22 juin 2007
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Extrait du n° 6363 de Présent, du Samedi 23 juin 2007 , via le Forum catholique
Décédée brutalement le 28 avril 2007, mon aïeule avait émis le souhait qu’une messe tridentine soit célébrée, à l’occasion de ses obsèques, par mon beau-frère, prêtre de l’Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre (ICRSP). En effet, elle avait été fortement impressionnée par la messe traditionnelle célébrée lors des funérailles de mon jeune frère, le 8 janvier 2007 à Vertus. Soucieux de respecter ce désir, je me suis immédiatement adressé au curé de la paroisse de Vertus, le père Mainsant. Celui-ci m’opposa un refus catégorique, arguant dans un premier temps du caractère sectaire dudit Institut, et m’affirmant que les prêtres de l’ICRSP étaient lefebvristes et coupés de Rome. Face à mes dénégations, et après s‘être renseigné, il m’expliqua ensuite qu’il était seul habilité à pouvoir célébrer une messe d’obsèques dans sa paroisse, et qu’au demeurant, il avait été abusé en janvier dernier lors de la cérémonie précédant l’enterrement de mon frère. Il s’agissait d’une messe traditionnelle, célébrée par un prêtre en soutane, extrêmement digne et respectueuse. Le père Mainsant la qualifia de « cirque, cinéma, comédie d’un autre âge avec toutes ses vieilleries » et m’indiqua qu’il était hors de question qu’un tel chantier se reproduise. Comme je me récriais et insistais sur l’importance que revêtaient pour moi les dernières volontés de ma grand-mère, il me rétorqua que c‘était aussi fantaisiste que de vouloir être enterré sous le Mont-Blanc, et se fit un brin moralisateur : « Croyez-vous que votre aïeule serait heureuse de voir la manière dont vous vous comportez ? » Un comble…
Je décidai alors d’en référer à l‘évêque du diocèse de Châlons-en-Champagne, Mgr Louis, certain d‘être entendu et de pouvoir offrir à ma grand-mère la messe de funérailles qu’elle désirait tant.
Celui-ci insista d’abord sur la nécessité de mettre un terme à cette situation de blocage, et de trouver un compromis qui satisfasse à la fois la famille de la défunte, et le curé de la paroisse de Vertus. Monseigneur Louis me fit ensuite la proposition suivante : une messe présidée par le père Mainsant, éventuellement concélébrée par un prêtre de l’ICRSP, un prêche prononcé par ce dernier, et une petite sélection de chants latins.
Après quoi, il adopta une position identique à celle de son curé, en m’expliquant notamment qu’un testament ne règle que le temporel et non le spirituel, et qu’il n‘était absolument pas possible de pouvoir choisir sa messe d’obsèques. Il insista également sur le caractère parfaitement irréalisable des dernières volontés de ma grand-mère, car seul le curé de Vertus était habilité à dire la messe dans son église (à ce propos, il fit une analogie avec le mariage civil, en me disant que le maire de Paris ne pourrait pas célébrer un mariage dans une commune marnaise). Enfin, ayant eu vent de ma volonté d’avertir la presse et de m’enchaîner devant l‘église, il me fit remarquer qu’il n‘était pas de bon ton de vouloir exprimer son incompréhension et sa douleur par de telles manifestations, celles-ci risquant de donner une mauvaise image de la paroisse.
Je fis part de tous ces éléments au prêtre de l’ICRSP désigné par mon aïeule pour l’accompagner à sa dernière demeure. Pour éviter tout conflit et toute récupération, le prêtre de l’ICRSP préféra s’effacer totalement et me promit une messe de requiem à l’intention de ma grand-mère.
Résultat : pas de messe d’obsèques (pas d’Eucharistie), un simulacre de cérémonie (30 minutes), et pas de prêtre au cimetière… Suite
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15 juin 2007
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Via le Forum catholique
Le Motu Proprio en vue de libéraliser la messe tridentine a été signé par Benoît XVI et sera très prochainement publié. Une lettre d'explication adressée à tous les évêques du monde accompagnera le texte, ont confirmé des sources vaticanes proches du dossier . I.MEDIA, le 15 juin 2007.
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18 mai 2007
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23:34
SAO PAULO, 18 mai 2007 (AFP) - Le pape va libéraliser la célébration de la messe en latin
"Le pape Benoît XVI va prochainement libéraliser la célébration de la messe en latin selon l'ancien rite en usage avant le concile de Vatican II, a déclaré vendredi l'évêque colombien Dario Castrillon Hoyos devant l'assemblée des évêques latino-américains réunie à Aparecida (sud-est).
Mgr Castrillon est à la tête de la commission Ecclesia Dei qui tente depuis plusieurs années de renouer les liens avec la Fraternité Pie X créée par l'évêque français intégriste et schismatique Marcel Lefebvre, décédé en 1991.
"Le Saint Père, qui a été pendant quelques années membre de cette commission, veut qu'elle se transforme en un organisme du Saint-Siège avec la finalité propre et distincte de conserver et de maintenir la valeur de la liturgie latine traditionnelle", a déclaré l'évêque colombien à l'assemblée épiscopale.
Il a indiqué qu'il s'agissait d'une "offre généreuse" du pape qui "veut mettre à la disposition de l'Eglise tous les trésors de la liturgie latine".
