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Christ Roi

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13 juin 2017 2 13 /06 /juin /2017 11:53
Michel Onfray : Macron a créé une cellule contre Zemmour et moi-même

Vidéo intégrale :
http://bit.ly/2rqhWp2

Extrait :

 

"Les gens qui ne sont pas allés voter auront probablement manifesté un plus grand esprit civique que ceux qui auront voté.

 

Il y a des gens qui n'ont pas voté non pas parce qu'ils ne savent pas qu'il n'y a pas de législatives (cela serait vraiment être sous-informé pour cela), non pas parce que la politique ne les intéresse pas (mais au contraire parce que la politique les intéresse à un plus haut point), mais parce qu'ils sont dégoûtés, franchement dégoûtés du comportement de la classe politique depuis des années. Depuis que la gauche de pouvoir fait semblant d'être de gauche, depuis que la gauche d'opposition est dans la surenchère absolue sans aucun souci de la réalité et de la vérité et est complètement dans l'idéologie; depuis que cette droite de gauche et socialo-compatible depuis qu'ils ont les uns et les autres ratifié l'Europe de Maastricht qui est l'Europe du libéralisme; depuis qu'ils jettent à la poubelle, qu'ils stigmatisent et qu'ils insultent tous les gens qui sont pour une Europe sociale et non pas une Europe libérale, en estimant que ces gens qui sont contre une Europe libérale sont contre l'Europe tout court, puisqu'ils ne sont pas pour l'Europe libérale. Mais je ne connais personne qui est contre l'Europe, tout le monde est pour, simplement il y a des formules possibles et pensables, et que le libéralisme en est une (formule) mais que cela n'est pas la seule. Et que par exemple on peut avoir une Europe sociale. Et voilà pourquoi nombre de gens en 2005 était contre le traité européen dans sa formule libérale. On connaît l'histoire: en 2008 le referendum a été méprisé, foulé aux pieds. On a estimé que le traité de Lisbonne serait l'occasion de faire passer par le Congrès (Assemblée nationale et Sénat) ce que les Français avait refusé. On ne fait pas un referendum si l'on a décidé de s'assoir sur la décision du peuple... Et donc effectivement, il y a une rupture de contrat social et l'on voit bien que cette rupture de contrat social est l'occasion pour nombre de gens de ressentir un profond dégoût pour la classe politique dominante, gauche libérale, droite libérale (c'est un peu la même chose).

 

Alors j'ai noté parmi les gens qui ont giclé dimanche dernier dès le premier tour : Cambadélis (Premier secrétaire du Parti socialiste depuis 2014. NdCR.), Hamon, Mennucci, Guigou, Baumel, Filippetti, Feckl, Méliadel. A droite: Guaino, qui ne s'est pas comporté de manière très élégante en vomissant sur l'électorat qui ne 'lavait pas élu, Rama Yade, et chez les écologistes, Duflot, Cosse. Et ceux qui sont mal parti: Najat Vallaud-Belkacem, Kosciuzko-Morizet, Philippot et Collard. Et parmi ceux-là 5 voulaient être président de la république ! Hamon, Guaino, Rama Yade , Cécile Duflot, et Nathalie kosciusko-Morizet.

 

[...] Plus de 50% de gens qui ne sont pas allés voté, c'est quelque chose de majeur. Abstention : 51,3%.

 

On nous a dit que la République en marche a fait 32,32% , en fait dans cette configuration si on intègre les abstentionnistes (sans compter les non-inscrits..., les votes blancs et nuls qu’il faudrait aussi prendre en compte. NdCR.), la République en marche a fait 13,4%.

Les Républicains-Modem, dont on nous a dit qu'ils faisaient 21,57%, ils font 10,9%. [...] Ces gens sont ultra-minoritaires, même lorsqu'ils sont majoritaires.

 

[...] Cela ne représente pas grand chose de peser si peu quand on oublie la moitié des Français qui ne se sont pas déplacés. [...] C'est-à-dire que compte tenu que l'on est à 51,3, quand plus de 50% des Français ne se déplacent pas, l'élection devrait être nulle, et on devrait imaginer que tous les gens qui se sont présentés n'ont plus le droit de se présenter, et qu'il faut de nouveaux candidats, de nouveaux clients, de nouvelles personnes. Ou alors trouver autre chose, mais effectivement considérer que l'on ne peut pas encore parler de 'démocratie' quand on s'assied sur un referendum ou quand on estime que quand la moitié des Français ne va pas voter, finalement l'on se contentera de celle qui aura voté parce que les autres seraient des méchants, des gens qui ne seraient pas des citoyens et qui ne seraient pas civiques. Je pense au contraire qu'ils ont été extrêmement civiques.

[...] La démocratie ne fonctionne pas, les referendums (et les pétitions NdCR.) qui sont jetés à la poubelle, les 50% de Français qui ne s'expriment pas qui comptent pour zéro, et puis cette idée qu'au bout du compte des gens qui font à peu près la même chose se retrouvent au simple, au triple ou au quadruple (il y a une inégalité dans les députés. NdCR.), on voit bien que la démocratie ne fonctionne pas, ne fonctionne plus." (Fin de citation)

Michel Onfray : Macron a créé une cellule contre Zemmour et moi-même

Au sujet du civisme des abstentionnistes, rappelons notre commentaire d'il y a dix ans, dans des Législatives (2007) où l'abstention avait déjà atteint un niveau "record" :

 

Malgré la propagande républicaine, et "l'appel aux urnes", les Français ont choisi d'exercer leur droit civique d'une manière plus efficace: en s'abstenant massivement. En envoyant un signal lisible politiquement, l'abstention massive devient la façon française de se faire comprendre du système mondialiste qui ne jure qu'en fonction des taux de participation et d'abstention. C'est finalement la manière la plus efficace d'accomplir son devoir civique, dans l'intérêt de la France.
 

