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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 10:32

Le blogue traditionaliste polonais Nowy Ruch Liturgiczny (nouveau mouvement liturgique) a publié le 25 novembre les réponses à deux questions qu’il avait posées le 1er octobre 2012 à la Commission Ecclesia Dei relativement à la satisfaction du devoir dominical dans le cas d’une Messe célébrée par un prêtre de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X et à la possibilité pour un séminariste diocésain de servir comme sous-diacre lors d’une Messe célébrée selon la forme extraordinaire. La Commission Ecclesia Dei a répondu le 6 novembre à ces deux questions (les questions posées en anglais par le blogue polonais et répondues en anglais par la Commission Ecclesia Dei sont traduites par nos soins).

 

Question n° 1. Est-il possible de satisfaire à l’obligation dominicale en participant à une Messe célébrée par un prêtre de la Société Sacerdotale Saint-Pie X, si celui qui y participe “ne nie pas la validité de la Sainte Messe ou des Sacrements célébrés dans la forme ordinaire ou ne nie pas que le Souverain Pontife soit le Pasteur suprême de l’Église universelle, lorsque c’est la seule possibilité locale de participer à la Messe célébrée dans la forme extraordinaire (forme à laquelle le participant est très attaché) ?

 

Réponse n° 1. « Tant que la Fraternité n’a pas une position canonique dans l’Église, ses ministres [non plus] n’exercent pas de ministères légitimes dans l’Église. Il faut ensuite distinguer entre le niveau disciplinaire, qui concerne les personnes en tant que telles, et le niveau doctrinal où sont en question le ministère et l’institution. Pour le préciser encore une fois : tant que les questions concernant la doctrine ne sont pas éclaircies, la Fraternité n’a aucun statut canonique dans l’Église, et ses ministres – même s’ils ont été libérés de la punition ecclésiastique – n’exercent de façon légitime aucun ministère dans l’Église » (Benoît XVI, Lettre aux évêques de l’Église catholique au sujet de la levée de l’excommunication des quatre évêques consacrés par Mgr Lefebvre, 10 mars 2009).

 

Source et suite : http://www.riposte-catholique.fr/summorum-pontificum-blog/documents-summorum/assistance-a-une-messe-celebree-par-un-pretre-de-la-fsspx-une-reponse-de-rome#.ULSJVWeE_YW

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 21:54

 

A la page 143 de l’édition française du livre de Benoît XVI « Lumière du monde » (Ed. Bayard), on lit : « Concrètement, la liturgie rénovée de Vatican II est la forme variable selon laquelle l’Eglise célèbre aujourd’hui. »

Il y a là une belle erreur des traducteurs des éditions Bayard.

En effet : le texte italien que l’on trouve sur le site internet du Vatican et qui est repris de la page 153 de « Luce del mondo » (Libreria Editrice Vaticana) donne : « Per quel che riguarda la questione concreta [il MP Summorum Pontificum], la liturgia rinnovata del Concilio Vaticano II è la forma valida in cui la Chiesa celebra la liturgia. » C'est-à-dire : « Pour ce qui regarde la question concrète [du Motu proprio Summorum pontificum], la liturgie renouvelée du concile Vatican II est la forme valide dans laquelle l’Eglise célèbre la liturgie. »

Entre une « liturgie variable » et une « liturgie valide », il y a tout de même une sacrée différence !

 

Source: http://www.proliturgia.org/

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- La Bible Bayard, bible catholique ?

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 14:35

8/6/12 : Si l’on en croit les courriers que nous recevons, il n’y a plus un seul diocèse de France où les fidèles qui se rendent dans une église sont assurés d’y trouver la liturgie célébrée comme l’Eglise demande qu’elle soit célébrée.

Le Missel romain - dont on attend toujours la version française corrigée - est superbement ignoré par l’immense majorité des clercs ainsi que par les membres des « équipes liturgiques » qui, avec le soutien des évêques - imposent leurs vues dans des secteurs paroissiaux entiers.

Par conséquent, la liturgie de l’Eglise est en passe de disparaître totalement de la mémoire des fidèles. On assiste donc, dans le silence assourdissant d’un épiscopat terne, à l’effondrement de la vie chrétienne.

 

Source: http://www.proliturgia.org/

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26 mai 2012 6 26 /05 /mai /2012 15:09
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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 07:21

24/4/12 : Un internaute pose la question suivante :
« Comment faire pour que, dans les paroisse où l’on se réclame du Concile, on puisse mettre un terme aux abus liturgiques suivants :
- distribution de la communion par des laïcs ;
- obligation de recevoir la communion dans la main ;
- célébration « face au peuple » sur des édicules dépourvus de valeur et de dignité ;
- médiocrité du répertoire musical et limitation - voir interdiction - du chant grégorien ;
- disparition des chorales au profit de l’ « assemblée-chantante » invitée à répéter n’importe quoi, n’importe quand et n’importe comment... pourvu que ce soit des airs qu’il ne viendrait à l’idée de personne de chanter ailleurs que dans une église où le mauvais goût est de bon ton ;
- geste de paix transformé en séance de «
shake your hands
» totalement anti-liturgique ;
- équipes d’animation liturgique envahissantes et totalement inefficaces... sauf, bien sûr, quand c’est pour démolir la liturgie ;
- donné du missel romain systématiquement modifié ou ignoré par les célébrants ;
- absence de dignité, de tenue, de réserve des célébrants ;
- etc.
Comment faire pour mettre un terme à ces pratiques qui trahissent les enseignements du Concile et, plus largement encore, les enseignements de l’Eglise ? »

Avouons qu’il est difficile de donner une réponse à cette question.
D’abord parce que - on l’aura constaté - on se trouve dans les paroisses face à un double problème : celui des pratiquants qui acceptent sans sourciller n’importe quelles liturgies fantaisistes truffées de n’importe quels chants insipides, et celui des prêtres qui ne connaissent pour ainsi dire rien à la liturgie et qui, dans le même temps, sont décidés à ne pas tenir compte de ce qu’enseigne l’Eglise.
Ensuite parce que - ce n’est plus un secret - les évêques de France, en dehors de trois ou quatre exceptions bien connues, sont convaincus du bien-fondé d’une erreur consistant à faire de la liturgie un outil au service de leurs projets pastoraux. Et quand cette erreur se double d’une volonté d’ignorer le Concile tout en se réclamant de lui, on voit qu’il n’y a plus grand-chose à attendre d’un épiscopat qui, il faut le souligner, n’a depuis 40 ans publié aucune directive visant à mettre un terme aux abus liturgiques devenus monnaie courante dans 99% des paroisses. On en revient à la question de départ : que faire ? Trois pistes à suivre :
1. Relevez les principales pratiques liturgiques qui, dans votre paroisse, contredisent les
normes données par le Missel romain et écrivez une lettre à votre curé pour lui demander les raisons théologiques qui le poussent à ne pas respecter la liturgie restaurée à la suite de Vatican II. (Insistez bien sur « raisons théologiques » et sur « liturgie restaurée à la suite de Vatican II »). Votre lettre devra être brève, sans circonvolutions. Exemple :
« Tel dimanche, à la messe de telle heure célébrée dans telle église, j’ai constaté que vous avez introduit les pratiques suivantes (nommez les deux ou trois qui vous semblent les plus flagrantes) qui contredisent les données de la liturgie restaurée à la suite de Vatican II telle qu’elle est précisée dans le Missel romain actuel. Je vous serais reconnaissant de me faire savoir les raisons théologiques qui vous poussent à ignorer les règles de la «
lex orandi » ou à désobéir ouvertement aux enseignements de l’Eglise. Dans l’attente de votre réponse, je vous prie de croire, Monsieur le Curé, à l’expression de ma respectueuse considération. »
2. Si vous n’avez pas de réponse dans les huit jours qui suivent, informez votre curé que vous allez porter le problème à la connaissance de votre évêque. Et écrivez à votre évêque en joignant la copie du premier courrier que vous aviez envoyé à votre curé :
« Monseigneur, ayant constaté un certains nombre d’abus systématiquement introduits dans la messe paroissiale à laquelle je participe, j’ai écris comme il se doit à mon curé pour obtenir de lui des explications (voir lettre ci-jointe). Comme il n’a pas jugé bon de me répondre, c’est vers vous que je me tourne en tant que vous êtes le gardien et le promoteur de la liturgie de l’Eglise. Dans l’attente de votre réponse... etc. »
3. N’acceptez aucune réponse du genre « il faut être accueillant », « il faut être ouvert à un sain pluralisme », « il faut respecter toutes les sensibilités », « il faut nous accepter les uns les autres riches de nos pauvretés », « il faut avant tout pratiquer la charité »... etc. Toutes ces formules répétées comme des mantras ne sont que du « baratin ecclésiastique » utilisé pour noyer le poisson, pour éviter d’avoir à répondre à la question de fond : pourquoi la liturgie n'est-elle pas respectée ?
Si vous en avez la possibilité, faites savoir dans votre lettre que des membres de votre famille, des voisins, des amis... se joignent à votre démarche.
Et rappelez-vous toujours que même si vous vous sentez isolé dans votre paroisse, la démarche que vous entreprendrez est un droit qui s'inscrit dans la droite ligne des enseignements du Pape Benoît XVI, comme le prouve l’Instruction
Redemptionis Sacramentum.

