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12 février 2007 1 12 /02 /février /2007 16:51

Alors que le Portugal socialiste portait, dimanche 11 février 2007, au vote des Portugais un choix entre le bien et le mal, un choix pour ou contre la légalisation de l'avortement, les Portugais ont décidé le mal à 59%. Le lendemain, l'averissement tombe : LISBONNE (AFP) - Un séisme de magnitude 6 ressenti au Portugal.

Un séisme d'environ 6 de magnitude sur l'échelle ouverte de Richter a été ressenti lundi à 10H36 GMT dans le centre et le sud de la péninsule ibérique ainsi qu'au Maroc, sans causer ni victime ni dégâts d'importance.

La secousse tellurique a été particulièrement ressentie à Lisbonne et dans le sud du Portugal, ainsi qu'en Andalousie, sud de l'Espagne.

Selon l'IMN il s'est agi du séisme le plus important ressenti au Portugal continental depuis 30 ans.

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23 janvier 2007 2 23 /01 /janvier /2007 21:13
Communiqué de Bruno GOLLNISCH

Je salue la victoire des forces nationales en Serbie, acquise par les patriotes en dépit de toutes les pressions mondialistes, atlantistes et européennes.

Les commentaires tendancieux des media occidentaux ont tenté de minimiser cette victoire jusqu’au bout, en prétendant que le Parti Radical Serbe était « talonné » par son plus proche concurrent, alors qu’il obtient 5 points de plus que celui-ci, et 11 points de plus que le parti du Premier Ministre !

Il faut d’urgence libérer sans condition son leader, le professeur de droit Vojislav Seselj, accusé à La Haye pour sa participation aux guerres qui ont suivi le démembrement de la Yougoslavie, et incarcéré depuis 4 ans alors qu’il s’est livré spontanément dès l’ouverture des poursuites contre lui.

Il est anormal que lui soit refusé le droit de se défendre personnellement, et qu’ait été refusé aux parlementaires qui le souhaitaient et à moi-même, la possibilité de le visiter dans sa cellule. Une nouvelle demande dans ce sens va être immédiatement déposée.


... Quant à la prétendue « Communauté internationale », à l’Otan, aux gouvernements français américain, ou autres, et à l’Union Européenne, ils n’ont d’autres droits que de prendre acte de la volonté librement et démocratiquement exprimée par le fier et courageux peuple serbe.
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22 janvier 2007 1 22 /01 /janvier /2007 15:21

Rien appris, tout oublié

MOSCOU, 20 janvier - RIA Novosti. Les communistes russes projettent de lutter pour le rétablissement de l'Union soviétique et appellent les partis communistes des anciennes républiques d'URSS à s'unir.

"Nous estimons que le rétablissement de notre Patrie unique est notre objectif clef et nous déploierons à l'avenir également des efforts énergiques pour le réaliser", a déclaré le leader du Parti communiste de la Fédération de Russie (KPRF) Guennadi Ziouganov devant la session plénière du Conseil de l'Union des partis communistes - PCUS samedi à Moscou.

... "Sans une union de la Russie, de la Biélorussie, de l'Ukraine et de toutes les républiques soeurs qui formaient l'Union soviétique, nous n'avons pas de perspective historique", a-t-il estimé.

La résolution de la session plénière souligne que tous les partis d'obédience communistes sur le territoire de l'ex-URSS doivent s'unir. La lutte "pour la démocratie soviétique, pour le développement socialiste des Etats des peuples frères et leur réunification au sein d'une Union" doit devenir le principal objectif des partis unifiés, selon les participants à la session.

Outre la résolution, les journalistes se sont vu délivrer le projet de principales activités communistes pour 2007. En vertu de ce plan, le KPRF se préparera toute l'année au 3 congrès des peuples de l'Etat de l'Union (russo-biélorusse), prévu pour février 2008. Les communistes russes prévoient également de lancer des mesures coordonnées contre "les manifestations d'anticommunisme et de nationalisme fascisant, contre la mondialisation impérialiste et l'agression de l'OTAN".

Rappelons à ces gens : "Pas de liberté pour les ennemis de la liberté !" Ils devraient connaître ce slogan, c'était celui de leurs ancêtres... jacobins.

