"Money Masters", les maîtres de la monnaie.
Suite de la première partie :
La loi de la Réserve fédérale de 1913 et l'impôt sur le revenu.
(à partir de 02h03)
Malgré tous les soupçons de fraude et de corruption, la loi fut votée par le Sénat le 22 décembre 1913, alors que la plupart des sénateurs avaient quitté la ville pour les fêtes, et que les instigateurs s'étaient assurés que rien ne pouvait être fait avant longtemps après Noël.
Le jour où la loi fut adoptée, le congressiste Charles Augustus Lindbergh (le père du célèbre aviateur qui relia le premier Paris à New York, en 1927, à bord de son avion "Spirit of Saint Louis", ndlr.) avertit prophétiquement ses compatriotes :
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Charles August Lindbergh |
"Cette loi établit le plus gros trust sur terre. Quand le président a signé cette loi, le gouvernement invisible de la puissance monétaire sera de fait légalisé.
Le peuple ne s'en apercevra pas tout de suite, mais l'addition est reportée seulement de quelques années... Le pire crime législatif de tous les temps a été perpétré par cette loi bancaire."
En plus de ça, quelques semaines auparavant, le Congrès a également fait passer une loi concernant l'impôt sur le revenu.
Les banquiers avaient un système produisant une dette étatique pratiquement illimitée. Comment payer les intérêts de cette dette sans toucher au montant initial ?
Auparavant, le gouvernement fédéral recevait seulement les impôts sur les importations et la production.
Dorénavant, tout comme la Banque d'Angleterre, les paiements des intérêts seraient garantis par les impôts directement prélevés sur le peuple.
Il est intéressant de noter qu'en 1895 la Cour suprême déclara inconstitutionnelle une loi similaire d'impôt sur le revenu.
En 1909, la Cour suprême déclara également inconstitutionnelle l'impôt sur les sociétés.
Le sénateur Aldrich soutint donc au Congrès un projet d'amendement constitutionnel permettant l'impôt sur le revenu. Certains affirment que ce 16ème amendement ne fut jamais ratifiés par les nécessaires 3/4 des états (50 états fédérés du pays).
En d'autres termes le 16ème amendement pourrait être illégal.
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Comme vous pouvez le voir sur le Graphique de l'inflation cumulée aux Etats-Unis depuis la création de la FED en 1913, il y a eu 2275% d'inflation. |
Un an après que la loi sur la Réserve fédérale fut approuvée, le congressiste Charles Lindbergh expliqua comment la FED créait ce que l'on appelle désormais les "cycles économiques" et comment elles les utilisait à son profit :
"Pour faire monter les prix, tout ce que l'équipe de la Réserve fédérale doit faire, c'est de diminuer les taux d'intérêts, produisant ainsi une augmentation du crédit et un marché boursier au plus haut; puis lorsque les hommes d'affaires sont habitués à ces conditions, on fait tourner la roue, on augmente cette fois arbitrairement les taux d'intérêts. Par un effet pendulaire de boom et de crash du marché, cela cause de violentes fluctuations dues à la variation des taux.
... Voilà le plus étrange et le plus dangereux avantage accordé par n'importe quel gouvernement ayant existé, désormais entre les mains de cette classe privilégiée.
... Ils connaissent par avance les moments les plus avantageux pour créer les paniques financières. Ils savent aussi quand arrêter ces paniques.
L'inflation et la déflation fonctionne pour eux de manière égale, comme ils contrôlent toute la finance.
Charles Lindbergh ne se trompait que sur un point : la plupart des nations européennes empruntaient déjà à leurs banques centrales depuis des décennies, et parfois même des siècles (pour l'Angleterre et la France, ndlr.).
Le congressiste Louis McFadden, Président de la Commission bancaire et monétaire entre 1920 et 1931, fit la remarque suivante sur la loi de la Réserve fédérale :
"Un super Etat contrôlé par les banquiers internationaux et les industriels internationaux oeuvrant ensemble pour réduire en esclavage le monde, pour leur seul plaisir. "
Un autre président de la Commission bancaire et monétaire, durant les années 1960, le texan Wright Patman, déclara :
"Aujourd'hui aux Etats-Unis, nous avons en fait deux gouvernements. Nous avons le gouvernement légal établi. Et nous avons le gouvernement indépendant, hors contrôle et imprévisible du système de la Réserve fédérale, manipulant les leviers monétaires, réservés au Congrès d'après la Constitution. ."
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Président Woodrow Wilson. Portrait, 2 décembre 1912 |
Trois ans après le passage de l'Acte sur la Federal Reserve, même le président Woodrow Wilson jugeait différemment son action durant son premier mandat à la Maison Blanche :
"Nous sommes devenus l'un des gouvernements les plus mal gérés, l'un des plus contrôlés du monde civilisé; nous n'avons plus un gouvernement d'opinion libre issu de la majorité, mais un gouvernement dirigé par l'opinion et la coercition d'un groupe restreint d'hommes puissants. (mensonge de la démocratie élective des partis).
Certains des hommes les plus importants des Etats-Unis, dans le commerce ou l'entreprise, sont effrayés par quelque chose. Ils savent qu'il existe quelque part un pouvoir si bien organisé, si subtil, si vigilant, si réactif, si complet, si influente, qu'ils feraient mieux de ne pas parler trop fort, si c'est pour en dire du mal."
Avant sa mort en 1924, le président Woodrow Wilson, réalisera tout le mal qu'il a fait aux Etats-Unis, en confessant :
"J'ai inconsciemment ruiné mon gouvernement."
Les principaux journaux saluèrent la promulgation de la loi sur la Réserve fédérale de 1913, déclarant par exemple : "Maintenant, les dépressions seront scientifiquement prévenues." La réalité était que désormais, les dépressions pourraient être scientifiquement créées !