18h30 >Le taux d'abstention devrait atteindre 40% (estimation TNS-Sofres Unilog), un record pour un 1er tour de législatives sous la Ve République Fil news - Lci
 
 
L'abstention dans les conditions décrites par Michel Onfray et d'autres (oubli et mépris des droits de Dieu, de la loi naturelle, de la morale soubassement de toute construction scientifique, philosophique ou politique) devient une action militante et engagée.
 
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12 juin 2017 1 12 /06 /juin /2017 09:32

Dans un entretien pour Tv-Libertés, le philosophe Francis Cousin, auteur du livre "l'Être contre l'Avoir", fait une critique "radicale" des gens de la "Manif pour tous" :

Merci à R. pour le lien.

Extrait :

 

"Il y a entre Marx et Lénine autant de différences qu'entre Jésus et Calvin. Jésus est venu sur terre dans l'Incarnation radicale du soleil christique pour l'abolition du temple de la marchandise. Calvin se réclame de Jésus et c'est l'apothéose boursière de la Genève financière... Il y a donc manifestement chez Calvin, l'antithèse radicale du Christ. Et, pour les groupes radicaux dont je vous parlais tout à l'heure, à l'époque où Charles Maurras découvre Lénine, cela fait plus de vingt ans que des groupes radicaux dénoncent le bolchévisme comme 'un capitalisme d'état'. Donc les groupes ouvriers radicaux ont toujours été contre la social-démocratie du capital, et ils ont toujours été contre le capitalisme d'état bolchévique, léniniste, trotskyste, maoïste, etc. C'est-à-dire que au moment où toute une population était effectivement encartée dans le mythe fallacieux de la Russie soviétique, ces groupes disaient mais non : la Russie soviétique, c'est le capitalisme d'état soviétique.

 

Et le fétichisme de la marchandise, c'est le moment où la valeur d'échange potentiel qui a commencé à naître lors de la révolution au néolithique, et qui n'a pas cessé de s'étendre siècle par siècle, au moment de la guerre de 14 commence à prendre le pouvoir absolu sur le monde. Aujourd'hui, tout est fétichisme, tout est marchandisation... La GPA, la PMA, ce ne sont pas des ratés, c'est la logique absolue. Et puisqu'on est sur Tv-Libertés, il m'arrive parfois de tomber sur des gens de la Manif pour tous et je leur dis: mais vous n'avez rien compris, vous êtes là, une bonne famille française, vous êtes classiques, vous souhaiteriez que la France se soit arrêtée à un temps antérieur, vous êtes fiers que votre fils soit avocat en droit d'affaires, vous êtes fiers que votre fille fasse HEC, mais vous n'avez rien compris. La PMA et la GPA sont constitutifs de ce monde traditionnel que vous défendez parce que vous n'avez pas compris que dans ce monde traditionnel que vous défendiez il y avait souterrainement la vampirisation qui arrivait et qui est là. On ne peut pas dire : je veux une société où il y a de l'argent et en même temps condamner les effets de l'argent. Donc la vraie problématique contre l'avoir, contre l'Argent, on en revient au Christ incendiaire chassant les marchands du temple, à Hegel et à Marx, à Babeuf. On est ici dans une télévision qui a dans son soubassement culturel une propension particulière à poser le fait vendéen. Le fait vendéen, ce n'est ni Cathelineau ni Charette qui l'ont compris. Ils n'ont strictement rien compris à la dialectique industrielle du capitalisme populicide. C'est un communiste radical qui s'appelait Babeuf, qui a été guillotiné parce qu'il soutenait les insurrections sans-culottes de Paris contre la bourgeoisie thermidorienne, qui a compris en quoi le 'populicide' vendéen venait marquer le passage dans la dynamique industrielle de la dictature du fétichisme de la marchandise. Et il n'y a que Babeuf qui a compris le 'populicide'".

 

Le journaliste Martial Bild pose alors une question essentielle à Francis Cousin : "Parmi vos références, est-ce que le marxisme est une clé de lecture suffisante pour comprendre les coulisses de cette guerre de l'être sur l'avoir ?"

 

Francis Cousin : "Pas le marxisme, puisque comme le disait Marx dans toute sa correspondance à la fin de sa vie : ce que je sais c'est que je ne suis pas marxiste.

 

Le marxisme, c'est une gigantesque imposture qui s'est créée pour étouffer la pensée subversive radicale de Marx. Marx est aux antipodes de toutes les droites et aux antipodes de toutes les gauches et il a fait une critique radicale de ce que devenait la social-démocratie et il a fait une critique radicale de ce que devenait le bolchévisme, le capitalisme d'état concentrationnaire. L'objet de Marx, en reprenant les pré-socratiques, dans la poursuite de Hegel, c'est de poser l'insurrection de l'être générique contre l'avoir.

 

[...] Je me définis comme communiste, au sens ontologique de ce qu'est le communisme, c'est-à-dire la communion des hommes. [...] Pierre Laurent et Jean-Luc Mélenchon se disent communistes comme Calvin se dit chrétien. Le mot communiste surgit dans l'histoire bien avant Marx. Il surgit dans tous ces mouvements, la guerre des paysans, la croisade des Pastoureaux. Durant tout le Moyen-Âge nous avons des insurrections paysannes qui se disent communeuses, qui se disent communières, qui se disent communistes, il faut restaurer le Royaume du Christ sur terre, il faut abolir l'état, il faut abolir l'argent.

 

Durant tour le temps médiéval, il ne se passe pas une année sans que dans une région ou que dans une province le tocsin insurrectionnel des paysans se mette en mouvement pour que les paysans se réapproprient leur vie, dans une sacralité, dans une sacralité de l'être.