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21 janvier 2007 7 21 /01 /janvier /2007 22:16

Camouflet pour l'union Européenne et les eurolâtres

 

Les ultranationalistes sont en tête du scrutin en obtenant le plus de voix dimanche aux législatives serbes sans parvenir à la majorité absolue, selon des estimations du CESID (Centre pour des Elections libres et la Démocratie), un organisme indépendant qui surveille les élections en Serbie.

 

 

 

 

 

"Avec un certain degré de confiance, nous pouvons dire que le Parti radical (SRS, ultranationaliste) a obtenu 28,5 % des voix", soit environ 80 sièges sur un total de 250, a indiqué Zoran Lucic du CESID.

Selon les estimations du CESID, le SRS devance la Parti démocrate (DS) du président Boris Tadic, crédité de 22,9 % et le Parti démocrate de Serbie (DSS) du Premier ministre Vojislav Kostunica qui recueille 17 % des voix.

Le SRS, présidé par l'ancien paramilitaire Vojislav Seselj dans l'attente d'être jugé pour crimes de guerre au Tribunal pénal international (TPI) de La Haye, était déjà le parti le plus représenté au parlement sortant où il détenait près d'un tiers des sièges.

Selon des résultats préliminaires de la Commission électorale portant sur 15,5 des bulletins dépouillés le SRS obtient 27,6 %, contre 22,6 % au DS et 16,6 au DSS.

"Nous avons gagné comme nous nous y attendions", a déclaré à l'AFP le chef du SRS Tomislav Nikolic. "Nous allons maintenant voir comment ces partis (le DS et le DSS) vont essayer de s'unir", a-t-il dit. "Il faut attendre le résultat final. La nuit porte conseille", a-t-il ajouté.

Les législatives de dimanche, considérées comme décisives pour l'avenir de la Serbie, ont opposé les réformateurs pro-européens aux ultranationalistes eurosceptiques.

Moins d'une semaine après ces législatives, le médiateur de l'ONU, Martti Ahtisaari doit présenter, le 26 janvier, ses propositions pour un nouveau statut du Kosovo dont la population, majoritairement albanaise, réclame une indépendance que Belgrade refuse.

Alors qu'aucun parti n'a remporté la majorité absolue la formation du prochain gouvernement devrait, selon les analystes, donner lieu à de difficiles et vraisemblablement longues négociations.

L'Union européenne (UE), qui suit avec attention ces élections, a indiqué clairement qu'elle souhaitait l'arrivée au pouvoir d'une coalition démocratique pro-européenne.

"Nous espérons un gouvernement pro-européen avec un engagement démocratique", a dit Javier Solana, Haut représentant de l'UE pour la politique extérieure.

Ces législatives sont déterminantes pour l'intégration de la Serbie à l'Europe, un processus que le manque de coopération des autorités serbes avec la justice internationale a nettement ralenti.

Pour sanctionner l'incapacité de Belgrade à arrêter le général Ratko Mladic, l'ex-chef militaire des Serbes de Bosnie, inculpé de génocide et crimes de guerre, Bruxelles a suspendu en mai 2006 ses négociations de rapprochement avec la Serbie.

La Croix, dépêche AFP

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17 janvier 2007 3 17 /01 /janvier /2007 15:33
Ségolène Royal souhaite un référendum en 2009 sur un nouveau traité européen
La candidate socialiste à l'élection présidentielle, Ségolène Royal, s'est prononcée, mercredi 17 janvier, pour un nouveau référendum en France en 2009 "sur un traité qui permette aux institutions européennes de fonctionner". Lors d'un déplacement à Luxembourg, Mme Royal dévoile ses positions sur l'Europe.  "Je suis prête à prendre des risques politiques", a-t-elle déclaré à l'issue d'une rencontre avec le premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker. La candidate n'entend pas soumettre le même texte que celui qui avait été rejeté par les Français en mai 2005, mais ne veut pas non plus que "les Français pénalisent les pays européens qui se sont déjà prononcés" en faveur de la Constitution, a précisé celle qui avait fait campagne pour le "oui". "Ce que je souhaite, c'est qu'il y ait un volet social et que les droits des travailleurs soient pris en considération en Europe", a déclaré la candidate PS. ...
Sur la question des institutions, Dominique de Villepin s'est démarqué mardi, lors de ses vœux à la presse, de Nicolas Sarkozy, en proposant de mettre en chantier "un nouveau projet institutionnel" européen et en réclamant un nouveau référendum. De son côté, le président de l'UMP suggère un mini-traité et une ratification par le Parlement.
Ces éléments indiquent assez bien le niveau de mépris qu'ont les dits "représentants du peuple" pour ce même peuple : tant que celui-ci ne vote pas comme on lui dit de voter, on le fait revoter et si cela ne suffit pas, ils se passeront de lui - comme le préconise SarKözy, le candidat des électeurs juifs -, en ratifiant directement la mesure par le dit "parlement", assemblée nationale censée représenter le peuple....
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9 janvier 2007 2 09 /01 /janvier /2007 13:19