La Première guerre mondiale.
Pour les banquiers centraux les aspects politiques de la guerre importaient beaucoup moins que les profits potentiels. Et rien de mieux qu'une guerre pour créer de la dette. L'Angleterre était le meilleur exemple à cette époque.
Durant les 119 années ayant suivi la création de la Banque "d'Angleterre" et la déroute de Napoléon à Waterloo, l'Angleterre fut en guerre pendant 56 années. Et le reste du temps elle se préparait à la guerre.
Pendant la 1ère Guerre mondiale, les Rothschild allemands prêtaient de l'argent à l'Allemagne, les Rothschild britanniques prêtaient de l'argent à l'Angleterre et les Rothschild français prêtaient de l'argent à la France. Aux Etats-Unis, J.P. Morgan était le pourvoyeur en matériel militaire des Britanniques et des Français. En fait, six mois avant le début du conflit, J. P. Morgan devint le plus gros consommateur de la terre, dépensant 10 millions de $ par jour. [...]
Beaucoup des banquiers de New York se sont enrichis avec la guerre.
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Le récent livre de Nomi Prins, "ALL THE PRESIDENTS’ BANKERS: The Hidden Alliances that Drive American Power" (Tous les banquiers des Présidents, Les alliances cachées qui conduisent le pouvoir américain), traite de Woodrow Wilson et la collaboration de Jack Morgan pour financer les Alliés dans les premiers jours de la Guerre. Cette collaboration fournit l'un des exemples les plus forts de la coopération étroite entre la présidence américaine et les plus hauts niveaux de la banque internationale. |
Le président Woodrow Wilson désigna Bernard Baruch pour chapauter les industries de guerre. Selon l'historien James Perloff, Bernard Baruch tout comme les Rockefeller, engrangèrent 200 millions de $ durant la guerre.
Mais le profit n'était pas le seul motif, il y avait aussi de la revanche dans l'air.
Les trafiquants de monnaie n'avaient jamais pardonné au Tsar d'avoir soutenu Abraham Lincoln durant la Guerre civile américaine.
La Russie était également la dernière nation européenne à refuser d'avoir une banque centrale privée.
Trois ans après le début de la 1ère Guerre mondiale, la révolution (dite Ndlr.) "russe" remplace le régime tsariste par un gouvernement communiste.
Jacob Schiff de Kuhn, Loeb & Company se réjouit sur son lit de mort d'avoir envoyé 20 millions de $ afin d'abattre le tsar.
L'argent afflua également d'Angleterre, toujours dans le but de soutenir la "révolution".
Pourquoi les hommes les plus riches du monde finançaient-ils le communisme, ce système qui plaidait ouvertement la destruction du capitalisme, système qui les avait enrichis ?
Le chercheur Garry Allen nous l'explique :
"Si on comprend que le socialisme n'a pas comme programme le partage des richesses mais est en réalité une méthode pour mieux consolider et contrôler la richesse, alors le paradoxe apparent qui est celui de voir des hommes très riches faire la promotion du socialisme n'est en fait pas du tout un paradoxe. En fait cela devient logique, c'est même le meilleur outil pour ces mégalomanes avides de pouvoir.
Le communisme, ou plus précisément le socialisme, n'est pas le mouvement des masses opprimées, mais bien celui de l'élite économique."
Comme l'écrivait W. Cleon Skousen dans son livre paru en 1970 "Le capitalisme mis à nu" (The Naked capitalist) :
"D'où qu'il vienne, le pouvoir cherche à gagner toujours plus de pouvoir.
Il est inévitable que les très riches ne se contenteront plus de leur propre fortune mais chercheront à contrôler celle du monde tout entier.
Pour atteindre cet objectif, ils sont parfaitement en mesure de soutenir les ambitions politiques de certains opportunistes aux dents longues, afin de renverser les gouvernements en place, et d'établir une dictature mondiale centralisée."
Mais que se passerait-il si ces révolutionnaires devenaient incontrôlables et essayaient de s'emparer du pouvoir détenu par les "super-riches" ?
L'axe Wall Street / City Londres choisit de courir le risque.
Les décideurs tentèrent de contrôler les groupes révolutionnaires communistes, en leur envoyant de grandes quantités d'argent si ils se montraient dociles, ou en contractant l'émission monétaire et en finançant l'opposition, en cas de perte de contrôle.
Lénine commença à comprendre que bien qu'il soit le maître absolu de la nouvelle Union soviétique, il n'était pas celui qui maniait le pouvoir financier; quelque chose d'autre avait secrètement le contrôle :
"L'Etat ne fonctionne pas comme nous le souhaiterions. La voiture n'obéit pas. Un homme est aux commandes et semble la diriger, mais la voiture ne va pas dans la direction voulue. Elle bouge comme le souhaitent d'autres forces."
Qui est à la manoeuvre ?
Le représentant Louis McFadden, président de la Commission bancaire et monétaire durant les années 1920 jusqu'a la Grande Dépression de 1930, l'explique ainsi :
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Louis Thomas McFadden |
"Le cours de l'histoire russe a été en fait grandement influencée par les manoeuvres des banquiers internationaux.
Le gouvernement soviétique a reçu de la Réserve fédérale des fonds du Trésor des Etats-Unis par l'intermédiaire de la Chase Bank.
L'Angleterre nous a soutiré de l'argent grâce aux banquiers de la 'Réserve fédérale' et l'a prêté à un fort taux d'intérêt au gouvernement soviétique.
Le barrage du Dniepr a été construit grâce à des fonds occultes provenant du Trésor des Etats-Unis avec l'aide de la déloyale et corrompue équipe de la Réserve fédérale, ainsi que des banquiers de la Réserve fédérale."
