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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 20:20

Bien qu’étant à l’origine de celle-ci, les banques sont finalement les grandes gagnantes de la « crise » économique et financière qui secoue le monde depuis 2009.

Bénéfices sans précédent, primes somptuaires, salaires en hausse… si les clients des banques n’ont pas bénéficié de cette bonne santé, leurs dirigeants, eux, ont tiré de considérables profits de la situation.

Ainsi, la paie des patrons des banques européennes et américaines a augmenté en moyenne de 36% en 2010 selon une enquête du Financial Times.

Les patrons de Goldman Sachs et JP Morgan, principales banques impliquées dans le scandale des subprimes, ont vu leurs revenus multipliés par 15 par rapport à 2009.

 

Source: http://fr.novopress.info/86419/les-salaires-des-banquiers-explosent-et-battent-des-records/

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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 19:50

L'économiste Jean-Jacques Rosa recommande une dévaluation de la monnaie unique et un retour au franc.

 

Source: http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2011/06/10/01006-20110610ARTFIG00817-l-euro-est-un-contresens-economique-il-faut-s-en-debarrasser.php

 

Vous ne pouvez pas appliquer la même politique monétaire, c'est-à-dire le même taux de change et le même taux d'intérêt, à des économies dont les trajectoires et les structures sont différentes. Notre économie n'évolue pas de la même façon que celle de la Grèce ou de l'Allemagne: les taux d'inflation divergent, les phases conjoncturelles ne coïncident pas, et il n'y a pas de taux de change idéal et unique, globalement applicable.

Le taux de change détermine vos exportations et vos importations, il est lui-même lié aux taux d'intérêt, et si vous n'avez pas le bon change par rapport aux conditions de votre économie, cela pénalise votre croissance. Tel est le point fondamental. La monnaie unique est un fiasco pour les économies nationales qu'elle a privées d'un amortisseur de crise essentiel dans les remous de la grande récession. Les eurosceptiques ont donc eu raison sur toute la ligne en cernant les nuisances à venir de la monnaie unique, mais la victoire de la raison a quelque chose d'amer.

 

La politique peut corriger les inconvénients d'une même monnaie appliquée à des économies différentes. Aux Etats-Unis, par exemple, où le Massachusetts ne fonctionne pas comme le Texas, l'appareil étatique fédéral et l'impôt fédéral font que, lorsque le Texas est en plein boom, les rentrées fiscales provenant de cet Etat permettent de subventionner le Massachusetts qui est en récession. Les Etats-Unis peuvent donc supporter une monnaie commune qui, idéalement, ne convient pas à la fois au Texas et au Massachusetts, mais les transferts fiscaux permettent d'amortir le choc. Nous n'avons pas cela en Europe.

Faut-il des Etats-Unis d'Europe? C'était l'objectif des fédéralistes, mais une telle construction n'est pas possible pour des raisons de fond. Les Etats-Unis se sont constitués au XIXe siècle, dans un contexte d'impérialisme et d'extension territoriale des nations. Un siècle et demi plus tard, et particulièrement depuis la révolution de l'information des années 1970-1980, nous observons l'exacte tendance inverse. L'Empire soviétique a éclaté. Les nations se fragmentent, on l'a vu en Europe de l'Est, et les nations qui ne comportent que quelques millions d'habitants sont le plus souvent prospères. Ainsi des pays nordiques, de la Suisse, du Canada ou de la Nouvelle-Zélande. Grâce à l'ouverture des marchés mondiaux et à la révolution de l'information, au lieu d'être un handicap, la petite dimension est devenue un avantage. Et les plus petits pays sont nécessairement plus ouverts au commerce extérieur. Dans un monde de libre circulation, même si elle vient d'un tout petit pays, une entreprise peut se développer et vendre sur tous les marchés de forts volumes à faible coût.

 

Je ne le pense pas dans l'immédiat, parce qu'il faut d'abord comprendre qu'une très large part de nos difficultés provient de cette erreur économique majeure, ce qui nécessite une assez bonne connaissance des mécanismes monétaires. Mais il n'est pas nécessaire d'être un expert pour sentir que quelque chose ne va pas et comprendre que nous faisons fausse route.

 

L'Etat et les entreprises ayant des dettes libellées en euros détenues à l'étranger, sortir de la monnaie unique et dévaluer le nouveau franc soutiendrait l'activité mais majorerait le poids de cette dette, exprimée désormais en francs. Les charges des contribuables et des entreprises en seraient alourdies, ce qui, en sens inverse, ralentirait la croissance. On pourrait alors envisager de ne rembourser ces dettes que pour partie (un défaut partiel de paiement), mais alors les créanciers internationaux ne nous feraient plus confiance, d'où difficulté accrue de trouver du crédit à l'étranger. Les taux d'intérêt augmenteraient, ce qui pénaliserait les finances publiques et l'activité des entreprises.