 

 

Source: http://www.proliturgia.org/

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Add. Christroi, 28.04.2102.

27/4/12 : Question de droit canonique : que peuvent faire les fidèles quand on leur dit que s'ils constatent des abus liturgiques ils doivent s'adresser à leurs évêques respectifs, sachant que ces évêques eux-mêmes ne respectent pas la liturgie ?
Réponse du Siège apostolique : « Il peuvent s’adresser à la Congrégation pour le Culte divin (par elle ils s’adressent au Saint-Père) en envoyant un double de la réponse qu’ils auront reçue de l'évêque auquel ils se seront préalablement adressé. Dans «
Redemptionis Sacramentum », il est spécifié que les fidèles ont toujours le droit de s’adresser au Saint-Père directement même si, pourtant, ordinairement, il est préférable de se tourner vers l’Ordinaire du lieu - l'évêque diocésain -, dans un premier temps (ou en première instance), car c'est lui qui est le premier responsable et le « promoteur » de la Liturgie dans son diocèse. Ensuite, si la réponse de l'évêque semble insuffisante, on peut s'adresser au Saint-Père (il s’agit alors d'un appel).
De fait, dans tous les cas, la Congrégation pour le Culte divin saisit l’Ordinaire du lieu du cas en question... La réponse adressée au fidèle qui s'est plaint ne comporte jamais les moyens utilisés par la Congrégation auprès de l'évêque en vue de la résolution de la question liturgique. De toute façon, la Congrégation ne reste pas inactive. »

Source: http://www.proliturgia.org/

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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 21:33

RÉUNICATHO

4ème Rencontre pour l'Unité catholique – 15 janvier 2012

 

 Intervention de Monseigneur Athanasius Schneider, Évêque auxiliaire de l’archidiocèse de Sainte Marie d’Astana, Secrétaire de la Conférence des évêques catholiques du Kazakhstan

 

 La nouvelle évangélisation et la sainte liturgie

 

 Pour parler correctement de la nouvelle évangélisation il est indispensable de porter tout d’abord notre regard sur Celui qui est le véritable évangélisateur, à savoir Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, le Verbe de Dieu fait Homme. Le fils de Dieu est venu sur cette terre pour expier et racheter le plus grand péché, le péché par excellence. Et ce péché par excellence de l’humanité consiste dans le refus d’adorer Dieu, dans le refus de Lui réserver la première place, la place d’honneur. Ce péché des hommes consiste dans le fait qu’on ne porte pas attention à Dieu, dans le fait qu’on n’a plus le sens des choses, voire des détails qui relèvent de Dieu et de l’adoration qui Lui est due, dans le fait qu’on ne veut pas voir Dieu, dans le fait qu’on ne veut pas s’agenouiller devant Dieu.

 

 Face à une telle attitude, l’incarnation de Dieu est gênante, gênante également et par contrecoup la présence réelle de Dieu dans le mystère eucharistique, gênante la centralité de la présence eucharistique de Dieu dans les églises. L’homme pécheur veut en effet se mettre au centre, tant à l’intérieur de l’église que lors de la célébration eucharistique, il veut être vu, il veut être remarqué.

 

 C’est la raison pour laquelle Jésus eucharistie, Dieu incarné, présent dans le tabernacle sous la forme eucharistique, on préfère Le placer sur le côté. Même la représentation du Crucifié sur la croix au milieu de l’autel lors de la célébration face au peuple est gênante, parce que le visage du prêtre s’en trouverait occulté. Donc l’image du Crucifié au centre aussi bien que Jésus eucharistie dans le tabernacle également au centre de l’autel, sont gênants. En conséquence la croix et le tabernacle sont déplacés sur le côté. Pendant l’office, les assistants doivent pouvoir observer en permanence le visage du prêtre, et celui-ci prend plaisir à se mettre littéralement au centre de la maison de Dieu. Et si par hasard Jésus eucharistie est quand même laissé dans son tabernacle au centre de l’autel, parce que le ministère des monuments historiques, même sous un régime athée, a interdit pour des raisons de conservation du patrimoine artistique de le déplacer, le prêtre, souvent tout au long de la célébration liturgique, lui tourne sans scrupules le dos.

Combien de fois de braves fidèles adorateurs du Christ, dans leur simplicité et leur humilité, se seront écriés : « Bénis soyez-vous, les Monuments historiques ! Vous nous avez au moins laissé Jésus au centre de notre église. »

 

 Ce n’est qu’à partir de l’adoration et de la glorification de Dieu que l’Église peut annoncer de manière adéquate la parole de vérité, c’est-à-dire évangéliser. Avant que le monde entende Jésus, le Verbe éternel devenu chair, prêcher et annoncer le royaume, Jésus s’est tu et a adoré durant trente années. Cela reste pour toujours la loi pour la vie et l’action de l’Eglise ainsi que de tous les évangélisateurs. « C’est dans la manière de traiter la liturgie que se décide le sort de la Foi et de l’Eglise », a dit le cardinal Ratzinger, notre actuel Saint Père le Pape Benoit XVI. Le Concile Vatican II se voulait de rappeler à l’Eglise quelle réalité et quelle action devaient prendre la première place dans sa vie. C’est bien pour cela que le premier document conciliaire était consacré à la liturgie. En cela le concile nous donne les principes suivants : Dans l’Eglise, et de ce fait dans la liturgie, l’humain doit s’orienter sur le divin et lui être subordonné, de même le visible par rapport à l’invisible, l’action par rapport à la contemplation, et le présent par rapport à la cité future, à laquelle nous aspirons (cf. Sacrosanctum Concilium, 2). Notre liturgie terrestre participe, d’après l’enseignement de Vatican II, à un avant-goût de la liturgie céleste de la ville sainte de Jérusalem (cf. idem, 2)

 

 De ce fait, tout dans la liturgie de la Sainte Messe doit servir à ce que s’exprime de façon plus nette la réalité du sacrifice du Christ, c’est-à-dire les prières d’adoration, de remerciement, d’expiation, de demande, que l’éternel Grand-Prêtre a présentées à Son Père.

Le rite et tous les détails du Saint Sacrifice de la messe doivent s’axer sur la glorification et l’adoration de Dieu, en insistant sur la centralité de la présence du Christ, que ce soit dans le signe et dans la représentation du Crucifié, ou bien dans Sa présence eucharistique dans le tabernacle, et surtout au moment de la consécration et de la sainte communion. Plus cela est respecté, moins l’homme se tient au centre de la célébration, moins la célébration ressemble à un cercle fermé, mais est ouverte même d’une façon extérieure sur le Christ, comme dans une procession se dirigeant vers Lui avec le prêtre à sa tête, plus une telle célébration liturgique reflètera de manière véritable le sacrifice d’adoration du Christ en croix, plus riches seront les fruits que les participants recevront dans leur âme venant de la glorification de Dieu, plus Dieu les honorera.

Plus le prêtre et les fidèles chercheront en vérité lors des célébrations eucharistiques la gloire de Dieu et non la gloire des hommes, et ne chercheront pas à recevoir la gloire les uns des autres, plus Dieu les honorera en laissant participer leur âme de manière plus intense et plus fertile à la Gloire et à l’Honneur de Sa vie divine.

A l’heure actuelle et en divers lieux de la terre, nombreuses sont les célébrations de la Sainte Messe où l’on pourrait dire à leur propos les paroles suivantes, en inversant les paroles du psaume 113, verset 9 : « À nous, ô Seigneur, et à notre nom donne la gloire » et en outre à propos de telles célébrations s’appliquent les paroles de Jésus : « Comment pouvez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et ne cherchez pas la gloire qui revient à Dieu seul ? » (Jean 5, 44).

 

Le Concile Vatican II a émis, concernant une réforme liturgique, les principes suivants :

1. L’humain, le temporel, l’activité doivent, durant la célébration liturgique, s’orienter sur le divin, l’éternel, la contemplation, et avoir un rôle subordonné par rapport à ces derniers (cf. Sacrosanctum Concilium, 2).

2. Durant la célébration liturgique, on devra encourager la prise de conscience que la liturgie terrestre participe de la liturgie céleste (cf Sacrosanctum Concilium, 8).

3. Il ne doit y avoir absolument aucune innovation, donc aucune création nouvelle de rites liturgiques, surtout dans le rite de la messe, sauf si c’est pour un profit véritable et certain en faveur de l’Eglise, et à condition que l’on procède avec prudence et qu’éventuellement des formes nouvelles remplacent les formes existantes de manière organique (cf. Sacrosanctum Concilium, 23).

4. Les rites de la messe doivent être de telle sorte que le sacré soit exprimé plus explicitement (cf. Sacrosanctum Concilium, 21).

5. Le latin doit être conservé dans la liturgie et surtout dans la Sainte Messe (cf. Sacrosanctum Concilium, 36 et 54).

6. Le chant grégorien a la première place dans la liturgie (cf. Sacrosanctum Concilium, 116).

Les pères conciliaires voyaient leurs propositions de réforme comme la continuation de la réforme de saint Pie X (cf. Sacrosanctum Concilium, 112 et 117) et du serviteur de Dieu, Pie XII, et en effet, dans la constitution liturgique, c’est l’encyclique Mediator Dei du pape Pie XII qu’ils ont le plus citée.