En d'autres termes, la FED et la Banque d'Angleterre avaient passé commande aux banquiers internationaux qu'ils contrôlaient afin de créer un monstre, monstre qu'ils continueront à alimenter durant plusieurs décennies, avec des "révolutions" communistes, des guerres, et plus important : de la dette.
En 1992, le journal du Washington Times publia que le président russe Boris Eltsine déplora que l'essentiel de l'aide étrangère soit détournée "retournant directement dans les coffres des banques occidentales en tant que remboursement de la dette."
[...] Il serait idiot d'ignorer la cause première de la 1ère Guerre mondiale, ainsi que ceux qui ont le plus profité de la guerre. Le rôle des trafiquants de monnaie n'est pas une stupide théorie conspirationniste, ils ont un objectif très personnel, un objectif politique, celui d'obtenir un gouvernement mondial totalitaire, avec les trafiquants de monnaie aux commandes du pouvoir financier, afin de contrôler n'importe quel politicien qui surgirait en tant que leader.
La Grande Dépression.
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Société des Nations - Drapeau de la Ligue des Nations (1939–1941) |
Maintenant que les trafiquants de monnaie contrôlaient chaque économie nationale, la prochaine étape serait de consolider le tout par un gouvernement mondial, qui fut la priorité de la Conférence sur la paix à Paris, peu après la 1ère Guerre mondiale. Il fut appelé la "Société des nations" (Ligue of Nations). Mais à la surprise de Paul Warburg et Bernard Baruch qui assistèrent à la Conférence de la paix en présence du président Woodrow Wilson, le monde n'était pas encore prêt à faire tomber les frontières. Le nationalisme était encore ancré dans les coeurs. Par exemple, Lord Curzon, Secrétaire britannique aux Affaires étrangères, ironisa et dit que la Société des Nations était une bonne plaisanterie, et ce même si le gouvernement britannique approuvait cette initiative politique.
Ne craignant pas d'humilier le président Wilson, le Congrès américain n'approuva pas non plus la Société des Nations. Malgré le fait qu'elle avait été ratifiée par de nombreuses nations, sans l'argent du Trésor américain, la Société des Nations disparut. Après la 1ère Guerre mondiale, le public se lassa de la politique internationaliste du démocrate Woodrow Wilson. Aux élections présidentielles de 1920, le républicain Warren Harding réunit plus de 60% des votes. Warren Harding était un farouche opposant au bolchévisme, ainsi qu'à la Société des Nations.
Malgré le fait que la guerre avait endetté les Etats-unis jusqu'à 10 fois plus que la guerre civile, l'économie américaine était encore en croissance.
Quand John Coolidge succéda à Harding, il poursuivit la politique économique de Warren Harding, par de lourdes taxes sur les importations et une diminution des impôts nationaux. Le résultat fut une croissance économique et des recettes de l'Etat en augmentation. Mais tout cela devait être stoppé ! Comme ils l'avaient déjà fait dans le passé, les trafiquants de monnaie décèdent de briser l'économie américaine. La Réserve fédérale commença d'inonder le pays avec de l'argent, augmentant l'émission monétaire de 60% en quelques années. L'argent était abondant. C'est pourquoi on appelle ces années les "20 rugissantes".
Quand tout fut programmé en avril 1929, Paul Warburg, le père de la Réserve fédérale, envoya un memo secret à destination de ses amis les prévenant de l'effondrement économique et la dépression nationale étaient inéluctables. En août 1929, la FED commença à retirer l'argent. Les géants de Wall street de l'époque, John D. Rockefeller, J. P. Morgan, Bernard Baruch, etc. se retirèrent des marchés peu avant le crash, convertissant leurs avoirs en liquide ou en or. Le 24 octobre 1929, les grands banquiers de New York exigèrent de se faire rembourser les dettes dans les 24 heures. En conséquence, les courtiers et les actionnaires durent vendre en catastrophe pour couvrir leurs pertes, se fichant désormais du prix des actions qu'ils vendaient. Cela conduisit à une chute de la bourse et au célèbre "mardi noir".
Selon Kenneth Galbraith, auteur du "Grand crash de 1929", au plus fort de la chute boursière, Bernard Baruch était avec Winston Churchill, dans la gallerie des visiteurs de Wall Street, ici, afin de contempler la panique et l'impressionnant remue ménage en cours à l'étage inférieur.
Entre 1929 et 1933, la FED réduisit encore son émission monétaire de 33%.
Alors que de nombreux américains ignorent que la FED fut aussi responsable de la Dépression, ce fait est cependant parfaitement connu des grands économistes.
Milton Friedman, économiste lauréat du prix nobel d'économie en 1996 déclara lors d'un entretien téléphonique en janvier 1996 :
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Milton Friedman |
"La Réservé fédérale a définitivement causé la Grande Dépression en contractant d'un tiers l'émission monétaire en circulation entre 1929 et 1933."
Mais l'argent perdu par de nombreux Américains durant la Grande dépression n'a pas été perdu pour tout le monde. Il a été redistribué entre quelques-uns ayant vendu juste avant le crash et ayant acheté de l'or, valeur refuge quand surgit une dépression.
Mais l'argent américain a aussi traverser les mers...
Alors que le président Herbert Hoover tentait de relancer l'économie, alors que des millions d'Américains souffraient de la faim, des millions de $ ont servi à reconstruire l'Allemagne des dommages causés par la Grande Guerre.