Tels sont les principaux arguments des tenants de la monnaie unique. À cela deux réponses: en abaissant le coût de nos produits à l'étranger, la dévaluation stimulera la croissance, et nous donnera par conséquent davantage de moyens pour le service de la dette.

La seconde réponse est conditionnelle: dévaluer l'euro préalablement à l'instauration d'un nouveau franc nous procurera tous les avantages de la dévaluation, mais sans majorer la dette extérieure. En effet, il ne sera plus nécessaire de dévaluer le nouveau franc après la sortie de l'euro, puisque la dépréciation de ce dernier aura déjà reconstitué notre compétitivité. Il n'y aura donc pas de nécessité de dévaluer le franc proprement dit, ni par conséquent de majoration de la dette extérieure.

La solution est là: dévaluer la monnaie unique pour en sortir ensuite sans dommages. Ce n'est nullement une utopie. Aujourd'hui, l'euro vaut à peu près 1,42 dollar. Lorsqu'il a été créé, c'était à parité: un dollar contre un euro. Il est même tombé à un moment à 0,85. Abaisser son prix en dollars n'est donc pas impossible à réaliser.

 

Chez le boulanger, la baguette qui était à un euro, passera à un franc - à quoi cela sert-il? A restaurer la compétitivité internationale de nos entreprises. Cela se fera soit après une dévaluation de l'euro, comme je le préconise, avec de réels effets sur les importations, les exportations et la croissance, ou bien après la recréation du franc. Dans ce dernier cas, nous pourrons aussi en profiter pour rétablir notre compétitivité non seulement vis-à-vis des pays tiers, mais aussi vis-à-vis de l'Allemagne. Ce qui ouvrirait enfin de réelles perspectives de retour à une croissance soutenue dans un pays où l'exportation représente un tiers environ de l'acti vité totale. Le résultat de la sortie de l'euro ne peut qu'être positif, tant pour la croissance que pour notre capacité de remboursement de la dette, qui repose au bout du compte sur l'accroissement du revenu national.

 

Suite : http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2011/06/10/01006-20110610ARTFIG00817-l-euro-est-un-contresens-economique-il-faut-s-en-debarrasser.php

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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 18:03

L’économiste Nouriel Roubini, connu pour avoir annoncé la crise financière des subprimes, prévoit que les pays de la périphérie de la zone euro quitteront l’euro d’ici cinq ans.

M. Roubini explique ainsi, à l’instar de nombre d’économistes français et étrangers trop peu écoutés, que l’euro a été conçu sans tenir compte des énormes disparités existant entre les différents pays de la zone et que la crise de la dette qui touche actuellement un nombre croissant de pays met en lumière les failles de cette union monétaire. Nouriel Roubini conclut ainsi qu’il n’existe aujourd’hui qu’un seul moyen pour les pays concernés de retrouver leur compétitivité et la croissance : quitter la zone euro, restaurer leur monnaie nationale et la déprécier.

 

Sources: Communiqué de Marine Le Pen, http://www.nationspresse.info/?p=136215

 

Article en anglais : http://www.economonitor.com/nouriel/2011/06/13/the-eurozone-heads-for-break-up/

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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 12:08

En donnant toujours plus d'argent à la Grèce, l'Europe entretient le régime de crise dans lequel elle s'est installée. De toute façon, les marchés financiers ne se soucient plus de savoir si l'Europe peut sauver des pays en difficulté mais si elle peut générer suffisamment de croissance pour rembourser ses dettes. Aujourd'hui, le constat est clair : les trajectoires de la dette publique et de la croissance économique nominale ne sont plus compatibles. Autrement dit, se pose la question de la capacité de certains pays développés à faire face à leurs engagements financiers.

De ce point de vue, à moyen ou long termes, les Etats-Unis, l'Angleterre et la France ne sont pas à l'abri également d'une mauvaise surprise. S'ils n'affichent pas des taux de croissance annuels compris entre 6% et 8% ou plus envisageable, s'ils ne réduisent pas leurs dettes de manière plus drastique, ils rejoindront les pays en périphériques (en difficulté financière).

 

[...] Etant donné les incertitudes en Europe et aux Etats-Unis, nous sommes d'un optimisme prudent et recommandons une protection des portefeuilles. C'est ainsi que, bien que nous soyons en crise d'endettement dans les Etats, nous couvrons notre exposition aux actions avec des obligations d'état allemandes pour les portefeuilles en euros, et américaines pour ceux en dollars, car elles jouent un rôle d'actif refuge.

 

Source: Entretien au Figaro de Christophe Donay, chef stratège de Pictet & Cie, http://www.lefigaro.fr/sicav/2011/06/10/04006-20110610ARTFIG00484-la-france-pourrait-rejoindre-les-pays-peripheriques.php

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 21:27

L’euro dissimulerait la monnaie allemande qu’était le Deutschemark. L’Allemagne, toujours souveraine contrairement à la France en 2011, chercherait à conquérir l’Europe de l’intérieur par l’affaiblissement de ses alliés dont la monnaie européenne leur serait inadaptée. Au lieu de nous apporter la prospérité, elle détruit tout sur son passage excepté pour l’Allemagne et des pays frontaliers dont l’économie industrielle est plutôt reluisante.