 

 

Le pape Pie XII a laissé à l’Eglise, entre autres, un principe important de la doctrine sur la Sainte liturgie, à savoir la condamnation de ce qu’on appelle l’archéologisme liturgique, dont les propositions coïncidaient largement avec celles du synode janséniste et protestantisant de Pistoia de 1786 (cf. « Mediator Dei », n° 63-64) et qui en fait rappellent les pensées théologiques de Martin Luther.

C’est pourquoi déjà le Concile de Trente a condamné les idées liturgiques protestantes, notamment l’accentuation exagérée de la notion de banquet dans la célébration eucharistique au détriment du caractère sacrificiel, la suppression de signes univoques de la sacralité en tant qu’expression du mystère de la liturgie (cf. Concile de Trente, sessio XXII ).

Les déclarations liturgiques doctrinales du magistère, comme dans ce cas du Concile de Trente et de l’encyclique Mediator Dei, qui se reflètent dans une praxis liturgique séculaire, voire de plus d’un millénaire, constante et universelle, ces déclarations, donc, font partie de cet élément de la sainte tradition que l’on ne peut abandonner sans courir de grands dommages au plan spirituel. Ces déclarations doctrinales sur la liturgie, Vatican II les a reprises, comme on peut le constater en lisant les principes généraux du culte divin dans la constitution liturgique Sacrosanctum Concilium.

Comme erreur concrète dans la pensée et l’agir de l’archéologisme liturgique, le pape Pie XII cite la proposition faite de donner à l’autel la forme d’une table (cf. Mediator Dei n° 62). Si déjà le pape Pie XII refusait l’autel en forme de table, on imagine comment il aurait a fortiori refusé la proposition d’une célébration comme autour d’une table « versus populum » !

Si Sacrosanctum Concilium enseigne au n° 2 que, dans la liturgie, la contemplation doit avoir la priorité et que toute la célébration de la messe doit être orientée vers les mystères célestes (cf. idem n° 2 et n° 8), on y trouve un écho fidèle de la déclaration suivante du Concile de Trente qui disait : « Etant donné que la nature de l’homme est ainsi faite qu’elle ne se laisse pas élever facilement à la contemplation des choses divines sans aides extérieures, la Mère Eglise, dans sa bienveillance, a introduit des rites précis ; elle a eu recours, s’appuyant sur l’enseignement apostolique et sur la tradition, à des cérémonies tels que bénédictions empreintes de mystère, cierges, encens, vêtements liturgiques et bien d’autres choses ; tout cela devrait inciter les esprits des fidèles, grâce à des signes visibles de la religion et de la piété, à la contemplation des choses sublimes » (sessio XXII, cap. 5).

Les enseignements cités du magistère de l’Eglise et surtout celui de Mediator Dei ont sans aucun doute été reconnus par les pères conciliaires comme pleinement valides ; en conséquence ils doivent continuer aujourd’hui encore à être pleinement valides pour tous les enfants de l’Eglise.

Dans sa lettre adressée à tous les évêques de l’Eglise catholique que Benoit XVI a jointe au Motu proprio Summorum Pontificum du 7 juillet 2007, le pape fait cette déclaration importante : «Dans l’histoire de la liturgie, il y a croissance et progrès, mais non rupture. Ce qui a été sacré pour les générations passées, doit rester sacré et grand pour nous». En disant cela, le pape exprime le principe fondamental de la liturgie que le Concile de Trente, le pape Pie XII et le Concile Vatican II ont enseigné.

Si on regarde, sans idées préconçues et de façon objective, la pratique liturgique de l’écrasante majorité des églises dans tout le monde catholique où la forme ordinaire du rite romain est en usage, personne ne peut nier en toute honnêteté que les six principes liturgiques mentionnés du Concile Vatican II ne sont pas ou alors très peu respectés, bien qu’on déclare erronément que cette pratique de la liturgie a été souhaitée par Vatican II. Il y a un certain nombre d’aspects concrets dans la pratique liturgique dominante actuelle, dans le rite ordinaire, qui représentent une rupture véritable avec une pratique liturgique constante depuis plus d’un millénaire. Il s’agit des cinq usages liturgiques suivants que l’on peut désigner comme étant les cinq plaies du corps mystique liturgique du Christ. Il s’agit de plaies, car elles représentent une violente rupture avec le passé, car elles mettent moins l’accent sur le caractère sacrificiel qui est pourtant bel et bien le caractère central et essentiel de la messe, elles mettent en avant le banquet ; tout cela diminue les signes extérieurs de l’adoration divine, car elles mettent moins en relief le caractère du mystère dans ce qu’il a de céleste et d’éternel.

 

Concernant ces cinq plaies, il s’agit de celles qui – à l’exception de l’une d’entre elles (les nouvelles prières de l’offertoire) – ne sont pas prévues dans la forme ordinaire du rite de la messe, mais ont été introduites par la pratique d’une mode déplorable.

La première plaie, et la plus évidente, est la célébration du sacrifice de la messe où le prêtre célèbre le visage tourné vers les fidèles, notamment lors de la prière eucharistique et de la consécration, le moment le plus haut et le plus sacré de l’adoration due à Dieu. Cette forme extérieure correspond plus par nature à la façon dont on fait cours ou dont on partage un repas. On est en présence d’un cercle fermé. Et cette forme n’est absolument pas conforme au moment de la prière et encore moins à celui de l’adoration. Or cette forme, le concile Vatican II ne l’a pas souhaitée le moins du monde et elle n’a jamais été recommandée par le magistère des papes postconciliaires. Le pape Benoit XVI écrit dans sa préface au premier tome de ses oeuvres complètes : « L’idée que le prêtre et l’assemblée doivent se regarder lors de la prière est née chez les modernes et elle totalement étrangère à la chrétienté traditionnelle. Le prêtre et l’assemblée ne s’adressent pas mutuellement une prière, c’est au Seigneur qu’ils s’adressent. C’est pourquoi dans la prière ils regardent dans la même direction : soit vers l’est comme étant le symbole cosmique du retour du Seigneur, ou alors là où cela n’est pas possible, vers une image du Christ située dans l’abside, vers une croix ou tout simplement ensemble vers le haut ».

La forme de célébration où tous portent leur regard dans la même direction (conversi ad orientem, ad Crucem, ad Dominum) est même évoquée par les rubriques du nouveau rite de la messe (cf. Ordo Missae, n. 25, n. 133 et n. 134). La célébration qu’on appelle « versus populum » ne correspond certainement pas à l’idée de la Sainte Liturgie telle qu’elle est mentionnée dans les déclarations de Sacrosanctum Concilium n°2 et n° 8.

La deuxième plaie est la communion dans la main répandue pratiquement partout dans le monde. Non seulement cette façon de recevoir la communion n’a été évoquée en aucune manière par les Pères conciliaires de Vatican II, mais bel et bien introduite par un certain nombre d’évêques en désobéissance au Saint Siège et dans le mépris du vote négatif en 1968 de la majorité du corps épiscopal. Ce n’est qu’après que le pape Paul VI l’a légitimée sous conditions particulières et à contrecoeur.

Le pape Benoit XVI, depuis la fête du Saint Sacrement 2008, ne distribue plus la communion qu’à des fidèles à genoux et sur la langue, et cela non seulement à Rome, mais aussi dans toutes les églises locales auxquelles il rend visite. Par là, il donne à l’Église toute entière un exemple clair du magistère pratique en matière liturgique. Si la majorité qualifiée du corps épiscopal, trois ans après le concile, a refusé la communion dans la main comme quelque chose de nuisible, combien plus les Pères conciliaires l’auraient également fait !

La troisième plaie, ce sont les nouvelles prières de l’offertoire. Elles sont une création entièrement nouvelle et n’ont jamais été en usage dans l’Eglise. Elles expriment moins l’évocation du mystère du sacrifice de la croix que celle d’un banquet, rappelant les prières du repas sabbatique juif. Dans la tradition plus que millénaire de l’Eglise d’Occident et d’Orient, les prières de l’offertoire ont toujours été axées expressément sur le mystère du sacrifice de la croix (cf. p. ex. Paul Tirot, Histoire des prières d’offertoire dans la liturgie romaine du VIIème au XVIème siècle, Rome 1985). Une telle création absolument nouvelle est sans nul doute en contradiction avec la formulation claire de Vatican II qui rappelle : « Innovationes ne fiant … novae formae ex formis iam exstantibus organice crescant » (Sacrosanctum Concilium, 23).

La quatrième plaie est la disparition totale du latin dans l’immense majorité des célébrations eucharistiques de la forme ordinaire dans la totalité des pays catholiques. C’est là une infraction directe contre les décisions de Vatican II.

 

La cinquième plaie est l’exercice des services liturgiques de lecteur et d’acolyte par des femmes, ainsi que l’exercice de ces mêmes services en habit civil en pénétrant dans le choeur pendant la Sainte Messe directement depuis l’espace réservé aux fidèles. Cette coutume n’a jamais existé dans l’Eglise, ou tout au moins n’a jamais été bienvenue. Elle confère à la célébration de la messe catholique le caractère extérieur de quelque chose d’informel, le caractère et le style d’une assemblée plutôt profane. Le deuxième concile de Nicée interdisait déjà, en 787, de telles pratiques en édictant ce canon : « Si quelqu’un n’est pas ordonné, il ne lui est pas permis de faire la lecture depuis l’ambon pendant la sainte liturgie » (can. 14). Cette norme a été constamment respectée dans l’Eglise. Seuls les sous-diacres ou les lecteurs avaient le droit de faire la lecture pendant la liturgie de la Messe. En remplacement des lecteurs et acolytes manquants, ce sont des hommes ou des garçons en habits liturgiques qui peuvent le faire, et non des femmes, étant donné que le sexe masculin, sur le plan de l’ordination non sacramentelle des lecteurs et acolytes, représente symboliquement le dernier lien avec les ordres mineurs.

