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13 janvier 2016 3 13 /01 /janvier /2016 11:35
"Gustave Flaubert et le Grand Orient de France" (Olivier Roney)

Dans la video « Gustave Flaubert et le Grand Orient » (à partir de 10:04), Olivier Roney, interrogé par Eric van Den Baivère de la Librairie "Notre Dame de France", au sujet du premier tome de son ouvrage sur « Flaubert et le Grand Orient de France », retrace rapidement une histoire, peu connue, celle des liens entre le pouvoir et la franc-maçonnerie en France depuis Louis XV, liens toujours aussi puissants sans jamais que l'exigence démocratique ne puisse réellement contrôler qui fait quoi (inexistence de toute déclaration d'appartenance à la franc-maçonnerie devant la dite "représentation" du peuple ou "Parlement")

Il ne faut pas s'étonner aujourd'hui des conséquences concrètes du verrouillage politique réalisé par la franc-maçonnerie sur la vie des Français, en termes de diminution de nos droits et libertés, de trucages des votes, de mépris des voeux réels du peuple, d'accroissement des écarts de richesses et des inégalités, de disparition de la culture, d'augmentation de l'illetrisme, de la baisse du niveau scolaire au palmares mondial, de l'ascenseur social en panne (enquête PISA), de dévoiement des valeurs et des principes millénaires qui ont fondé la France, ainsi qu'en terme de "changement de civilisation" souhaité par les élites oligarchiques [1], afin que la consommation tourne au mieux et conduise le peuple au "bonheur".

Extrait:

 

"Louis XV entre en conflit avec la Couronne d'Angleterre quant à la Succession de la Couronne d'Autriche. Cette lutte politique entre la France et l'Angleterre va, au bout du compte, faire que Louis XV va interdire une maçonnerie, qui est une maçonnerie anglaise et qui s'appelait la 'Grande Loge de France'. Pourquoi ? Parce qu'il s'est aperçu qu'il y avait à travers cette maçonnerie anglaise des attaques du royaume de France qui avaient été mises en place. On retrouve cet épisode dans le livre d'Alexandre Dumas, Joseph Balsamo (1853). Malgré tout, le système maçonnique étant un système de contrôle du peuple, il a été favorable à la reconstruction d'une franc-maçonnerie 'française' (les guillemets sont de nous. Ndlr.) et cette maçonnerie française va s'appeler le 'Grand Orient de France'.

Alors qui va diriger le 'Grand Orient de France' ? C'est tout simplement les cousins. C'est la Cour de Versailles. C'est les Montmorency-Luxembourg, le duc d'Orléans, Saint-Simon. Grâce à ce réseau qu'il reconstruit avec ses cousins, il va pouvoir contrôler et être informé de ce qui se passe dans le pays, maîtriser le royaume. A partir de là on peut se poser la question de la vraie utilité de la maçonnerie pour le pouvoir.

Et on a un autre épisode très intéressant, (celui) des manigances du duc d'Orléans, quand Louis XVI arrive au pouvoir, qui, jaloux, va essayer de donner un coup de coude à son cousin pour prendre sa place... Sauf que cela ne se passe pas très bien,... et il va utiliser la franc-maçonnerie pour déstabiliser le pays.

Alors, c'est vrai que Louis XVI, à cette époque, n'était pas très vigilant de ce qui se passait. Cela a donc donné carte blanche au duc d'Orléans pour déstabiliser le pays. Sauf que cela a dérapé. Et l'on est arrivé au moment de la Terreur, où les bourgeois et les aristocrates se sont retrouvés eux-mêmes très rapidement sous le couperet de la guillotine (dans un processus bien défini par l'historien Patrice Gueniffey reprenant le concept de "radicalisation cumulative du discours" à Hans Mommsen dans "Le National-Socialisme et la société allemande, Paris, Fondation de la Maison des sciences de l'homme, 1997, p. 67-99. Ndlr.) [2]

 Ce qui a d'ailleurs décidé Talleyrand à en finir avec Robespierre. Talleyrand, c'est un franc-maçon, un des principaux dirigeants du 'Grand Orient de France' à cette époque et il va s'organiser pour en finir avec Robespierre. Donc, la franc-maçonnerie (après l'avoir ouverte: 80% des guillotinés était des petites gens. Ndlr.) va mettre un terme à la Terreur et tout, doucement, reconstituer le tissu social qui avait été en quelque sorte malmené.

On arrive avec Bonaparte. De nouveau, qui va être à la tête du 'Grand Orient de France' ? Son frère. Puis, sous Napoléon III, qui encore une fois sera 'Grand Maître du Grand Orient de France' ? Lucien Murat, un cousin de Napoléon III. Et comme cela ne se passe pas très bien avec Murat, il va le remplacer par un Maréchal, le Maréchal Magnan, qui n'étant pas maçon, va être 'initié' en 48 heures et nommé d'office 'Grand Maître du Grand Orient de France'...

Arrive -ce qui est le plus étonnant-, au moment de la Commune, on nous fait croire que la franc-maçonnerie s'est levée avec le peuple pour organiser une révolution. Mais c'est faux, parce que nous avons à ce moment-là, sous Thiers (2e président de la IIIe république 1871-1873), un 'Grand Maître du Grand Orient de France', qui s'appelle Laribière, qui au moment de la Commune s'est tout de suite rangé aux côtés de Thiers, puisque de toutes façons, c'est Thiers qui tenait la franc-maçonnerie. Et les malheureux dissidents francs-maçons qui sont restés sur les barricades, ceux qui n'ont pas été tués par les balles des soldats, ont été dénoncés et livrés à Thiers, qui les aura par la suite faite exécuter ou déporter. Donc la franc-maçonnerie à cette époque-là, a été contre la Commune et aux côtés de Thiers dans cette guerre civile.

Et l'on s'aperçoit au bout du compte, que la franc-maçonnerie et l'Etat, c'est la même chose.

L'affaire des fiches qui aura lieu au début du XXe siècle, nous montre le fonctionnement de la franc-maçonnerie. Comment ça marche ? Vous avez des loges, à partir de là des travaux, des travaux qui remontent, arrivent dans les mains de celui qui dirige (un président, un empereur, un roi). A partir de là, des actions politiques vont être menées pour conserver la stabilité du pays (ou au contraire précipiter le chaos.. Ndlr.). Donc, la franc-maçonnerie a toujours été un instrument du pouvoir. A partir de là, on peut aussi démystifier cette idée de complot maçonnique, puisque la franc-maçonnerie, c'est l'Etat.

[Ndlr. Rappelons tout de même que si des francs-maçons ont pu être royalistes au XVIII et XIXe siècles, la tête de la franc-maçonnerie au XVIIIe, elle - les Illuminés de Bavière qui l'ont infiltrée -, avait pour but final le renversement de toute autorité qui ne soit pas maçonnique et le renversement immédiat (notamment) de la monarchie française, et de son alliance entre le trône et l'autel, pour y substituer l'alliance du trône et de la franc-maçonnerie. Lire l'ouvrage jamais contredit (dans ses témoignages) de l'abbé Barruel, "Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme" (1798), dont vous trouverez ici des extraits significatifs.]

Et c'est parce que Flaubert va être confronté à cela, qu'il va avoir du souci, parce que quand il écrit "Le Candidat" (1874), il attaque le pouvoir. [Add. Ndlr. C'est à cette époque que l'auteur sera confronté aux pires manigances orchestrées par les Franc-Maçon de la très célèbre république des frères. Aujourd'hui on ne peut que constater, avec stupeur, que la censure autour de l'œuvre de Flaubert perdure, derrière le masque de l'élitisme, par cette même obédience, le Grand Orient de France. Source]

 

... (Et depuis) c'est toujours la même histoire. Et aujourd'hui, il y a deux tendances au 'Grand Orient de France', la tendance proche de Bartolone (Ndlr. Voir ici et .) et la tendance proche de Hollande. Il y a les hollandistes et les barteloniens. Et bien évidemment c'est la mouvance hollandiste qui tient le 'Grand Orient de France', puisque Daniel Keller est proche du président la république.

 

Encore une fois, on est sur le même schéma.

 

(Dans Le Candidat), Flaubert attaque l'hypocrisie, la sournoiserie des politiciens. En 1874, à un an de l'amendement Wallon (Ndlr. qui définit la nature du régime politique comme une "république"), Flaubert met directement en cause le système. Il continuera jusqu'à quelques mois avant sa mort, puisqu'à ce moment-là, Zola songeait à un journal et il voulait avec Maupassant, écrire un certain nombre d'articles, dont le thème était "les tyrans du XIXe siècle".

Il (Flaubert) mettait en cause les grands responsables, qui étaient les hommes de finance. Il attaquait les élus, mais aussi ceux qui les financent. De cette dernière partie de son travail, il dira en montrant du doigt la maison Rothschild : 'Les misérables sus sommés -les Rothschild- ont fait verser plus de larmes que Waterloo et Sedan.' Donc là, il est en confrontation directe avec cette bourgeoisie rouennaise - donc les grands financiers qui sont chapotés par Rockefeller et Rothschild -, le 'Grand Orient de France' étant, entre guillemets, racheté par ces grandes puissances financières.

Alors naturellement, cela lui a causé un certain nombre de problèmes financiers qui le pousseront jusqu'à la ruine. On peut aller jusqu'à se poser la question de savoir si on l'a pas un peu aidé."

"Puisque Flaubert meurt dans la misère, en 1880", précise Eric van Den Baivère.

Olivier Roney a présenté son livre "Gustave Flaubert et le Grand-Orient de France" sur Tv-Libertés, dans l'émission Perles de Culture, présentée par Anne Brassié :

Extrait (à partir de 12:28):

 

"Au milieu du XIXe siècle, on est confronté à un phénomène qu'ils appellent le phénomène des Contre-Lumières, cela signifie que la franc-maçonnerie n'a plus véritablement de volonté spirituelle, mais prend fondamentalement une dimension économique. Et donc ce sont les industriels qui s'emparent de ce réseau (de la franc-maçonnerie) pour instaurer une forme d'emprise sociale. Et la franc-maçonnerie à ce moment-là devient politique. Et donc à l'époque (on est après la guerre de 1870), avec le pétrole, on a à la tête de la franc-maçonnerie des hommes d'affaires qui sont très puissants.

 

Anne Brassié, citant Flaubert dans le livre d'Olivier Roney, explique que "le constat de Flaubert est très violent" :

 

"De temps à autres, dans les villes, j'ouvre un journal. Il me semble que nous allons rondement, nous dansons non pas sur un volcan, mais sur la planche d'une latrine qui m'a l'air passablement pourrie. La société prochaine ira se noyer dans la merde de 19 siècles et l'on gueulera raides."

 

Olivier Roney explique alors qu'à ce moment-là (fin XIXe siècle),

 

"la culture, ce n'est pas bien. Il faut surtout ne pas parler de culture. Donc, pas de latin, pas de grec. Il faut que les gens restent suffisamment stupides et abrutis pour pouvoir bien consommer. Aujourd'hui, on est dans cette situation-là, et on peut se retrouver dans la phrase de Gustave Flaubert." (Fin de citation)

Dans un entretien à BTLV, Olivier Roney explique :

 

"C'est l'Oligarchie qui décide de contrôler la connaissance, qui décide de dire ceci ou de ne pas dire cela.

 

...On est carrément là-dedans, et à Rouen, encore une fois, oui. Parce que là, quand moi j'ai présenté une exposition sur le voyage en Egypte au Musée Flaubert, dès que j'ai commencé à m'intéresser à la franc-maçonnerie de Gustave Flaubert, alors là, cela a été une omerta totale, interdit de subvention ou de quoique ce soit.

Il y a aussi un maillage politique fabiusien qui vous empêche de bosser même pour la petite ville du coin parce que le maire est socialiste et qu'ils sont tous pour un et tous pourris... On est verrouillé."

Notes

 

[1] "C'est une réforme de société et on peut même dire une réforme de civilisation", a déclaré Christiane Taubira, le 7 novembre 2012, dans un entretien publié dans "Ouest France", à propos du projet de loi sur l'ouverture du mariage et de l'adoption aux couples homosexuels. Source: "Mariage homosexuel: "une réforme de civilisation" pour Christiane Taubira", Publié le 07-11-2012 à 11h40

[2] "La 'Révolution' échappe en effet à toute définition stable. Elle est la promesse vague de liberté et de bonheur qui ouvre un espace infini aux spéculations. Il ne peut exister sur ces questions (d'ordre métaphysique, Ndlr.) aucune définition qui fasse autorité. Sitôt formulée, toute définition de la révolution s'expose à la concurrence d'autres définitions qui en approfondiront la nature et en radicaliseront les objectifs. Là réside le moteur de la dynamique révolutionnaire qui, d'outrance en surenchère dans la définition des fins et le choix des moyens, conduit inexorablement à travers un processus de radicalisation cumulative du discours, à la violence." (Patrice Gueniffey, La Politique de la Terreur, Essai sur la violence révolutionnaire, Fayard 2000, réed. Tel Gallimard, Mesnil-sur-l'Estrée 2003, p. 230.)