Marie-France Garaud soulève un situation juridique considérable en déclarant : « L’Allemagne veut être souveraine, elle se fait souveraine, la cour de Karlsruhe le dit expressément dans toute une série d’arrêts. Et nous (la France et les Français) comme des imbéciles nous avons aliéné notre souveraineté dans les traités européens. Pourquoi avons nous été assez stupides pour aliéner notre souveraineté dans les traités européens ? C’est incompréhensible, ce n’est pas la peine d’être le pays le plus intelligent du monde pour se conduire d’une manière aussi bête ! »

Extrait de ‘Ce soir ou jamais’ – 13 décembre 2010 sur France 3


Source: http://www.nationspresse.info/?p=119497

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 15:04

Euro : nouvelles du front par realpolitiktv
 
 
- L'hypothèse du crac de l'Euro envisagée (hauts dirigeants du Cac 40)
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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 09:30

 

Le déficit commercial record délient les langues, l'hypothèse du crac de l'Euro est envisagée chez de hauts dirigeants du Cac 40, principal indice boursier de la place de Paris.

  

 

François Langlet s’exprime sur le déficit commercial record de la France. Oui l’euro détruit l’économie de la France alors qu’il était censé améliorer la convergence de notre économie avec l’Allemagne. La France accuse ainsi un déficit commercial pour le mois d'avril de 7,144 milliards d'euros. L'Allemagne, dans le même temps, continue d'engranger des excédents (12 milliards d'euros pour le seul mois d'avril).

 

François Langlet précise : « L’euro c’est une monnaie unique, un peu trop grande pour les petits (pays), un peu trop petite pour les grands [...] l’euro est pénalisant pour la France, les parts de marché de la France se sont détériorées ». (1)

 

De son côté, l'Angleterre, qui n'a pas l'Euro, voit son déficit commercial diminuer. Autrement dit, la France fait office de dindon de la farce.

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 22:34

Le déficit commercial, c'est-à-dire la différence entre ce que la France vend et achète à l'étranger, a atteint un niveau inédit au mois d'avril, à 7,144 milliards d'euros, d'après les chiffres des Douanes publiés ce mercredi. Le précédent record, établi en février, s'élevait à 6,4 milliards d'euros.

 

Source: http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/06/08/04016-20110608ARTFIG00403-la-france-enregistre-un-deficit-commercial-record.php

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 09:01

Le FMI conditionne l'octroi de l'aide financière à la Grèce à un plan de privatisations. 

Les assassins économiques FMI, Commission européenne et Banque centrale européenne, ont obtenu d'Athènes la décision, réclamée par ses "partenaires européens", de créer une agence indépendante pour activer rapidement le programme de privatisations qui devrait "rapporter 50 milliards d'euros d'ici à la fin 2015" et que le gouvernement Papandréou n'avait jusqu'ici quasiment pas déclenché.  

 

Dans le même temps, dimanche 5 juin, le nombre "d'Indignés campant depuis plus de deux semaines devant le "parlement" à Athènes a atteint 70.000 personnes.

 

En réponse, le Premier ministre grec Georges Papandréou, au cours d'une réunion-marathon du conseil des ministres dans la nuit de lundi à mardi, n'a pas exclut un referendum sur les changements envisagés. (1)

 

Bob Traa, le représentant du Fonds monétaire international (FMI) en Grèce a déclaré aujourd'hui que la Grèce était "à la croisée des chemins" et qu'elle n'avait "pas de temps à perdre". "Ce n'est pas le moment de ralentir", at-il précisé en estimant que le soutien aux réformes, "vacillant", avait accru l'incertitude. Le représentant du FMI a plaidé pour l'application immédiate du programme de privatisations d'Athènes. (2)

 

Le versement de la cinquième tranche de 12 milliards d'euros de l'aide 110 milliards décidée l'an dernier, est attendu fin juin, mais le feu vert de la troïka d'assassins est conditionné à un accord "sur les modalités de financement" du programme grec pour les années 2010-2013. (3)

 

Sources:

 

(1) http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/grece-papandreou-n-exclut-pas-un-referendum-sur-les-changements-envisages-07-06-2011-1484390.php

(2) http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/06/07/97002-20110607FILWWW00367-la-grece-a-fait-des-efforts-mais-fmi.php

(3) http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0201419073761-grece-de-nouveaux-sacrifices-en-echange-d-un-nouveau-plan-d-aide-172404.php

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- John Perkins, confessions d'un corrupteur de nations

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20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 19:14

Dans un communiqué du 20 mai 2011, Marine Le Pen, Présidente du Front National, lance le débat sur l'avenir du F.M.I. et de la réforme du "système financier et monétaire international, pour le mettre au service des peuples".