8 ans avant que Hitler n'envahisse la Pologne, le représentant Louis McFadden avertit le Congrès que les Américains étaient en train de financer l'ascension vers le pouvoir d'Hitler :
"Après la 1ère Guerre mondiale, l'Allemagne est tombée dans les bras des banquiers internationaux "allemands". Ces derniers ont acheté la maison Allemagne et désormais elle leur appartient, l'entrée, le salon et la chambre à coucher avec. Ils ont ruiné les industries, les hypothèques des terrains, le contrôle de la production, , le contrôle de tous les biens utilitaires. Les banquiers internationaux allemands [...] ont aussi fourni chaque dollar de l'argent que Hitler a utilisé durant sa coûteuse campagne, dans le but de créer une menace pour le gouvernement de Henrich Brüning. Lorsque Brüning refusa d'obéir aux ordres des banquiers internationaux, Hitler fut mis en avant pour maintenir les Allemands dans la soumission.
Grâce à l'équipe dirigeante de la Réserve fédérale, plus de 30 milliards de $ d'argent américain a été envoyé en Allemagne. Vous avez tous entendu parler des dépenses qui ont eu lieu en Allemagne. Des logements modernes, des grands planetariums, des gymnases, des piscines, des autoroutes publiques, des usines superbes. Tout cela a été construit avec notre argent. Tout cela a été donné à l'Allemagne par l'équipe de la Réserve fédérale.
L'équipe dirigeante de la Réserve fédérale a tellement envoyé de milliards de $ à l'Allemagne, qu'ils n'osent même nous donner le montant total."
Franklin D. Roosevelt / Deuxième Guerre mondiale.
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Franklin D. Roosevelt |
Franklin D. Roosevelt fut élu président en 1932. Une fois en poste, des mesures d'urgence furent décrétées concernant le système bancaire, augmentant un peu plus le pouvoir de la FED sur l'émission monétaire. C'est seulement à ce moment-là que la FED commença à lâcher la bride et à injecter à nouveau de l'argent en faveur du peuple américain très fragilisé.
Franklin Roosevelt avait d'abord accusé les trafiquants de monnaie d'avoir engendré la Grande Dépression. Voici ce qu'il dit lors de son discours d'investiture, le 4 mars 1933 :
"Les pratiques de ces trafiquants de monnaie sans scrupule sont condamnées par le tribunal de l'opinion publique, rejetées par les coeurs et les esprits des hommes. Les trafiquants de monnaie se sont enfuis des sièges du temple de notre civilisation."
[...] Toutes les nations impliquées dans le conflit (de la 2ème Guerre mondiale, ndlr.) multiplièrent leurs dettes. Aux Etats-Unis, la dette fédérale augmenta de 43 millions de $ en 1940 à 257 milliards en 1950, soit une augmentation de 598%. Entre 1940 et 1950, la dette japonaise augmenta de 1348%, la dette française de 583%, et la canadienne de 417%.
Après la guerre, le monde fut divisé en deux camps économiques: l'économie communiste planifiée d'un côté et le monopole capitaliste de l'autre, les deux luttant dans une fructueuse course aux armements. Ce fut le moment pour les banquiers de faire le point sur les trois étapes permettant de centraliser les systèmes économiques du monde entier, et d'achever leur gouvernement mondial ou "Nouvel Ordre Mondial". Les différentes étapes de ce plan sont :
1. La domination des banques centrales sur les économies nationales du monde entier.
2. Centraliser les économies régionales, avec l'Union monétaire européenne, ou le traité de libre échange commercial du NAFTA, par exemple.
3. Centraliser l'économie mondiale grâce à une banque centrale mondiale, une monnaie mondiale, et la fin des indépendances nationales, en abolissant les taxes sur les importations, à l'aide du GATT (OMC).
L'étape 1 a déjà été accomplie depuis longtemps. Les 2 et 3 sont déjà bien avancées et sur le point d'aboutir.
Que se passe-t-il pour l'or ? De toutes les banques centrales, le plus gros détenteur d'or est le Fonds Monétaire International (FMI). Le FMI et les banques centrales détiennent les 2/3 des réserves mondiales en or (en 1996)., leur permettant de manipuler le marché de l'or.
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Fort Knox - US Bullion Depository (Réserve d'or américaine) En 1933, le président Franklin D. Roosevelt émet l'ordre 6102 qui interdit la possession pour les particuliers américains de pièces d'or, de lingots d'or (gold bullion) et de gold certificate, les forçants à les vendre à la réserve fédérale. Il convainc les Américains de donner leur or en arguant que rassembler les ressources nationales était nécessaire pour sortir les Etats-Unis de la dépression. En 1936, le département du trésor commence la construction du dépôt Bullion à Fort Knox, sur des terrains transférés de l'US Army. Le Gold Vault (coffre d'or) est terminé en décembre 1936. La majorité des réserves d'or des États-Unis y sont transférées. |
[...] La mauvaise solution consisterait à adopter une monnaie s'appuyant sur l'or. Beaucoup d'Américains pensent que l'or se trouve toujours à Fort Knox. Or, cet or a été volé...
A la fin de la 2ème Guerre mondiale, Fort Knox abritait plus de de 700 millions (20 000 tonnes) d'once d'or, soit le pourcentage incroyable de 70% de l'or mondial. Combien en reste-t-il ? Personne ne le sait. Malgré le fait que la loi fédérale exige un audit financier annuel de l'or de Fort Knox, le Trésor a systématiquement refusé d'en réaliser un seul. Un contrôle de ce qui reste ici n'a pas été effectué depuis que le président Dwight Eisenhower n'en réclame un, en 1953.
L'or de Fort Knox, avec les années, a été vendu aux trafiquants de monnaie européens, au prix de 35 $ l'once. Cela s'est passé à un moment où il était illégal pour les Américains d'acheter de l'or à Fort Knox. Il y a le cas scandaleux de la famille Firestone qui créa de nombreuses filiales afin d'acquérir l'or de Fort Knox et de l'envoyer ensuite en Suisse. Ils ont été arrêtés, puis inculpés.