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13 décembre 2015 7 13 /12 /décembre /2015 17:57

Le Valais Suisse renforce la transparence démocratique en imposant aux magistrats francs-maçons de déclarer leur appartenance maçonnique :

Suisse / transparence: Une motion UDC adoptée au Grand Conseil valaisan propose d'imposer aux magistrats l'annonce de leur éventuelle appartenance à une société secrète

Justice et franc-maçonnerie: mais qui a peur de la transparence?

 

Doit-on imposer aux magistrats de l’ordre judiciaire et du ministère public du canton du Valais l’obligation d’annoncer leur éventuelle appartenance à une société secrète, comme le suggère une motion UDC adoptée au Grand Conseil valaisan. La réponse de Jean-Luc Addor, conseiller national UDC de Savièse

 

Cette question a agité le monde politique valaisan cet automne. En septembre, le Grand Conseil, traitant alors des liens d’intérêts que les députés doivent indiquer, a refusé à une majorité de deux voix (et cinq abstentions…) une proposition pourtant soutenue par son Bureau d’étendre l’obligation d’annonce à l’appartenance à un club service ou une loge maçonnique. En novembre, malgré l’opposition d’une alliance du PLR et de la gauche, une majorité UDC/PDC a en revanche accepté clairement une motion UDC pour une transparence complète dans l’indication des liens d’intérêts.

 

[...] L’UDC ne méconnaît pas l’enseignement de l’Eglise catholique, qui considère l’appartenance à une loge comme incompatible avec l’enseignement chrétien. Elle dont les statuts se réfèrent expressément au droit naturel et chrétien, n’ignore pas que l’ésotérisme de l’idéologie maçonnique, avec les rites initiatiques qui l’accompagnent, le primat et l’autonomie proclamés de la raison par rapport à toute vérité révélée, entre autres, ne correspondent pas à cet enseignement. Toutefois, la motion UDC, loin de faire la fixation que d’aucuns lui prêtent sur la franc-maçonnerie, a voulu appréhender des problématiques qui vont au-delà et qui touchent au fonctionnement de l’Etat et particulièrement de cette institution essentielle qu’est la Justice: celle de la transparence et des sociétés secrètes, ce que les loges sont incontestablement (essayez simplement de demander à un maçon la liste de ses «frères» ou l’accès au rituel d’initiation…).

 

La transparence est dans tous les discours, à commencer par ceux de la gauche. Elle est également consacrée par la loi, qui en fait un principe fondamental de l’activité de l’Etat. Elle en garantit en effet la crédibilité. Il ne s’agit pas de mettre tout le monde à nu, mais simplement de faire en sorte que les élus et les magistrats agissent en pleine lumière; dans ce sens, il est bon que les citoyens connaissent les intérêts et – c’est le sujet – les fidélités qui lient leurs représentants. Or, en Valais, l’obligation d’indiquer les liens d’intérêts n’incombe en l’état qu’aux députés et aux conseillers d’Etat. Et dans un contexte où la Justice valaisanne fait face à certaines critiques, à l’heure où le Valais se dirige sans doute vers la création d’un conseil de la magistrature, l’UDC, suivie par le Conseil d’Etat et par le PDC, estime normal que cette obligation d’annonce soit étendue aux magistrats de l’Ordre judiciaire et du Ministère public.

 

 

[...] le fait, pour un magistrat, d’appartenir à une société secrète, d’être lié par un serment obscur, c’est la quintessence de l’opacité, une opacité que le procureur français Eric de Mongolfier a dû affronter lorsqu’il a été envoyé au Parquet de Nice, alors réputé pour ses collusions maçonniques. C’est cela que l’UDC veut éviter, dans l’intérêt des citoyens, des justiciables qui ont droit à une Justice réellement indépendante et crédible.

 

Car enfin, qui a peur de la lumière? Ou peut-être, qui a intérêt à travailler dans l’ombre?

Suisse / transparence: Une motion UDC adoptée au Grand Conseil valaisan propose d'imposer aux magistrats l'annonce de leur éventuelle appartenance à une société secrète

Source: Justice et franc-maçonnerie: mais qui a peur de la transparence?, Le Temps, Jean-Luc Addor, Publié vendredi 11 décembre 2015 à 12:47, modifié vendredi 11 décembre 2015 à 13:59.

A quand la même chose en France et la déclaration officielle des lobbys maçonnique devant la représentation "nationale" ?

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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 23:36

Ca sentait la franc-maçonnerie derrière l'acharnement de Valls et de l'appareil de parti du PS contre l'élu régional PS Masseret qui refuse de se désister aux Régionales avec des motifs solides de pluralisme des voix dans notre société que l'Oligarchie monopolistique refuse (tout en s'étonnant de la montée de l'abstention...) Il ne faudra pas s'étonner ensuite de la rupture de la base et de l'appareil dirigeant complètement déconnecté des réalités du terrain, en complète autarcie - refusant toute autocritique après une gifle électorale -, la sécession des gens qui n'en peuvent plus de cette manière de faire la politique et de cette magouille politicienne qui, en outre, depuis trente ans, n'a fait que faire monter le FN...

 

C'est confirmé :

Le Grand Orient de France demande au PS Jean-Pierre Masseret de se retirer
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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 07:33
Jean-Noël Tardy “L’Age des Ombres, Complots, conspirations et sociétés secrètes au XIXe siècle”

Rappel de propositions : Un mix de monarchie et de démocratie (tirage au sort ou suffrage universel au sein des "corporations libres", élections dans chaque village). Monarchie et démocratie n'étant pas antinomiques, depuis 3000 ans et nos ancêtres les Gaulois, la souveraineté monarchique en France émane de la souveraineté d'un peuple libre qui comprend qu'un roi sans liens (ab-solu) indépendant des lobbies, peut rendre à notre pays sa liberté.

Contre l'"âge des ombres", nous proposons d'instaurer immédiatement la transparence comme exigence démocratique avec une déclaration officielle des lobbys maçonnique devant la représentation parlementaire.

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10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 21:59

livre-noir-des-francs-macons

Le journaliste et éditeur Jean Robin est déjà l’auteur de plus d’une trentaine de livres. Habitué à l’investigation, il s’est attelé à rédiger Le livre noir des francs-maçons qu’il a sous-titré Affairisme, complots, influence occulte et antidémocratique, etc. Tout un programme !

Ce livre débute par une série de rappels historiques au sujet de la franc-maçonnerie en France. Jean Robin s’attarde sur la seconde guerre mondiale. Il est bon de savoir, par exemple, que 96 parlementaires francs-maçons sur 116 ont voté les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain. 

Au chapitre Affairisme l’auteur égrène une litanie de scandales récents impliquant des francs-maçons de toutes obédiences.

Jean Robin aborde également les liens entre Force Ouvrière et la franc-maçonnerie et dresse une liste de personnalités politiques, de journalistes, d’écrivains, de syndicalistes, d’industriels, en précisant l’appartenance maçonnique de chacun. La longue liste de francs-maçons condamnés vient compléter cette galerie de portraits. 

Riche en citations, cet ouvrage démontre aussi les liens entre franc-maçonnerie et satanisme, examine les réseaux maçonniques au sein de la police ou encore dans le monde du sport.

Enfin, Jean Robin conclut par des informations sur divers scandales maçonniques à travers le monde, comme une confirmation d’une quasi marque de fabrique propre à ces forces occultes à travers le temps et à travers les lieux.

 

Le livre noir des francs-maçons, Jean Robin, éditions Tatamis, 204 pages, 16 euros

A commander en ligne sur le site de l’éditeur

 

Source

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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 20:30

Une info que les grands donneurs de leçon démocratique à la terre entière ne débattront pas : la transparence et l'exigence démocratique rattrapent peu à peu les oligarques francs-maçons. Nos amis suisses reprennent l'idée que j'avais lancée ici et d'obliger la société secrète franc-maçonnique à se déclarer devant la représentation nationale (Parlement). Une exigence qu'il s'agit de reprendre ici en France pour 2017 !

 

Suisse : Le parlement du Valais envisage d'obliger les francs-maçons à se déclarer devant lui

Le Parlement du canton du Valais envisage d'obliger les élus membres d'une loge maçonnique à "annoncer une telle appartenance".

 

Le bureau du Grand Conseil (Parlement) du canton du Valais doit proposer une modification de son règlement introduisant une obligation pour tout élu franc-maçon de se dévoiler. L'information, publiée la semaine dernière dans Le Nouvelliste, le quotidien de Sion, révèle que cette initiative a été prise par les démocrates-chrétiens, la principale formation du canton, et l'Union démocratique du centre, un parti d'extrême droite comme son nom ne l'indique pas. Canton bilingue de 330 000 habitants, le Valais est l'une des régions les plus catholiques de Suisse. Dans les écoles, un crucifix est accroché au-dessus du bureau de l'enseignant.

 

C'est d'ailleurs en Valais que monseigneur Marcel Lefebvre, fondateur de la Fraternité Saint-Pie X, a installé le séminaire international d'Écône. En 1988, il y sacrait quatre évêques traditionalistes sans l'aval de Rome. Ce qui lui avait valu une excommunication [depuis levée par Benoît XVI. NdCR.]. Cette proposition du bureau du Grand Conseil valaisan vise tout particulièrement la Grande Loge suisse Alpina, reconnue par la Grande Loge d'Angleterre, la principale obédience helvétique, dont les effectifs sont estimés entre 4 000 et 5 000 membres.

 

« Si cette loge maçonnique était vraiment sans danger, pourquoi est-elle si secrète ? » interroge un lecteur du Nouvelliste, tandis qu'un autre imagine des connexions entre la maçonnerie et des « managers de vin du Valais ». Le canton, réputé pour son vin blanc, a été éclaboussé récemment par un scandale touchant un très important vigneron.

 

D'autres, en revanche, ironisent en réclamant que les homosexuels soient également obligés de se dévoiler [sauf que les homosexuels n'échangent pas de serment de secret et d'entraide. Cf. Sophie Coignard: "un Etat dans l'Etat". NdCR.]. « Ils se tiennent certainement les coudes entre eux, non ? » « Et pourquoi pas les députés qui trompent leur conjoint ? » s'amuse un autre lecteur. Si les obédiences maçonniques, traditionnellement très discrètes en Suisse, n'ont pas réagi, en revanche, Jean-Noël Cuénod, journaliste et franc-maçon, est monté au créneau. « C'est dans les régions où les étrangers sont les moins nombreux que l'on vote le plus xénophobe. [...] C'est dans un canton où il y a peu de francs-maçons, le Valais, que l'on s'apprête à prendre contre eux des mesures discriminatoires », s'étonne-t-il.

 

Rédacteur en chef du mensuel La Cité (et ancien correspondant de La Tribune de Genève à Paris), Jean-Noël Cuénod ne cache pas son appartenance à la loge La Constance à Aubonne, en Suisse, et à La Pensée écossaise, au Grand Orient de France, à Paris. Sur son blog, intitulé « Un plouc chez les bobos », le journaliste écrit le 7 septembre que la proposition valaisanne constitue une « violation de la Convention européenne des droits de l'homme, signée et paraphée par la Suisse »

Source: Suisse : les députés francs-maçons devront-ils se dévoiler ? , Le Point, Publié le 09/09/2015 à 08:00 | Le Point.fr

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20 août 2015 4 20 /08 /août /2015 12:26

« La Franc-Maçonnerie n'a plus l'impact ni l'influence qu'elle a pu avoir autrefois sur la société ».

Emmanuel Ratier en 2005

Décès d'Emmanuel Ratier : pourquoi je ne m'associe pas au concert de louanges

J'apprends à l'instant le décès d'Emmanuel Ratier dont je me suis toujours bien gardé de rapporter les informations. Paix à son âme.

"Emmanuel Ratier est décédé mercredi à l’âge de 58 ans d’un accident cardiaque." [1] Le décès d’Emmanuel Ratier est survenu hier, mercredi 19 aout 2015, et à notre connaissance, l’information est venue en premier lieu du carnet de Thibault de Chassey. Puis c’est Contre-info qui a repris, Panamza, FdeSouche, Égalité & Réconciliation, Breiz-info, Paul Eric Blanrue, Jeune Nation, Médias-Presse.info et bien d’autres… [2]

Attendons d'en savoir plus sur ce décès.

Pour quelles raisons me suis-je toujours méfié de ce journaliste bien en vue dans les milieux dits "patriotes" nationaux ?