 

Devenu une machine infernale au service de l’idéologie ultralibérale, le FMI dans sa forme actuelle est une institution extrêmement néfaste, dit-elle.

Les plans d’ajustement structurel qu’il impose aux pays où il intervient se traduisent systématiquement par la privatisation des services publics, le démantèlement de l’Etat, la chute des salaires et des pensions et la suppression des protections aux frontières.
Comme en Argentine en 2001, en Grèce aujourd’hui, les peuples sont toujours les premières victimes du FMI. Sur le fond, ses résultats sont catastrophiques : montée de l’endettement et accélération du rythme des crises financières depuis deux décennies.

Le FMI a fait trop de mal aux peuples et n’a pas rempli ses missions : il doit donc être supprimé.

Perverties par l’idéologie des grandes banques, les vieilles institutions OMC, Banque Mondiale et FMI sont périmées. Il est temps de tourner la page d’un vieux système, qui s’est mis au service d’une caste financière déconnectée des peuples.

Dans cet objectif, il faut revenir à l’esprit originel de la solidarité internationale : des institutions rénovées, plus performantes, moins dogmatiques et respectueuses de la souveraineté des nations. Seul l’intérêt des peuples doit guider leur action.

Marine Le Pen, Présidente du Front National, juge sans intérêt les discussions de couloir sur le nom du futur directeur du FMI. Ce nom ne changera rien au fond du problème.
Il est temps d’élever le débat au niveau où il doit se trouver : doit-on continuer avec le FMI ? Comment libérer les institutions internationales de l’emprise de la finance ? Qui veut la continuité et qui s’engage à réformer le système financier et monétaire international, pour le mettre au service des peuples ?

Marine Le Pen propose aux autres partis politiques d’engager ce débat fondamental.

 

Source: http://www.nationspresse.info/?p=133515

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- John Perkins: confessions d'un corrupteur de nations

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 19:35

Étienne Chouard - conférence sur la création... par culture-libre
 
Sur la violence de l'"Assemblée populaire" qui peut "commettre les pires injustices et commettre des abus de pouvoir", c'est très bien vu de la part d'Etienne Chouard. La violence et le dogmatisme sont en effet comme une seconde nature du progressisme révolutionnaire et de son sens de l'histoire. Cet aspect trop peu connu de la Révolution dite "française" a bien été analysé par Patrice Gueniffey dans son ouvrage "Histoires de la Révolution et de l'Empire" (Perrin, Collection Tempus, Paris 2011), qui s'il n'emploie pas le mot de dogmatisme au sujet des révolutionnaires décrit la même réalité :
 
"Le conflit révolutionnaire s'apparente ainsi aux conflits religieux dont l'enjeu - une conception du salut - est si absolu qu'il n'est pas négociable et que le combat ne peut finir qu'avec la destruction totale des adversaires en présence" (P. Gueniffey, ibid., p . 167). L'adage illuministe d'Adam Weishaupt "La fin sanctifie les moyens" : la fin (liberté, égalité, etc.) justifie les pires massacres (crimes de guerres, génocides, etc.) Cette justification de la violence révolutionnaire est à la base de tous les totalitarismes et comme une seconde nature du mythe démocratique et révolutionnaire. P. Gueniffey poursuit : "La 'révolution'... offre une promesse vague de liberté et de bonheur qui ouvre un espace sans limites aux spéculations. ... Là réside le moteur de l'hubris révolutionnaire qui, d'outrance en surenchère dans la définition des buts et dans le choix des moyens, conduit inexorablement à la violence à travers une dynamique de radicalisation cumulative du discours. ... La surrenchère est nécessairement la règle, et la violence un aboutissement inéluctable" (P. Gueniffey, ibid., p. 186-187.)
 
Lorsque Etienne Chouard évoque le tirage au sort comme alternative à l'"élection", il est proche de la doctrine classique et contre-révolutionnaire de l'origine du pouvoir : la monarchie en effet "est héréditaire, ce qui est la meilleure transmission puisqu'elle vient de Dieu, alors que tous les autres systèmes ne reposent que sur la sagesse humaine. (N'est-il pas curieux de voir que, pour des raisons analogues, les Athéniens démocrates, tiraient leurs fonctionnaires au sort ?)" (B. Faÿ, Louis XVI ou la fin d'un monde, 1955, réed. La Table ronde, Paris 1981, p. 35.) Pour préférer l'hérédité monarchique à l'"élection", on pourrait encore mettre en avant l'argument de la paix favorisée par une dévolution paisible du pouvoir, l'argument économique, les élections soit-disant "démocratiques" coûtent une fortune, etc.
 