 

Je pense qu'on en revient si vous voulez à ce que disait Hegel, 'le vrai c'est le tout'. Il n'y a pas un sujet de notre quotidienneté qui ne trouve sa signification si on le rapporte pas au tout de cette contradiction essentielle qui fait la vie, il y a l'être et il y a l'avoir, il y a le beau et il y a le laid, il y a la domestication et il y a l'émancipation. Il y a donc toute une série de problématiques qui sont toujours à résoudre dans cette articulation-là, et c'est c'est ce que les présocratiques ont compris." (Fin de citation)

 

Note de Christ-Roi. Les présocratiques ne sont pas la religion indépassable. Hormis un impératif moral pour soi-même, poser l'insurrection de l'être contre l'avoir comme un impératif collectif, poser l'instauration ou la "restauration" du Royaume du Christ sur terre par la force, l'"abolition" de l'état et de l'argent par la force, c'est méconnaître l'action et la volonté réelle de Dieu. C'est méconnaître l'enseignement du Christ et de l'Eglise. A la place d'un tout indistinguable, religion du monde antique, le Christ a distingué le temporel et le spirituel. Se constituer contre (ce que voulait faire les Juifs de l'empire romain) est déjà donner une existence et une constitution à ce que l'on combat. A la culture de l'affrontement matériel insurrectionnel, pour détruire ce qu'il y a de mal dans la matière (héritage du péché originel) le Christ n'a pas cherché à abolir l'empire romain par la force ou à le combattre avec les armes matérielles de l'ennemi..., il a plutôt condamné ceux qui voulaient se servir de l'épée pour le défendre ("Rentre ton épée, car tous ceux qui prennent l’épée périront par l’épée." Mt, 26:52), et a privilégié l'arme spirituelle, le don gratuit de soi et l'exemple communicatif. [A noter que cela ne signifie pas non plus comme le prétendent certaines sectes, que tout usage de la force soit prohibé dans le christianisme. (Cf. S. Thomas d'Aquin, II, 9-40, sur le concept de guerre : intention droite, cause juste, être le seul moyen, un espoir raisonnable de victoire, des moyens non intrinsèquement mauvais, des moyens proportionnés). Dans l'Evangile, saint Jean le Baptiste dit clairement que le métier des armes n'est pas interdit : "Et des soldats aussi l’interrogeaient, disant : Et nous, que ferons-nous ? Et il leur dit : N’usez de violence ni de fraude envers personne, et contentez-vous de votre paye". Luc 3:14.]

 

Sachant qu'elle ne pouvait pas abolir d'un coup matériellement l'esclavage, l'Eglise s'est contentée de le condamner moralement dans différents conciles (conciles d'Orange 441, Arles 442, Agde 506, Orléans 541, Mâcon 585, Paris 615, Reims 625, Chalon-Sur-Saône 650), ainsi que dans différentes bulles des papes, jusqu'à ce que ce soit des pouvoirs séculiers temporels des sociétés chrétiennes elles-mêmes qui finissent par décréter l'abolition de l'esclavage.

 

De même, s'agissant de l'argent, l'Eglise en condamnant l'usure a permis à l'Occident d'être libre de l'esclavage des changeurs de monnaie pendant quinze siècles. Le Code de droit canon de 1917 continue d'interdire l'usure pour les clercs.

La trahison du Christ, Cavalier d'Arpinon (1568)

La trahison du Christ, Cavalier d'Arpinon (1568)

Et lorsque Jésus chassa les changeurs de monnaie et les marchands du temple, parce que "lieu de prière" et non de commerce, son Sacré-Coeur le fit avec force et charisme en renversant les tables par la douceur associée à la Parole. La foi sans la charité n'est rien, mais la charité sans la foi débouche sur rien de solide et de durable. On ne dit pas assez que même à ce moment-là, le divin Coeur de Jésus était plein de douceur.

Francis Cousin fait une critique radicale des gens de la "Manif pour tous"

L'Eglise catholique s'est donc efforcée de suivre cet enseignement du Christ, enseignement du don gratuit de soi pour les autres, tout en encourageant vivement les possédants dans la société (les riches, les marchands, etc.) à donner gratuitement de leur richesse aux autres, à émanciper leurs esclaves,mais sans jamais imposer la charité publique et politique. Cette manière de combattre la matière était fondamentalement bien plus puissante et durable que n'importe quelle autre. Elle a transformé la société antique de l'avoir, abouti à la société du don gratuit du 'Moyen Âge' féodal où les artisans donnaient gratuitement de leur temps et offraient leurs savoir-faire et où les nobles et les possédants faisaient des dons d'argent et des legs divers.

 

Et c'est effectivement l'état moderne, celui de l'avoir, qui a transformé l'ancienne charité publique gratuite médiévale en charité publique obligatoire payée sur l'impôt... Nos états modernes sont fondés sur ce changement. Puis de la charité obligatoire dans l'état moderne nous sommes passés au stade de l'insurrection obligatoire au XXe siècle. On a vu ce que cela a donné.

 

Le Christ ne combat donc pas matériellement l'avoir dans la société à coups d'épée ou d'insurrection matérielle, il agit spirituellement en nous par la vie intérieure, en appelant chacun à des valeurs plus hautes, et la transformation intérieure. C'est pourquoi il est Notre Maître, Notre Seigneur, le "chemin", la "vie", la "vérité", parce qu'il est Celui qui nous conduit vers l'authentique progrès, le progrès qui dure et ne périt pas...

 

L'homme intérieur qui a une vie spirituelle intérieure transforme en profondeur une société bien mieux et d'une façon bien plus durable que n'importe quel insurrectionnel matériel.

 

Les révolutionnaires et le capital ont d'ailleurs fait 1789 pour détruire ce qui véritablement était pour eux un obstacle : la force de l'esprit sur la matière.