Dans les textes de Vatican II, il n’est fait nullement mention de la suppression des ordres mineurs et du sous-diaconat, ni de l’introduction de nouveaux ministères. Dans Sacrosanctum Concilium n° 28, le concile fait la différence entre « minister » et « fidelis » pendant la célébration liturgique, et il stipule que l’un et l’autre ont le droit de ne faire que ce qui leur revient de par la nature de la liturgie. Le n° 29 mentionne les « ministrantes », c’est-à-dire les servants d’autel qui n’ont reçu aucune ordination. En opposition à ceux-là, il y aurait, selon les termes juridiques de l’époque, les « ministri », c’est-à-dire ceux qui ont reçu un ordre qu’il soit majeur ou mineur.

Par le Motu proprio Summorum Pontificum, le pape Benoit XVI stipule que les deux formes du rite romain sont à regarder et à traiter avec le même respect, parce que l’Eglise reste la même avant et après le concile. Dans la lettre d’accompagnement du Motu proprio, le pape souhaite que les deux formes s’enrichissent mutuellement. En outre, il souhaite que dans la nouvelle forme «apparaisse, plus que cela n’a été le cas jusqu’à présent, le sens du sacré qui attire de nombreuses personnes vers l’ancien rite».

Les quatre plaies liturgiques ou usages malheureux (célébration versus populum, communion dans la main, abandon total du latin et du chant grégorien et intervention des femmes pour le service de la lecture et celui d’acolyte) n’ont en soi rien à faire avec la forme ordinaire de la messe et sont en plus en contradiction avec les principes liturgiques de Vatican II. Si on mettait un terme à ces usages, on reviendrait au véritable enseignement liturgique de Vatican II. Et à ce moment-là, les deux formes du rite romain se rapprocheraient énormément, de sorte que tout au moins extérieurement, on n’aurait pas à constater de rupture entre elles, et de ce fait, pas de rupture non plus entre l’Eglise d’avant le concile et celle d’après.

En ce qui concerne les nouvelles prières de l’offertoire, il serait souhaitable que le Saint Siège les remplace par les prières correspondantes de la forme extraordinaire ou tout au moins qu’il permette leur utilisation ad libitum. Ainsi ce n’est pas seulement extérieurement, mais intérieurement que la rupture entre les deux formes serait évitée. La rupture dans la liturgie, c’est bien d’elle que la majorité des Pères conciliaires n’a pas voulu ; en témoignent les actes du concile, parce que dans les deux mille ans d’histoire de la liturgie dans la Sainte Église, il n’y a jamais eu de rupture liturgique, et que par conséquent, il ne doit jamais en avoir. Par contre, il doit y avoir une continuité comme il convient que ce soit pour le magistère.

Les cinq plaies au corps liturgique de l’Eglise évoquées ici réclament guérison. Elles représentent une rupture comparable à celle de l’exil d’Avignon. La situation d’une rupture aussi nette dans une expression de la vie de l’Eglise qui est loin d’être sans importance – autrefois l’absence des papes de la ville de Rome, aujourd’hui la rupture visible entre la liturgie d’avant et d’après le concile – cette situation donc réclame guérison.

C’est pourquoi on a besoin aujourd’hui de nouveaux saints, d’une ou de plusieurs sainte Catherine de Sienne. On a besoin de la « vox populi fidelis » réclamant la suppression de cette rupture liturgique. Mais le tragique de l’histoire, c’est qu’aujourd’hui comme autrefois au temps de l’exil d’Avignon, une grande majorité du clergé, surtout du haut clergé, se satisfait de cet exil, de cette rupture.

 

Avant qu’on puisse s’attendre à des fruits efficaces et durables de la nouvelle évangélisation, il faut tout d’abord que s’instaure à l’intérieur de l’Eglise un processus de conversion. Comment peut-on appeler les autres à se convertir tant que, parmi les appelants, aucune conversion convaincante vers Dieu n’ait encore eu lieu, parce que, dans la liturgie, ils ne sont pas suffisamment tournés vers Dieu, tant intérieurement qu’extérieurement. On célèbre le sacrifice de la messe, le sacrifice d’adoration du Christ, le plus grand mystère de la foi, l’acte d’adoration le plus sublime dans un cercle fermé en se regardant les uns les autres.

Il manque la « conversio ad Dominum » nécessaire, même extérieurement, physiquement. Puisque pendant la liturgie, on traite le Christ comme s’il n’était pas Dieu et qu’on ne Lui manifeste pas de signes extérieurs clairs d’une adoration due à Dieu seul, dans le fait que les fidèles reçoivent la Sainte communion debout et qu’en plus, ils la prennent dans leurs mains comme une nourriture ordinaire, en l’attrapant avec les doigts et en se la mettant eux-mêmes dans la bouche. Il y a ici le danger d’une sorte d’arianisme ou d’un semi-arianisme eucharistique.

Une des conditions nécessaires d’une fructueuse nouvelle évangélisation serait le témoignage suivant de toute l’Eglise sur le plan du culte liturgique publique, observant au moins ces deux aspects du Culte divin, à savoir :

1) Que sur toute la terre, la Sainte Messe soit célébrée, même dans la forme ordinaire, dans la « conversio ad Dominum », intérieurement et nécessairement aussi extérieurement.

2) Que les fidèles plient le genou devant le Christ au moment de la Sainte communion, comme saint Paul le demande, évoquant le nom et la personne du Christ (cf. Phil. 2, 10), et qu’ils Le reçoivent avec le plus grand amour et le plus grand respect possible, comme il Lui revient en tant que Dieu véritable.

Dieu soit loué, le pape Benoit XVI a entamé, par deux mesures concrètes, le processus de retour d’exil avignonnais liturgique, à savoir par le Motu proprio Summorum Pontificum et par la réintroduction du rite de communion traditionnel.

Il est encore besoin de beaucoup de prières et peut-être d’une nouvelle sainte Catherine de Sienne afin que suivent les autres pas, de façon à guérir les cinq plaies sur le corps liturgique et mystique de l’Église et que Dieu soit vénéré dans la liturgie avec cet amour, ce respect, ce sens du sublime, qui ont toujours été le fait de l’Église et de son enseignement, notamment à travers le concile de Trente, le pape Pie XII dans son encyclique Mediator Dei, le concile Vatican II dans sa constitution Sacrosanctum Concilium et le pape Benoit XVI dans sa théologie de la liturgie, dans son magistère liturgique pratique et dans le Motu proprio précité.

Personne ne peut évangéliser s’il n’a d’abord adoré, voire même s’il n’adore pas en permanence et ne donne pas à Dieu, le Christ Eucharistie, la vraie priorité dans la façon de célébrer et dans toute sa vie. En effet, pour reprendre les mots du cardinal Joseph Ratzinger : « C’est dans la manière de traiter la liturgie que se décide le sort de la Foi et de l’Eglise ».

 

Monseigneur Athanasius Schneider,

 

Réunicatho, le 15 janvier 2012

 

Source: http://reunicatho.free.fr/images/2012/interventionmgr.pdf via http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=625134

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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 15:27

 Repas de la Cène de Fra Angelico (XVe siècle) 

 

Recevoir la communion à genoux et sur la langue.
  
Voici un lien d'un site très instructif, très agréable à lire, fort bien réalisé et illustré sur la réception de la communion  http://www.sainteucharistie.com/


La communion debout et dans la main offense notre Seigneur Jésus-Christ.

 

Que Jésus soit aimé de tous les coeurs !
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Merci à Sébastien

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 09:38

Ni aplausos, ni banderas, ni carteles en Misa

Traduction : Pas d'applaudissements, pas de drapeaux, pas d'affiches pendant la messe

 

"Dans le respect de ces divins mystères que nous sommes en train de célébrer en communion avec S.S. le pape Benoît XVI, recueillons-nous en priant en silence ; par conséquent, qu'on n'applaudisse plus, pas même durant l'homélie, et que l'on ne fasse plus usage de drapeaux ni d'affiches".

 

Source: messe de Benoît XVI à Venise lors de sa visite les 7-8 mai 2011]

 

via http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/06/pas-dapplaudissement-%C3%A0-la-messe.html

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 09:37

... de la célébration de la Pentecôte dans le diocèse de Cambrai.
Elles sont ici, ici, ici, et encore ici et aussi ici.
Et il y en a plein d'autres ici si vous voulez encore vous payer une tranche de rigolade.

 

Conclusion: c'est désormais un gouffre qui sépare l'Eglise catholique conduite par le Successeur de Pierre de certaines Eglises diocésaines dirigées (?) par des pasteurs qui, de toute évidence, ne savent plus ni où ils en sont ni où ils vont.