Via altermedia.info

Vladimir Bukovsky, l’ancien dissident soviétique âgé de 63 ans, craint que l’Union Européenne ne soit en train de devenir une autre Union Soviétique. Dans un discours prononcé à Bruxelles en février 2006, Mr. Bukovsky a qualifié l’UE de « monstre » qui doit être détruit le plus tôt possible, avant qu’il ne se transforme en un Etat totalitaire en pleine puissance.

Mr. Bukovsky a rendu visite au Parlement Européen il ya quelques mois sur l’invitation du FIDESZ, le Forum civique hongrois. Le FIDESZ, membre du groupe chrétien-démocrate européen, avait invité l’ancien dissident soviétique, vivant en Angleterre, à l’occasion du 50e anniversaire de la révolte hongroise de 1956. Après sa rencontre du matin avec les Hongrois, Mr. Bukovsky a fait un discours l’après-midi dans un restaurant polonais de la Trier Straat, en face du Parlement Européen, où il a parlé sur l’invitation du Parti de l’Indépendance du Royaume-Uni (UKIP), dont il est le parrain.

Une interview avec Vladimir Bukovsky sur l’imminente UERSS

Dans son discours, Mr. Bukovsky fit référence à des documents confidentiels venant des dossiers soviétiques qu’il fut autorisé à lire en 1992. Ces documents confirment l’existence d’une « conspiration » pour transformer l’Union Européenne en une organisation socialiste. J’ai assisté à la rencontre et tapé le discours. Une transcription, ainsi que le fragment audio (environ 15 minutes), peut être trouvé plus bas. J’ai eu aussi une brève interview avec Mr. Bukovsky (4 minutes), dont une transcription et un fragment audio peuvent aussi être trouvés ci-dessous. L’interview sur l’Union Européenne a dû être abrégée parce que Mr. Bukovsky avait d’autres engagements, mais elle m’a rappelé quelques souvenirs, quand j’avais interviewé Vladimir Bukovsky vingt ans auparavant, en 1986, alors que l’Union Soviétique, le premier monstre qu’il avait si vaillamment combattu, était encore vivant et florissant.

Mr. Bukovsky fut l’un des héros du XXe siècle. Encore jeune homme, il dénonça l’utilisation de l’emprisonnement psychiatrique contre les prisonniers politiques dans l’ancienne URSS (Union des Républiques Socialistes Soviétiques, 1917-1991) et passa au total douze ans (1964-1976), depuis l’âge de 22 ans jusqu’à 34 ans, dans les prisons, les camps de travail et les institutions psychiatriques soviétiques. En 1976, les Soviétiques l’expulsèrent en Occident. En 1992, il fut invité par le gouvernement russe pour servir d’expert témoignant au procès conduit pour déterminer si le Parti Communiste Soviétique avait été une institution criminelle. Pour préparer son témoignage, Mr. Bukovsky obtint l’accès à un grand nombre de documents des archives secrètes soviétiques. Il est l’une des rares personnes à avoir vu ces documents, puisqu’ils sont encore classifiés. En utilisant un petit scanner portable et un ordinateur portable, cependant, il réussit à copier beaucoup de documents (certains avec une mention de haute sécurité), y compris des rapports du KGB au gouvernement soviétique.

Une interview avec Vladimir Bukovsky

Paul Belien : Vous avez été un célèbre dissident soviétique, et maintenant vous tracez un parallèle entre l’Union Européenne et l’Union Soviétique. Pouvez-vous expliquer cela ?