En 2005, j'avais réalisé un article sur Christ-Roi.net à ce sujet pour critiquer (sans nommer l'auteur) son assertion fausse selon laquelle "la Franc-Maçonnerie n'a plus l'impact ni l'influence qu'elle a pu avoir autrefois sur la société." J'avais pensé à l'époque pouvoir laisser à Ratier le bénéfice d'une erreur grossière sur ce sujet sensible.

Toutefois, compte tenu de l'augmentation de l'audience de ce journaliste dans les milieux catholiques nationaux, j'avais fait une recherche dont j'avais conservé le résultat, au cas où. On retrouve sa position trouble sur la franc-maçonnerie dans l'émission Le Libre Journal de Jean-Gilles Malliarakis sur Radio Courtoisie enregistrée le 22 septembre 2005, diffusée le 23 et le 24 septembre 2005), dont le sujet était « La crise actuelle de la franc-maçonnerie. Alain Bauer : escroc ou tocard ?». Cette émission de Radio Courtoisie était réalisée à l'occasion de la sortie du livre d'Alain Bauer « Le Crépuscule des Frères, La Fin de la Franc-Maçonnerie? », Editions de La Table Ronde (1 sept. 2005). Selon Alain Bauer, cité dans cette émission, la franc-maçonnerie serait « en crise ». Jean-Gilles Malliarakis se tourna alors vers son invité Emmanuel Ratier, journaliste auteur de la revue « Faits & Documents » [3], pour lui demander : « pourquoi et en quoi peut-on parler – et certains en parlent sans point d'interrogation - d'une crise au sein des principales obédiences maçonniques françaises ?». Pour Emmanuel Ratier,

« pour la couverture du livre, en réalité le plus important c'est le point d'interrogation, c'est-à-dire que quand on a des invitations de personnalités – qu'elles soient francs-maçonnes ou non – en loges, où elles vont délivrer une "planche", ... pratiquement à 90%, il y a toujours un point d'interrogation.

… Là il (Alain Bauer) ne s'engage pas du tout, il dit "la fin de la franc-maçonnerie", point d'interrogation.

Si il était un peu courageux, il ne mettrait pas de point d'interrogation » (au titre de son livre), affirmait Emmanuel Ratier.

« Je pense qu'il (Alain Bauer) a fait le tour de franc-maçonnerie et qu'il pense à autre chose. Il a essayé de l'instrumentaliser en partie à son profit pendant qu'il y était Grand maître, il a en partie réussi. Et puis il est parti et à nouveau c'est retombé dans la médiocrité et le néant en matière d'influence politique à haut niveau », ajoutait Emmanuel Ratier.

Selon Ratier, dans cette émission en 2005, la franc-maconnerie est « en crise », « en déliquescence ». Il y expliquait que

« la fraternelle la plus efficace actuellement à Paris s'appelle "les enfants de Cambacérès", qui regroupe des francs-maçons homosexuels ».

Emmanuel Ratier était présenté dans cette émission par Malliarakis comme connaissant « le sujet » de la franc-maconnerie « au moins aussi bien que » (Alain Bauer)... Alain Bauer est un franc-maçon du Grand Orient de France. « Au moins aussi bien que » : on se demande pourquoi ?

L'émission est écoutable ici :

 

http://www.dailymotion.com/video/xev9ft_alain-bauer-le-crepuscule-des-frere_news

 

Pour soutenir sa thèse selon laquelle la franc-maçonnerie aurait une « moindre influence » (sic), Ratier fit une différence parmi les loges maçonniques entre la «Grande loge nationale française» et le «Grand Orient».

Le Grand Orient, « cette forme de franc-maçonnerie a échoué dans les autres pays, même en Afrique. Je dirais que la crise du Grand Orient s'inscrit dans la crise d'autres mouvements du même type. En fait, c'est-à-dire des espèces d'associations fermées. »

Il évoqua la « courbe vieillissante » des membres la franc-maconnerie pour en expliquer la crise :

« Le B'Naï B'Rith connaît une crise depuis plusieurs années, tout simplement parce que les gens ont vieilli. Le problème du Grand Orient de France c'est que les gens ont totalement vieilli. C'est d'ailleurs pour cela qu'au convent de septembre (2005, Ndlr.) ils ont décidé de baisser la capitation, c'est-à-dire la cotisation qui doit être à peu près de l'ordre de 350 euros par an. Plus l'initiation : plus on montre dans les grades, plus il faut de matériel et s'équiper. Donc c'est très coûteux », expliquait Emmanuel Ratier.

... Dans les grades supérieurs, on est obligé de changer de tablier, de couleurs. On a une épée, un chapeau, des livres, Il y a des livres, des rituels. A chaque fois on est obligé d'acheter autre chose. Donc à chaque fois il y un coût réel et ce qui fait que quelqu'un qui a entre 18 et 25 ans et même 30 ans, cela peut lui faire un coût trop élevé, … C'est une des raisons pour laquelle ils ont un problème de recrutement ».

« On est passé de 40 à 55 ans en moyenne », ajoutait-il.

(Il s'agit d')« Une association de seniors de plus de 60 ans », « en France on adhère de moins en moins à une association », « les manifestations syndicales » n'attirent plus personne « parce que cela n'intéresse plus les gens, la politique », affirma-t-il. On se demande pourquoi Ratier fait de la publication d'informations politiques son travail si la politique n'intéresse plus personne ?

« La tentative d'Alain Baueur a été de rendre du lustre au Grand-Orient de France et d'en refaire une puissance influente », expliquait Ratier.

Jean-Gilles Malliarakis lui répondit : « mais elle est très influente, c'est là où je ne suis pas d'accord avec vous ».

 

On sait que dans les milieux dits "nationalistes" se trouvent beaucoup d'infiltrés francs-maçons de la "Grande Loge dite de France". Or, selon l'article « Dieudonné serait-il franc-maçon ? » publié sur le site Alyaexpress-news, le 1er janvier 2014,

Emmanuel Ratier « a été membre d’une loge maçonnique se rattachant à l’obédience de la Grande Loge nationale française, versée dans l’ésotérisme.»

Cette appartenance maçonnique de Ratier expliquerait sa connaissance de la franc-maconnerie "au moins aussi bien que" Alain Bauer.

Quoiqu'il en soit, sept ans après l'émission de Radio Courtoisie, en 2013, la franc-maçonnerie "en crise" retombée "dans la médiocrité et le néant en matière d'influence politique à haut niveau" a fait passer la loi sur le "mariage" des homosexuels.

En août 2013, un grand maître" franc-maçon affirmait que le "mariage pour tous" était une disposition adoptée en loges par le Grand Orient. Une "crise" de la franc-maçonnerie et du "Grand Orient", donc en pleine puissance de ses moyens, qui contredit totalement l' "analyse politique" du journaliste Ratier de 2005.

 

Emmanuel Ratier, RIP.

Notes

 

[1] Décès d'Emmanuel Ratier, documentaliste de l'extrême droite, Libération, Dominique ALBERTINI 20 août 2015 à 12:45

[2] http://quenelplus.com/a-la-une/mort-du-dernier-veritable-journaliste-emmanuel-ratier.html

[3] Une revue proposant des "analyses politiques".

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9 août 2015 7 09 /08 /août /2015 06:42

Pays de Galles interdire enseignement christianisme écoles
 
Le gouvernement du Pays de Galles s’apprête à évincer les cours d’éducation religieuse et à interdire l’enseignement du christianisme dans les écoles afin « de relever le défi de la cohésion communautaire » et de « l’extrémisme ».
 
Le ministre gallois de l’Education Nationale, Huw Lewis, a affirmé devant le parlement gallois : « J’ai l’intention que nous rebaptisions l’éducation religieuse et que nous la transformions en un cours de religion, de philosophie et de problématiques éthiques – dans lesquel il y aurait un engagement explicite à laisser les enfants travailler sur les questions éthiques et la citoyenneté pour leur permettre de réfléchir sur ce que signifie être un citoyen dans un pays libre. »
 
A la fin du mois de juin, une « étude indépendante des programmes et des engagements au Pays de Galles » du professeur Graham Donaldson, un ancien inspecteur de l’éducation nationale, a recommandé que les écoles galloises fassent de leurs élèves des « citoyens du monde informés et ‘éthiques’ ».

 

Avant le Pays de Galles, c’est la Grande-Bretagne qui voulait interdire l’enseignement du christianisme

 
Quelques semaines plus tôt, un rapport avait également examiné le rôle de la religion dans le cursus britannique. Les conclusions de ce rapport recommandent que le temps d’adoration soit supprimé et que les cours d’éducation religieuse soient dispensés à la maison ou le week-end, c’est-à-dire en dehors des écoles.
 
Le président de la Campaign For Real Education, Chris McGovern, un enseignant de 35 ans qui a participé à l’élaboration de la réforme de l’éducation, a mis en garde contre une « grave erreur » : « La chrétienté a sa place dans chaque école. Vous ne pouvez appréhender aucun aspect important de la civilisation occidentale – que ce soit l’art, la culture, la musique, les institutions religieuses ou politiques – sans comprendre la chrétienté (…) C’est fondamental, cela définit notre société et c’est notre religion nationale. Si vous supprimez la chrétienté, vous supprimez la mémoire nationale et la société en tombe malade. », a-t-il affirmé.

 

La suppression du christianisme dans les écoles empêche l’intégration et promeut l’extrémisme

 
Interrogé sur le fait que les rapports préconisent la suppression de l’enseignement religieux chrétien pour lutter contre le communautarisme et l’extrémisme, il ajoute : « Je pense qu’ils ont fait ce lien simplement parce que certaines minorités non chrétiennes pensent qu’elles n’ont pas besoin d’apprendre ce qu’est la chrétienté. En réalité, c’est le contraire qui est vrai. Puisque la chrétienté définit notre société, c’est le moyen d’intégrer les plus jeunes dans la société britannique (…) Sinon, vous aurez des ghettos éducatifs dans lesquels les enfants n’auront pas accès à la philosophie de notre civilisation. »
 
Pour illustrer son propos, Chris McGovern a exposé l’exemple historique de sociétés athées militantes telles la Chine maoïste, l’Empire soviétique ou l’Allemagne nazie.
 
Il met en garde : « Le gouvernement britannique a un nouvel agenda appelé ‘les valeurs britanniques’. Nicky Morgan (député et secrétaire d’État à l’éducation) a changé les règles et les nouvelles ‘valeurs’ que les écoles sont obligées de promouvoir sont la tolérance de toutes les idées et l’acceptation du point de vue de quiconque ne serait pas d’accord. Cela semble convaincant, mais c’est une forme de relativisme. Les enseignants sont obligés de placer des valeurs extrémistes sur le même plan que des points de vue plus raisonnables. Je l’ai vu moi-même dans certaines écoles. C’est dangereux ; cela prive les enfants d’un accompagnement moral réel et peut donc servir à promouvoir l’extrémisme et le manque de cohésion communautaire que le gouvernement tente de contrer ».
 
Cette mise en garde a déjà montré sa légitimité au vu de l’accroissement de l’extrémisme laïciste ou islamiste dans les sociétés occidentales.
 
L’Association des humanistes britanniques a déclaré, par la bouche d’un de ses militants en charge de l’éducation : « La philosophie et l’éthique ont été longtemps été négligées dans les écoles et il est très encourageant de voir que le gouvernement gallois est également de cet avis. Nous n’avons que peu de détails et nous devons éviter de spéculer sur les conséquences pratiques de ces réformes. Ce que nous ne voulons pas voir, naturellement, c’est une dilution de l’enseignement que les enfants reçoivent sur les croyances – religieuses ou non – des autres [nous soulignons]. L’éducation joue un rôle essentiel dans la cohésion sociale et dans l’éducation littéraire, historique et culturelle. »
 
Et qu’importe les dommages collatéraux, tant que le christianisme est remplacé par des ‘valeurs’ maçonniques.

 

Béatrice Romée

 

Source: Après la Grande-Bretagne, le Pays de Galles veut interdire l’enseignement du christianisme dans les écoles, Reinformation.Tv, 6 août 2015 21 h 00 min·

 

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5 août 2015 3 05 /08 /août /2015 17:44
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2 août 2015 7 02 /08 /août /2015 14:05
Le Bureau américain des prisons vient de reconnaître l’humanisme comme une croyance religieuse

À force de matraquage, la religion de l’« humanisme » s’est peu à peu imposée comme croyance religieuse. Une récente décision du Bureau américain des prisons vient d’ajouter à sa visibilité.