 

Source: http://proliturgia.pagesperso-orange.fr/Informations.htm

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8 mai 2011 7 08 /05 /mai /2011 23:01

L'Association Pro liturgia rapporte le témoignage d'une fidèle de Belgique qui a passé à Colmar (Haut-Rhin) où elle est allée à une "messe" avec son mari :

"La ville de Colmar est liturgiquement  dévastée... Mais existe-t-il une paroisse, un diocèse qui ne l'est pas? Sur un mois de temps, j'ai pu constater que dans mon diocèse (Namur , anciennement celui de Mgr Léonard) la liturgie est tout aussi saccagée. Moi qui pensais que nous étions encore un peu préservés. C'est à en pleurer... S'agit-il encore de l'Eglise catholique? Elle est si défigurée!
Voici un très bref récit de ce dimanche 10 avril - 5ème dimanche de Carême - à Colmar. Nous trouvons difficilement l'église, cachée entre de grands immeubles. L'entrée dans ce "bâtiment" n'est pas très engageante: tout d'abord son aspect architectural ressemble davantage à une piscine municipale. Heureusement, il est écrit au-dessus de la porte (nous ne pouvons appeler cela un portail bien sûr): "Eglise Saint-Paul".
Je ne me souviens pas avoir vu un seul signe religieux en entrant, mais il faut dire que nous avons tout de suite été accaparés par le sourire (forcé?) et la poignée de main du prêtre en guise d'accueil, nous empêchant de nous imprégner progressivement de l'atmosphère "sacré" des lieux... Voyant mon trouble du moment, le prêtre m'indique l'entrée vers une porte (style coupe-feu) entr'ouverte qui mène vers un lieu ressemblant davantage à une salle de spectacle ou de conférence avec, dans le fond du choeur, l'inévitable panneau pseudo-catéchético-artistique.
Pendant l'entrée du prêtre (sans chasuble, bien sûr) et d'un diacre, une dame se met de façon bien visible, en haut des marches, juste à côté de l'autel, pour dire: "Pendant le chant d'entrée, nous prendrons le chant "Dieu qui nous appelles à vivre", couplets 1 et 3".
Puis le prêtre et le diacre s'asseyent en bas des trois marches, en sorte qu'ils deviennent invisibles au yeux de l'assemblée, laissant cette dame être en première vue: certainement, elle doit avoir un rôle très important. 
Puis la dame reprend la parole, comme si elle était elle-même la célébrante: "Pour la prière pénitentielle, nous prendrons le chant "Dieu qui nous appelle à vivre", couplets 2 et 4". 
Le reste de l'Ordinaire de la messe est du même acabit: aucun texte officiel.
La communion est donnée par le diacre... et la dame-simili-prêtresse. Pendant que le prêtre attend, debout derrière l'autel, bras balants, que ça se termine.
Ah! oui.... Un chien se trouve dans l'assemblée. "Mignon petit toutou" qui, au passage ne manque pas de se faire caresser par les gens qui vont ensuite communier dans la main...
Un point positif toutefois: l'attitude digne du diacre (mains jointes, à genoux pendant la consécration, etc.) qui a fait dire à mon mari: "Pauvre curé, il va en avoir du boulot pour le dévergonder!"
(Ajoutons ici que Mgr l'Archevêque de Strasbourg nous a garanti que la liturgie était partout bien respectée dans son diocèse. - n.d.l.r. -)

Mais sincèrement, la situation n'est pas meilleure chez nous en Belgique. Mon fils de 20 ans est allé le Jeudi Saint dans la paroisse de son amie: une longue table était dressée sur toute la longueur de la nef, les chaises étaient installées sur plusieurs rangées tout autour, les gens se faisant face; le prêtre célébrait côté portail puis est allé, au moment de l'Evangile et de l'homélie, dans le choeur. Une partie de l'assemblée tournait alors le dos au prêtre. Puis il est revenu à "la table" pour la "consécration" faite avec du pain ordinaire difficile à mâcher et qui faisait beaucoup de miettes. Pour la communion, c'était la cohue, personne ne semblait savoir par où se diriger...
Dimanche dernier, mon mari est revenu d'un baptême d'un de ses élèves, un enfant de 7 ans, qui s'est déroulé pendant la messe dans une paroisse importante du centre de Namur. Voici le programme: édifiant!

- Chant d'entrée (refrain): "Et puis, et puis, tu marches sur la mer, tu changes l'eau en vin, tu multiplies les pains: tu mets tout à l'envers..."
- Gloire à Dieu: inventé.
- Alleluia, alleluia, Jésus est vivant! (bis).
- Au moment du baptême: un texte de Frère Roger de Taizé.
- Après le baptême, proclamation de la foi (Credo): texte de Don Helder Camara: "Je ne crois pas au droit du plus fort, au langage des armes, à la puissance des puissants; je veux croire aux droits de l'homme, à la main ouverte, à la puisance des non-violents..."
- Offertoire: inventé.
- Saint le Seigneur: inventé.
- Prière eucharistique: inventée.
- Agneau de Dieu: inventé.
- Etc...

Tout cela suscite en moi un problème de conscience: dois-je encore demander à mes enfants d'aller à la messe?"

Il n'est pas de notre compétence de répondre à cette dernière question.

Par contre, ce témoignage prouve que des prêtres qui n'ont plus la foi catholique restent dans l'Eglise pour la démolir de l'intérieur et égarer les fidèles. Les évêques qui laissent faire ont une très lourde responsabilité.

 

Source: http://proliturgia.pagesperso-orange.fr/Informations.htm

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- Un vicaire épiscopal très relativiste à Strasbourg

- Denis Crouan (Association Pro Liturgia) parle de la "programmation de la chute des vocations et de la pratique religieuse

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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 06:01

Le Père Zulsdorf, dont le blogue est toujours fort bien informé des questions liturgiques, indique qu’au cours de la messe de minuit célébrée par Benoît XVI le 24 décembre 2010, tous les ministres de la sainte communion avaient reçu pour directive de ne donner la communion que sur la langue.

Un effet secondaire de la communion de la reine Sophie?

 

Source : http://www.osservatore-vaticano.org/actes-du-pape/pas-de-communion-dans-la-main-a-la-messe-du-pape

 

- La brèche par laquelle s'est introduite la "communion dans la main"

 

Benedict XVI. Christmas Eve Mass. 24.12.2010
 
 

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18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 00:01

Communion de la reine d'Espagne

  

Tout le monde (ou presque) a vu la photo qui représente la reine d’Espagne communiant ostensiblement des mains du Pape Benoît XVI, lors du dernier voyage de celui-ci dans ce pays, et recevant la sainte hostie dans la main. Le geste est délibéré puisque la reine s’écarte du prie-Dieu placé ici pour communier à genou et sur la langue comme le pape en a réintroduit l’usage. On remarquera au passage que le roi ne communie pas, en ce qui le concerne.

On trouvera sur ce lien une vidéo de la scène.

Cette situation a semblé indiquer un coup d’arrêt des gestes en faveur de la réforme de la réforme, notamment de la restauration dans les messes papales de la forme traditionnelle de recevoir la sainte communion. On notera au passage les visages incrédules des prêtres qui entourent le pape, étonnés voire scandalisés par la scène à laquelle ils assistent.

Heureusement, à Compostelle, le Prince des Asturies et la princesse se sont agenouillés et ont communié sur la langue, montrant que la jeune génération entend entrer dans les vues du Pape. On peut l’espérer, du moins quand on voit l’affront fait par les souverains espagnols au Saint-Père.

 

 

Source: http://www.summorum-pontificum.fr/informations/la-reforme-de-la-reforme-au-risque-de-la-monarchie-espagnole

 

 

- La brèche par laquelle s'est introduite la "communion dans la main"

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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 11:48

Trois évêques - dont Mgr Thomazeau - ont participé aux funérailles de Georges Frêche à la cathédrale Saint-Pierre de Montpellier. Georges qui avait déclaré que "Jean-Paul II était un abruti" et que "c'était bien dommage que les bombardements de Dresde aient loupé le petit Ratzinger".
On pourra toujours répondre que les évêques et les prêtres qui étaient à la cathédrale n'ont pas participé à des funérailles mais ont simplement rendu un hommage au maire de Montpellier, tant il est vrai qu'en France la liturgie des défunts n'existe plus et est aujourd'hui remplacée, dans les églises, par des réunions conformes "aux usages de la civilité bourgeoise" (Cf. Cardinal Joseph Ratzinger, La célébration de la foi, 1981)
Toujours est-il qu'on apprend qu'il y a quelques jours, une dame âgée de la paroisse de la cathédrale de Montpellier est décédée. Dans son testament, elle avait demandé que soit célébrée, pour ses obsèques, la "messe des défunts".
Ça lui a été refusé par le clergé local.
Si cette information est exacte, alors il faut bien avouer que les fidèles sont en droit de ne plus avoir le moindre sentiment de respect filial envers leurs évêques.

 

 Source: http://proliturgia.pagesperso-orange.fr/Informations.htm

 

Le site de l'Observatoire des Evêques de France, "Perepiscopus" rapporte la même information :

"Cathédrale de Montpellier : les évêques refusent l’enterrement d’une traditionaliste.

... Une dame âgée de la paroisse de la cathédrale de Montpellier avait demandé dans son testament un enterrement selon la forme extraordinaire du rit romain, célébré par l’Institut du Christ-Roi Souverain-Prêtre. Elle est décédée et la cérémonie lui a été refusée. Mgr Thomazeau, archevêque, Mgr Carré, coadjuteur, et Mgr Azéma, auxiliaire (que l’on dit promis à Rodez), doivent être bien occupés."

