va pas de main morte, le Cardinal

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 23:59

Des archéologues israéliens trouvent une minuscule relique chrétienne

 

C'est au cours de fouilles d'une rue de Jérusalem qu'une minuscule boîte a été découverte; ce gage de la foi chrétienne a environ 1400 ans.


La boîte, sculptée dans de l'os de vache, de cheval ou de chameau, est ornée d'une croix sur le couvercle et ne mesure que 2 centimètres sur 1 centimètre.
Elle a probablement été fabriquée par un croyant chrétien autour de la fin du 6e siècle après JC, d'après Tchekhanovets Yana de l' Autorité des Antiquités d'Israël, l'une des administrateurs de la fouille où la boîte a été trouvée.

Lorsque le couvercle est enlevé, les restes de deux portraits sont encore visibles; ils sont composés de peinture et feuille d'or.
Les portraits, un homme et une femme, sont probablement des saints chrétiens voire, peut-être, Jésus et la Vierge Marie.

La boîte a été retrouvée lors de fouilles en dehors des murs de la Vieille Ville de Jérusalem dans les restes d'une voie de l'époque byzantine.

Découverte il y a deux ans, elle a été traitée par des experts de préservation et fait l'objet de recherches approfondies avant d'être dévoilée lors d'une conférence archéologique la semaine dernière.

"Cette boîte est importante, en partie parce qu'elle offre la première preuve archéologique que l'utilisation des icônes au cours de la période byzantine ne se limitait pas aux cérémonies dans les églises," explique Yana,

Une morceau d'une boîte semblable avait été trouvée il y a trois décennies, en Jordanie, mais c'est le seul exemplaire bien préservé a avoir été trouvé à ce jour.

Des icônes similaires sont encore portées aujourd'hui par certains chrétiens croyants, surtout dans les églises orthodoxes de l'Est.

Les fouilles, sensibles au niveau politique, se situent dans ce qui est aujourd'hui le quartier palestinien de Silwan, juste à l'extérieur des murs de la vieille ville de Jérusalem-Est.
La section de la ville sainte capturé par Israël dans la guerre de 1967 et revendiquée par les Palestiniens comme leur capitale.


Source:

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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 13:40



Le premier personnage à droite sur la photo, à côté du pape, du patriarche de Constantinople Bartholomée Ier et du rabbin David Rosen, est le professeur nigérian Wande Abimbola.

À Assise, lors du "pèlerinage" qui a eu lieu à l’initiative de Benoît XVI le 27 octobre dernier, Abimbola a pris la parole "au nom des dirigeants et des adeptes des religions indigènes d'Afrique". Lui-même est prêtre et représentant mondial de la religion Ifa et Yoruba, qui est répandue dans une grande partie de l'Afrique subsaharienne et qui est arrivée jusqu’aux Amériques dans le sillage des émigrations.

Dans son discours d’Assise, Abimbola a demandé que "les religions indigènes africaines se voient accorder le même respect et la même considération que les autres religions".

Et Benoît XVI – qui, lorsqu’il rédige personnellement ses discours, comme dans ce cas, n’est jamais politiquement correct – l'a pris au mot.

Deux jours après la rencontre d’Assise, recevant au Vatican les évêques d’Angola en visite "ad limina", Benoît XVI a critiqué une violence qui, au nom des traditions religieuses africaines, en arrive à tuer des enfants et des personnes âgées :

"Un écueil auquel se heurte votre œuvre d’évangélisation est le cœur des baptisés, qui est encore partagé entre le christianisme et les religions traditionnelles africaines. En proie aux difficultés de la vie, ils n’hésitent pas à recourir à des pratiques qui sont incompatibles avec le fait de suivre le Christ. Cela a pour effet abominable la marginalisation et même le meurtre d’enfants et de personnes âgées, qui y sont condamnés par de faux impératifs de sorcellerie. Pour rappeler que la vie humaine est sacrée à toutes ses phases et dans toutes les situations, continuez, chers évêques, à élever la voix en faveur de ces victimes. Mais, puisqu’il s’agit d’un problème régional, il convient que les communautés ecclésiales éprouvées par ces calamités fassent un effort commun et qu’elles cherchent à comprendre la signification profonde de telles pratiques, à identifier les risques pastoraux et sociaux qu’elles comportent et à trouver une méthode qui conduise à leur éradication définitive, avec la collaboration des gouvernements et de la société civile".

Déjà il y a deux ans, en 2009, lors de son voyage en Angola, Benoît XVI avait soulevé la question :

"Ils sont si nombreux à vivre dans la peur des esprits, des pouvoirs néfastes dont ils se croient menacés ; désorientés, ils en arrivent à condamner les enfants des rues et aussi les anciens, parce que – disent-ils – ce sont des sorciers".