 

Est « humaniste » celui qui aime l’Homme et sa nature déchue, à condition qu’il soit sans limite, sans exigence, sans frontière et sans Dieu créateur. L’ « humanisme » puise son idéologie dans les doctrines franc-maçonnes : il rejette le Dieu créateur pour adopter le « paradigme » panthéiste et holistique. En reniant le Dieu créateur, l’humanisme n’abandonne pas l’idée de religion : il la transpose pour faire de l’homme, de l’univers et de l’évolution son Dieu immanent. Il singe le vocabulaire de la religion pour mieux la remplacer.

 

D’autres branches de la maçonnerie et de l’humanisme se réclament du strict athéisme et de la « pensée rationnelle ». Elles ne sont que l’antichambre des branches mieux « éclairées ».

 

Il y a peu encore, cette idéologie restait discrète. Ce temps semble révolu : le bureau fédéral américain des prisons vient de reconnaître l’humanisme comme une croyance religieuse parmi d’autres, dont pourront se revendiquer les prisonniers qui le désirent. Ils pourront donc célébrer la « journée de Darwin » et bénéficier des équipements jusqu’à maintenant réservés aux détenus croyants.

 

Après l’armée, le Bureau des prisons ajoute l’humanisme dans sa liste des croyances religieuses

 

 

Le Bureau fédéral des prisons a également consenti à ajouter une rubrique sur l’humanisme dans son manuel sur les croyances et pratiques religieuses des prisonniers. Les autorités des prisons devront désormais prendre en compte les requêtes des prisonniers humanistes : accéder au matériel d’étude, observance des fêtes religieuses, demande de temps ou d’espace pour pratiquer leurs activités religieuses. Il y a un peu plus d’un an, c’était déjà l’armée américaine qui ajoutait l’humanisme à sa liste des croyances religieuses reconnues.

 

Il est encore impossible de savoir combien de prisonniers s’identifient comme humanistes pour la simple raison qu’ils ne le revendiquaient nulle part. Maintenant qu’ils pourront inscrire ce courant comme préférence religieuse dans les fichiers du bureau des prisons, il sera possible de les compter.

 

Les prisonniers qui se réclament de l’humanisme pourront désormais fêter la « journée de Darwin »

 

 

Cette décision du Bureau des prisons est la conséquence d’une plainte déposée l’année dernière par le prisonnier Michael Holden, soutenu par l’Association humaniste américaine. Cette dernière trouvait anormale que les prisonniers « humanistes » n’aient pas le droit de former un groupe d’étude dans la prison fédérale de Sheridan, dans l’Oregon, alors que les autres prisonniers croyants peuvent le faire.

 

Michael Holden, emprisonné depuis plus de 10 ans pour un vol à main armé, expliquait en mai 2014 que tous les athées n’étaient pas humanistes mais qu’il souhaitait pour sa part pouvoir pratiquer.

 

« En tant qu’humanistes, nous croyons que l’humanité a la capacité de transcender nos différences et de trouver un terrain d’entente pour rendre le monde meilleur ». Depuis que la plainte a été déposée, Holden a donc obtenu le droit d’organiser son groupe d’étude, qui pourra durer aussi longtemps qu’il y aura au moins deux prisonniers pour y participer. Il pourra sans doute réfléchir à la manière de rendre le monde meilleur en braquant d’honnêtes gens…

 

Mais il pourra également fêter la journée de Darwin, le 12 février, jour anniversaire de la naissance du naturaliste. Les humanistes se servent de cette journée pour célébrer les sciences : pour marquer la date, Holden a pensé que les prisonniers pourraient regarder un film et réclamer un repas particulier… À quand la journée mondiale de Darwin, sous l’égide de l’ONU et fériée sur l’ensemble de la planète au nom de l’humanisme ?

 

Béatrice Romée

 

http://www.foxnews.com/us/2015/07/27/us-bureau-prisons-agrees-to-recognize-humanism-as-religious-preference/

 

 

Mots-clés : humanisme croyance religieuse prison

 

Source : Le Bureau américain des prisons vient de reconnaître l’humanisme comme une croyance religieuse, Reinformation.Tv, 31 juillet 2015 20 h 05 min·

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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 11:16
La réunion Bilderberg 2015 s'ouvre dans une relative médiatisation

Alors que, les années passées, un voile épais était jeté sur les réunions du groupe mondialiste "Bilderberg", les media du grand courant se voient contraints cette année devant l'information faite depuis des années par les site de la Réinfosphère de parler de la "réunion des maîtres du monde" (sic). A n'en pas douter, une consigne a dû être donnée à la réunion Bilderberg 2014 de jouer la carte de la médiatisation dans les media pour la réunion 2015 afin de couper l'herbe sous le pied des personnes dénonçant les complotistes maçonniques mondialistes qui depuis deux cents ans tentent de conduire le monde vers leur "république universelle" démoniaque.

 

Cette année, une dépêche Afp sortie d'une arrière loge [1] informe le public français que :

 

"le groupe Bilderberg réunit tous les ans, les hommes d’influence des continents européens et américains pour discuter des enjeux de notre monde. Surnommée la réunion "des maîtres du monde", le colloque se tient cette année de jeudi 11 à dimanche 14 juin à Telfs-Buchen, près d'Innsbruck (ouest). Ce club secret fermé aux journalistes et où les invités s’engagent à ne pas dévoiler le contenu de leur discussion est cette année présidé par Henri de Castries, PDG de Axa.

 

Le groupe, dont l'objectif affiché est de "promouvoir le dialogue entre Europe et l'Amérique du nord", confirme la présence de 140 participants issus de 22 pays à sa 63e conférence, qui se tiendra à Telfs-Buchen, près d'Innsbruck (ouest). Cette année, pour la première fois, un communiqué de presse a annoncé la réunion et la liste des participants.

 

Plusieurs Français assisteront à la réunion 2015 dont le maire de Bordeaux, Alain Juppé..., Laurence Boone, la conseillère économique du président français François Hollande, Jean-Dominique Senard, PDG de Michelin ou Laurent Bigorgne, directeur de l’institut Montaigne.

 

Des grands patrons seront présents: le PDG de Google, Eric Schmidt, d’Airbus, Thomas Enders, de Goldman Sachs, Robert Zoellick, de Volvo, Svanberg Carl-Henric. Des hommes politiques et présidents de think thank assisteront également aux discussions confidentielles «des maîtres du monde».

 

La dépêche Afp précise que :

 

"les thèmes des discussions retenus cette année traiteront de la sécurité, des technologies de l'information et des grands dossiers géopolitiques en cours."

 

Les thèmes retenus traiteront-ils de la surveillance généralisée par Big brother et de la manière de mater les peuples qui se révolteraient?...

 

Un exemple caricatural du silence des media alignés les années passées jusqu'ici fut donné par les journalistes Yves Calvi et Jean-François Kahn qui en 2008 dans l'émission "C dans l'Air" ayant pour thème "Qui gouverne le monde?" osèrent déclarer les yeux dans les yeux pour le premier n'en avoir "jamais entendu parlé"..., et "connais pas" pour le second...

Notes

 

[1] Juppé assiste à la réunion des maîtres du monde, Le Figaro, Home ECONOMIE Flash Eco, Par lefigaro.fr Mis à jour le 10/06/2015 à 11:37 Publié le 10/06/2015 à 11:33

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23 mai 2015 6 23 /05 /mai /2015 22:34
Israël : "Toute cette terre est à nous", dit Tzipi Hotovely, la nouvelle ministre adjointe des Affaires étrangères

La nouvelle ministre israélienne adjointe des Affaires étrangères Tzipi Hotovely évoque l'autorité des écrits religieux juifs pour justifier l'annexion de tous les territoires compris entre Jourdain et Méditerranée. Qu'en disent les partisans de la "laïcité" républicaine en France ?

Israël : "Toute cette terre est à nous", dit Tzipi Hotovely, la nouvelle ministre adjointe des Affaires étrangères

Israël : "Toute cette terre est à nous", dit Tzipi Hotovely, la nouvelle ministre adjointe des Affaires étrangères

 

L'Indépendant

Le 22 mai à 14h03 | Mis à jour le 22 mai

 

La nouvelle ministre adjointe des Affaires étrangères israélienne a affirmé que toute la terre entre Jourdain et Méditerranée appartenait à Israël et a invoqué les écrits juifs sur la création du monde à l'appui de ses dires, selon une vidéo consultée vendredi.

 

"Il est important de dire que cette terre est la nôtre, toute cette terre. Nous n'avons pas à nous excuser d'être venus ici", a dit Tzipi Hotovely jeudi aux diplomates et aux employés du ministère. Ces propos couvrent en particulier le territoire palestinien de Cisjordanie occupée. Ils vont à l'encontre des grands projets internationaux de résolution du conflit israélo-palestinien, qui prévoient la création d'un Etat palestinien constitué de la Cisjordanie et de la bande de Gaza.

 

Mme Hotovely, 36 ans, est ministre adjointe des Affaires étrangères. Il n'y a pas à proprement parler de ministre des Affaires étrangères, le Premier ministre Benjamin Netanyahu ayant conservé le portefeuille. Elle appartient à une nouvelle génération de membres très à droite du Likoud, le parti de M. Netanyahu. Ils rejettent la création d'un Etat palestinien et défendent l'idée d'un "grand Israël" couvrant à la fois Israël et les Territoires palestiniens.

 

Mme Hotovely appartient au nouveau gouvernement très à droite qui a prêté serment la semaine passée et qui suscite une vive circonspection internationale. Un participant à l'évènement de jeudi a raconté à l'AFP le choc ressenti par un certain nombre de diplomates présents dans l'audiorium du ministère quand ils ont entendu pour la première fois un aussi haut responsable de la diplomatie ériger des écrits religieux en principes conducteurs de la politique étrangère israélienne.

 

Mme Hotovely a cité Rashi, un rabbin français du Moyen-Age, selon lequel la Torah s'ouvre sur la création du monde "pour que, si les peuples du monde viennent vous dire que vous êtes des voleurs et que vous occupez la terre des autres, vous leur disiez que toute cette terre appartient au créateur de ce monde et que, quand il l'a décidé, il l'a leur a prise et nous l'a donnée".

 

Source

 

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5 mai 2015 2 05 /05 /mai /2015 22:07
Les révélations fracassantes d'un ancien grand maître franc-maçon

« Des lois comme l'avortement, l'euthanasie ou le mariage homosexuel ont été étudiées et mûries dans les loges avant d'être votées par les députés », confirme Serge Abad-Gallardo, ancien franc-maçon.

Ils sont nombreux à quitter la franc-maçonnerie, mais rares sont ceux qui osent le raconter. C'est le cas de Serge Abad-Gallardo, architecte français âgé aujourd'hui de 60 ans, et qui en a passé 24 au sein d'une des obédiences les plus importantes de France, celle du Droit Humain (une émanation du Grand Orient de France). Son livre Pourquoi j'ai cessé d'être franc-maçon (Éd. Pierre Téqui) est un témoignage passionnant sur les années que l'auteur a passé dans la franc-maçonnerie. Après sa conversion au christianisme (il était déjà baptisé, mais s'était éloigné de l'Église), il a compris que la religion catholique et l'idéologie maçonnique étaient incompatibles et a décidé d'en sortir. Le processus de son retour à la foi a été très long.
 
Pour quelle raison êtes-vous entré dans la franc-maçonnerie?
Serge Abad-Gallardo : J'avais l'âge et la situation sociale idéales pour être franc-maçon : à 33 ans, j'étais haut-fonctionnaire municipal, en tant que directeur de l'urbanisme. À cette époque, je m'étais éloigné de l'Église et ma foi était bien tiède. Un ami que je ne savais pas franc-maçon m'a proposé d'y entrer. J'étais curieux de découvrir les prétendus secrets de cette organisation. 
 
Quand avez-vous commencé à prendre conscience de ses aspects dérangeants ?
S.A.-G. :
Au début, certaines paroles du rituel maçonnique (rite écossais ancien et accepté) m'ont fait reconnaître des liens entre la franc-maçonnerie et l'Église. À titre d'exemple, dans le rituel d'initiation on retrouve des phrases comme : « Cherchez et vous trouverez » ou « Frappez, et l'on vous ouvrira » qui sont dans les Évangiles. Petit à petit, je me suis rendu compte que le sens n'était pas le même. J'ai entendu aussi des expressions très anticléricales. Cela ne m'a pas plu, mais je me suis adapté car  j'étais éloigné de la foi, et surtout de l'Église. En outre, dans la franc-maçonnerie on parlait beaucoup de fraternité, mais j'ai pris conscience que derrière cette fraternité apparente il y avait quelques arrangements et des luttes pour le pouvoir au sein même de la franc-maçonnerie. Enfin, quand je suis revenu à la foi, j'ai compris  que le catholicisme et la franc-maçonnerie étaient incompatibles.
 