Vladimir Bukovsky : Je fais référence aux structures, à certaines idéologies qui sont inculquées, aux plans, à la direction, à l’inévitable expansion, à l’effacement des nations, ce qui était le but de l’Union Soviétique. La plupart des gens ne comprennent pas cela. Ils ne le savent pas, mais nous le savons parce que nous avons été élevés en Union Soviétique où nous devions étudier l’idéologie soviétique à l’école et à l’université. Le but ultime de l’Union Soviétique était de créer une nouvelle entité historique, le peuple soviétique, sur tout le globe. La même chose est vraie dans l’UE aujourd’hui. Ils tentent de créer un nouveau peuple. Ils appellent ce peuple les « Européens », quoi que cela signifie.

D’après la doctrine communiste ainsi que de nombreuses formes de pensée socialiste, l’Etat, l’Etat national, est supposé disparaître. En Russie, cependant, c’est le contraire qui arriva. Au lieu de disparaître, l’Etat soviétique devint un Etat très puissant, mais les nationalités furent effacées. Mais quand vint le temps de l’effondrement soviétique, ces sentiments réprimés d’identité nationale revinrent en force et ils détruisirent presque le pays. C’était si effrayant.

PB : Pensez-vous que la même chose puisse arriver quand l’Union Européenne s’effondrera ?

VB : Absolument, vous pouvez presser un ressort seulement jusqu’à un certain point, et la psyché humaine est très résistante, vous savez. Vous pouvez la presser, vous pouvez la presser, mais n’oubliez pas qu’elle accumule toujours de la force pour rebondir. Elle est comme un ressort et elle revient toujours en force.

PB : Mais tous ces pays qui ont rejoint l’UE l’ont fait volontairement.

VB : Non, ils ne l’ont pas fait. Regardez le Danemark qui a voté contre le traité de Maastricht deux fois. Regardez l’Irlande [qui a voté contre le traité de Nice]. Regardez beaucoup d’autres pays, ils sont sous une énorme pression. C’est presque du chantage. La Suisse a été forcée de voter cinq fois dans un référendum. Les cinq fois ils l’ont rejeté, mais qui sait ce qui arrivera la sixième fois, la septième fois. C’est toujours la même chose. C’est un truc pour les idiots. Les gens doivent voter dans des référendums jusqu’à ce que les gens votent de la manière souhaitée. Ensuite ils doivent s’arrêter de voter. Pourquoi s’arrêter ? Continuons à voter. L’UE est ce que les Américains appelleraient un mariage forcé.

PB : Que pensez-vous que les jeunes devraient faire concernant l’UE ? Sur quoi doivent-ils insister, démocratiser l’institution ou simplement l’abolir ?

VB : Je pense que l’UE, comme l’Union Soviétique, ne peut pas être démocratisée. Gorbatchev a tenté de la démocratiser et elle a éclaté. Ce genre de structure ne peut jamais être démocratisé.

...

Transcription du discours de Mr. Bukovsky à Bruxelles

En 1992, j’ai eu un accès sans précédent aux documents secrets du Politburo et du Comité Central qui avaient été classifiés, et qui le sont encore maintenant, pour 30 ans. Ces documents montrent très clairement que toute l’idée de transformer le marché commun européen en Etat fédéral fut acceptée par les partis de gauche européens et par Moscou comme un projet conjoint que Gorbatchev appela en 1988-89 notre « maison commune européenne ».

L’idée était très simple. Elle apparut pour la première fois en 1985-86, quand les communistes italiens rendirent visite à Gorbatchev, suivis par les sociaux-démocrates allemands. Ils se plaignaient tous que les changements dans le monde, particulièrement après que Mme Thatcher ait introduit la privatisation et la libéralisation économique, menaçaient de balayer toutes les réalisations (comme ils les appelaient) de générations de socialistes et de sociaux-démocrates – menaçant de les inverser complètement. Par conséquent la seule manière de résister à cette agression du capitalisme sauvage (comme ils l’appelaient) était de tenter d’introduire les mêmes buts socialistes dans tous les pays immédiatement. Avant cela, les partis de gauche et l’Union Soviétique s’étaient opposés à l’intégration européenne surtout parce qu’ils la percevaient comme un moyen de bloquer leurs buts socialistes. A partir de 1985, ils changèrent complètement de vision. Les Soviétiques parvinrent à la conclusion et à un accord avec les partis de gauche, que s’ils travaillaient ensemble ils pouvaient détourner tout le projet européen et l’inverser complètement. Au lieu d’un marché ouvert, ils le transformeraient en un Etat fédéral.