Et il avait également repoussé une objection fréquemment entendue au sein même de l’Église :

"On objectera : 'Pourquoi ne les laissons-nous pas en paix ? Ils ont leur vérité et nous, la nôtre. Cherchons à vivre pacifiquement, en laissant chacun comme il est, afin qu’il réalise le plus parfaitement possible sa propre identité'. Mais si nous sommes convaincus et si nous avons fait l’expérience que, sans le Christ, la vie est inachevée, qu’une réalité – la réalité fondamentale – lui fait défaut, nous devons être également convaincus du fait que nous ne faisons de tort à personne si nous lui présentons le Christ et si nous lui donnons la possibilité de trouver, de cette façon, non seulement sa véritable authenticité, mais aussi la joie d’avoir trouvé la vie. Bien plus, nous avons le devoir de le faire".

Anna Bono, experte en traditions africaines, a donné le commentaire suivant dans le journal catholique en ligne "La Bussola Quotidiana" :

"Ce que le pape a dénoncé n’existe pas seulement en Angola. En Afrique la sorcellerie est l’une des institutions tribales les plus enracinées et les plus persistantes. On en parle peu, peut-être aussi parce que son existence contredit la représentation dominante des communautés traditionnelles africaines, celle de modèles de coexistence pacifique, de tolérance, d’équité et d’harmonie sociale, dépositaires de valeurs humaines que l’Occident aurait au contraire sacrifiées au pouvoir et à l’argent".

Dans ce même commentaire, Anna Bono cite des cas récents de meurtres d’enfants pour des raisons de sorcellerie dans différents pays d’Afrique, ou de mutilations qu’ils ont subies "à cause des propriétés spéciales attribuées à leurs organes", comme c’est le cas pour les albinos.

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 17:09

Lors de l'audience générale et la liturgie de la Parole en préparation à la Rencontre de demain à Assise (Italie), "Pèlerins de la vérité, pèlerins pour la paix", Benoît XVI a prononcé une homélie dans laquelle il rappelle la royauté universelle du Christ. En voici les passages saillants : Le roi annoncé par le prophète Zacharie "n'était pas un souverain doté d'une puissance humaine, de la puissance du pouvoir et des armes, mais un roi de justice régnant humblement sous le regard de Dieu et des hommes, en somme un roi tout différent des souverains de cette terre... Cette annonce de Zacharie éclaira l'esprit des disciples de Jésus...après la Passion, lorsqu'ils virent avec les yeux de la foi l'entrée triomphale de leur maître à Jérusalem..., non à cheval comme les grands, et accompagné d'une escorte imposante, mais comme le pauvre roi des pauvres en Dieu..., comme le roi de qui possède une liberté intérieure en mesure de libérer l'homme de l'avidité et de l'égoïsme du monde, et sait que Dieu est leur unique richesse". Jésus est une roi qui "combat sans chars ni cavaliers...et gagne la bataille de la paix sur la croix, réunissant ainsi la terre et le ciel, jetant un pont de fraternité entre les hommes. Arme nouvelle, signe de paix et instrument de réconciliation, la Croix indique...que l'amour est plus fort que toute violence et toute oppression, et que la mort. La mal est vaincu par le bien et l'amour".

  "Le Royaume entrepris par le Christ a une dimension universelle, même si l'horizon de ce roi pauvre et humble n'est pas territorial ou étatique quoique tendu vers les extrémités de la terre, au-delà de la barrière des races, des langues et des cultures. Il est source d'unité et raison de communion. Où voit-on la réalisation de cette annonce? Dans l'immense réseau des communautés eucharistiques, qui répandent de par le monde la lumière prophétisée par Zacharie". Le Royaume "est partout, dans tout type de réalité, de culture" où le Seigneur "vient et se manifeste pour que les hommes soient un seul corps en entrant en communion avec lui, par delà les divisions, les rivalités et les rancoeurs. Le Seigneur vient dans l'Eucharistie pour nous libérer de l'individualisme, de ces particularismes qui excluent l'autre, pour former un seul corps et un seul royaume au sein de ce monde de divisions. Comment pouvons-nous bâtir ce royaume de paix où le Christ est roi?... Comme lui, les messagers de pays du Royaume doivent se mettre en route...et marcher, non avec la force du pouvoir et de la guerre... Le royaume de paix du Christ se construit par le don de soi, par l'amour offert à l'extrême, y compris à l'endroit de l'ennemi. Jésus ne vainc pas le monde par la force des armes, mais avec celle de sa croix, seule garantie de victoire".

...Cette logique doit être la notre si nous voulons favoriser l'avènement du royaume de paix annoncé par Zacharie et réalisé en Jésus-Christ. Nous aussi devons être prêts à payer de notre personne et à souffrir en subissant incompréhension, rejet et persécution. La paix est apportée par l'épée de la souffrance, de qui sait s'offrir. En tant que chrétiens demandons la paix à Dieu. Qu'il fasse de nous des instruments de sa paix dans un monde lacéré par la haine et les divisions, par l'égoïsme et les guerres. Puisse la Rencontre de demain à Assise favoriser le dialogue entre personnes de religions différentes, et éclairer les coeurs comme les esprits, afin que la rancoeur cède au pardon, la division à la réconciliation, la haine à l'amour, la violence à l'harmonie. Que dans ce monde règne la paix!".