Source : http://www.perepiscopus.org/diocses/cathedrale-de-montpellier-les-eveques-refusent-l%e2%80%99enterrement-d%e2%80%99une-traditionaliste

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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 21:00

Déclaration du Cardinal Vingt-Trois dans son discours de clôture de l'Assemblée plénière des évêques de France:
"Le travail entrepris sur le dimanche, Jour du Seigneur, concerne directement l'avenir de nos communautés. Les profonds bouleversements sociologiques de notre pays touchent beaucoup de régions rurales. Les lieux de la vie sociale se sont déplacés vers des bourgs ou des villes qui regroupent écoles et collèges, centres commerciaux, services de soins, etc. Nos concitoyens savent s'y rendre pour les besoins quotidiens de leur existence. Ils apprennent aussi à s'y rendre le dimanche pour participer à un véritable rassemblement eucharistique qui est l'occasion de vivre une communion paroissiale dépassant les limites étroites du village ou du hameau et devenir une fête authentique. Cette paroisse peut devenir le centre de la vie sacramentelle et de la catéchèse. Elle doit aussi nourrir des temps de prière et de rencontre vécus dans chaque église au cours de la semaine."

Commentaire de Pro Liturgia :
- Il faut n'être jamais sorti de son palais épiscopal pour ignorer que presque partout où les messes sont supprimées, la pratique dominicale s'effondre.
- Qui acceptera de faire des kilomètres, le dimanche, pour participer à une messe au cours de laquelle le célébrant est souvent l'otage d'une "équipe" qui saccage la liturgie?
- Après avoir annoncé pendant des années que la nouvelle pastorale allait relancer les vocations sacerdotales, nos évêques prennent acte qu'il n'y a plus assez de prêtres. Donc ils suppriment les messes... Ils sont très logiques avec eux-mêmes.

Source : http://proliturgia.pagesperso-orange.fr/Informations.htm

 

Add. 11.11.2010. Pro Liturgia fait cette précision : "On nous apprend que "l'expert" qui aurait inspiré la commission épiscopale chargée du dossier du dimanche ne serait autre que l'Abbé François Wernert, prêtre du diocèse de Strasbourg, grand spécialiste - avec d'autres de sa coterie - du grand n'importe quoi liturgique. On ne sortira donc jamais de la crise: à croire qu'on s'emploie à démolir le peu qui subsiste encore."

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7 novembre 2010 7 07 /11 /novembre /2010 00:01

Un autre lecteur de "Pro Liturgia" :
"Je vous lis toujours avec le plus grand intérêt; mais, je le crains, avec de plus en plus de tristesse, car je ne vois pas d'amélioration en vue. (...) Je lis aujourd'hui, dans Le Figaro, que les évêques réunis en conférence, se sont préoccupés de rendre la messe "plus attrayante" (Pauvre évêques qui ont déjà oublié que Benoît XVI leur avait dit que quand on cherche à rendre la messe plus attrayante, on fait déjà fausse route... - n.d.l.r. -), envisageant même une "messe qui prend son temps" le dimanche après-midi. S'il croient que les jeunes gens ne trouveront pas de distraction plus amusante pour les après-midis dominicales! Je n'ai d'ailleurs pas lu que cette messe "prendrait son temps" pour mieux observer la liturgie: j'ai bien peur qu'elle ne le prenne pour tout autre chose. De toute façon, elle n'aura aucun succès. (...) Pourquoi n'avons-nous que deux ou trois évêques "sérieux" en France, les autres se contentant de (...) se dédouaner, en accordant le rite extraordinaire, de leur manque de respect du rite ordinaire?"
La "messe qui prend son temps" est une preuve de plus que les évêques de France, dans leur majorité, n'ont nullement l'intention d'obéir au pape, de suivre le Concile (même quand ils prétendent le contraire!), de corriger les abus liturgiques devenus habituels. Finalement, ils donnent l'image de pasteurs totalement paumés qui ne savent plus quoi inventer pour donner à croire qu'ils dominent encore la situation: après les "parcours catéchétiques" (flop), les "messes du dimanche anticipées" (flop), les "absolutions collectives" (flop), les "équipes liturgiques" (flop), la "suppression-du-latin-pour-rendre-la messe-compréhensible" (flop), ils tentent "la messe qui prend son temps" (plouf).

Source: http://proliturgia.pagesperso-orange.fr/Informations.htm

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30 octobre 2010 6 30 /10 /octobre /2010 17:12

[O]n crée une brèche, dans laquelle tous les groupes de pressions ne tardent pas à s’engouffrer. C’est un processus subversif bien connu. C’est celui par lequel on a introduit les « ministres extraordinaires » de la communion. Ils sont devenus si « extraordinaires » qu’ils distribuent la communion même quand il y a assez de prêtres et de diacres pour le faire. C’est également le processus par lequel Paul VI a introduit la communion dans la main. D’après mon calcul, 88% du volume de l’instruction Memoriale Domini (29 mai 1969) est consacré à confirmer la réception de la communion à genoux et sur les lèvres [Note de Christ-Roi. L'instruction explique en effet que "cette façon de distribuer la sainte communion [sur la langue] DOIT ÊTRE CONSERVÉE… ... [C]ette façon de faire, qui doit être considérée comme traditionnelle, assure plus efficacement que la Sainte Communion soit distribuée avec le respect, le décorum et la dignité qui lui conviennent; que soit écarté tout danger de profanation des espèces eucharistiques". Et L'instruction ajoute : "changements apportés dans une question si importante, qui correspond à une tradition ancienne et vénérable, non seulement touchent la discipline, mais peuvent aussi comporter des dangers, qui comme on le craint, naîtraient éventuellement de cette nouvelle manière de distribuer la Sainte Communion, c'est-à-dire : un moindre respect pour l'auguste sacrement de l'autel; une profanation de ce sacrement; ou une altération de la vraie doctrine"...]. On arrive presque à la fin du texte et on se demande si c’est bien dans ce document-là que Paul VI a introduit la réception dans la main. Et voilà que, dans les dernières lignes, un indult est accordé, en totale incohérence avec tout le raisonnement qui précède. Tolérance restreinte, encadrée, assortie d’un contrôle strict etc. mais toutes ces précautions étaient évidemment illusoires. Ce qui est important, ce n’est pas le barrage qui est solide en tous points sauf un, c’est la brèche. On sait ce qui est advenu après cette instruction romaine de 1969. La norme est à présent si bien inversée que c’est la communion sur les lèvres qui est vue comme une bizarrerie et à peine tolérée.

 

Source: http://www.osservatore-vaticano.org/episcopats-locaux/celibat-sacerdotal-mgr-leonard-a-la-remorque-de-mgr-de-kesel-1

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25 octobre 2010 1 25 /10 /octobre /2010 20:50

Ce samedi soir, à la messe célébrée à la paroisse Saint-Symphorien d'Illkirch (banlieue sud de Strasbourg), les fidèles ont eu droit à une liturgie au cours de laquelle:
- le "Gloire à Dieu" a été remplacé par le chant "Gloire à Dieu soleil des univers" (Rappel: "Le Gloria est une hymne très ancienne et vénérable par laquelle l'Eglise, rassemblée dans l'Esprit Saint, glorifie Dieu le Père ainsi que l'Agneau qu'elle supplie. On ne peut jamais remplacer le texte de cette hymne par un autre." - Cf. Missel romain, Introduction générale, n°53 -)
- le "Saint le Seigneur" (ou "Sanctus") a été remplacé par "Dieu saint, Dieu fort, Dieu immortel..." (Nouveau rappel: le "Sanctus" faisant partie de la Prière eucharistique, remplacer le texte de cette acclamation par un autre texte revient à bricoler la prière essentielle de la liturgie, ce qui est grave - Cf. Missel romain, Introduction générale, n°79 -)
- l' "Agneau de Dieu" (ou "Agnus Dei") a été remplacé par l'acclamation "Shalom friedom" qui fait porter l'accent sur la seule "paix" alors que la prière officielle de l'Eglise le fait porter sur l'Agneau de Dieu qui enlève le péché.

Source: http://proliturgia.pagesperso-orange.fr/Informations.htm

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21 août 2010 6 21 /08 /août /2010 12:33

Du 10 au 18 juillet 2010, 19 personnes ont participé à la 30ème session de musique liturgique organisée par les diocèses de Bayonne (Mgr Aillet) et de Dax (Mgr Breton). Quelques photos de cette session sont en ligne, dont celle-ci :

m-copie-3

 

La batterie ferait donc (encore) partie des instruments utilisés pour la musique liturgique ? A titre d'information, j'invite les lecteurs à se rendre sur le site de l'Institut pontifical de musique sacrée, sur lequel, en accueil, trône un orgue.

Source

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9 août 2010 1 09 /08 /août /2010 21:08
Tradition catholique, avenir de l'Eglise
Merci à TheChouan
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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 10:53

Face aux messes officialisant les EAP et autres nouveaux "machins", Denis Crouan conseille de boycotter ce type de cérémonies, car la messe dit-il, "n'est pas faite pour être instrumentalisée". "La participation à une telle cérémonie marque une adhésion à un système visant à anéantir le peu qui reste de l'Eglise catholique", ajoute-t-il.

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"EAP? REGROUPEMENTS PAROISSIAUX?... BASTA!