D’après les documents [soviétiques], 1985-86 est le moment-clé. J’ai publié la plupart de ces documents. Vous pouvez même les trouver sur internet. Mais les conversations qu’ils ont eues sont vraiment révélatrices. Pour la première fois vous comprenez qu’il y a eu une conspiration – très compréhensible pour eux, puisqu’ils tentaient de sauver leurs peaux politiques. A l’Est, les Soviétiques avaient besoin d’un changement de relations avec l’Europe parce qu’ils entraient dans une crise structurelle prolongée et très profonde ; à l’Ouest, les partis de gauche craignaient d’être balayés et de perdre leur influence et leur prestige. Donc c’était une conspiration, faite par eux, négociée et élaborée tout à fait ouvertement.

En janvier 1989, par exemple, une délégation de la Commission Trilatérale vint voir Gorbatchev. Elle comprenait Nakasone, Giscard d’Estaing, [David] Rockefeller et Kissinger. Ils eurent une très jolie conversation où ils tentèrent d’expliquer à Gorbatchev que la Russie Soviétique devait s’intégrer dans les institutions financières du monde, comme le Gatt, le FMI et la Banque Mondiale.

Au milieu de la conversation, Giscard d’Estaing entre soudain en piste et dit : « Mr. le Président, je ne peux pas vous dire exactement quand cela arrivera – probablement dans 15 ans – mais l’Europe va devenir un Etat fédéral et vous devez vous y préparer. Vous devez élaborer avec nous, et avec les dirigeants européens, la manière dont vous réagiriez à cela, comment vous permettriez aux autres pays d’Europe de l’Est d’interagir avec lui ou comment en faire partie, vous devez être prêt ».

C’était en janvier 1989, à un moment où le traité de Maastricht [1992] n’avait même pas été esquissé. Comment diable Giscard d’Estaing savait-il ce qui allait se passer dans 15 ans ? Et surprise, surprise, comment devint-il l’auteur de la constitution européenne [en 2002-03] ? Très bonne question. Ça sent la conspiration, n’est-ce pas ?

Heureusement pour nous, la partie soviétique de cette conspiration s’effondra avant et elle n’atteignit pas le point où Moscou aurait pu influencer le cours des événements. Mais l’idée originelle était d’avoir ce qu’ils appelaient une convergence, par laquelle l’Union Soviétique s’adoucirait quelque peu et deviendrait plus sociale-démocrate, pendant que l’Europe occidentale deviendrait sociale-démocrate et socialiste. Ensuite il y aurait eu une convergence. Les structures devaient s’adapter l’une à l’autre. C’est pourquoi les structures de l’Union Européenne furent initialement bâties dans le but de s’adapter à la structure soviétique. C’est pourquoi elles sont aussi similaires dans leur fonctionnement et dans leur structure.

Ce n’est pas un hasard si le Parlement Européen, par exemple, me rappelle le Soviet Suprême. Il ressemble au Soviet Suprême parce qu’il a été conçu comme lui. De même, quand vous regardez la Commission Européenne, elle ressemble au Politburo. Je veux dire qu’elle lui ressemble exactement, sauf pour le fait que la Commission a maintenant 25 membres et que le Politburo avait habituellement 13 ou 15 membres. A part ça, ils sont exactement les mêmes, ne rendant de compte à personne, sans être directement élus par personne. Quand vous regardez toute cette activité bizarre de l’UE avec ses 80.000 pages de règlements, ça ressemble au Gosplan. Nous avions une organisation qui planifiait tout dans l’économie, dans les moindres détails, cinq ans à l’avance. C’est exactement la même chose qui se passe dans l’UE. Quand vous regardez le type de corruption de l’UE, c’est exactement le type soviétique de corruption, allant de haut en bas, plutôt que de bas en haut.