 

Ceci nous renvoie encore à la citation du royaliste Joseph de Maistre : "La contre-révolution ne sera point une révolution contraire, mais le contraire de la révolution".

 

Enfin, bien qu'habillé d'un anti-matérialisme apparent, le radicalisme de Francis Cousin a tout l'air d'une tentation sous apparence de bien. Il s'agirait essentiellement d'un globalisme inversé qui aboutit à un matérialisme inversé, énième avatar des vieilles lunes des Juifs de l'empire romain (et encore aujourd'hui des Juifs talmudistes) dans l'attente d'un Messie politique ou d'un messianisme politique qui sauvera le monde.

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9 juin 2017 5 09 /06 /juin /2017 10:13

Un débat a été organisé par l'agence de presse "Sputnik" entre le journaliste Eric Zemmour et l'économiste Jacques Sapir sur le thème "Identité ou souveraineté ?"

Alors qu'il y a d'autres domaines de la souveraineté (la définition du droit et de la justice, la défense du territoire et les relations internationales), la question du débat aborde la souveraineté sous l'angle simplement économiste (l'euro et d'autres problèmes liés à l'économie).

Zemmour pense que Marine Le Pen aurait dû parler davantage d'identité, d'immigration, d'islam et de guerre de civilisation que d'économie (l'euro) lors de la campagne présidentielle et reproche à Jacques Sapir d'avoir influencé négativement sur ces sujets le FN Florian Philippot en axant la campagne sur l'économisme.

Sapir, qui récuse l'accusation pense que cet argument d'Eric Zemmour l'affaiblit plus qu'elle ne le renforce, le camp souverainiste devant aussi "prendre en compte" les personnes de gauche. Il précise qu'il pense même qu'"il aurait fallu faire la campagne sur les deux pieds", même s'il ne donne pas à l'identité le même contenu que Zemmour.

Bien que Sapir reconnaisse un problème avec l'islamisme, il ne le confond pas avec l'islam et accuse le polémiste de faire une "lecture fondamentaliste de l'islam". Il faudrait, selon lui, contextualiser l'islam dans le champ géo-politique et notamment "la politique américaine au Moyen-Orient".

Eric Zemmour, d'accord sur les problèmes créés par la géopolitique américaine dans le monde, explique néanmoins qu'il "ne pense pas que c'est la faute de l'autre" (rien ne se réduit jamais à "la faute de l'autre". NdCR.), qu'il va y avoir un problème démographique lié au "nombre" (de la population musulmane), qu'"il y a une civilisation chrétienne, grecque et romaine qui a fait la France et une civilisation musulmane, et qu'"il ne peut pas y avoir deux civilisations sur un même territoire parce que cela va faire deux peuples et deux peuples qui vont s'affronter dans une guerre de civilisation et une guerre civile". "A partir d'un certain nombre, ajoute-t-il, l'identité revient et elle veut s'imposer aux autres". Cette position est tout à fait juste car réaliste.

Sapir répond à cette position de Zemmour que ce n'est "pas une question de nombre mais une question de contexte", "il ne peut pas y avoir de lecture politique du fait religieux qui se fait hors contexte". Cette affirmation est incomplète et donc fausse. C'est bien évidemment à la fois une question de "contexte" et une question de "nombre". De sorte que l'on peut dire que celui qui cherche à séparer les deux concepts (ou à en nier l'un ou l'autre) est un imposteur au service de l'oligarchie.

On peut aussi dire que le candidat à la présidentielle qui saura parler et de "contexte" géopolitique (souveraineté)  et de "guerre de civilisation" (identité) - ce que n'a pas fait Marine Le Pen - agrégera sur sa personne la majorité et pourra prétendre incarner le pouvoir. C'est la raison essentielle du "cordon sanitaire" et du "front républicain" afin d'empêcher toute jonction des deux concepts. Cette ligne se fera également nécessairement par la définition d'un fondement politique qui ne soit ne pas absurde, mais clairement identifié...

Le jour où cette ligne se réalisera, l'oligarchie nihiliste pourra faire ses valises.

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8 juin 2017 4 08 /06 /juin /2017 14:24

Le docteur Maurice Berger, pédopsychiatre, ex-professeur associé de psychopathologie de l’enfant à l’Université Lyon 2, a lancé hier une alerte sur les dangers concernant les plans gouvernementaux français sur "l'éducation à la sexualité", prenant source dans des textes internationaux portés par l'OMS, le planning familial et l'ONU, en cours d'application dès la maternelle en France.

 

Liens attachés à la video :



http://pros-contre-educsex.strikingly...

http://petitionpublique.fr/PeticaoVer...

 

En introduction à cette video, pour "anticiper les critiques à venir", le docteur Berger précise qu'il est "athée", et "qu'il n'est pas question ici de religion, mais de protection du développement affectif de l'enfant".

 

Extrait :

 

"Savez-vous que l'éducation à la sexualité est prévue dès la maternelle, par le ministère de l'éducation nationale ? Savez-vous que dans certaines classes de CM1, à dix ans, on explique aux enfants qu'ils auront des relations sexuelles plus tard et qu'on leur parle de l'utilisation des préservatifs ?

 

Savez-vous que sur le site 'On s'exprime', sous tutelle du ministère de la santé, destiné aux mineurs à partir de la classe de 5ème, donc âgés de douze ans, on décrit six positions de pénétration vaginale, dessins ludiques à l'appui et comment se pratique la sodomie ? On explique pourquoi les acteurs de films pornographiques éjaculent hors du vagin de leur partenaire. Et on propose aux mineurs de raconter leurs premières relations sexuelles." Et est-il indispensable de faire imprimer un clitoris en trois dimensions aux élèves comme proposé sur un site partenaire du ministère ?