Finalement, en 1971, tout l'or pur avait été secrètement évacué de Fort Knox, pour faire son retour vers Londres. Une fois sorti tout l'or de Fort Knox, le président Richard Nixon clôt le "dossier or" en abrogeant la loi de 1934 de Franklin D. Roosevelt sur les réserves d'or de la Réserve fédérale, permettant finalement aux Américains d'acheter légalement de l'or. Les cours de l'or augmentèrent. 9 ans plus tard, l'or se vendait 880 $ l'once, 25 fois plus que la valeur pour laquelle il avait été vendu à Fort Knox.
On pense que que certains au gouvernement étaient au courant de cette manoeuvre et finiront par lâcher le morceau. La plus grosse fortune de l'histoire du monde ? Volée. Tout comme dans le film de James Bond, "Goldfinger". En réalité, l'auteur de la série des James Bond, Ian Fleming, fut le chef du MI5 (pour Military Intelligence, section 5), les Services britanniques de contre-espionnage. Certains pensent qu'il a écrit cette histoire en guise d'avertissement, comme beaucoup d'auteurs de fictions le font.
Le dépouillement en or de Fort Knox, une attaque délibérée sur le Trésor américain, a dû se dérouler sur plusieurs années, pour être réalisé. En fait, 40 ans.
Un article d'un journal de New York, daté de 1974 mettait en cause la famille Rockefeller d'avoir manipulé la FED, afin de liquider l'or de Fort Knox à un prix cassé, à destination de spéculateurs anonymes européens. Trois jours plus tard, la source anonyme de cette histoire, Louise Auchincloss Boyer, chuta mystérieusement de la fenêtre du 10ème étage de son appartement de New York. Comment Mlle Boyer était-elle au courant de la connexion entre les Rockefeller, et l'or de Fort Knox ? Pendant longtemps elle fut la secrétaire de Nelson Rockefeller.
Les 14 années suivantes, Ed Durrel, un riche industriel de l'Ohio, s'impliqua personnellement pour trouver la vérité concernant l'or de Fort Knox. Malheureusement il n'atteignit jamais son objectif premier: un audit complit sur les réserves d'or de Fort Knox. Le gouvernement a choisi de ne pas le faire. On peut donc en conclure qu'il est effrayé par la vérité que l'audit pourrait révéler.
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Ronald Reagan, portrait 1981 |
Quand le président Ronald Reagan accéda à son poste en 1981, ses amis conservateurs le pressèrent d'étudier la possibilité de revenir au standard or, ultime moyen de freiner les dépenses gouvernementales. Reagan nomma donc un groupe appelé la "Commission sur l'or" afin d'étudier la situation et de faire un rapport au Congrès. Ce que cette Commission sur l'or de Reagan rapporta au Congrès en 1982, fut une révélation choquante concernant cet or : le Trésor américain n'avait absolument rien, plus rien.
Tout l'or de Fort Knox n'était plus entre les mains de la Réserve fédérale, ce groupe de banquiers privés gardiens de la dette nationale.
La vérité sur l'affaire est que personne n'a vu autant d'argent public volé, et mis à la disposition d'un petit groupe d'investisseurs privés: les trafiquants de monnaie.
Le Fonds Monétaire International (FMI) / Banque mondiale.
Revenons un peu en arrière sur les conséquences de la 1ère Guerre mondiale. Les banquiers internationaux "pacifiques" clamèrent que seul un gouvernement mondial mettrait fin aux guerres mondiales. Ils prônaient un gouvernement mondial qui reposerait sur ttrois pieds :
1. (Bien évidemment...) Une banque centrale mondiale, appelée la Banque des règlements internationaux (Bank of International Settlements),
2. un organisme judiciaire mondial, appelé la Cour Internationale de Justice, basée à La Haye aux Pays-Bas.
3. et un organisme mondial exécutif et législatif, appelé la Société des Nations.
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Carrol Quigley |
Comme le soulignait le mentor du président Clinton, l'historien Carroll Quigley, dans son livre datant de 1966, "Tragedy and Hope", Tragédie et Espoir :
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Selon Quigley, les puissances du capitalisme financier (1850-1932) avaient pour ambition créer un système mondial de contrôle financier dans les mains du secteur privé capable de dominer le système politique de chaque pays et l'économie mondiale; Lire "Voilà pourquoi nous sommes esclaves et ignorants" au sujet des huit banques privées "américaines" propriétaires de la FED. |
"Les pouvoirs du capitalisme financier avaient un objectif précis, rien de moins que celui de créer un système mondial de contrôle financier, aux mains du privé, capable de dominer les systèmes politiques de chaque pays, et l'économie du monde tout entier.
Les banques centrales du monde entier contrôleraient ce système de type féodal, et agiraient de concert grâce à des accords secrets décidés au cours de fréquentes réunions et conférences.
L'apogée de ce système serait d'avoir une banque pour les accords internationaux à Bâle, en Suisse, une banque privée possédée et contrôlée par les banques centrales mondiales, elles-mêmes étant des corporations privées.
Chaque banque centrale tendra à dominer son gouvernement grâce à sa capacité à contrôler les emprunts du Trésor, à manipuler les échanges extérieurs, à influencer le niveau d'activité économique du pays, et à corrompre les politiciens conciliants en les gratifiant de récompenses importantes en provenance du monde des affaires."
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Henry Cabot Lodge |
Malgré les fortes pressions des banquiers internationaux et de la presse, une poignée de sénateurs américains, menés par le sénateur Henry Cabot Lodge, maintiendront les Etats-Unis éloignés de ces plans. Sans la participation des Etats-Unis, la Ligue était condamnée.