Comment s'est déroulé ce processus de conversion ?
S.A.-G. : Il a duré près de neuf ans ! Je crois que Dieu m'a laissé si longtemps dans l'erreur de la franc-maçonnerie (24 ans, jusqu'à être Vénérable Maître et accéder aux plus hauts grades) afin qu'aujourd'hui aucun maçon ne puisse me dire – comme certains ont tenté de le faire, en toute mauvaise foi – que je n'ai rien compris. Je suis passé par divers stades. Tout d'abord, comme je l'explique dans mon livre, j'ai pris conscience de la présence du Christ à mes côtés. Cela a débuté en 2002, quand j'ai rencontré un prêtre franciscain près d'Aix-en-Provence. Ses paroles m'ont paru maçonniques et m'ont plu parce que je pensais qu'il existait des liens entre la franc-maçonnerie et le catholicisme, mais j'ai compris au fur et à mesure que le sens de ses paroles était fondamentalement différent.
 
Par exemple ?
S.A.-G. : Lorsque la franc-maçonnerie parle de « Lumière », elle parle d'une « Connaissance », d'un savoir ésotérique, hermétique et occulte. Alors que ce Franciscain me parlait de « Lumière » comme étant l'Amour de Dieu pour nous. Un autre exemple : quand la franc-maçonnerie dit : « Cherchez et vous trouverez », il s'agit d'aller chercher et de trouver au fond de soi-même, c'est la parole hermétique maçonnique « V.I.T.R.I.O.L. » (Visita Interiorem Terrae Rectificando Invenies Occultum Lapidem : Visite l’intérieur de la terre, et en rectifiant tu trouveras la pierre cachée). Mais les paroles de l'Évangile ne signifient rien de tout cela : elles disent que Dieu nous cherche avant même que nous pensions à Le chercher. C'est Dieu qui donne l'Amour à l'homme, non le contraire. L'amour de l'homme est une image de l'Amour de Dieu. Dieu nous a faits à son image. Tout ceci n'a rien à voir avec la magie, l'occultisme ou des formules symboliques ! Je suis sorti de cette rencontre avec le Franciscain complètement bouleversé, et j'ai senti la présence du Christ à mes côtés. Je ne pouvais imaginer qu'Il m'aimait de cet Amour immense que maintenant je ressentais. Il n'y a pas de mots pour le dire.

 

Mais ce n'était pas encore la conversion complète …
S.A.-G. : J'ai recommencé à prier, sans pour autant retourner à la messe. Un jour de 2005, à une mauvaise époque de ma vie, je me trouvais dans une chapelle quand le Christ m'a répondu. Une expérience incroyable, je suis quasiment tombé de mon banc. Mais même ainsi, je résistais et je ne comprenais pas ce que le Christ attendait de moi.
 
Que s'est-il passé ensuite ?
S.A.-G. : En 2012, j'ai expérimenté ce que l'on pourrait appeler « le Mal ». Je me suis trouvé face à la noirceur de l'âme humaine et face à la présence du diable dans nos vies avec la sorcellerie et magie. Cela peut paraître incroyable, mais je n'ai pas d'autre choix que de raconter les choses telles qu'elles se sont passées. Le monde s'est fermé pour moi. En quelques mois, j'ai perdu mon emploi, mon bon salaire, la maison où nous habitions, mon voilier de 12 mètres, ma voiture de sport, mes amis… Je me sentais totalement perdu et ne trouvais pas de réponses dans la franc-maçonnerie, qui ne pouvait pas répondre à la question de l'existence du mal dans le monde. L'idée m'est venue de faire une retraite quelques jours dans l'abbaye de Lagrasse ; et là, devant le Christ en croix, je me suis mis à pleurer et me suis rendu compte que ce Christ pleurait avec moi. Cet Amour fut comme une lumière. J'ai passé une semaine avec les moines, et mon cœur s'est ouvert totalement à l'Amour du Christ.
 
Et c'est à ce moment que vous êtes sorti définitivement de la franc-maçonnerie…
S.A.-G. : Tout ce que j'y vivais m'a paru faux, ou du moins tiède. Je n'ai pas pu y rester, d'autant que j'ai compris que la franc-maçonnerie était totalement incompatible avec la foi catholique.
 
A-t-elle réellement le pouvoir que lui prête sa légende ?
S.A.-G. : Oui, ce pouvoir, elle l'a ! En France, depuis 2012, de nombreux ministres sont maçons. Et les grands maîtres du Grand Orient, du Droit Humain ou de la Grande Loge veulent changer la société. Des lois comme l'avortement, l'euthanasie ou le mariage homosexuel sont des idées maçonniques. Un grand maître de la Grande Loge de France, Pierre Simon, a avoué que toutes ces lois étaient déjà pensées et mûries en loges avant d'être votées par les députés.
 
Et elle conspire ?
S.A.-G. : La franc-maçonnerie croit en l’« utopie » : autrement dit, tout ce qui est possible à un être humain, il doit et peut se le permettre. Il n'y a pas de limite dans une loi naturelle qui vienne de Dieu ; la morale provient du pacte social. Il n'y a donc pas d'autre mode de vie que l'hédonisme : le plaisir et le bonheur sont l'unique but, le Salut éternel n'existe pas, il faut jouir de la vie. La franc-maçonnerie conspire, alors, contre toute façon de penser qui n'est pas la sienne. 
 

 

Source: http://www.aleteia.org/fr/politique/article/les-revelations-fracassantes-dun-ancien-franc-macon-5906091841945600

 

 

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18 avril 2015 6 18 /04 /avril /2015 22:12

Boris le Lay évoque la possibilité d'une mise sur la touche de François Hollande pour 2017 et la mise en orbite de Valls par les réseaux occultes.

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11 avril 2015 6 11 /04 /avril /2015 06:08
Le Front national "dédiabolisé" est un calque d'une loge maçonnique

Le Front national "dédiabolisé" qui envisage d'exclure le père fondateur [1] est un calque d'une loge maçonnique dont le mode de fonctionnement, qui devient aussi sa doctrine, se caractérise par :

  • la liberté sans aucune référence extérieure au groupe lui-même, aucune norme transcendante, et en particulier aucune morale universelle, ne sont reconnues.
  • l'égalité apparente des membres au vote : aucune autorité n’est tolérée.
  • la fraternité sans père, donc fraternité artificielle des membres uniquement liés par la nécessité factice d’élaborer l’opinion du groupe. (Cf. Autorité et Pouvoir chez les classiques et les modernes)
     

La fin visant l'arrivée au pouvoir par tous les moyens (y compris amoraux et immoraux) s'inscrit dans la logique démocratique qui l'emporte sur toute autre considération ("la fin sanctifie les moyens", doctrine horrible inventée par Adam Weishaupt).

Tel un message codé envoyé aux maîtres de la république jacobine, le FN "dédiabolisé" montre aux hommes de l'ombre qu'il peut tuer le père pour entrer dans la maison maçonnique et s'ouvrir les portes du pouvoir républicain.

Notes

 

[1] Marine Le Pen a annoncé que le président d'honneur devra se soumettre aux instances disciplinaires de son parti, qu'elle s'opposera à sa candidature en Paca et enfin demandé qu'il démissionne de ses fonctions. (Le Figaro, Jean-Marie Le Pen accuse sa fille de se «soumettre au système, Par Marc de BoniMis à jour le 10/04/2015 à 10:46 Publié le 10/04/2015 à 09:33 )

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21 février 2015 6 21 /02 /février /2015 11:23
Loi Macron-Rothschild : Dans quelques mois ou années, les républicains s’empareront de l'amendement à la loi Macron supprimant des jours fériés catholiques Outre-mer pour justifier la suppression de ces mêmes jours fériés chômés en France métropolitaine

A propos de la Loi Macron et la disparition des jours fériés catholiques en toute discrétion, on peut dors et déjà avancer que dans quelques mois ou années, les républicains s’empareront de l'amendement à la loi Macron-Rothschild [1] supprimant des jours fériés catholiques Outre-mer pour justifier la suppression de ces mêmes jours fériés chômés ... en France métropolitaine.

La loi Macron et la disparition des jours fériés catholiques

 

Publié dans Politique, le vendredi 20 février 2015 par Pierre Guillemot

 

[...] Profitant de l’impasse médiatique sur les débats, six députés des DOM-TOM en ont profité pour déposer un amendement (n° 29-92) visant à ajouter un article à la loi Macron. La fronde parlementaire ayant fait le choix de focaliser une bonne partie de son opposition sur la question du travail le dimanche, même si les raisons n’ont rien à voir avec le respect de la tradition catholique, ces députés ultramarins ont saisi l’opportunité en toute discrétion. L’objet de cet article est de permettre aux préfets de ces territoires de remplacer des jours fériés catholiques par d’autres. Comme il se doit, en bons laïcards ils ont visé le lundi de Pâques, l’Ascension, le lundi de Pentecôte, l’Assomption et la Toussaint.

 

À l’occasion des discussions concernant cet amendement, Emmanuel Macron a fait part de ses réticences, notamment quant au risque d’inconstitutionnalité, mais en définitive, le texte a été adopté via la procédure du vote à main levée. La liste des jours fériés modifiables a même été quelque peu allongée dans le but de ne plus considérer le 1er janvier et Noël comme jours fériés. Le républicain étant particulièrement précautionneux pour tout ce qui relève de son pré carré, de ses marottes, précaution a été prise afin de garantir que le texte de loi, dans son article 82 bis, précise que les dates du 1er mai, 8 mai, 14 juillet et 11 novembre ne puissent pas être remplacées par un autre jour férié local.

 

On aurait tort de considérer l’adoption de cet amendement comme une lubie ultramarine, un particularisme local qui ne remettra rien en cause. Ce serait oublier que les républicains ont pris l’habitude de recourir à la méthode des petits pas, autrement appelée « technique de la porte entrouverte ». La mécanique est simple. Plutôt que de risquer une opposition frontale, comme ce fut le cas au début des années 80 lorsque les Français descendirent pour défendre l’école privée, ils font le choix du compromis en faisant adopter un texte qui apparaît comme un compromis censé satisfaire toutes les parties. Mais eux considèrent qu’il ne s’agit que d’une étape. Lorsque le PACS fut adopté, ils avaient tous juré qu’il n’y aurait jamais de mariage homosexuel. La suite, nous la connaissons. Il faut bien avoir à l’esprit que la moindre concession consentie est prise comme une avancée, et que le combat doit continuer pour encore et toujours plus de nouveaux droits et de « progrès ».

 

Soyez assurés que les républicains dans quelques mois ou années s’empareront de cet amendement adopté pour s’attaquer à l’existence de ces mêmes jours fériés chômés en France métropolitaine.

 

Pierre Guillemot

 

 

Source: http://www.vexilla-galliae.fr/actualites/politique/1234-la-loi-macron-et-la-disparition-des-jours-feries-catholiques

 

Plutôt que de supprimer des jours fériés catholiques Outre-Mer, il a pu être avancé qu'il eut été préférable d'en créer de nouveaux. Ce qui n'est pas notre position vu que la France est chrétienne et non mondialiste et multiculturelle. Il a aussi pu être envisagé le blasphème d'entre les blasphèmes : supprimer des jours fériés laïques (1er mai, 8 mai, 14 juillet, 11 novembre) pour les remplacer par des jours fériés d'autres religions. Cette pensée blasphématoire a été dès le départ interdite, «religion de la république », oblige ! Mais ajouter de nouveaux jours fériés chômés, pour les autres communautés et traditions religieuses, eut été tout autant impensable pour les tenants du « socialisme » « pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques  » (sic) !...

 

Ce lien rapproché, ténu, quasi incestueux, entre le pouvoir et les banksters internationaux, doit être mis en perspective avec le discours de François Hollande candidat à l'élection présidentielle au Bourget le 22 janvier 2012 qui dénonçait le « monde la finance » : « Mon véritable adversaire n'a pas de nom, pas de visage, pas de parti, il ne présentera jamais sa candidature, et pourtant il gouverne (...), c'est le monde de la finance. » Un discours que François Hollande élu s'est empressé de mettre à la poubelle.

 

Notes

 

[1] Avant d'être nommé secrétaire général adjoint de la présidence de la République auprès de François Hollande de mai 2012 à juin 2014, puis ministre de l'Economie le 26 août 2014, Emmanuel Macron était banquier d'affaires chez Rothschild & Cie. Un hasard sans doute...

 

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15 février 2015 7 15 /02 /février /2015 13:07

Faire disparaître la vérité et l'information en la noyant dans un océan de fictions et de mensonges : une vieille technique maçonnique.