 

Savez-vous que dans certaines classes on fait étudier aux adolescents et adolescentes des textes où des scènes de fellations sont longuement détaillées sans prendre en compte ce que cela peut occasionner ? Comment en est-on arrivé là ?

 

En mars 2017, la ministre de la santé, a annoncé la généralisation d'un programme d'éducation à la sexualité dès octobre 2017, donc dans quelques mois.

 

[...] Ce programme est imposé par les instances européennes et il est obligatoire. En France, aucun parent ne peut y soustraire son enfant. En référence aux textes internationaux de l'Organisation mondiale de la Santé (O.M.S.), cette éducation à la sexualité doit commencer entre zéro et quatre ans. Et l'on doit expliquer aux enfants de cet âge ce qu'est la masturbation infantile précoce et leur proposer de jouer au docteur. Pour les six - neuf ans on leur explique ce qu'est l'éjaculation. C'est déjà le cas dans certaines classes.

Dans les standards européens de l'éducation à la sexualité, il est précisé qu'il faut donner des explications à l'enfant avant qu'il soit en âge de se poser des questions à ce propos".

 

Le docteur Berger précise :

 

"Vous vous demandez probablement si ce que je dis est vrai. J'ai eu la même réaction d'incrédulité quand mes collègues m'ont transmis ces informations. Et puis je suis allé vérifier, et je puis vous assurer que tout ceci est exact. C'est ce que les promoteurs de ces programmes appellent 'changer de paradigme', c'est-à-dire parler aux enfants, dès petits, d''une sexualité synonyme de plaisirs et d'épanouissement personnel'. Il est précisé que ce sera 'fait avec tact'. Or, je peux vous affirmer que ce n'est f'réquemment pas le cas et que nous recevons des témoignages d'enfants et d'adolescents qui expriment leurs gênes ou leur dégoûts face à cet enseignement collectif qu'ils qualifient de 'très intrusif'.

 

"Ce programme présente plusieurs risques majeurs, poursuit le docteur Berger. Tout d'abord, il fait intrusion de manière traumatique, dans le rythme de croissance affective des enfants. Par traumatique, je veux dire qu'un certain nombre d'entre eux vont mal après cet enseignement. Pourquoi ne pas attendre que des enfants posent des questions sur la sexualité au moment où ils en ressentent le besoin ? Pourquoi ne pas laisser la sexualité dans le domaine de l'intime ? Car c'est le domaine de l'intimité par excellence. Les enfants n'auraient-ils pas de pudeur ? Pourquoi des adultes éprouvent-ils le besoin de prendre une place de séducteur initiateur ?

 

Et il est évident qu'en introduisant précocément des informations techniques, on risque de séparer la sexualité de la vie affective.

 

Mais il y a pire encore. Ce programme introduit la théorie du genre, c'est-à-dire de l'idée selon laquelle notre identité sexuelle, garçon ou fille, masculine ou féminine est une construction sociale qui n'est pas liée à notre sexe biologique. Donc, comme notre identité sexuelle serait liée à notre manière d'élever les enfants (les filles jouent à la poupée et les garçons aux cowboys), il faudrait sortir de ces modèles, les déconstruire, avec comme objectif - je cite - qu'un enfant 'intègre la liberté de choix de ses modèles sexuels'. Et ceci, à la période même où il s'identifie à ses modèles familiaux, à son père ou à sa mère. Il s'agit donc d'une attaque des processus d'affiliation. L'enfant pourrait en quelque sorte choisir à quel sexe il souhaite appartenir. Cette théorie très contestée n'a aucun fondement scientifique. Cette idéologie qui prône une égalité - non pas entre tous dans l'accès aux droits fondamentaux - mais de tous, voudrait la négation de la différence des identités masculines et féminines.

 

Ce projet qui consiste à couper l'enfant de l'éducation familiale pour lui proposer une éducation, disons même un formatage fait par l'état, est la marque des fonctionnements totalitaires. Rappelez-vous l'Histoire avec un grand H.

 

Mais il y a encore plus. Dans les textes internationaux qui nous sont imposés, il n'est jamais indiqué l'âge au-dessous duquel il y aurait un interdit à avoir des relations sexuelles avec un mineur.

Le terme flou qui revient en permanence est que l'activité sexuelle dépend des capacités évolutives de l'enfant. On peut donc glisser rapidement vers l'idée que selon ses capacités, l'enfant peut être consentant. Ce qui revient à dire qu'un enfant séduit par un adulte sans violence physique - comme c'est le cas dans beaucoup d'abus sexuels -, serait obligatoirement consentant. Et l'on comprend alors l'intérêt d'éveiller l'enfant à la sexualité le plus tôt possible comme le propose l''éducation à la sexualité'. C'est la voie ouverte à la pédophilie.

 

Comment une petite minorité d'individus est-elle parvenue à imposer un tel programme à la majorité de la population ? Quels sont les lobbies sous-jacents ? Pourquoi les principales associations des parents d'élèves ont-elles laissé s'installer cet état de fait ? Faut-il créer une nouvelle association de parents plus soucieuse de protéger le devenir affectif des enfants ?

 

Tel qu'il est imposé actuellement, le programme d''éducation à la sexualité', constitue une véritable immixtion dans la vie privée, une intrusion dans l'éducation familiale, dont il faut rappeler qu'elle est l'un des attributs de l'autorité parentale selon notre code civil.