Etienne Chouard dénonce une réalité de plus en plus connue du grand public, ce qu'il nomme "la causes des causes". "Des gens très riches, dit-il, qui ont le pouvoir, parce qu'ils ont réussi à acheter l'élection, ils ont acheté les 'élus' grâce à la campagne électorale". Encore bien vu de la part d'Etienne Chouard qui ne fait que dire ce que tous les contre-révolutionnaires ont dit depuis deux siècles : "1789: Une artistocratie en chasse une autre, naissance de la bourgeoisie d'affaires et de l'Argent-Roi, la ploutocratie"...
 
L'erreur d'Etienne Chouard
 
A partir de 52:14, Etienne Chouard suggère deux choses, que d'une part la destruction de la nation française et le vol de la nation et de l'Etat seraient réalisés par les descendants des privilégiés de l'Ancien Régime et que d'autre part nous assisterions en fait à une "contre-révolution". S'il est exact que de nombreux privilégiés d'Ancien Régime préparèrent la "Révolution" de 1789 (dont les parlementaires, et à la tête de la franc-maçonnerie, le Grand maître du grand Orient de France de l'époque, le duc d'Orléans), - ce que ne dit d'ailleurs pas Chouard - il n'est pas vrai que les actuels mondialistes soient des contre-révolutionnaires issus de l'école catholique et contre-révolutionnaire ! Chouard fait là une grossière erreur, il n'a apparemment pas compris que la Révolution dite française de 1789 n'a jamais été qu'une entreprise de déstabilisation fomentée par l'Angleterre contre la France, un coup d'Etat financé par... les banques.
 
"La Contre-Révolution ne doit pas être une révolution contraire mais le contraire de la Révolution" (Joseph de Maistre, Considérations sur la France. Suivi de: Essai sur le principe générateur des constitutions politiques, préface de P. Manent, Complexe, Bruxelles 1988, p. 166).
 
Contrairement aux principes révolutionnaires et illuministes issus de Machiavel et Adam Weishaupt, pour un catholique et un contre-révolutionnaire, la fin ne justifie pas les moyens.
Comment la Révolution a-t-elle toujours avancé ? La Révolution a avancé en sanctifiant ses crimes. 
Brissot de WarvilleLa révolution dans l'histoire a toujours prospéré sur le chaos qu'elle avait elle-même créé, puis jutifié au nom de la "liberté" : génocide vendéen 1793-94, guerre européenne de 1792-1815 déclenchée par les ultras de la Révolution (lire sur ce sujet les développements de Patrice Gueniffey dans son ouvrage Histoire de la Révolution et de l'Empire, Perrin, Collection Tempus, Paris 2011, pages 176, 227 et 670, au sujet des Brissotins ou "Girondins" qui entraînèrent l'Assemblée dans une politique de surenchère tous azimuts, dont la guerre contre l'Autriche, en vertu de principes idéologiques et de calculs partisans. Les Girondins avaient voulu en déclarant la guerre à l'Autriche, porter un coup fatal à la monarchie, en se réjouissant par avance de la défaite militaire de la France, qui établirait enfin la preuve de la "trahison du roi"... Cette guerre allait embraser l'Europe. Brissot de Warville était franc-maçon, l'agent du duc d'Orléans. Source: Bernard Faÿ, qui dans son ouvrage La Grande révolution 1715-1815, explique: (Brissot) voulait "lancer une grande campagne en faveur de la guerre. Il rêvait d'une croisade contre tous les rois de l'Europe, qui eût permis de républicaniser la France et le continent. Pour y parvenir, il souhait un conflit avec l'Empereur". B. Faÿ, ibid., Paris 1959, p. 68, 135, 330, 332, 334); famine et génocide en Ukraine dans les années 30, nouvelle guerre civile européenne en 1914, 1939,... guerres actuelles atlantistes incessantes, massacres, crimes de masses, etc. Le tout sur la base du principe révolutionnaire et illuministe "la fin sanctifie les moyens" d'Adam Weishaupt. Rien de catholique là-dedans !
 
Aujourd'hui, contrairement à ce qu'avance d'une manière erronée Etienne Chouard, nous n'assistons donc pas à une "Contre-révolution" mais à la consécration de la Révolution et de ses principes (la fin justifie les moyens...) et la réalisation de la "République universelle" des francs-maçons dont le plan avait été établi et défini dès 1776 par le fondateur des Illuminés de Bavière, Adam Weishaupt, via guerres et chaos orchestrés au plan mondial. Il ne faut donc pas tout mélanger, il ne faut pas obscurcir ce qui reste très simple à comprendre. Il ne faut pas intervertir le sens des mots !
Plutôt qu'à une "Contre-Révolution", nous assisterions donc tout au plus à un complot dans le complot destiné à renverser les idéalistes et autres doux rêveurs qui jusqu'ici n'ont joué que le rôle de supplétifs, de fourriers et d'idiots-utiles de la "Révolution".
 