De façon incroyable, alors que les Etats-Unis avaient rejeté la Banque centrale mondiale, la BIS (Bank of Interntional Settlements), BRI (ou Banque des Règlements Internationaux), la Réserve fédérale à New York ignora le gouvernement et envoya un représentant en Suisse, afin de participer aux rencontres des banquiers centraux jusqu'en 1994, date à laquelle les Etats-Unis se décideront à y participer.
Leurs plans de gouvernement mondial échouèrent finalement, les banquiers utilisèrent alors leur bonne vieille méthode, une autre guerre (2ème guerre mondiale ndlr.) permettrait de faire plier les résistances, en plus des gains substantiels engendrés. A cette fin, Wall Street soutint financièrement l'Allemagne avec la banque Thiessen liée aux intérêts Herman à New York, tout comme la Chase Bank (et la Banque Kuhn, Loeb & Co de Jacob Schiff) soutint financièrement la "révolution" bolchévique en Russie, durant la 1ère Guerre mondiale.
La Chase Bank était contrôlée par la famille Rockefeller. Dans le même temps, il y eut une fusion avec la Wrburg Manhatyan Bank pour former la Chase Manhatan Bank.
Leur stratégie fonctionna. Avant la fin de la 2ème Guerre mondiale, le Gouvernement mondial était de nouveau à l'ordre du jour.
En 1944, à Bretton Woods dans le New Hampshire, le FMI et la Banque mondiale furent créés grâce à l'appui des Etats-Unis. La seconde Ligue des Nations, rebaptisée les "Nations Unies" fut créée en 1945. Il y eut aussi une nouvelle Cour internationale de Justice. Toute opposition effective d'avant-guerre à ces entités internationales avait disparu dans la fureur de la guerre, comme cela avait été prévu.
Ils avaient créé un cartel de banques s'appuyant sur les banques centrales du monde, leur permettant d'accroître leur capacité d'influencer les politiques de crédit des banques de toutes les nations.
Le FMI s'est vu conférer la capacité d'émettre une monnaie mondiale appelée "Special Drawing Rights" ou SDR (DTS, ou Droits de tirages spéciaux). Aujourd'hui (1996, ndlr.), le FMI a émis un excès de 30 milliards de $ de SDR. Des nations membres ont imprimé leur monnaie de façon à pouvoir l'échanger contre des SDR. En 1968, le Congrès approuva la loi autorisant la FED à accepter les SDR en tant que réserves aux Etats-Unis, mais aussi à pouvoir émettre des billets de la FED en échange de SDR. Cela signifie qu'aux Etats-Unis, les SDR font partie des normes monétaires.
Et pour l'or ? Les SDR sont partiellement convertibles en or, et avec les 2/3 de l'or mondial détenu par les banques centrales du monde, les trafiquants de monnaie peuvent encore structurer la future économie mondiale, selon le mode qui leur est le plus profitable.
Gardez à l'esprit que tout comme la FED, le FMI est contrôlé par son équipe de gouverneurs, lesquels sont les décisionnaires des différentes banques centrales, ou les décisionnaires des différents départements nationaux du Trésor, contrôlés par leurs banques centrales.
La capacité de vote au FMI donné aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, équivaut de fait, à ce que la FED et la Banque d'Angleterre aient le réel contrôle sur le FMI.
Tout comme la FED contrôle l'émission de monnaie aux Etats-Unis, la BIS (BRI ou Banque des règlements internationaux), le FMI et la Banque mondiale, contrôlent l'émission monétaire du monde.
Nous voyons ainsi se repdoduire la duperie des goldsmiths non seulement à l'échelle nationale avec les banques centrales mais maintenant au niveau international avec les trois branches des banques centrales mondiales.
Aujourd'hui, ces organisations (BIS, FMI, Banque mondiale) appelées "Banque centrale mondiale", diminuent-elles ou accroissent-elles le crédit mondial ? Oui.
[...] Les nations devenaient les valets d'une banque centrale supranationale contrôlée par la poignée des banquiers les plus riches. A mesure que le FMI créait de plus en plus de SDR en échange d'in simple justificatif comptable, de plus en plus de nations recouraient aux emprunts pour payer les intérêts de la dette, rendant ainsi celle-ci incontrôlable. La Banque mondiale centrale avait désormais le pouvoir de vie ou de mort économique sur ces nations, décidant lesquelles recevraient des crédits et lesquelles en seraient privées.
Malgré les volontés affichées de lutte pour le développement et contre la pauvreté, le résultat fut un transfert de richesse de ces nations fragilisées vers les trafiquants de monnaie des banques centrales contrôlant le FMI et la Banque mondiale.
Par exemple, en 1992, les nations affaiblies du Tiers-Monde qui avaient demandé des prêts à la Banque mondiale, payèrent 198 millions de $ de plus aux banques centrales des pays développés, afin de recapitaliser la Banque mondiale, comparativement aux sommes qu'elles avaient elles-mêmes reçues comme aides de la Banque mondiale. Tout cela augmente perpétuellement une dette qui ne soulage que temporairement la pauvreté, elle-même engendrée par les précédents prêts.
Mais très vite, les remboursements excédèrent les montants des prêts. En 1992, la dette de l'Afrique atteignait 290 milliards de $, 2,5 fois plus qu'en 1980, entraînant une augmentation de la mortalité infantile, du chômage, une détérioration des écoles, des logements, ainsi qu'une baisse générale du niveau de vie en Afrique.
Conclusions.
Même s'il serait absurde d'ignorer le rôle joué par les Rothschild, les Warburg, Schiff, Morgan ou Rockefeller, dans l'étude de l'histoire de la banque centrale et du système de réserves fractionnaires, gardez à l'esprit que désormais les banques centrales et les grandes banques commerciales ont maintenant plus de trois siècles d'existence et qu'elles sont largement impliquées dans la vie économique de nombreuses nations. Ces banques ne dépendent plus d'habiles individus, tels que Nathan Rothschild. Il y a quelques années, la question de l'appartenance était importante, mais plus maintenant.