Si vous parcourez toutes les structures et tous les traits de ce monstre européen émergeant, vous remarquerez qu’il ressemble de plus en plus à l’Union Soviétique. Bien sûr, c’est une version plus douce de l’Union Soviétique. S’il vous plaît, ne vous méprenez pas. Je ne dis pas qu’il a un Goulag. Il n’a pas de KGB – pas encore – mais je surveille très attentivement des structures comme l’Europol par exemple. Cela m’effraye réellement parce que cette organisation aura probablement des pouvoirs plus grands que ceux du KGB. Ils auront l’immunité diplomatique. Pouvez-vous imaginer un KGB avec l’immunité diplomatique ? Ils devront nous contrôler pour 32 sortes de crimes – dont deux sont particulièrement effrayants, l’un est appelé racisme, l’autre xénophobie. Aucune cour criminelle sur terre ne définit une telle chose comme un crime [ce n’est pas entièrement vrai, puisque la Belgique le fait déjà – PB]. Donc c’est un nouveau crime, et nous avons déjà été avertis. Un membre du gouvernement britannique nous a dit que ceux qui s’opposent à l’immigration incontrôlée du tiers-monde seront considérés comme racistes et que ceux qui s’opposent à la poursuite de l’intégration européenne seront considérés comme xénophobes. Je crois que Patricia Hewitt a dit cela publiquement.

...

Je n’ai aucun doute là-dessus. Il va y avoir un effondrement de l’Union Européenne tout comme l’Union Soviétique s’est effondrée. Mais n’oubliez pas que quand ces choses s’effondrent, elles laissent une telle dévastation qu’il faut une génération pour s’en remettre. Pensez seulement à ce qui se passera s’il arrive une crise économique. Les récriminations entre nations seront immenses. Ça pourrait mener à une explosion. Regardez l’immense nombre d’immigrants du tiers-monde vivant maintenant en Europe. Cela a été encouragé par l’Union Européenne. Que se passera-t-il avec eux s’il y a un effondrement économique ? Nous aurons probablement, comme en Union Soviétique à la fin, tellement d’affrontements ethniques que cela donne le vertige. Dans aucun autre pays il n’y a eu autant de tensions ethniques que dans l’Union Soviétique, sauf probablement en Yougoslavie. Donc c’est exactement ce qui arrivera ici aussi. Nous devons nous préparer à cela. Cet immense édifice de bureaucratie va s’effondrer sur nos têtes.

C’est pourquoi, et je suis très franc là-dessus, plus tôt nous en finirons avec l’UE, mieux cela vaudra. Plus tôt elle s’effondrera, moins il y aura de dégâts pour nous et pour les autres pays. Mais nous devons faire vite parce que les eurocrates agissent très rapidement. Il sera difficile de les vaincre. Aujourd’hui, c’est encore simple. Si un million de gens marchent sur Bruxelles aujourd’hui, ces types s’enfuiront jusqu’aux Bahamas. Si demain la moitié de la population britannique refuse de payer ses impôts, rien ne se passera et personne n’ira en prison. Aujourd’hui vous pouvez encore faire ça. Mais je ne sais pas quelle sera la situation demain avec un Europol en pleine puissance bourré d’anciens officiers de la Stasi [est-allemande] ou de la Securitate [roumaine]. Tout peut arriver.

Nous perdons du temps. Nous devons les vaincre. Nous devons nous asseoir et réfléchir, élaborer une stratégie le plus rapidement possible pour obtenir un effet maximum. Autrement il sera trop tard. Donc que dirais-je ? Ma conclusion n’est pas optimiste. Jusqu’ici, en dépit du fait que nous avons des forces anti-UE dans presque chaque pays, ce n’est pas assez. Nous perdons et nous gaspillons du temps.

Publié sur www.brusselsjournal.com/node/865

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4 janvier 2007 4 04 /01 /janvier /2007 11:41

Via le forum catholique
Dans une interview exclusive accordée à "La Documentation catholique", le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d'État de Benoît XVI, considère que l'Europe ferait une erreur en se fermant à la Turquie, même si ce pays pourrait appartenir à un deuxième cercle

Oui à la Turquie en Europe, même si elle pourrait n’appartenir qu’à un « second cercle ». La position du Saint-Siège est cette fois claire, sans ambiguïté, comme elle n’avait jamais encore été exprimée si nettement à ce niveau. Ce n’est pas Benoît XVI qui parle, mais son bras droit, le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’État.