En 1789, la même technique a été employée. Patrice Gueniffey le dit très clairement : "Longtemps ils passèrent inaperçus. On commença à parler de l'existence d'une faction républicaine vers le printemps de 1790, au moment d'ailleurs où le roi finissait dépouillé de toute prérogative caractéristique de la souveraineté"... (P. Gueniffey, ibid., p. 89) On assistait à un coup d'Etat dans le Coup d'Etat.
 
C'est exactement ce à quoi nous assistons. Mais aucun "contre-révolutionnaire" là-dedans. Que des élites maçonniques qui justifient le vol, le pillage des Etats-nations et les guerres au nom de la "Liberté" et du "progrès de l'Humanité".
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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 07:33

Des étudiants en économie, après avoir étudié les programmes économiques de tous les candidats aux présidentielles de 2012, déclarent que celui de Marine Le Pen est le meilleur: 

 

"Nous sommes un petit groupe d’étudiants en économie, amis d’enfance, connaissances de lycée. Une chose nous réunit de plus en plus souvent en ce moment : l’étude des projets économiques des candidats à l’élection présidentielle de 2012. Oui on est un peu fous, mais on pense que cette question est essentielle pour notre avenir.

Hier soir, c’était au tour de Marine Le Pen et du Front National d’y passer. Réunis dans un petit appartement du centre-ville lyonnais, nous avons découvert sur le site du parti un document assez long (37 pages), mis en ligne la veille : « les grandes orientations économiques du projet économiques du Front National (avril 2011) ».

Inutile de vous préciser que beaucoup d’entre nous avaient quelques a priori…, et s’attendaient à lire un tissu d’âneries, après avoir eu une première surprise de découvrir que le Front National avait rédigé un document de cette taille. Pas crédible nous disions-nous. Forcément.



Et bien l’honnêteté intellectuelle nous oblige à reconnaître que de tous ceux que nous avons lus jusqu’ici, le projet économique du Front National et de sa candidate est…le meilleur. Oui, le meilleur. Désolé…"

La suite sur le Post : http ://www.lepost.fr/article/2011/04/14/2466392_on-s-est-penche-sur-le-projet-eco-de-marine-le-pen-miracle-c-est-tres-bon.html

   

Source via : http://www.nationspresse.info/?p=130189

 

Merci à Dominique

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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 15:18

http://www.lefigaro.fr/medias/2011/04/06/64b11e8a-6095-11e0-b8c7-7d125c115275.jpgLe Portugal en faillite demande l'aide de l'Europe à cause de politiques économiques irrationnelles consistant pour les banques privées à spéculer sur la dette des Etats. Et ce en toute légalité (loi Pompidou de 1973 en France). Jusqu'au moment où les dettes publiques devenant irremboursables, les banques privées imposent à leurs débiteurs de faire appel à la "solidarité européenne". Un peu facile. Le mécanisme s'assimile à un vol légal à grande échelle. Après avoir assassiné économiquement, volé de fond en comble et finalement ruiné leurs victimes par des politiques économiques utra-libérales et des remboursements à des taux disproportionnés, les maques-euros veulent à présent tondre les autres moutons. 

  

"La pression depuis 24 heures est venue des banques privées portugaises, lassées d'acheter des titres de dettes publiques, dont la valeur se détériore chaque jour, ce qui met en péril leur propre refinancement et augmente leurs besoins de fonds propres. Les banques «ont atteint une limite auprès de la BCE», (Banque centrale européenne) a expliqué mercredi Antonio de Sousa, président de l'Association portugaise des banques. «Elles ne sont plus en mesure de prêter davantage d'argent à l'État.»" (Citation Le Figaro: http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/04/06/04016-20110406ARTFIG00685-le-portugal-appelle-l-europe-a-l-aide.php)

 

- Le Saint-Siège réclame la fin des « fonds vautours » (Intervention de Mgr Tomasi au Conseil des droits de l’homme à Genève)

- Money as debt - L'argent dette

Dette Rothschild : Pourquoi et comment la France est asservie par les banques ?

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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 10:59

Les importations ont progressé plus vite que les exportations en février, rapportent les Douanes. Le solde commercial est déficitaire à hauteur de -6,55 milliards d'euros.

Le fossé entre les importations et les exportations n'a jamais été aussi large, à -6,55 milliards d'euros sur le mois de février, après un déficit de 6,1 milliards en janvier, rapportent les Douanes ce jeudi. Sur douze mois, le déficit s'élève donc à 5,71 milliards d'euros (contre -5,11 en janvier).

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23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 10:00

EDF propose une hausse des prix de 30% en 5 ans.

 

Cela marque une nette rupture avec les hausses des dernières années, comprises entre 1 et 3% par an.

Cette hausse devrait atteindre entre 28% et 37% en cinq ans, indique Les Echos.

Le contexte est déjà bien chargé pour les Français qui doivent avec les hausses de carburant et du gaz. Ces hausses éventuelles pourraient bien nourrir une nouvelle polémique et ce à quatorze mois d'une élection présidentielle.