Par exemple, la Banque "d'Angleterre" et la Banque "de France" furent toutes deux nationalisées après la 2ème Guerre mondiale, et rien ne changea, absolument rien.
France : 1945 / 1975, "30 Glorieuses", années de progrès économiques.
1973 : Loi Pompidou / Giscard, dite Loi Rothschild, fin des prêts à taux équivalents à zéro de la Banque de France. Le président Pompidou était un ancien de la banque Rothschild !
Elles se sont maintenues en place, ont continué à croître, désormais protégées par de nombreuses lois. Elles ont corrompu les politiciens et acheté les media, et sont toujours aussi imperturbables au changement des générations. Les trois siècles précédant leur ont accordé une aura de respectabilité. Elles continuent d'évoluer au sein d'un système que personne ne remet en question. Et leurs représentants se comptent parmi les innombrables conseils d'administration d'organisations philanthropiques.
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Se focaliser aujourd'hui sur des individus ou des familles en particulier, ou essayer d'identifier qui sont les actuels détenteurs du pouvoir n'est pas utile à la cause, et ne sert que de diversion. Le problème est plus important que ça. Il s'agit d'un système bancaire corrompu qui s'est maintenu et se maintient encore afin de consolider les richesses aux mains de quelques-uns seulement. Voilà notre problème économique aujourd'hui. Changez les noms des principaux acteurs d'aujourd'hui, et le problème perdurera, il n'y a aucun doute là-dessus.
Idem parmi les masses bureaucratiques de la Banque mondiale, des banques centrales et des banques internationales, seule une infime fraction a une idée de ce qui se passe réellement. Il y a fort à parier qu'ils seraient horrifiés d'apprendre que leur travail consiste en fait à entraîner un terrible appauvrissement et une progressive mise en esclavage de l'humanité, en faveur de quelques immensément riches ploutocrates.
Donc, il ne faut pas pointer du doigt quelques individus, le problème transcende également le spectre politique normatif d'une "droite" ou d'une "gauche". Que ce soit le communisme, le socialisme, ou même le capitalisme, tous ont été utilisés par les trafiquants de monnaie. Aujourd'hui, ils profitent des deux bords du nouveau spectre politique. Le grand état-Providence prôné par la dite "gauche" contre le néo-conservatisme "laissez faire" capitaliste de la "droite", souhaitant un état le moins actif possible. Dans tous les cas, ce sont les banquiers qui gagnent.
La réforme monétaire est l'action politique la plus importante que cette nation doive affronter.
Pourquoi sommes-nous si endettés ?
Parce que nous travaillons dans un système où l'argent est de la dette émise et contrôlée par les banquiers privés (centraux ndlr.). Certains pensent que la Federal Reserve (FED) est une agence du gouvernement, mais le Président ne désigne que tous les 4 ans deux des sept membres de l'équipe dirigeante de la FED. Et il les désigne pour une durée de 14 ans, 4 de plus que ses possibles mandats (4 ans plus 4 ans). La vérité est que le président ne nommerait jamais une personne que Wall Street n'approuve pas.
Certains disent que la FED ne souhaite que la stabilité monétaire. Eddie George, le directeur de la Banque d'Angleterre (1993-2003) nous dit que c'est le rôle primordial d'une banque centrale. En fait, le curseur de la stabilité économique montre une faillite totale de cette affirmation.
Ainsi, en comptant les 25 premières années de son existence, la FED a causé trois grandes crises économiques, y compris la Grande Dépression, et en moins de 30 ans, elle a conduit l'économie américaine dans une période d'inflation jamais vue jusque-là.
Encore une fois, il ne s'agit pas d'une théorie conspirationniste, il s'agit d'un fait parfaitement connu des meilleurs économistes. Comme l'a rappelé le prix Nobel d'économie Milton Friedman :
"La quantité de monnaie, les prix et la production sont décidément plus instables depuis la création du système de la Réserve fédérale qu'auparavant.
La période la plus dramatique de la production fut biensûr la période entre les deux guerres, laquelle inclut les sévères contractions monétaires de 1920-1921, 1929-1933, et 1937-1938.
Aucune période dans l'histoire américaine ne connaît d'aussi violentes contractions. Cette évidence me persuade qu'au moins un tiers de l'augmentation des prix durant et après la Première guerre mondiale est attribuable à l'établissement du système de la Réserve fédérale et que la sévérité de chaque contraction majeure, 1920-1921, 1929-1993 et 1937-1938, est directement imputable aux différentes actions des autorités de la FED.
N'importe quel système donnant autant de pouvoir et autant de discrétion à un si petit groupe d'hommes ayant pu faire autant d'erreurs, excusables ou pas, et dont les conséquences sont si importantes, est au final un mauvais système. C'est un mauvais système pour ceux qui croient en la liberté, uniquement parce qu'il accorde à quelques hommes d'aussi grands pouvoirs décisionnels, sans que le pouvoir politique n'ait son mot à dire.
Voici l'argument clé contre toute indépendance de la banque centrale.
Pour paraphraser George Clemenceau, "La monnaie est une chose trop sérieuse pour la laisser aux mains des banquiers centraux.""
Nous devons apprendre de notre histoire avant qu'il ne soit trop tard.
Pourquoi les politiciens ne peuvent-ils pas contrôler la dette fédérale ?
Parce que toute notre monnaie est créée à partir de dette. Encore une fois, c'est un système de monnaie-dette.
Notre monnaie est initialement créée pour acheter d'innombrables obligations gouvernementales américaines.
Que pouvons-nous faire contre cela ?