 

Source: http://visnews-fr.blogspot.com/2011/10/pour-batir-le-royaume.html

 

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 11:54

Note de Christroi. Le Vatican a publié lundi 24 octobre 2011 un document de 18 pages intitulé "Pour une réforme du système financier international dans la perspective d'une autorité publique à compétence universelle".

Ce document s'inscrit dans une volonté réitérée du pape Benoît XVI consistant à doubler le projet politique (maçonnique) du "Nouvel Ordre mondial", fondé sur une "idéologie néo-libérale", en lui imposant l'exigence d'une éthique et d'un "discernement approfondi" de "principes" et de "valeurs culturelles et morales qui sont à la base de la vie sociale en commun".

Cette exigence, si elle devait être respectée, permettrait de laisser à la vérité d'établir son chemin, d'éliminer le poison du relativisme libéral et de garantir un développement harmonieux de la vie en société tout en anihilant la puissance de nuisance de la finance mondiale.

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Le Vatican a appelé lundi à la création d'une "Autorité publique universelle" et d'une "banque centrale mondiale" pour réguler les institutions financières dans la période actuelle de tourmente et d'incertitudes.

Le document de 18 pages, intitulé "Pour une réforme du système financier international dans la perspective d'une autorité publique à compétence universelle", devrait trouver un certain écho chez les "indignés" du monde entier qui protestent contre les dérives du système économique actuel.

"La crise économique et financière que traversent les pays interpelle tout le monde - les personnes comme les peuples - à effectuer un discernement approfondi des principes et des valeurs culturelles et morales qui sont à la base de la vie sociale en commun", indique le Conseil pontifical pour la Justice et la Paix dans une note.

Le Vatican met en garde contre "l'idolâtrie du marché" et "l'idéologie néo-libérale" selon laquelle les problèmes actuels seraient exclusivement d'ordre technique.

"La crise a révélé des attitudes d'égoïsme, de cupidité collective et d'accaparement des biens sur une vaste échelle", poursuit-il, ajoutant que les économies mondiales devaient assumer une éthique de la solidarité entre pays pauvres et riches.

"Si aucun remède n'est apporté aux différentes formes d'injustice, les effets négatifs qui s'en suivront au plan social, politique et économique seront de nature à engendrer un climat d'hostilité croissante et même de violence, jusqu'à miner les bases mêmes des institutions démocratiques, celles qui sont également considérées comme les plus solides et les plus sûres", peut-on lire dans le document.

Le Saint-Siège appelle à la mise en place d'une autorité supranationale à dimension planétaire et à une juridiction universelle chargée de guider les politiques et décisions économiques.

Une telle autorité devrait prendre comme référence l'Organisation des Nations unies pour gagner ensuite en indépendance.

A la question de savoir si ce document pourrait devenir le manifeste des "indignés", le cardinal Peter Turkson, président du Conseil pontifical Justice et Paix, a déclaré : "Les gens à Wall Street doivent s'asseoir et réfléchir avec discernement pour savoir si leur gestion actuelle des finances mondiales sert les intérêts de l'humanité et l'intérêt général".

"Nous appelons l'ensemble des groupes et organisations à s'asseoir et à repenser la situation", a-t-il dit lors d'une conférence de presse lundi.

Le Fonds Monétaire International (FMI) a perdu sa capacité à réguler la création globale de monnaie et de veiller sur le montant du risque de crédit que le système assume, estime le Conseil Pontifical.

"En matière économique et financière, les difficultés plus importantes proviennent de l'absence d'un ensemble efficace de structures capable de garantir, en plus d'un système de gouvernance, un système de gouvernement de l'économie et de la finance internationale."

Le monde a besoin "d'un corpus minimum, partagé, de règles nécessaires à la gestion du marché financier mondial."

"On voit, sur le fond, se dessiner en perspective l'exigence d'un organisme assurant les fonctions d'une sorte de 'Banque centrale mondiale' réglementant le flux et le système des échanges monétaires, à la manière des banques centrales nationales", note le document.

Le Conseil pontifical reconnaît que la mise en place de ces deux instances prendra des années et se heurtera à une résistance de la part des acteurs mondiaux.

"Cette transformation s'effectuera au prix d'un transfert, graduel et équilibré, d'une partie des attributions nationales à une Autorité mondiale et aux Autorités régionales, ce qui s'avère nécessaire à un moment où le dynamisme de la société humaine et de l'économie, ainsi que le progrès de la technologie, transcendent les frontières qui se trouvent en fait déjà érodées dans l'univers mondialisé."

 

Source: http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20111024trib000658899/crise-financiere-la-solution-miracle-du-vatican.html

 

Merci à LouSpagnou

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