Une vieille technique maçonnique : noyer l'information dans un océan de fictions et de mensonges

Redoutable parade à la révélation du secret des francs-maçons vers 1750

 

En 1897, Eugène Muller explique dans ses Curiosités historiques et littéraires que « la franc-maçonnerie, dont les constitutions sont aujourd'hui de notoriété générale, crut longtemps elle-même qu'il importait à sa force d'entourer d'un profond mystère ses dogmes et ses rites. Aussi grand émoi au sein de cette association lorsque, vers 1750, un petit livre parut à Paris qui, sous ce titre, Le Secret des francs-maçons révélé, ne laissait rien ignorer au public des choses que les associés avaient jusqu'alors cachées avec tant de soin.

« La publication de cet écrit répandit l'alarme dans toutes les loges. Le Grand Orient de France, dont un prince du sang était grand maître [le comte de Clermont], s'assembla en toute hâte pour délibérer à ce sujet. On délibéra solennellement, et l'on trouva que le moyen de parer le coup terrible porté à l'institution était de semer rapidement dans le public une vingtaine de petits ouvrages portant un titre analogue, ayant à peu près la même étendue et imprimés dans le même format, mais différant tous les uns des autres, quant aux assertions du texte, pour faire disparaître la vérité, en la noyant dans un océan de fictions et de mensonges.

« Cette pressante besogne fut répartie entre les frères lettrés que l'on jugea les plus capables de la bien faire. On composa, on imprima, on publia tous ces livrets en quelques jours. La chose réussit à souhait. Le véritable catéchisme des francs-maçons se perdit dans la multitude des faux, qui se contredisaient tous à qui mieux mieux, et il ne fut plus possible de le reconnaître. »

 

Illustration : Le comte de Clermont, « Grand Maître de toutes les loges régulières de France » entre 1743 et 1771

 

Source: http://www.france-pittoresque.org/article-redoutable-parade-a-la-revelation-du-secret-des-francs-ma-ons-vers-1750-98254359.html

 

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15 février 2015 7 15 /02 /février /2015 08:08
Guerre des farines, émeutes de 1788, révolution dite "française"

Mêmes griefs : calomnie contre la Reine, complot hypothétique de la Cour contre la Nation. Même tactique : troubles locaux répétés, corruption des troupes, casseurs et manifestants payés par la franc-maçonnerie, manipulation de l'opinion, récompenses publiques aux déserteurs. Un article de "Democratie-royale.org" répertorie quelques méthodes employées par la Secte pour réaliser son agenda. Toute ressemblance avec des évènements contemporains est un pur hasard.

 

Guerre des Farines - Franc-maçonnerie - Duc d'Orléans

 

Au commencement de l'année 1775 eut lieu la première répétition du drame qui devait se jouer en 1789. C'est à partir de 1772, époque à laquelle le duc d'Orléans accepta la grande maîtrise de l'Ordre, que la Franc-maçonnerie de France, depuis longtemps en proie à d'anarchiques rivalités, se resserra sous une direction centrale. Dès ce moment, la Maçonnerie s'ouvrit jour par jour à la plupart des hommes que nous retrouveront dans la mêlée révolutionnaire.

Le frère Louis blanc : Histoire de la Révolution, p. 83 et 84.

L'insurrection, connue sous le nom de Guerre des Farines, éclata avec les mêmes symptômes et sous les mêmes prétextes que la conspiration révolutionnaire.

En 1775, après un premier soulèvement réprimé en Champagne en Bourgogne, on voit des bandes d'individus se rassembler à Versailles, à Saint-Germain et dans les environs. À Vernon ils enlèvent les blés d'un nommé Planter et essayent de le pendre. En 1789, le même personnage faillit encore subir le même traitement. La Commune de Paris fit don d'une couronne civique et d'un sabre, en 1790, à un jeune Anglais, C.-J. W. Nesham, qui avait exposé ses jours à Vernon en faveur de M. Planter (V. Moniteur du 1er mars 1790, p. 486). Une gravure de Prieur représente la remise solennelle de cette récompense au sauveteur.

D'autres émeutiers surgissent à Paris et pillent les boulangeries : ils crient à la disette et à la cherté du pain. On découvre dans ceux qu'on arrête des aigrefins déguisés en paysans et des portefaix les poches pleines d'argent.

Les procédés qu'on verra employés en 1789 sont déjà en usage ; de faux arrêts du Roi sont répandus dans les campagnes ; des placards contenant des accusations mensongères et réclamant des têtes sont affichés à Paris et à Versailles. Dans cette ville, la sédition prenait un caractère alarmant pour la famille royale. Mais des mesures sévères avaient été prises : Turgot, qui était alors Ministre, montra de la tête, fit preuve d'énergie. On fit des rassemblements de troupes importantes, dont ceux de 1789 ne furent que la reproduction.

À Versailles, le Roi avait ordonné à tous les boulangers de donner tous leurs pains à 2 sols la livre en leur promettant de les dédommager. Mais les troubles ayant recommencé le lendemain, les Gardes de la Maison du Roi répandus dans tous les quartiers de la ville, dispersèrent les mutins sans tuer personne, en montrant une attitude ferme et décidée et en déclarant qu'ils avaient ordre de tirer au premier mouvement. Ordonnance du Roi, 1775.

De par le Roi, il est défendu sous peine de la vie, à toutes personnes, de quelque qualité qu'elles soient, de former aucun attroupement ; d'entrer de force dans la maison ou boutique d'aucun boulanger ni dans aucun dépôt de grains, graines, farines et pain. On ne pourra acheter aucune des denrées susdites que dans les rues où les places. Il est défendu, de même, sous peine de la vie, d'exiger que le pain ou la farine soient donnés dans aucun marché au dessous du prix courant. Toutes les troupes ont reçu du Roi l'ordre formel de faire observer les défenses ci-dessus avec la plus grande rigueur et de faire feu en cas de violence. Les contrevenants seront arrêtés et jugés prévôtalement.

Archives de la guerre. Administration militaire, vol. 3894, p. 231 Sémichon : réformes sous Louis XVI, 1876.

Les Gardes-françaises, sous les ordres du Maréchal de Biron, étaient appuyées par 3000 hommes de cavalerie et les Gardes Suisses.

La tentative de 1775 eut encore avec l'insurrection de 1789 un autre point de ressemblance qui, pour être un peu connu, n'en est pas moins caractéristique. Le bruit courut que les émeutiers allaient faire le siège de la Bastille. Avisé de ce projet, le Maréchal de Biron donna l'alerte à M. de Jumilhac, le Gouverneur, dans la nuit du 8 au 9 mai, et tint sur pied jusqu'au matin le régiment des Mousquetaires.

Toutes les troupes étaient prêtes à faire leur devoir. La tentative avorta et tout rentra dans l'ordre.

Comme toujours, des comparses secondaires payèrent pour les meneurs. Un nommé Carré, chef de gobelet du comte d'Artois, pris au moment où il encourageait les séditieux de Versailles, fut condamné, mais obtient grâce de la vie ; deux autres émeutiers furent pendus à Paris. 31 prisonniers furent enfermés à la Bastille : certains furent mis en liberté au bout de quelques jours ; trois y restèrent de 9 à 11 mois. Le plus grand nombre subit une détention de six semaines environ. Parmi les détenus figurent : Saffray de Boslabbé, avocat du Roi à Pontoise ; Dubois, maire de Beaumont, Langlois, président du Conseil supérieur de Rouen ; 8 curés ou chapelains etc. (Revue de la Révolution, 1881, I, G. Bord, Les Prisonniers enfermés à la Bastille sous Louis XVI.

C'est à quoi se borna la répression. Le Roi accorda peu après une amnistie et les poursuites cessèrent. Mais on s'était bien trouvé en présence d'une véritable conspiration, et Bachaumont enregistre qu'on entend des gens qui semblent désirer une révolution, qui parlent de guerre civile et n'attendent par là qu'un changement de sort (Mémoires secrets, 15 août 1775.)

Le Parlement avait dans cette circonstance pris l'attitude qui lui était devenue habituelle. Aussitôt les troubles, il avait voulu intervenir et s'était assemblé. Louis XVI le fit remercier de son zèle par Turgot dans une lettre où il déclarait qu'il entendait se charger seul de cette affaire. Lorsque, le 4 mai, il réunit en Lit de Justice tous les Princes et le Parlement, il déclara que le prix du pain ne serait diminué qu'en proportion de la cherté des grains et que, d'autre part, les mutins de la sédition seraient jugés prévôtalement. Les Parlementaires, alléguant leurs prérogatives de Haute Police, réclamèrent la révocation de ce dernier ordre ; mais ce fut en vain.

Le calme se rétablit et le Roi proclama l'amnistie des autres coupables. Ceux-ci et le but qu'ils poursuivaient lui furent-ils connus ? On ne saurait l'affirmer. Toujours est-il que dans l'adresse qu'il fit lire dans chaque paroisse par l'intermédiaire des curés, on remarquait cette phrase :

Lorsque mon peuple connaîtra les auteurs des troubles, il les verra avec horreur ; loin d'avoir en eux aucune confiance, quand il saura les suites de cette affaire, il les craindra plus que la disette même.

D'autre part, Turgot, frappé de la mollesse du lieutenant de police Lenoir, dans la répression de l'émeute, n'hésita pas à demander sa destitution. Il fut remplacé par Albert, ancien intendant de commerce.

L'échec de l'insurrection dont nous venons de parler servit de leçon aux conspirateurs. Ils comprirent que leur plan n'était pas assez mûr et les circonstances insuffisamment favorables pour tenter un mouvement utile. Ils se rendirent compte que la Maison militaire du Roi d'une part, de l'autre le Ministre et son principal auxiliaire l'Intendant de Paris, avaient été les obstacles à la réussite de leur projet.

La tactique consiste à circonvenir le souverain et à éloigner du trône sa force et ses appuis. On multiplie les occasions de proclamer Louis XVI le « meilleur des Rois », mais on attaque avec rage tout ceux qui l'entourent. On parvient à faire réformer et diminuer sa Maison militaire et on travaille sans relâche à gagner l'armée. La franc-maçonnerie, qui est au début de sa prospérité, s'emploie à l'élaboration et à l'exécution des différentes parties de ce programme ; elle a à sa tête un Prince de la Maison de France, qui l'encourage et lui donne l'appui de son nom autour duquel se rallient tous les intrigants : c'est le duc d'Orléans, ambitieux sans énergie est jouet de conseillers pervers.

Telle était la situation, lorsque, au milieu des complications de toute nature qui surgissaient fut décidé la convocation des États-Généraux, qui depuis 1614 n’avaient pas été réunis.

Le champ allait s'ouvrir plus largement aux intrigues et aux manœuvres des conspirateurs. Il importait avant tout que les plus influents et les plus audacieux d'entre eux fussent envoyés aux États par leurs provinces. Pour arriver à ce but, les procédés les moins honorables sont employés par quelques-uns. Mirabeau, qui n'a plus d'argent, use cyniquement de chantage et sous menace d'attaquer le ministère, il sollicite de celui-ci, par l'intermédiaire du duc de Lauzun, des fonds qui doivent l'aider à être élu en Provence.

Soit, écrit-il, pour me transporter dans la province où ce brassera mon élection, soit pour égayer mes électeurs.

Lettre du 16 novembre 1788 de Mirabeau à Lauzun, cité par M. Charles Nauroy dans Révolutionnaires, 1891, p. 213.

Dans une autre lettre du même, datée du 23 décembre 1788, Mirabeau écrivait :

Ah ! Monsieur Le duc, soyons aux États-Généraux à tout prix, nous les mèneront et nous ferons une grande chose ! Il ajoutait : il faut se coalitionner (sic)

De fait il, était avec Lauzun un des 36 qui s'assemblaient chez du Port pour diriger la marche des événements. Voir aussi Mémoires de Lafayette et Correspondances de Mirabeau.

Le duc d'Orléans par un subterfuge, parvient à se faire reconnaître député de la noblesse du Valois. Voir dans les mémoires de Louis auguste Lepeltier, Paris, hachette, 1896 : pièces justificatives, page 181. L'assemblée de la noblesse ayant nommé comme député le Chevalier Lepeltier, le comte de Caron de Marzencourt supplia que pour la forme et par déférence, on voulait bien acclamer le prince.

Je suis chargé, déclara-t-il, de la procuration de M. le Duc d'Orléans et de son refus en cas de nomination : ainsi vous pouvez le nommer sans que cela tire à conséquence

Confiante dans cette parole, l'Assemblée se prêta à cette prétendue manifestation de défense, mais sans même mentionner le duc d'Orléans dans son procès-verbal, où le nom de Chevalier le Pelletier fut le seul désigné comme député. Néanmoins, le duc d'Orléans déclara se considérer comme nommé réellement. Malgré la protestation de tout l'Ordre de la Noblesse du Valois, l'élection du Prince fut validée. Voir aussi Octave Burnet : Préparation des États-Généraux.