 

Le docteur Berger termine cette video ainsi :

 

"Lisez attentivement les textes qui accompagnent notre pétition. Nous faisons cinq propositions. 1 - Arrêter toute 'éducation à la sexualité en classe maternelle et primaire', 2 - Arrêter totalement de parler de la théorie du genre, 3 - Pour les adolescents, maintenir l'obligation qu'à partir de quatorze ans les élèves assistent aux cours consacrés à des informations indispensables, dont la prévention, mais limiter ces informations à des données scientifiques et développer des espaces de relations privées pour ceux qui ont besoin d'informations plus personnelles tel que des entretiens avec des infirmières scolaires, 4 - Créer des conseils de vigilance qui devraient être obligatoirement extérieurs à l'établissement d'où émaneraient d'éventuelles critiques concernant ces sujets, 5 - Retirer les termes 'déclaration des droits sexuels' et 'standard pour l'éducation sexuelle en Europe' de tous les textes ministériels français.

 

Pour que ces propositions aient quelques chances d'être acceptées, il faut que les professionnels de l'enfance et les citoyens en général signent cette pétition.

 

Et si ces propositions sont refusées par les ministères concernés, je pense nécessaire que dans toutes les classes, toutes les écoles, tous les collèges, tous les lycées, les parents s'opposent dans l'intérêt de leurs enfants à l'enseignement de l'éducation à la sexualité."

 

Source: Ariane Bilheran. Partagez, relayez, informez.

Un nouveau professionnel de l'enfance, le docteur Maurice Berger, pédopsychiatre, alerte sur les dangers liés à l'"éducation à la sexualtié" des enfants à l'école (07 juin 2017)
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1 juin 2017 4 01 /06 /juin /2017 13:14

Vous avez dit liberté d'expression ?

https://www.thenewamerican.com/culture/faith-and-morals/item/26127-judge-orders-removal-of-latest-undercover-video-implicating-planned-parenthood-abortionists

https://www.thenewamerican.com/culture/faith-and-morals/item/26127-judge-orders-removal-of-latest-undercover-video-implicating-planned-parenthood-abortionists

La tragédie que constitue l’avortement de masse connaît un nouveau développement aux Etats-Unis avec la publication par le Center for Medical Progress (CMP) d’une vidéo montrant des fonctionnaires et des avorteurs de Planned Parenthood se livrant à des tractations sordides, ce qui vaut à son auteur d’être traîné en justice. Les conversations, assorties de lourdes plaisanteries, tournent autour de la vente de morceaux de corps des bébés avortés. La vidéo a été tournée en 2014 et 2015 par des enquêteurs anonymes du CMP lors de conventions, à San Francisco, de la Fédération nationale pour l’avortement (NAF) américaine, principale structure de commerce des avorteurs. Aux Etats-Unis, le nombre annuel d’avortements dépasse le million, après un pic à 1,3 million en 1990.
 
On trouve dans ce document de quoi vaciller. Deborah Nucatola, directrice des services médicaux de Planned Parenthood y détaille les moyens d’avorter en protégeant, pour qu’ils restent négociables, les organes de l’enfant. « Vous savez, parfois, elle (l’acheteuse de tissus) va me dire qu’elle veut le cerveau, donc nous laissons la boîte crânienne intacte », explique-t-elle. « Ensuite nous essayons de la prendre ou, en fait, de prendre tout, vous voyez, et même de la séparer du reste des tissus pour ne pas les perdre », dit-elle.

 

Une nouvelle vidéo du CMP laisse des membres Planning familial s’accuser eux-mêmes [1]

 
Plus généralement, et en admettant sans ciller que leur travail consiste à « tuer », les avorteurs se lamentent de la « difficulté » à découper le fœtus. « Un globe oculaire m’est tombé sur les genoux, c’était dégoûtant », s’exclame le Dr Uta Landy, fondatrice du consortium de Planned Parenthood pour les fournisseurs, lors d’un discours devant la NAF. Rires dans la salle. Le Dr Lisa Harris, directrice médicale du Planned Parenthood du Michigan ironise : « Nos histoires n’ont pas vraiment leur place dans les discours et raisonnements des pro-vie, hein ? ». Et de se plaindre de « ces têtes qui restent collées et qu’on ne parvient pas à amputer ; de ces hémorragies qu’il faut gérer… voyez-vous, tout cela fait partie de notre métier, mais on a du mal à trouver le bon endroit pour en parler ».
 
Le Dr Susan Robinson, avorteuse de Planned Parenthood de Mar Monte, qui officie en Californie et au Nevada, raconte son usage de forceps pour extraire les bébés. « Vous y allez, vous y allez : est-ce que j’ai attrapé l’utérus ou le fœtus ? Ouf, oui, le fœtus. Non ? On n’a rien attrapé ? Alors on y retourne », dit-elle devant les enquêteurs masqués du CMP : « Le fœtus est une petite chose coriace, et l’extraire, je dis bien l’extraire, d’entrée c’est vraiment difficile ».

 

Le meurtre de masse passe par le dépeçage de petits d’homme – on en rigole

 
Dans un accès de sincérité mêlée de cynisme, le Dr Lisa Harris reconnaît la validité des arguments des militants pro-vie : « Comme nous considérons le fœtus comme eux et que nous pourrions convenir qu’il s’agit d’actes de violence, je me demande comment je peux venir travailler chaque matin. Oui concédons-leur toute cette violence ; c’est une personne, c’est un meurtre, concédons-leur cela ! ».
 
Le Dr Ann Schutt-Aine, directrice des services d’avortement au Planned Parenthood de la Côte du Golfe, explique qu’elle détourne souvent ce qui peut être considéré comme un avortement tardif, interdit par la loi fédérale américaine dite Partial-Birth Abortion Ban Act de 2003. Comment ? Elle tire l’une des deux jambes du bébé. Le texte définissant l’avortement tardif comme une extraction du corps du bébé, mais à l’exception de son cerveau, l’avorteur insère des ciseaux sous la boîte crânienne, aspire le cerveau puis peut tranquillement extraire le corps sans craindre de tomber sous le coup de la loi.