 

Source

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 19:15

Le déficit commercial de la France s'est creusé à 5,89 milliards d'euros en janvier, dépassant les estimations les plus pessimistes, après 5,060 milliards (révisé) en décembre, selon les données CVS/CJO publiées mardi par les Douanes.

 

En 2010, le déficit annuel des échanges commerciaux de la France a dépassé 51 milliards d'euros après 44,2 milliards l'année précédente, en raison notamment de l'alourdissement de la facture énergétique française.

 

Source: http://lci.tf1.fr/filnews/economie/le-deficit-commercial-francais-se-creuse-6302602.html

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 12:03

Communiqué de presse de Marine Le Pen

 

Le FMI de Monsieur Strauss-Kahn prône dans une note publiée le 23 février une dévaluation du dollar, afin de réduire les déficits américains et relancer la croissance.

Il valide ainsi les propositions du FN et admet que la dévaluation de la monnaie est bonne pour l’économie !

Alors que les apôtres de la pensée unique reprochent au Front National de proposer cette solution pour la France, via une sortie préparée de la zone euro, ils la recommandent aux Etats-Unis !

 

.... Marine Le Pen, Présidente du Front National, attend de pied ferme le débat présidentiel qui se conclura certainement par un face à face passionnant entre elle-même et Dominique Strauss-Kahn, vainqueur, si l’on en croit les sondages, de la » primaire ultralibérale » qui l’oppose à Nicolas Sarkozy. 

 

Source

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- DSK mis en cause dans une escroquerie internationale à 22 MILLIARDS de dollars

- Primaires PS : «Nous sommes en train de décevoir» (Michel Vauzelle)

- Le nouveau salaire de Strauss-Kahn

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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 17:59

Il est loin le temps où le gouvernement Sarközy faisait pleurer les Français sur le sort des malheureuses banques, victimes innocentes d’un système capitaliste dément.

 

Après avoir extorqué des milliards aux contribuables, les banques ont recommencé à extorquer des milliards aux travailleurs et aux épargnants.

Au quatrième trimestre 2010, la Société Générale a vu son bénéfice net multiplier par quatre, par 6 en un an, atteignant 25,7 milliards de francs [3,917 milliards d'euros].

BNP Paribas a annoncé  ce matin un bénéfice net annuel de 51 milliards de francs [7,8 milliards d'euros], en progression de 34% sur un an.

 

Société Générale a indiqué que les récents événements en Egypte et en Tunisie n'influeraient pas sur sa stratégie de développement en Afrique du Nord...

 

Sources: http://club-acacia.over-blog.com/article-journal-du-17-fevrier-2011-67385258.htmlhttp://www.zonebourse.com/CREDIT-AGRICOLE-4735/actualite/CREDIT-AGRICOLE-Societe-Generale-le-benefice-net-a-quadruple-au-T4-13561977/ 

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- Banksters : le vol du siècle

- Mensonge du siècle : "sauf accident majeur, cette opération n'aura pas de coût pour le contribuable" (le plan de refinancement des banques aura coûté 360 milliards d'Euros mais "n'aura pas de coût pour le contribuable" ! dixit François Fillon.)

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 23:58

Alimentation : les hausses de prix sont inévitables

 

La hausse des matières premières agricoles va être répercutée dès à présent sur les prix alimentaires. La grande distribution parle de hausses moyennes de 2%.

La hausse des matières premières agricoles depuis l'été dernier va faire valser les étiquettes dans les rayons.

En aval, il en va de la survie des éleveurs dont la hausse du prix des céréales qui servent de base à l'alimentation animale a renchéri les coûts de productions de 40%. «Si leur prix de vente n'augmente pas, ce sont des milliers d'exploitants agricoles qui vont disparaître en France», a averti Bruno Le Maire.

Dans l'immédiat, en amont, la viande va subir une hausse des prix dans les grandes surfaces. «Les distributeurs ont accepté de répercuter immédiatement cette hausse sur les prix de vente de la viande porcine, volaille ou bovine», a indiqué Bruno Le Maire. Mais attention aux débordements. L'observatoire des prix et des marges veillera à que cette augmentation traduise exclusivement le coût des matières premières agricoles et qu'il n'y ait pas d'effet d'aubaine. C'est par exemple le cas du prix du pain : il n'y a pas de raison que le prix de la baguette augmente de façon spectaculaire alors que la part du prix du blé n'est pas la part la plus importante du coût de la baguette.

Toutefois, «la négociation des prix est libre», a martelé Frédéric Lefebvre, qui a refusé d'indiquer dans quelle proportion les prix des produits allaient augmenter pour le consommateur.

 

Source: http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/02/02/04016-20110202ARTFIG00569-le-gouvernement-met-la-pression-sur-les-distributeurs-et-l-industrie-agro-alimentaire.php

 

Et en toile de fond la contagion à la France des révoltes tunisienne et égyptienne ?