Pour sa première interview en français depuis sa nomination à ce poste le 15 septembre, il a choisi La Documentation catholique, bimensuel édité par Bayard , dont le numéro du 7 janvier 2007 inaugure une nouvelle formule.

Certes, explique ce salésien devenu homme clé du Vatican, l’Église catholique n’a pas de « pouvoir particulier pour favoriser l’entrée de la Turquie en Europe ou y opposer un veto ». Mais, ajoute-t-il, « il semble bien que l’Europe sans la Turquie ne bénéficierait plus de ce pont entre l’Orient et l’Occident que la Turquie a toujours été au cours de l’Histoire ».

L’ancien archevêque de Gênes sait de quoi il parle : « La Turquie est depuis longtemps un partenaire de l’Europe. Ainsi, la République de Gênes entretenait de bonnes relations avec les Turcs, et c’est pour pouvoir commercer avec eux que l’Angleterre a acquis la bannière de saint Georges des mains des Génois afin d’entrer dans les ports ottomans. »

Une intégration "par cercles concentriques"
Autres arguments, plus actuels, avancés par l’homme d’Église : « Aujourd’hui, la Turquie connaît un système de laïcité particulier et un régime qui tend vers plus de démocratie. Il est de l’intérêt de l’Europe de l’aider à être une véritable démocratie pour consolider toujours plus un système de valeurs. Laisser la Turquie hors de l’Europe risque en outre de favoriser le fondamentalisme islamiste à l’intérieur du pays. »

Sur un plan très concret, le cardinal Bertone estime que « l’intégration à l’Europe peut se réaliser par cercles concentriques, avec un premier cercle des pays historiquement européens, actuellement réunis dans la zone euro, et un deuxième niveau pour ceux qui en sont plus éloignés ».

Cette interview, recueillie après le voyage de Benoît XVI en Turquie (28 novembre-1er décembre 2006), a l’avantage de clore un débat quant à la position précise de l’Église catholique sur ce dossier épineux. Il avait été rouvert par l’élection du cardinal Ratzinger au siège pontifical, car, en tant que préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le futur pape s’était publiquement opposé à l’entrée de la Turquie en Europe. Et, plus récemment, lors de ce voyage, avec les déclarations du premier ministre turc Erdogan.

Les polémiques de Ratisbonne relèvent "de l'archéologie"
À peine sorti d’un entretien en tête à tête avec le pape à l’aéroport d’Ankara, l’homme politique avait affirmé en effet devant les caméras que Benoît XVI était d’accord pour l’entrée de la Turquie en Europe. Cela avait laissé sceptiques plus d’un observateur, vu les intérêts du gouvernement turc dans cette affaire.

Un aspect que n’élude pas le cardinal Bertone dans cette interview : « La rencontre avec M. Recep Tayyip Erdogan n’était pas prévue mais attendue. D’un point de vue de politique intérieure, il était à l’évidence de l’intérêt du premier ministre turc de rencontrer le pape. En cela il a fait preuve d’une grande sagesse politique. Ce contact a été très positif et procure aux Turcs une bonne carte de visite pour l’entrée de la Turquie en Europe. »

Autre point fort de cet entretien, le commentaire du plus proche collaborateur du pape sur la controverse de Ratisbonne qui a suivi le discours de Benoît XVI dans l’université de cette ville le 12 septembre dernier (pour consulter notre dossier "Benoît XVI et l'islam", cliquez ici) : « Les clarifications données par le pape ont permis de comprendre son intention limpide de poursuivre, à partir de son discours de Ratisbonne, un débat sur la foi et la raison. Il ne s’agissait pas du tout d’une polémique avec les musulmans, qu’il n’a pas stigmatisés. D’ailleurs, quelque temps après, des intellectuels et des dirigeants musulmans l’ont bien compris. Le rôle de l’Église dans le dialogue interreligieux est bien reconnu au-delà du cadre de l’Église elle-même. (…) Pour quelques observateurs, après le voyage du pape en Turquie, “les polémiques au sujet de Ratisbonne relèvent donc de l’archéologie”. »

L'Eglise travaille au dialogue au Proche-Orient
Enfin, parmi d’autres sujets dont la question de l’unité des chrétiens, l’actualité du Proche-Orient et du Liban apparaît aux yeux de celui qui supervise la diplomatie du Vatican comme « un enjeu majeur de 2007 ».