Cette décision représente un geste d'ouverture en direction de l'un des groupes catholiques les plus conservateurs du XXe siècle." La Croix avec AFP, 18/05/2007 20:46
Il faudra expliquer à l'AFP que le pape ne considère pas Mgr Marcel Lefebvre comme "schismatique"... Et que la libéralisation de la messe des "intégristes" est pour bientôt.
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7 avril 2007
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20:43
Via le Forum catholique
Le cardinal Tarcisio Bertone a confirmé la publication du Motu Proprio sur le rite tridentin, dans un entretien avec la presse française où il s'exprimait sur d'autres questions que la seule question liturgique.
Pour lui, "la valeur de la Réforme conciliaire est intacte. Certes il ne faut pas perdre le grand patrimoine liturgique donné par saint Pie V (1566-1572). Mais le Motu Proprio ne revient au rite tridentin que selon le rite décidé par Jean XXIII dans le cadre du Missel publié en 1962.
"Il n’y a aucune raison valable de ne pas donner aux prêtres du monde entierle droit de célébrer selon cette forme", a déclaré le cardinal Bertone, interrogé sur la réflexion faite par le pape autour d’un décret élargissant la possibilité de célébrer la messe tridentine. "L’autorisation du souverain pontife laisse évidemment toute sa validité au rite de Paul VI (1963-1978)“, a-t-il précisé.
" La publication du Motu Proprio précisant cette autorisation aura lieu“, a poursuivi le secrétaire d’Etat du Saint-Siège, soulignant que "ce sera le pape lui-même qui expliquera alors ses motivations et le cadre de sa décision“.
De source vaticane, elle pourrait avoir lieu en mai prochain. Selon le cardinal Bertone, Benoît XVI “donnera personnellement sa vision de l’utilisation de l’ancien missel au peuple chrétien, et en particulier aux évêques“. La Réforme liturgique post-conciliaire de Paul VI n’avait “jamais proscrit“ l’emploi du latin et du grégorien, mais “bien au contraire“, voulait les conserver “à leur juste et grande place“.
Interrogé par l'hebdomadaire français Le Figaro Magazine, de façon plus générale sur la vision de la liturgie de Benoît XVI, le cardinal Bertone a affirmé que le pape avait souvent expliqué que la Réforme voulue par le Concile Vatican II avait pour "véritable objectif de remettre Dieu au centre de la liturgie et de permettre au peuple chrétien de comprendre le sens des grands rites".
Mais que l’application des grandes orientations du Concile avait “malheureusement pu connaître des traductions plus ou moins erronées, conduisant à des appauvrissements notables“. Si les fruits de la réforme liturgique sont “considérables“, les abus doivent être “combattus“, car “une partie du peuple chrétien a pu s’éloigner de l’Eglise en raison de ces errements“, liés, non pas aux textes du Concile, mais aux “comportements de ceux qui ont prétendu interpréter à leur propre guise la réforme“.
S’exprimant par ailleurs au sujet du relativisme, le cardinal Bertone a estimé que la dénonciation de ses ravages constituait “un défi historique pour l’Eglise“. Pour lui, “une société qui considère que rien n’a vraiment d’importance et que tout se vaut, ne peut plus reconnaître une valeur absolue, ni même partager des valeurs universelles“.
A propos de la laïcité, le secrétaire d’Etat a expliqué qu’elle consistait en “l’autonomie de la sphère civile et politique par rapport à la sphère religieuse et non par rapport à la morale“. Critiquant l’attitude de la France, il a souligné que “la foi n’était pas un fait privé, mais touchait l’ensemble des composantes de la vie de la cité“.
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3 janvier 2007
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11:10
Le Vatican rappelle l'obligation de l'habit ecclésiastique
Des évêques répondent qu'il y a plus urgent que des affaires de chiffon, mais ne faut-il pas provoquer une véritable prise de conscience devant les séminaires vides et les nombreuses paroisses moribondes : la consécration et la piété ne sont plus visibles ?
Directoire pour le ministère et la vie des prêtres de 1994, paragraphe n° 66 :
66. Obligation de l'habit ecclésiastique
Dans une société sécularisée et qui tend au matérialisme, où les signes extérieurs des réalités sacrées et surnaturelles disparaissent souvent, on ressent aujourd'hui particulièrement la nécessité que le prêtre — homme de Dieu, dispensateur de ses mystères — soit reconnaissable par la communauté, également grâce à l'habit qu'il porte, signe sans équivoque de son dévouement et de son identité de détenteur d'un ministère public.(211) Le prêtre doit être reconnu avant tout par son comportement mais aussi par sa façon de se vêtir, pour rendre immédiatement perceptible à tout fidèle et même à tout homme (212) son identité et son appartenence à Dieu et à l'Église.
Pour cette raison, le prêtre doit porter «un habit ecclésiastique digne, selon les normes indiquées par la conférence épiscopale et selon les coutumes locales légitimes». (213) Cela signifie que, lorsque l'habit n'est pas la soutane, il doit être différent de la manière de se vêtir des laïcs, et conforme à la dignité et la sacralité du ministère. La coupe et la couleur doivent en être établies par la conférence épiscopale, toujours en harmonie avec les dispositions du droit universel.
A cause de leur incohérence avec l'esprit de cette discipline, les pratiques contraires ne peuvent être considérées comme des coutumes légitimes et doivent être supprimées par l'autorité compétente.(214)
Sauf des situations totalement exceptionnelles, ne pas utiliser l'habit ecclésiastique peut manifester chez le clerc un faible sens de son identité de pasteur entièrement disponible au service de l'Église.(215)
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