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24 décembre 2010 5 24 /12 /décembre /2010 10:00

euroAu Danemark, l’opposition à l’adoption de l’euro atteint un nouveau record avec près de 55 % (54,9 %). Seul 42 % y sont favorables selon le baromètre trimestriel réalisé par la banque Danske Bank au cours des quinze premiers jours du mois de décembre.

La précédente enquête datait du mois de septembre de cette année, 51,7 % de danois étaient contre l’euro et 46,6 % étaient pour, soit un écart inférieur à 5 points, pour un écart qui est de près de 13 points aujourd’hui.

Le camp des « nonistes » apparaît comme étant le plus convaincu sur son vote en cas de nouveau référendum avec 43,5 % de Danois qui sont sûr de voter « non », contre seulement 25,5 % qui sont sûr de voter « oui », ce dernier chiffre étant en recul de 7 points par rapport au mois de septembre.

En septembre 2000, les Danois avaient rejeté à 53,2 % l’adoption de l’euro lors d’un référendum.

Dans les pays nordiques, seule la Finlande a choisi la monnaie unique. La Suède l’a rejeté par référendum en 2003 et son Premier ministre Fredrik Reinfeldt a dit qu’il n’organiserait pas de référendum durant son mandat, qui s’achève en 2014. La Norvège, elle, n’est pas membre de l’UE.

 

Source

 

- Euro : les pays gagnants sont ceux qui sortiront de la zone euro

- "Ce que coûterait à la France un abandon de l'euro" (Media néo-mondialiste)

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 23:58

Le  Figaro a fait sa Une aujourd'hui sur « la sortie de l’euro », en agitant le spectre du chaos économique en cas de sortie de l'euro (le soleil ne se lèvera plus etc...), il répondait ainsi au programme économique du Front National.

En réponse, Marine Le Pen présente la position du Front National : « Euro : Les pays gagnants sont ceux qui sortiront ! »

 

 

  

 

 

Source: http://www.nationspresse.info/?p=119750

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 23:59
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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 23:54

L'obligation pour le trésor Public de se chercher des liquidités auprès des banques privées plutôt qu'auprès de la banque de France date de la loi du 3 janvier 1973 signé par Georges Pompidou ( Président) et Valéry Giscard d'Estaing (Minefi).

 

Comme l'explique Valéry Giscard d'Estaing sur son blog  : "La réforme des statuts de la Banque de France, adoptée sous le mandat de Georges Pompidou et lorsque j'étais Ministre des Finances, est une réforme moderne qui a transposé en France la pratique en vigueur dans tous les grands pays : il s'agissait à l'époque de constituer un véritable marché des titres à court, moyen et long terme, qu'il soit émis par une entité privée ou publique."

 

Les dettes des Etats, "dans tous les grands pays" sont dorévavant des titres que s'échangent les banques privées sur le marché... La crise et l'endettement des Etats sont des sources de revenus pour les banques privées qui prospèrent sur la ruine des Etats-nations...

 

La France ne peut plus payer ses fonctionnaires en cette fin d'année 2010. De mémoire de Sénateur, on n'avait jamais vu ça: le gouvernement sollicite des crédits d’urgence pour payer les salaires de décembre des fonctionnaires. Devinez qui va en profiter ?

 

- Crise : "Une chance pour la France"

- Dette Rothschild : Pourquoi et comment la France est asservie par les banques ?

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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 12:15

Après le discours de politique générale prononcé hier mercredi 24 novembre 2010 par François Fillon, le député UMP de Savoie Hervé Gaymard a donné une clé pour comprendre l'arrière-fond idéologique de l'oligarchie ploutocratique au pouvoir : «A moins de s'étioler à petit feu, la France doit regarder le monde en face, et saisir cette crise comme une chance pour construire l'avenir».

 

François Fillon a évoqué en effet la «pire crise économique depuis la crise de 1930». 

 

Ou l'ordre maçonnique ... par le chaos économique... 

 

Sources : 12

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10 octobre 2010 7 10 /10 /octobre /2010 22:59

 

Maurice Allais, le seul citoyen français a avoir reçu le prix Nobel d'économie est mort samedi après-midi à son domicile de Saint-Cloud. Il avait 99 ans et demi. Un hommage devrait lui être rendu demain par le gouvernement. Il devrait être enterré aux Invalides samedi 16 octobre.

 

Il rappelait l'an dernier dans le magazine Marianne [Ndlr. Marianne du 5 au 11 décembre 2009] qu'un protectionnisme raisonné entre des pays de niveaux de vie très différents est non seulement justifié, mais absolument nécessaire».

 

Source : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/10/10/01016-20101010ARTFIG00155-le-prix-nobel-d-economie-maurice-allais-est-mort.php

 

Un prix Nobel dont les medias alignés ne parlent jamais car enseignant l'utilité des frontières et une certaine dose de protectionnisme... des idées qui ne vont pas dans le sens du Nouvel Ordre mondial sans frontiériste...

 

- Et si on écoutait Maurice Allais ?

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