 

Deb VanDerhei « ne peut pas empêcher » le trafic d’organes et de tissus foetaux

 
La dimension mercantile ajoute à l’insupportable. La vidéo montre d’autres caciques de Planned Parenthood évoquer les besoins de sociétés de négoce des tissus fœtaux. « La vérité est que certaines cliniques en demandent pour augmenter leurs revenus », dit Deb VanDerhei, directrice du Consortium de Planned Parenthood pour les fournisseurs, « et nous ne pouvons pas le leur interdire ». « Je sais que Planned Parenthood vend un paquet de ce type de matériau », ajoute son directeur médical pour le Maryland, le médecin émérite Paul Blumenthal.
 
Deborah Nucatola, objet d’une plainte pour ses propos sur l’usage à but lucratif des embryons, a été relaxée par un grand jury au motif que les images des vidéos auraient été manipulées et montées à charge. En revanche, la NAF a traîné la CMP en justice pour avoir publié ces enregistrements. Le président du CMP, David Daleiden, a été inculpé le 3 mai par le procureur de Californie pour 15 délits. Daleiden est défendu par l’ancien procureur du comté de Los Angeles, Steve Cooley, et l’ancien procureur adjoint du même comté, Brentford J. Ferreire.

 

La vidéo David Daleiden n’a fait que montrer ce que les journalistes cachent

 
Plusieurs de ces enregistrements avaient fuité sur le site conservateur Got News, mais c’est la première fois que le Center for Medical Progress les a publiés en les sous-titrant. « Chacune des vidéos, pour la publication desquelles le procureur poursuit David Daleiden, a de toute évidence et sans discussion possible été tournée dans un lieu public et donc ne peut en aucun cas être considérée comme confidentielle », argumente Me Ferreira, qui ironise : « La seule différence entre les publications de Daleiden et la couverture quotidienne des journalistes de Californie est qu’il a enregistré les propos de personnes qui soutiennent le chef du parquet de Californie ». Aux Etats-Unis, les procureurs généraux des Etats sont la plupart du temps élus. Dans la tragédie de ce meurtre de masse, c’est toute la société qui est impliquée.

 

La video est interdite [2]

 


The New American l’avait mise en ligne dans son rapport du 25 mai, mais les images furent rapidement inaccessibles.
 
Un juge fédéral a ordonné le retrait de YouTube et d’ailleurs de la dernière vidéo infiltrée du groupe Pro-Life Center for Medical Progress (CMP), montrant des avocats et des dirigeants de Planned Parenthood dans une conversation horrible sur les bébés abandonnés : commentaires financiers sur la vente des tissus et des parties du corps de leurs victimes présumées assassinées.
 
Cette publication violerait, selon le juge, une injonction préliminaire antérieure : la Fédération nationale de l’avortement avait soutenu que l’accès public aux vidéos pourrait mettre en danger ses membres…
Le procureur Brentford Ferreira dénonce, lui, une « chasse aux sorcières », car chaque enregistrement vidéo (pour lequel l’enquêteur principal David Daleiden a été à chaque fois inculpé) a été de manière évidente et incontestable fait dans un lieu public où il ne pouvait pas être considéré comme « confidentiel ».
 
Mais l’idéologie empiète inévitablement sur l’impartialité de la justice…

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30 mai 2017 2 30 /05 /mai /2017 19:45

Après ils feignent de s'étonner d'une chute générale du niveau d'adhésion des européens aux institutions de l'UERSS... Comme pour le referendum négatif des Français en 2005 contourné deux ans plus tard sous Sarkozy, les Pays-Bas ratifient l'accord d'association avec l'Ukraine contre la volonté du peuple néerlandais exprimée lors d'un referendum en 2016.

Contre la volonté du peuple, les Pays-Bas ratifient l'accord d'association avec l'Ukraine

En dépit du référendum qui s'est tenu en avril 2016 et lors duquel les Néerlandais se sont prononcés contre l'accord d'association entre l'Ukraine et l'UE, le Sénat des Pays-Bas l'a ratifié mardi 30 mai en présence du Premier ministre Mark Rutte et du ministre des Affaires étrangères Bert Koenders.

 

Le référendum sur l'association entre l'Ukraine et l'Union européenne a eu lieu aux Pays-Bas le 6 avril 2016. Ses résultats définitifs ont été publiés le 12 avril. 61 % des votants se sont prononcés contre l'accord d'association, soutenu par un peu plus de 38 %. Un taux de participation de 32 % a permis de considérer le référendum comme valide, bien que son résultat soit non-contraignant.

Source: Sputnik

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28 mai 2017 7 28 /05 /mai /2017 11:18

Quand des "grands hommes" se prennent pour le Messie... Cela donne "levez-vous et en marche" :

Le Règne de l'Absurde - Emmanuel Macron, roi de l'Absurde

La démocratie libérale organisant la politique sans raison morale ultime est le Règne de l'absurde où des gourous, des guides, des sauveurs se succèdent les uns après les autres sans jamais parvenir à réaliser leur programme (Valéry Giscard d’Estaing, François Mitterand, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, François Hollande).

 

L'illogisme, l'absurdité étant le moyen et le fondement ultime du "libéralisme", "valeur de la gauche" depuis 1789, il n'est pas étonnant qu'un tel système court tout seul à sa ruine.

Le Règne de l'Absurde - Emmanuel Macron, roi de l'Absurde
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26 mai 2017 5 26 /05 /mai /2017 12:12

Soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes.

Evangile selon S. Matthieu, 10:16

Pour gagner la bataille métaphysique et symbolique face à un croyant de la foi dans le néant, il faut être un saint. Et sinon, du moins, faut-il avoir une connaissance claire des techniques de communication qu'il emploie, afin de ne pas tomber dans les pièges grossiers tendus et perdre la bataille de l'image.