Le terrain été bien préparé, mais qu'allait-il sortir de la lutte décisive qui allait s'engager ? Serait-ce pour la conspiration le triomphe ou la défaite ?

Dès 1788, les conjurés avaient eu le moyen de mettre à l'épreuve leurs chances de succès : Ce fut à l'occasion de l'émeute dite de la place Dauphine. Ils purent conjecturer de la tournure que prit cet évènement que l'appui du Parlement et de la Basoche leur était acquis ; en outre, si l'attitude des Gardes-françaises, qui assurèrent brutalement la défaite de la sédition, les surprit et les déconcerta, elle leur démontra que sans cette troupe les forces de police eussent succombé. Ce fut encore pour eux une leçon utile : ils surent en profiter et ne négligèrent rien pour gagner à tout prix l'armée ; nous verrons qu'ils y réussirent au-delà de leurs espérances.

Il pourrait paraître téméraire en tirant argument d'une simple énumération de faits, d'affirmer que les évènements de 1789 ont été le résultat d'un plan concerté par des conspirateurs et que ces conspirateurs étaient francs-maçons, si ce plan n'avait été exposé tout au long, dès 1788, par un membre du Grand-Orient ; l'on peu à bon droit s'étonner que ce document n'ait pas encore été signalé. Il n'est pas cité dans l'Introduction du Moniteur page 578, intitulé : Notice de quelques-uns des écrits politiques les plus influents qui ont précédé l'ouverture des Etats-Généraux.

Au mois d'octobre 1788 parut à Genève (Paris), sans nom d'auteur, un ouvrage intitulé : Code National, dédié aux États-Généraux. On sait que c'était l’œuvre d'un avocat au Parlement de Paris, nommé Charles Pierre Bosquillon.

En 1788, Bosquillon, que nous retrouverons plus tard au cours de notre étude, était officier du Grand-Orient, député de la Révérende Loge Sainte-Sophie, formée avec les anciens membres de la Révérende Loge Réunion des Américains. En 1789 et 1790, Bosquillon remplira les mêmes fonctions, et en 1791 et 1792 il sera 2e expert à la Chambre des Grades du Grand-Orient.

La Loge Sainte-Sophie avait été constituée par la Grande Loge le 19 novembre 1772 et renouvelée par le Grand-Orient le 21 mars 1775. De 1773 à 1785, son Vénérable fut Gouillard, docteur agrégé de la Faculté des droits et Universités de Paris, officier adjoint au Grand-Orient. Son député fut Courteil de Maupas, avocat au Parlement. Parmi ses membres, en 1775, figuraient : Darcet, Brossier, Dupuis, de La Croix.

Dès les premières lignes de l'avant-propos l'auteur révèle sans ambages le but de sa publication :

C'est de faire connaître, tant aux citoyens ordinaires qu'aux gens en place, quelles sont les véritables borne de l'autorité royale

Le Code National fut écrit peu après l'affaire de la place Dauphine. C'est un ouvrage essentiellement maçonnique dans ses doctrines et dans ses procédés. Pour les francs-maçons, le Roi n'est pas à craindre ; l'ennemi, c'est la Reine ; aussi, après avoir étudié l'étendue et l'intensité du pouvoir royal, il pose, en l'appliquant au Roi, ce problème que le maçon en travail de loge pose aux nouveaux initiés : « Dieu peut-il se suicider ? » Il conclut à la négative et en profite pour attaquer la Reine.

Puis il dévoile très clairement le plan de campagne à suivre, la manière de préparer la nation dans le cas où l'armée interviendrait, comme il est présumable, pour défendre le trône. D'ores et déjà, il est entendu que ce ne sera pas le Roi mais son entourage que l'on devra rendre responsable de l'appel des troupes.

Apparemment qu'avec des troupes, les Ministres se flattent de renfermer dans les cœurs ce levain d'indignation que fait à bon droit fermenter leur conduite violente. Mettant des armées de citoyens entre eux et les peuples, ils espèrent peut-être pouvoir se dérober à l'explosion de la vengeance publique qui menace leur tête coupable. Vain espoir, il les endort à côté du précipice prêt à s'entrouvrir sous leurs pas. Ils trompent le Roi, s'ils sont parvenus à lui persuader que les militaires oseront tous percer de la baïonnette leurs femmes, leurs enfants, leurs concitoyens, pour les faire courber, ainsi qu'eux, sous le même joug

(p.145.)

Et il ajoute en note :

On n'a trouvé cette disposition affreuse que dans le Guet de Paris et le régiment des Gardes-françaises. Aussi le gouvernement a-t-il cru devoir donner à ces deux corps, qui vont actuellement de pair, des preuves d'une satisfaction authentique : le chef du premier, le sieur Dubois, a reçu pour récompense des massacres de la place Dauphine, de la Grève, de la rue Meslaye, le grade si bien mérité de Maréchal de camp. À l'égard du second, la place de Major étant devenue vacante, on en a gratifié le sieur d'Agoult, en mémoire de l'enlèvement de MM. d'Epremesnil et Goeslard et des meurtres commis par sa troupe et sous ses ordres dans les rues saint-Dominique, du Harlay, des Mathurins et autres lieux

Le 25, 26 et 27 août 1788, des troubles qui marquèrent le véritable début de la Révolution éclatèrent à Paris. Durant ces trois jours, on compta environ 300 victimes, tant du côté de la troupe que du côté de l'émeute. Ces troubles avaient eu comme le début un charivari organisé par la Basoche, sous le prétexte de fêter le renvoi de Brienne, le rappel de Necker et la résistance du Parlement de Paris. Après un premier succès place Dauphine, le 25 août, le Chevalier Dubois, à la tête du Guet, attaqué le lendemain par la foule, se défendit courageusement avec sa petite troupe. Mais il dut se replier après des pertes sérieuses, devant le nombre des assaillants. La victoire serait restée à l'émeute si deux compagnies de Gardes-françaises, à la grande déception des émeutiers qui avaient pourtant salué leur apparition aux cris de « Vivent les Gardes-françaises », n'avaient déblayé la place en quelques minutes par une charge vigoureuse.

Le 27, comme le dit Bosquillon, des troubles non moins graves étaient en effet réprimés de même façon, place de Grève, rue des Mathurins et rue Meslaye. Le Parlement et le Châtelet, complices, se gardèrent de faire aucune enquête sur ces incidents. On sait que, par la suite, le Guet de Paris et les Gardes-françaises passèrent du côté de l'insurrection.

Puis il reprend l'exposé de son plan :

Ils trompent le Roi, si, taxant de rumeur particulière un soulèvement général, ils ont osé lui donner le conseil atroce de faire marcher de 200 000 hommes qu'ils disent être à ses ordres, contre 24 millions de sujets.

En 1788, personne n'avait encore parlé du prétendu « complot de la Cour contre la Nation ». On voit que par anticipation Bosquillon le suppose et fournit aux insurgés futurs des arguments et des prétextes qui sont ceux-là même qu'ils emploieront quelques mois plus tard.

Ils trompent, en un mot, Le Roi par le soin qu'ils prennent de lui cacher les droits imprescriptibles de la nation, et n'exposent que trop leur maître à recueillir les fruits bien amers d'un soulèvement total dont ils sont plus encore les auteurs que les complices...

(p. 146.)

Enfin, dans un chapitre spécial (XIX, p. 176) intitulé Des bornes de l'obéissance due par les militaires au Roi, il observe que ceux-ci sont citoyens avant d'être soldats et, dans un dithyrambe qui n'a pas moins de 25 pages, il prétend dissiper les scrupules qu'ils pourraient avoir à parjurer le serment de fidélité qu'ils ont fait au souverain. Il les exhorte à ne pas se servir de leurs armes contre le peuple, en leur faisant entrevoir :

Pour eux les effets de la reconnaissance nationale et pour leur famille la gloire dont ils hériteront dans le cas où ils succomberaient

(p. 178-179.)

Ce programme parut, nous l'avons dit, en 1788. Ne le croirait-on pas écrit en mars 1789 ? N'est-ce pas lui qui fut exécuté en juin et juillet ? Mêmes griefs : calomnie contre la Reine, complot hypothétique de la Cour contre la Nation. Même tactique : troubles locaux répétés, corruption des troupes, récompenses publiques aux déserteurs.


Blanche Belleroy pour Royalistes.Net extrait de La Conspiration Révolutionnaire de 1789, Les complices. – Les victimes par Gustave Bord. 1909.

 

Source: http://www.democratie-royale.org/2015/02/guerre-des-farines-franc-maconnerie-duc-d-orleans.html

 

Ajoutons qu'en 1788-1789, Necker rappelé au trône, eut lieu une flambée des prix agricoles due (dit la légende républicaine) aux mauvaises récoltes. Or une autre réalité a été occultée par nos mystificateurs républicains : la libéralisation du prix des grains et une famine provoquée.

 

« De retour au trône, Necker affamera ce peuple pour le forcer à l'insurrection; les frères excitateurs enverront de Paris les harpies des faubourgs demander du pain à Louis XVI. »

 

(Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'Histoire du jacobinisme, tome 2, Editions de Chiré, Poitiers 2005, p. 458.)

 

L'historienne Marion Sigaut a expliqué cette flambée des prix agricoles par l'introduction sous Turgot (1775) de la libéralisation du prix des subsistances et du libéralisme économique. « Le plus grand pas qu'ait à faire l'administration vers la régénération du royaume », expliquait Turgot. Le dogme « laissez-faire, laissez passer », c'est à ce moment-là que cela se joua. Laisser faire, c'était laisser les ouvriers travailler sans les corporations; laisser passer, c'était laisser passer les marchands et les marchandises.

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6 février 2015 5 06 /02 /février /2015 19:02

 

Vers un cours de citoyenneté à l’école garanti par le Grand Orient ?

 

Vers un cours de citoyenneté à l’école garanti par le Grand Orient ?

Le Grand Orient de France a bien l’intention de proposer ses services à Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, qui a annoncé que 1.000 premiers « formateurs » seront préparés avant la fin de l’année scolaire, afin d’ « aborder avec les élèves les questions relatives à la citoyenneté, à la laïcité, à la lutte contre les préjugés ».

 

 

 

 

Dans son circulaire n°855 daté 23 janvier 2015, le grand Orient de France saute sur l’occasion. Christophe Habas, 2ème Grand Maître Adjoint chargé de la laïcité, et André Rongière, Grand Officier chargé de l’École, mobilisent les loges maçonniques du GODF afin qu’elles fournissent rapidement leurs recommandations concernant l’ «enseignement laïque de la morale».

 

 

 

La République « en danger » entend imposer un «parcours citoyen» aux élèves, de l’école élémentaire à la terminale. Pour aboutir à un citoyen formaté par la franc-maçonnerie ?

 

 

 

Toujours au sujet des accointances entre le gouvernement et la franc-maçonnerie, comme nous l’avions déjà-écrit, le 2 février, Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, a reçu à déjeuner les représentants des différentes obédiences maçonniques. « Terrine de joue de bœuf, sandre rôti et gâteau chocolat » pour cette rencontre entre le ministre et six hauts gradés de la franc-maçonnerie. Vous avez dit « forces occultes » ?

 

 

Vers un cours de citoyenneté à l’école garanti par le Grand Orient ?
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6 février 2015 5 06 /02 /février /2015 12:36

« Le serpent dit à la femme : "Non, vous ne mourrez pas, mais Dieu sait que le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront et vous serez comme des dieux". » (Génèse, 3,4)

 

 

Serge Abad Gallardo: la franc-maçonnerie est une religion qui fait de l'homme son propre dieu

 

Nantes. Peut-on être chrétien et franc-maçon ?

 

06/02/2015 – 07H30 Nantes (Breizh-info.com) - Le jeudi 29 janvier dernier, Serge Abad Gallardo était invité au théâtre de la Gobinière par la section d’Orvault-Sautron de la fédération des Associations Familiales Catholiques(AFC44). Devant une salle comble, l’auteur de J’ai frappé à la porte du Temple a expliqué pourquoi l’appartenance à la franc-maçonnerie n’est pas, selon lui, compatible avec la foi chrétienne.