Partout se mettent en place, à grand renfort de rencontres et de messe festives (toutes plus ou moins bricolées), des secteurs paroissiaux regroupant plusieurs paroisses et, dans le même temps, partout sont créées des Equipes d'Animation Pastorale (EAP). Quelle position adopter face à l'émergence de ces structures qui ne mettront pas cinq années à s'effondrer (comme se sont effondrées les messes anticipées du dimanche, les absolutions collectives, les ADAP, les parcours catéchétiques, les messes de jeunes... dont pourtant nos pasteurs disaient grand bien)?
On peut d'abord conseiller de ne pas aller aux messes célébrées pour la reconnaissance officielle des "secteurs paroissiaux" et des EAP. Car au-delà de la seule Eucharistie, la participation a une telle cérémonie marque une adhésion à un système visant à anéantir le peu qui reste de l'Eglise catholique en la transformant en une juxtaposition de communautés de type presbytérien, c'est-à-dire où le curé devra être approuvé par la communauté paroissiale avant de pouvoir exercer son ministère
.
Une messe n'est pas faite pour être instrumentalisée, c'est-à-dire pour servir de caution à la mise en place de structures dont l'avenir n'est pas davantage garanti que l'efficacité.
Certains répondront que le dimanche où l'EAP est mise en place, on supprime les messes des paroisses environnantes pour qu'il y a davantage de monde à la cérémonie habituellement présidée par l'évêque entouré de son "staff". Or il faut bien aller à la messe!
Justement, ce dimanche du grand "tralala" peut devenir l'occasion d'aller voir beaucoup plus loin ce qui s'y passe. Marquer ainsi son désaccord en boycottant une cérémonie officielle peut aussi être un véritable acte de charité, surtout s'il s'agit signifier ainsi un point de vue qui correspond à l'enseignement du Magistère.
Ceci étant, il est vrai que les fidèles ont à faire face à un "mammouth", à une organisation diocésaine verrouillée de toute part... même quand on sait qu'elle attire très peu de monde et qu'elle ne correspond en aucun cas aux attentes réelles de l'Eglise, lesquelles sont les vocations sacerdotales et non la mise en place de structures dont la gestion épuise les prêtres - à commencer par les évêques eux-mêmes qui, du coup, n'ont plus une minute pour faire oraison -.
Si l'on interrogeait les fidèles au sujet des EAP et des regroupements paroissiaux, il est presque certain que tous diraient: "ça ne nous plaît pas".
Mais
certains de ces fidèles, par une sorte de réflexe, assistent quand même aux cérémonies officialisant les nouveaux "machins", parce que pour eux, c'est le seul moyen de conserver un "minimum de semblant" de vie paroissiale.
Chez ces fidèles-là, on voit que c'est souvent un raisonnement de type individualiste qui prédomine: ou bien je quitte tout et il ne me restera bientôt plus rien; ou bien je reste et je rouspète et je passe pour l'empècheur de tourner en rond (le "tradis" qui refuse toute évolution); ou bien je reste et j'accepte tout (à contrecoeur) en sauvant ce qui subsiste. Mais sauver pour combien de temps?
Le mieux, bien sûr, serait de persuader tous les fidèles qui ne sont pas satisfaits de ces structures de boycotter au moins une fois la cérémonie. On verrait alors la situation dans toute sa nudité: c'est-à-dire les équipes et quelques admirateurs. Une chapelle suffirait amplement pour les accueillir tous et personne ne pourrait plus faire croire que les EAP et autres regroupement paroissiaux sont - comme le proclamait très fort un évêque - une "chance pour l'Eglise"."

 

Pro Liturgia :  http://pagesperso-orange.fr/proliturgia/Informations.htm

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- Le respect des rites pas plus que l'usage du latin et du grégorien ne sont "optionnels"

- Denis Crouan parle de programmation de la chute des vocations et de la pratique religieuse

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26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 09:18

Le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, président de la Conférence des évêques s'est entretenu au Figaro au sujet de son appel cette année de 10 000 personnes à venir assister samedi 26 juin aux neuf ordinations sacerdotales à Notre-Dame de Paris. 

 

Le Figaro : "cette fête de l'Église chercherait-elle à lutter contre la morosité ambiante ?"

 

Cdl André Vingt-Trois : "Quand je circule dans les paroisses, je vois des églises pleines et des gens qui gardent l'espérance et agissent pour faire changer les choses, même s'ils peuvent être confrontés à des situations personnelles difficiles."

 

Réponse surréaliste d'un cardinal.. en plein déni de la réalité !... Surtout que le dimanche, les évêques centralisent les messes dans les plus grandes communes, fermant les messes des communes plus petites... De cette façon, c'est sûr qu'on aura l'impression qu'"il y a du monde à la messe le dimanche" ! Mais il s'agit alors de messes centralisées dans un endroit, alors qu'ailleurs il n'y a plus de messes...

 

En miroir, le Figaro précise : "Catholicisme. ÉTAT DES LIEUX.

La courbe des ordinations sacerdotales est désormais passée sous la barre des 100 annuelles (83 cette année pour toute la France), ce qui ne fait pas un nouveau prêtre par diocèse par an avec de larges disparités puisque ­certains diocèses n'ont plus d'ordinations depuis longtemps.

 

... Seconde évolution : un dynamisme certain dans des congrégations plus classiques ou traditionnelles qui attirent un nombre considérable de jeunes. Près d'un quart des candidats aux sacerdoces choisit ces voies. Sans compter les huit Français qui seront ordonnés à Ecône, soit 10 % des ordinations des prêtres français cette année."

 

Source : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/06/25/01016-20100625ARTFIG00578-mgr-vingt-trois-l-eglise-a-la-capacite-de-rebondir.php

 

 

En parlant de gens "qui agissent pour faire changer les choses", le Cdl Vingt-Trois doit sans doute évoquer - sans le savoir.. - ce que Denis Crouan, président de l'association Pro Liturgia, employant l'expression du cardinal Ratzinger, nomme les "structures inutiles" oeuvrant en vue de la "fonctionnarisation" de laïcs constitués en "soviets paroissiaux", usurpant "peu à peu le pouvoir pastoral dévolu aux évêques ainsi qu'aux curés de paroisses" !

 

Texte de Denis Crouan, sur son blog :

 

"MOINS DE STRUCTURES
MOINS DE FIDELES CLERICALISES

 

... Le Cardinal Ratzinger avait déjà parlé des "structures inutiles" que certains multiplient sans se rendre compte qu'elles paralysent l'Eglise en faisant que la liturgie n'est plus la liturgie mais obéit à des choix subjectifs, que la catéchèse n'est plus de la catéchèse mais du bricolage... etc.
Au cours d'une réunion pour la reconnaissance d'une "communauté de paroisses", l'Evêque présent disait sa joie d'accueillir les "forces vives" du secteurs paroissial. Il ne se rendait pas compte, en disant, cela, qu'il faisait l'apologie d'une petite poignée de "fidèles-fonctionnaires" qui ne vit qu'à travers les "structures inutile" dont tout le monde reconnaît qu'elles n'ont généralement qu'une efficacité très relative. Un fidèle clairvoyant qui participait à la réunion avait alors demandé à l'Evêque s'il ne pensait pas qu'avec ce type de structures mises en place, on ne favorisait pas une forme de cléricalisation de "certains" laïcs qui se voient revêtir des fonctions jusque là réservées aux prêtres. Et l'Evêque avait alors répondu que ces "fidèles en responsabilité" ne sont là que pour aider le prêtre dans sa charge et, comme le dit Sacrosanctum Concilium pour faire une place aux laïcs... Une réponse épiscopale policée servant sans nul doute à cacher une réalité tout autre... D'ailleurs, au cours de la même réunion, quand un autre fidèle a demandé lequel de ces "super-laïcs" avait lu Sacrosanctum Concilium et le "Catéchisme de l'Eglise Catholique", ce fut un concert de protestation de la part des fidèles encensés par l'Evêque lesquels, bien entendu, n'avaient jamais étudié ces documents majeurs.
On devine donc que les structures aujourd'hui mises en place pour, dit-on, redynamiser les Eglise diocésaines, ne feront qu'aggraver la crise tant qu'elles demeureront sous la domination de laïcs "fonctionnarisés" qui, constitués en véritables "soviets paroissiaux" usurpent peu à peu le pouvoir pastoral dévolu aux évêques ainsi qu'aux curés de paroisses."

Source : http://pagesperso-orange.fr/proliturgia/Informations.htm

 

Dans le même temps, chez les Tradis, Mgr Bernard Fellay, Supérieur de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X procède aujourd'hui aux ordinations sacerdotales au séminaire de Zaitzkofen en Allemagne, notamment de Sten Sandmark, pasteur protestant suédois converti au catholicisme.

Seigneur, donnez-nous beaucoup de saints prêtres !



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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 08:24

Il est curieux de constater que moins il y a de monde dans les églises, plus les évêques organisent de grands rassemblements.

On y voit des prêtres qui, sur de vastes estrades, font face aux fidèles comme pour s'exposer, se montrer, dans des scénographies visant à susciter une convivialité d'autant plus factice qu'on la sent forcée.