S’il confirme que l’Église catholique souhaite qu’une « conférence internationale » se réunisse sans tarder – « il est plus urgent que jamais d’obtenir au niveau international un résultat, si petit soit-il, pour débloquer la situation » –, le cardinal révèle que l’Église « active tous les canaux possibles, y compris avec les chrétiens non catholiques de cette région, pour créer les plates-formes de dialogue et de convergence sur des objectifs précis ».

Cette livraison de La Documentation catholique propose aussi un portrait du cardinal Tarcisio Bertone – les portraits feront désormais partie des rubriques de cette nouvelle formule – et, bien sûr, l’intégralité des textes prononcés par Benoît XVI lors de son voyage en Turquie.

Jean-Marie GUENOIS

La Documentation catholique, n° 2371 du 7 janvier 2007. Le numéro : 5 €.

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Notre commentaire : Nous sommes tous contre l'entrée de la Turquie dans l'Europe, cette entrée est un non-sens quand on sait que l'Europe s'est construite contre l'islam conquérant des Arabes d'abord, puis des Turcs. On va nous rétorquer que les Français, les Allemands, les Anglais se sont également fait la guerre durant des siècles... Alors, s'ils veulent la Turquie, qu'elle rentre, cela ne fera jamais que précipiter l'implosion du grand machin...

En 2005 déjà, ils ont eu un avertissement très clair avec le non des Français au referendum, les eurolâtres ont senti le vent du boulet passer. Et ce n'est que le début : malgré la propagande étatique et le matraquage quotidien, les Français commencent à comprendre ce qui leur arrive. Mais le résultat du referendum n'a pas eu l'heur de plaire à nos sectateurs "démocrates" eurolâtres puisque ils envisagent, avec un mépris inouï pour le vote populaire, de le contourner par d'autres processus "constitutionnels"... (Vive la "démocratie" !...)

A la fin, dans tous les cas, la destruction de la société est au bout. Mais n'est-ce pas le but recherché ? Il n'est pas sûr par contre que cela se termine par la reconstruction (maçonnique) de société idéale, "démocrate" et "libre"... On ne tue pas un peuple impunément.

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28 décembre 2006 4 28 /12 /décembre /2006 23:49
La documentation catholique publie en janvier un entretien avec le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d'Etat du Vatican.

Interrogé sur « l'appui » qu’aurait manifesté le pape à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, selon le Premier ministre turc, Mgr Bertone rappelle que « le pape et le Saint-Siège n'ont pas de pouvoir particulier pour favoriser l'entrée de la Turquie en Europe ou y opposer un veto ». « Mais il semble bien, poursuit-il, que l'Europe sans la Turquie ne bénéficierait plus de ce pont entre l'Orient et l'Occident, que la Turquie a toujours été au cours de l'Histoire. La Turquie est depuis longtemps un partenaire de l'Europe. » Et de reprendre à son compte les arguments bien connus, et tant rebattus, des partisans de l’adhésion de la Turquie : « Aujourd'hui, la Turquie connaît un système de laïcité particulier et un régime qui tend vers plus de démocratie. Il est de l'intérêt de l'Europe de l'aider à être une véritable démocratie pour consolider toujours plus un système de valeurs… Laisser la Turquie hors de l'Europe risque en outre de favoriser le fondamentalisme islamiste à l'intérieur du pays. »

Et il ajoute aussitôt ce très étrange propos : « L'intégration à l'Europe peut se réaliser par cercles concentriques avec un premier cercle des pays historiquement européens, actuellement réunis dans la zone euro, et un deuxième niveau pour ceux qui en sont plus éloignés. »

Les pays historiquement européens actuellement réunis dans la zone euro ?

Ainsi le Royaume-Uni, le Danemark, la Suède, la Norvège, la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie, la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie, la Croatie, la Serbie… ne seraient pas des pays historiquement européens ? Et ils pourraient faire partie d’un deuxième cercle « plus éloigné » en compagnie de la Turquie ?

On a du mal à croire que le secrétaire d’Etat soit l’auteur de tels propos.

 
Yves Daoudal, Curieux propos attribués au cardinal Bertone  


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