 

D’origine espagnole, Serge Abad Gallardo réside à Narbonne, département dans lequel la franc-maçonnerie est très bien représentée. Issu d’une famille catholique, il explique qu’il s’était éloigné d’une foi qui n’était pas très fervente. Se posant les questions existentielles sur le sens de la vie, en recherche spirituelle, il est entré en maçonnerie dans une loge de l’obédience du « Droit Humain ». Il y est resté près de 22 ans. Il la quittera après avoir retrouvé la foi. Il raconte cette expérience dans son livre J’ai frappé à la porte du Temple (Editions Pierre Téqui). Il précise d’emblée que son but n’est pas d’attaquer ce courant mais de montrer que, pour un chrétien, l’adhésion à la franc-maçonnerie est une impasse incompatible avec sa foi : « je veux dire aux catholiques ce que sont les francs-maçons et aux francs-maçons ce qu’est l’église catholique. »

 

La franc-maçonnerie spéculative, à ne pas confondre avec l’opérative, est une création anglaise de 1717. En France, elle s’établit dès 1738 avec la Grande Loge de France qui donnera jour au Grand Orient de France. Ce dernier constitue aujourd’hui l’obédience principale qui compterait environ 45 000 membres. Très anticléricale, c’est à dire anticatholique, elle était jusque récemment exclusivement masculine. Ont également une bonne représentativité le Droit Humain qui est mixte, la Grande Loge Nationale de France (GLNF) de rite anglais, la Grande Loge de France (GLF) et la Grande Loge Féminine de France (GLFF).

 

Pour le conférencier, la franc-maçonnerie représente un poids certain dans la société française et influence l’évolution des lois, en particulier les lois dites « sociétales ». Dans chaque profession, il existe des « fraternelles » qui regroupent les francs-maçons. La Fraternelle Parlementaire en compterait ainsi 500 dont 140 en activité. A titre d’exemple, Serge Abad Gallardo rappelle que, selon M. Simon, la loi Veil sur l’avortement a été étudiée et mûrie en loges avant d’être reprise par le gouvernement Chirac.

 

Si, parmi les francs-maçons, on rencontre des « affairistes », la majorité d’entre eux sont des personnes qui recherchent une réponse à leurs interrogations sur l’homme et sa place dans le monde. Dans cette recherche, certaines ont des liens étroits avec les courants occultistes et ésotériques, la philosophie « new âge » ou le mouvement théosophiste. Ils pensent qu’il existe une vérité mystique, une tradition connue de seuls sages, qu’il faut transmettre. D’autres se considèrent plus simplement comme des héritiers de Robespierre et de sa volonté de déchristianiser la France.

 

Ces obédiences présentent donc de sensibles variantes. En particulier, elles ont une conception différente sur l’existence ou non d’un dieu. Au final, cependant, pour Serge Abad Gallardo la franc-maçonnerie est une religion avec une initiation, des cérémonies, des rites, une croyance, des dogmes, un idéal commun, des liens entre les membres. Elle est pour l’homme non seulement un moyen d’approcher Dieu, mais de devenir soi-même Dieu. Cela revient à dire que tout part de l’homme et y revient.

 

Pour toutes ces raisons, dès 1738, le pape Clément XII condamne cette idéologie et sanctionne par l’excommunication un catholique qui y adhère. Cette condamnation sera confirmée à 7 reprises, la dernière fois en 1983 par le cardinal Ratzinger, le futur Benoît XVI.

 

Photo :DR

[cc] Breizh-info.com, 2015, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.

 

Source: http://www.breizh-info.com/22620/actualite-societale/nantes-peut-etre-chretien-et-franc-macon/

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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 15:27

S. Brent Morris, 33° du « rite maçonnique écossais » (1) a déclaré dans cette video :

 

« 10% du public exècre les francs-maçons, et nous ne devons rien faire pour changer leur opinion. 10% du public hait les francs-maçons, et nous ne devons rien faire pour changer leur opinion. 80% du public n'a jamais entendu parler de nous, n'a aucune idée de qui nous sommes ni de ce que nous faisons. C'est là l'audience que nous ciblons. »

 

Notes

 

(1) http://en.wikipedia.org/wiki/S._Brent_Morris

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 15:29

Après la traduction en justice des terroristes de Paris, « un large assaut contre les forces de l'islam » « devra suivre », a déclaré le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, lors d’une conférence de presse à Tel Aviv avec l’ambassadeur français vendredi 9 janvier 2015 :

 

« Ces terroristes ont tué des journalistes à Paris. [...] Ils portent différents noms : ISIS, BOKO HARAM, HAMAS, AL SHABAB, AL QAIDA, HEZBOLLAH. Mais ils sont tous poussés par la même haine et le même fanatisme assoiffé de sang. Ils cherchent tous à détruire nos libertés et à nous imposer une tyrannie violente et moyen-âgeuse. C'est un combat mondial. Traduire en justice les meurtriers de Paris en est le commencement (de ce combat NDLR.) Ensuite, devra suivre un large assaut contre les forces de l'islam à travers le monde : c'est un combat que chacun doit mener. »

 

Cette déclaration a été occultée par tous les media.

 

Si tel devait être le cas, ce serait une nouvelle guerre mondiale avec des conscrits français envoyés faire la guerre pour Israël ... L'histoire du Rav Ron Chaya "Comment arrivera la victoire d'Israël", des deux cocqs (occidentaux contre musulmans) tirés par les cheveux, contraints d'entrer en guerre pour le grand profit d'Israël, deviendrait réalité.

 

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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 21:02
Claude Bartolone (PS) veut imposer "la religion de la république"

Face aux terroristes islamistes, Claude Bartolone, le président de l'Assemblée nationale, invité du Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro dimanche 18 janvier 2015, a eu une idée géniale, il a prôné "la religion de la république" ! Il fallait y penser !

Interrogé par Jérôme Chapuis (1), sur "la manière dont les caricatures de Charlie Hebdo étaient reçues dans le monde musulman notamment après la nouvelle une de Charlie Hebdo qui représente à nouveau le prophète Mahomet" (10 personnes mortes au Niger le 17 janvier, des drapeaux français brûlés au Pakistan) et quelle devait être "l'attitude de la France", Claude Bartolone a répondu : « Intraitable sur les valeurs de la république. Intraitable. Le jour où l'on affaiblit ce socle, nous sommes renvoyés les uns et les autres à notre communauté ou à notre religion et c'est le vivre ensemble qui est menacé. D'ailleurs ces terroristes, ces assassins, c'est ce qu'ils ont essayé de faire comme première victime, le vivre-ensemble. Moi je veux que l'on réussisse, même si cela prendra un peu de temps. Regardez le temps qu'il a fallu pour faire accepter à la religion catholique le fait qu'il y a une religion suprême pour chacun d'entre nous : c'est la religion de la république. »

 

Où est passée la laïcité ? Où est passée la "charte de la laïcité" ? Où sont les grands donneurs de leçons de démocratie devant cette nouvelle religion d'Etat ? Où sont l'auto-questionnement, et la remise en question devant les morts ? Y aura-t-il un "débat" démocratique sur cette théocratie (gnostique maçonnique) assumée ? Nous en doutons... Place à la certitude et au fanatisme... républicain.

 

Notes

 

 

(1) Source video : http://video.lefigaro.fr/index.php/figaro/video/le-debrief-du-grand-jury-avec-claude-bartolone/3996377269001/

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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 08:55
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29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 09:06

 

Les plus grands criminels sont tout en haut de la pyramide, c'est bien connu. Une nouvelle affaire de corruption vient éclabousser la franc-maçonnerie oligarchique installée au coeur de nos institutions. Alain Bauer, le franc-maçon présenté par les media comme "spécialiste de la délinquance" (sic) serait-il lui-même un grand délinquant ? Il aurait en effet perçu 1,4 millions d’euros de la Caisse des Dépôts et Consignation depuis 2007 pour des notes inutiles sur les "risques sécuritaires dans le monde et en France", dont la Caisse chargée de gérer l'argent public n'avait aucun besoin réel :

 

Alain Bauer a profité de contrats de complaisance à la Caisse des dépôts

 

28 novembre 2014 | Par Laurent Mauduit

 

Alain Bauer a profité de contrats de complaisance à la Caisse des dépôts, sous la direction générale d'Augustin de Romanet puis de Jean-Pierre Jouyet. Un contrat annuel de 200 000 euros portait sur les questions de sécurité. Plusieurs milliers d'exemplaires du guide gastronomique Champérard, contrôlé à 50 % par le criminologue, ont aussi été achetés par la Caisse.

 

C'est une nouvelle en apparence microcosmique mais qui en dit long sur les intrigues, les jeux d’influence et les passe-droits qui se nouent parfois dans les coulisses du pouvoir : ami intime de l'actuel premier ministre et ancien grand maître du Grand Orient de France, Alain Bauer, qui use de sa qualité de professeur en criminologie pour décrocher des missions de conseil en sécurité auprès des grandes entreprises, a bénéficié de contrats et d’avantages secrets auprès de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), du temps où celle-ci avait pour directeur général Augustin de Romanet, puis à nouveau sous Jean-Pierre Jouyet. Mais selon nos informations, le nouveau patron de la Caisse, Pierre-René Lemas, a décidé de remettre de ...

 

Source: Mediapart http://www.mediapart.fr/journal/france/281114/alain-bauer-profite-de-contrats-de-complaisance-la-caisse-des-depots?onglet=full

 

 

 


Didier Migaud met en garde régulièrement le peuple sur la gaspillage des fonds publics et la nécessité d'être rigoureux au point de menacer les ménages modestes de la remise en cause de la sécurité sociale (alors que l'Etat oublie de recouvrir 132 milliards de ressources tous les ans). Laurent Mauduit apprend aux lecteurs de Médiaparat que l'hypermadiatisé donneur de leçons en rectitude criminelle bénéficiait de " contrats de complaisance ", ce qui rappelle confusément la procédure contre Xavière Tibéri. La coloration pénale de l'affaire interpellera la justice, compte tenu de son obligation d'impartialité, de la clameur publique que soulève l'article de Laurent Mauduit et de la nature criminelle des faits qui imposent d'agir.

Selon ce qu'expose l'article : " D’abord parce qu’il était très onéreux : 200 000 euros par an, TVA comprise. Ensuite parce qu’il s’agissait de sommes dépensées totalement à fonds perdus. Alain Bauer se bornait en effet en contrepartie des sommes qu’il empochait à transmettre à la CDC quelques notes sur les risques sécuritaires dans le monde et en France, notes qui pour la Caisse n’avaient strictement aucune utilité, selon les nombreux témoignages que nous avons pu recueillir. "

Alain Bauer aurait ainsi perçu, depuis 2007, 200 00 euros par an, soit 1 million 400 mille euros pour des rapports dont personne n'avait rien à faire ; à commencer par la Caisse de dépôts et de consignation, qui gère de l'argent public et qui est une institution financière publique.

Alain Bauer aurait ainsi bénéficié de versements d'argent public en contrepartie d'aucune prestation réellement justifiée. Le spécialiste autoproclamé de la délinquance serait-il lui même un délinquant ?

 

Source: Mediapart, Alain Bauer sera-t-il poursuivi avec la même sévérité qu'il réclame contre les petits délinquants ?

http://blogs.mediapart.fr/blog/poj/281114/alain-bauer-sera-t-il-poursuivi-avec-la-meme-severite-quil-reclame-contre-les-petits-delinquants

 

 

Note de Christ-Roi.

 

Edwy Plenel, directeur du journal Mediapart qui rapporte cette affaire de détournement d'argent public par Alain Bauer, est un agent américain.

 

Au-delà du détournement d'1,4 millions d’euros, la divulgation au grand public de cette affaire de vol d'argent public en bande organisée semble recouvrir en fait un règlement de compte interne et une lutte d'influence au coeur de l'Oligarchie pour prendre la plus grosse part du gâteau, entre francs-maçons d'obédience laïciste "Grand Orient de France" d'une part et francs-maçons américano-sionistes d'autre part.

 

Le site Mediapart d'Edwy Plenel vous rapportera en effet "tout ce qu’on vous cache et qui ne dérange pas les Américains". Le journaliste Olivier Berruyer l'explique sur Les Crises.fr :

 

 

Je rappelle certains propos de Mitterrand (qui n’avait QUE les services secrets à son service) sur Edwy Plénel :

« Il faudra tout de même qu’on sache qui est vraiment ce monsieur Plenel. […] Il parlera moins haut quand on saura qu’il travaille pour une puissance étrangère. » [propos de François Mitterrand rapporté par Gérard Colé à Pierre Péan, cité dans La Face cachée du Monde, 2003]

Confirmé par une autre source :

« Plenel ? Il ne m’a pas lâché pendant dix ans et j’ai fini par penser qu’il travaillait lui aussi pour les Américains. » [propos de François Mitterrand rapporté par Pierre Favier, journaliste longtemps accrédité à l'Élysée, La décennie Mitterrand, 1999]

 

Source: http://www.les-crises.fr/fn-ils-sont-vraiment-enormes-chez-mediapart/

 

 

Comme d'habitude, cette affaire sera enterrée, les oligarques continueront de se partager le gâteau tranquillement en détournant l'argent des Français, pendant que vous rembourserez leur dette.

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