  

   

Ils sont tout de même très curieux, ces prêtres (généralement) sexagénaires qui éprouvent soudain un besoin irrépressible de s'exposer à la façon d'un "boys band" - la souplesse en moins - faisant son show devant un parterre de fans!
En examinant les choses de plus près, on voit que ce genre de rassemblements s'apparente plutôt à un grand enfumage où le peu qui reste de la liturgie de l'Eglise est employé pour remplacer par des clichés réconfortants des projets pastoraux qui ont avorté les uns après les autres.
Les nouveaux hérauts de ces rassemblements qui se nourrissent d'oripeaux liturgiques sont devenus en quelque sorte des "clerici festivi".

 

Le "clericus festivus" qui aime s'exposer à l'occasion des happenings diocésains (dernière trouvaille à la mode) fait tristement penser à un prêtre qui n'aurait plus la force de raisonner de façon juste et structurée tant il aurait épuisé sa vie dans des activités coupées de ce qui constitue la réalité de son ministère. Alors, pour masquer le vide de son existence, le "clericus festivus" invente la fête: il devient un spécialiste des grands rassemblements (1) dont l'organisation l'occupe à plein temps (ce qui lui permet d'imaginer qu'il fait oeuvre utile). Tout doit devenir prétexte à un de ces rassemblements où la célébration eucharistique ne sera plus qu'un prétexte, ne servira plus qu'à donner une coloration religieuse tranquillisante à ce qui souvent ne dépasse pas le niveau d'un refermement collectif sur soi-même.

 

 Ce qui est obtenu, par ces "Eucharisties festives" qui sont le résultat de ce que le Cardinal Ratzinger appelait l' "infantilisme pastoral" (2), c'est la suppression de toute distinction entre ombre et lumière, bien et mal, sacré et profane, beauté et laideur... On arrive ainsi à élaborer une religion cotonneuse qui ne s'exprimera plus qu'à travers des "liturgies-chamalow" ponctuées de refrains sucrés. A quand une "ola" après la Consécration?

  

La vie authentiquement chrétienne est ainsi anesthésiée, tout comme est endormie la pensée critique qui va avec.
Plus que tout, le "clericus festivus" communie, par liturgie factice interposée, au mythe de l'enfance innocente. Le grand rassemblement festif diocésain devient alors le lieu et le moment où l'on célèbre le "jeunisme" devenu dieu. C'est l'émergence d'une nouvelle religion parée du peu de catholicisme qui reste par ci par là. Cette nouvelle religion, c'est l' "infanthéisme
".

 

Mais faut-il accepter de laisser notre foi devenir l'otage de cet infanthéïsme?
Faut-il laisser nos évêques donner, à travers ces rassemblements festifs, l'image de pasteurs qui ne savent plus qu'accompagner - voire accélérer - un processus de désagrégation de la foi chrétienne?
Faut-il laisser nos prêtres croire qu'en se donnant en spectacle d'une façon qui frise généralement le ridicule, ils parviendront à camoufler la crise qui atteint les paroisses et les séminaires, et laisse de nombreux fidèles - clercs et laïcs - désemparés?

Note.

(1) On remarquera d'ailleurs qu'à l'occasion de ces rassemblements, de plus en plus d'évêques choisissent de célébrer l'Eucharistie dans des salles de fêtes municipales... On voit ce que représente pour eux l'Eucharistie: une simple occasion de "fête". C'est d'ailleurs ce que proclamaient déjà de nombreux cantiques à la mode dans les années 1970-80. Rappelons qu'à la même époque, Michel Fugain chantait: "Tiens tout a changé ce matin, je n'y comprends rien, c'est la fête, la fête; Jeunes et vieux grands et petits, on est tous amis (...) Le pain et le vin sont gratuits et les fleurs aussi (...) C'est la fête, la fête (...) En vérité je vous le dis, c'est le paradis (...)"

(2) Cf. Entretien sur la foi, Fayard, 1985 (p. 143)

 

Source : "Le retour des Boys Bands" http://pagesperso-orange.fr/proliturgia/Informations.htm

 

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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 07:38

Contrairement à ce qui est affirmé ici ou là, les prêtres ne sont pas autorisés à porter n'importe quel vêtement : ils doivent porter un vêtement qui les distingue, qui permet de les reconnaître, et qui doit être le même pour tous.
Voici à ce sujet ce que rappelle le Magistère :

"Obligation de l'habit ecclésiastique

Dans une société sécularisée et qui tend au matérialisme, où les signes extérieurs des réalités sacrées et surnaturelles disparaissent souvent, on ressent aujourd'hui particulièrement la nécessité que le prêtre - homme de Dieu, dispensateur de ses mystères - soit reconnaissable par la communauté, également grâce à l'habit qu'il porte, signe sans équivoque de son dévouement et de son identité de détenteur d'un ministère public. Le prêtre doit être reconnu avant tout par son comportement mais aussi par sa façon de se vêtir, pour rendre immédiatement perceptible à tout fidèle et même à tout homme son identité et son appartenance à Dieu et à l'Eglise.
Pour cette raison, le prêtre doit porter "un habit ecclésiastique digne, selon les normes indiquées par la conférence épiscopale et selon les coutumes locales légitimes". (Cf. Droit canonique) Cela signifie que, lorsque l'habit n'est pas la soutane, il doit être différent de la manière de se vêtir des laïcs, et conforme à la dignité et la sacralité du ministère. La coupe et la couleur doivent en être établies par la conférence épiscopale, toujours en harmonie avec les dispositions du droit universel."
Le simple complet-veston gris ne saurait être le vêtement des clercs puisqu'il n'est pas différent de la manière de se vêtir des laïcs. Il faut au moins que sa coupe soit spécifique. Quant à la chemise-cravate, on n'en parle même pas... tout comme les chemises à col romain dont les couleurs sont des plus fantaisistes.
La petite croix portée sur le revers de la veste ne suffit pas non plus à transformer un vêtement laïc en vêtement de clerc: elle reste un signe que tout le monde peut porter. (Rappelons aussi en passant qu'il n'est pas permis le porter l'étole ou la
croix pectorale sur un vêtement civil.)
Le texte magistériel poursuit: "A cause de leur incohérence avec l'esprit de cette discipline, les pratiques contraires ne peuvent être considérées comme des coutumes légitimes et doivent être supprimées par l'autorité compétente. Sauf des situations totalement exceptionnelles, ne pas utiliser l'habit ecclésiastique peut manifester chez le clerc un faible sens de son identité de pasteur entièrement disponible au service de l'Eglise." (Cf. Congrégation pour le Clergé, Directoire pour le Ministère et la Vie des Prêtres, 31 janvier 1994.)

Source

 

- Guerre de laideur des vêtements liturgique

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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 18:18

...[L]e respect des rites pas plus que l'usage du latin et du grégorien ne sont à proprement parler "optionnels" au sens où l'entendent de nombreux célébrants. Ils sont une norme liturgique à respecter et à mettre en oeuvre dès qu'il est possible de le faire. Quelques rappels à ce sujet :

- "Le gouvernement de la liturgie dépend uniquement de l'autorité de l'Eglise (...) C'est pourquoi absolument personne d'autre, même prêtre, ne peut de son propre chef ajouter, enlever ou changer quoi que ce soit dans la liturgie." (Const. SC, n°22)

- "[le célébrant] se souviendra (...) qu'il est le serviteur de la liturgie et qu'il ne peut de son propre chef ajouter, enlever ou changer quoi que ce soit dans la célébration de la messe." (IGMR, n°24)

- "L'usage de la langue latine, sauf droit particulier, sera conservé dans les rites latins." (Const. SC, n°36)

- "Je demande que les futurs prêtres, dès le temps du séminaire, soient préparés à comprendre et à célébrer la Messe en latin, ainsi qu'à utiliser des textes latins et à utiliser le chant grégorien; on ne négligera pas la possibilité d'éduquer les fidèles eux-mêmes à la connaissance des prières les plus communes en latin, ainsi qu'au chant en grégorien de certaines parties de la liturgie." (Benoît XVI, Exhortation Sacramentum Caritatis, n°62)

- "L'Eglise reconnaît dans le chant grégorien le chant propre de la liturgie romaine; c'est donc lui qui, dans les actions liturgiques, toutes choses égales d'ailleurs, doit occuper la première place." (Const. SC, n°116)

- "On achèvera l'édition typique des livres de chant grégorien; bien plus, on procurera une édition plus critique des livres déjà édités postérieurement à la restauration de saint Pie X. Il convient aussi que l'on procure une édition contenant des mélodies plus simples à l'usage des petites églises." (Const. SC, n°117)

- "Le chant grégorien, en tant que chant propre de la liturgie romaine, doit, toutes choses égales d'ailleurs, occuper la première place." (IGMR, n°41)

- "Je désire que (...) le chant grégorien, en tant que chant propre de la liturgie romaine, soit valorisé de manière appropriée." (Benoît XVI, Exhortation Sacramentum Caritatis, n°42)

- "Les gestes et les attitudes du corps, tant ceux du prêtre, du diacre ou des ministres, que ceux du peuple doivent viser à ce que toute la célébration manifeste une belle et noble simplicité, que soit perçue toute la vraie signification de ses diverses parties et que soit favorisée la participation de tous. On devra donc être attentif aux normes de cette Présentation générale [du Missel] et à la pratique reçue du rite romain ainsi qu'au bien commun spirituel du peuple de Dieu, plutôt qu'à ses goûts personnels et à son propre jugement." (IGMR, n°42)

Source : Association Pro Liturgia

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7 janvier 2010 4 07 /01 /janvier /2010 11:01

Ugly Vestment War

Une autre illustration, ici.
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