Nous pouvons nous débarasser totalement de la dette du pays, en 1 ou 2 ans, simplement en achetant des obligations avec des billets américains sans dette, tout comme Abraham Lincoln en avait émis (greenbacks).
Biensûr cela pourrait entraîner une inflation énorme du fait que notre monnaie est actuellement multipliée à cause du principe bancaire des réserves fractionnaires.
Mais il existe une solution ingénieuse, proposée en partie par Milton Friedman, consistant à maintenir la quantité de monnaie stable, tout en évitant l'inflation et la déflation, et en diminuant également la dette. Alors que le Trésor achète des obligations sur le marché ouvert avec des billets US, les fonds propres des réserves des banques locales seront proportionnellement augmentés, ainsi le montant d'argent en circulation sera constant. Dès que les obligations sont achetées avec des billets du Trésor US, elles seront déposées en argent disponible immédiatement, cette monnaie étant nécessaire pour les banques afin d'augmenter leurs réserves. Une fois que toutes les obligations américaines seront remplacées par des billets US, les banques auront des réserves proches de 100%, au lieu de l'actuel système des réserves fractionnaires. A ce moment-là, l'immeuble de l'ex FED servira uniquement de coffre pour les chéquiers et les billets US. La loi sur la Réserve fédérale ne sera plus nécessaire et pourra être abrogée. Le pouvoir monétaire pourra revenir à nouveau au Département du Trésor. Il n'y aura plus d'expansion ou de contraction monétaire par les banques.
Grâce à ce moyen, la dette nationale peut être remboursée en seulement un an. Et la FED, ainsi que le système des réserves fractionnaires pourront être abolis, sans banqueroute nationale, effondrement financier, inflation, déflation ou n'importe quoi qui pourrait affecter les modes habituels du commerce des Américains.
Pour une personne lambda, la différence est que pour la première fois depuis que la loi de la Réserve fédérale a été passée en 1913, les impôts commenceront à baisser... Une réelle bénédiction nationale pour vous, un peu moins pour les amis banquiers d'Hamilton.
Nous avons proposé une loi sur la réforme monétaire, elle se trouve à la fin de cette video.
Indubitablement, les banquiers argueront que l'émission monétaire débarrassée de sa dette causera une importante inflation, et ils feront d'autres prédictions tout aussi apocalyptiques, mais rappelez-vous que c'est le système des réserves fractionnaires qui est la cause de 90% de toute l'inflation, et non pas les billets sans dette utilisés pour rembourser les déficits gouvernementaux.
Notre système des réserves fractionnaires et le système bancaire basé sur la dette sont les réels problèmes.
Comme l'a dit dans les années 1920, le directeur de la Banque d'Angleterre, sir Josiah Stamp, en évoquant le système bancaire moderne des réserves fractionnaires :
"Les services bancaires ont été conçus dans l'iniquité et le péché. Les banquiers possèdent la planète terre. Eloignez-les d'elle, mais laissez-leur le pouvoir de créer la monnaie et de contrôler le crédit, et ils créeront d'un trait de plume assez d'argent pour l'acheter à nouveau. Ecartez les banquiers de cet énorme pouvoir, et toutes les grands fortunes comme la mienne, disparaîtront ou devront disparaître, au bénéfice et à la joie du monde dans lequel nous vivons.
Mais si vous voulez continuer à être les esclaves des banquiers, et payer le prix de votre propre mise en esclavage, laissez-les continuner de créer de la monnaie et contrôler le crédit. "
Comme Milton Friedman l'a souvent souligné, il n'y a pas de profonde dépression économique sans forte contraction monétaire.
Dans notre système, seule la FED et la BRI (Banque des règlements internationaux), avec la coopération des banquiers des Etats-Unis, ou la combinaison des grands banquiers de Wall Street, peuvent causer une dépression.
EN d'autres termes, notre économie est si importante et résiliente qu'une dépression ne peut pas être causée par un simple accident. A mesure qu'ils réformaient le système bancaire, ils étendaient sans cesse leur pouvoir, afin de contracter ou de faire croître notre économie, selon leur bon vouloir.
La seule solution est d'abolir la FED et le système des réserves fractionnaires, et de se retirer de la BRI. Ce sont les seuls moyens qui briseront le pouvoir des banques internationales sur notre économie.
Et gardez à l'esprit que la seule bourse des échanges, ne peut pas causer de sévère dépression. Seule une très violente contraction de l'offre monétaire peut causer une très vilaine dépression. L'effondrement de la bourse en 1929 entraîna le transfert de richesse de 3 milliards de $. La FED diminua le crédit de 33% durant les quatre années suivant 1929, avec le résultat d'un transfert de de 40 milliards de $ appartenant aux classes moyennes US, au seul profit des grandes banques. Ensuite, l'indépendante FED maintint cette contraction monétaire durant une décennie entière. Seule la 2ème Guerre mondiale mit fin aux souffrances infligées par la FED au peuple américain.
Si nous commençons à réformer le système monétaire, les trafiquants de monnaie feront ce qu'ils ont fait en 1929 et 1930: faire effondrer la bourse des échanges, et utiliser cette excuse pour diminuer l'émission monétaire.
Mais si nous sommes déterminés à lutter pour récupérer le contrôle de notre monnaie, nous pouvons redresser la situation, peut-être en quelques mois, à mesure que les billets du Trésor circuleront et remplaceront les billets (avec la dette) émis par les banquiers.
Certains se demandent pourquoi les banquiers internationaux provoquent des dépressions économiques. Ne tuent-ils pas la poule aux oeufs d'or ? Rappelez-vous ce que disait Larry Bates, au début de cette video :
"En période de bouleversement économique, de crise économique, la richesse n'est pas détruite, elle est seulement transférée.."
Avons-nous des indications sur les futurs projets des trafiquants de mon