 

Ainsi, à propos du départ de la politique de Marion Maréchal Le Pen, nous avions pensé que "dans les débats télévisés, ce qui compte c'est l'image que retiennent les téléspectateurs, non le fond. C'est triste, mais c'est ainsi. Dans ce débat de l'entre-deux tours, il fallait simplement dérouler l'argumentaire logique, exposer le programme, être dans le positif sans chercher à s'opposer ou à contrer le vide argumentaire de Macron : contrer le vide c'est déjà lui donner une existence et une réalité. Macron manquait d'oxygène, Marine Le Pen le lui a apporté." De ce point de vue, par l'aspect lisse, consensuel, positif et enthousiaste de son discours, Marion Maréchal Le Pen eut fait une candidate beaucoup plus efficace.

 

Symétriquement, nous avons vu que même s'il commence à entrevoir un manque au fondement ultime de la politique... (" la démocratie comporte toujours une forme d’incomplétude, car elle ne se suffit pas à elle-même… il y a un processus démocratique et dans son fonctionnement un absent. Dans la politique française, cet absent est la figure du roi". Entretien à Valeurs actuelles, 8 juillet 2015), c'est Emmanuel Macron, gourou de la foi dans le néant, capable de dire tout et son contraire, qui a employé le langage positif, et a réussi à vendre sa camelote. Le 8 mai, au lendemain de l'élection, nous écrivions que sa victoire était "la victoire d'un technicien de la communication sur la sincérité, la victoire du vide et du mensonge sur la vérité."

 

Il y a deux jours, nous avons découvert la video suivante de Charles Robin, un youtubeur venu de l'extrême-gauche mais qui a parfaitement compris la "totale connivence entre la droite et de la gauche, qui est une véritable connivence philosophique, puisque la gauche et la droite ne sont que les deux faces complémentaires d'une même logique, la logique libérale qui a contaminé tout l'Occident" [1]. Le terme de "logique libérale" est un oxymore : la logique n'est pas libérale et l'illogisme, l'absurdité même est le moyen et le fondement ultime de la démocratie libérale dont le processus aboutit à l'abolition de l'homme. C'est la raison pour laquelle nous parlons plutôt de "méta-hérésie" qui a envahi toute la vie sociale et religieuse, et qui donne à l'homme la faculté de définir le bien et le mal selon l'idée qu'il s'en fait comme si Dieu n'existait pas, comme si la vérité n'existait pas, c'est-à-dire comme s'il n'y avait pas de norme morale supérieure universelle.

 

Charles Robin voit également dans la victoire d'Emmanuel Macron le résultat d'une "technique de communication". Il explique un phénomène qui a été "effleuré mais sans jamais être parfaitement analysé dans les médias, ... quelque chose que l'on a un peu sous-évalué, qui est sa technique de communication... Et lorsqu'on l'écoute bien, on s'aperçoit que toute la communication de Macron est basée sur le langage positif, sur la communication positive. C'est-à-dire que contrairement aux autres candidats, il ne va jamais être dans l'attaque, dans l'hostilité de ses opposants, il va toujours trouver le moyen d'avoir un langage fédérateur, un langage positif. Et cela, c'est quelque chose d'extrêmement efficace.

 

Alors, cela a été beaucoup reproché à Marine Le Pen d'avoir été durant ce débat très offensive, très agressive, tandis que Macron, lui, est resté dans une attitude positive et fédératrice. Cela explique en grande partie l'attraction, la séduction qu'il a réussi à opérer sur tout le paysage politique, y compris chez ceux qui le critiquaient la veille et qui se sont ralliés à lui. Et on ne peut pas s'empêcher de voir en Macron une sorte de sorcier, une sorte d'ensorceleur, parce qu'il a réussi à envoûter les gens. Le terme n'est pas excessif. D'ailleurs quand il allait faire les visites d'usine où il était accueilli et reçu par des insultes (comme à Whirlpool. NdCR.), il allait quand même parlé aux ouvriers, et par son langage positif il arrivait malgré tout à apaiser les tensions et presque à se faire respecter. Donc c'est quelque chose quand même d'assez puissant, et on peut lui reconnaître cette habileté."

 

"Et d'ailleurs, ajoute Charles Robin, cela m'a été confirmé parce que le dimanche 7 mai, au soir, à l'annonce des résultats, j'ai passé une partie de ma soirée dans un rassemblement de macroniens. Et j'ai parlé avec un jeune homme qui s'occupait de la communication numérique de Macron, dans ma région. Et il m'a dit : 'effectivement, on était les seuls à envisager la campagne et la conquête du pouvoir dans une attitude positive.' Et c'est cela qui a fait la différence.

 

Cela ne m'étonnerait pas que Macron ait étudié ce que l'on appelle la PNL, la programmation neuro-linguistique. C'est un mot un petit peu barbare, mais assez simple finalement à comprendre, c'est l'art de la communication positive. Et on apprend beaucoup cela dans les études de commerce, dans l'apprentissage des techniques de vente... On nous explique que pour faire consentir le client, pour le faire adhérer au produit qu'on lui propose, il faut peser chacun de ses mots et n'employer que le langage positif:

 

'On apprend vraiment l'art de la négociation, on est amené aussi beaucoup aussi et cela c'est aussi heureusement ou malheureusement utile en politique, communiquer, c'est-à-dire à raconter des histoires, raconter une histoire. Donc on y apprend d'une certaine façon aussi des techniques de... pas de manipulation de l'opinion,... mais un petit peu'. (François Henrot, Directeur à la banque Rothschild)

 

"Par exemple, continue Charles Robin, on va éviter les tournures de phrases négatives, on va éviter d'employer des mots qui ont une connotation négative et qui risquent de produire un blocage mental, un blocage psychologique. Cela c'est une technique vielle comme le monde, mais qui fonctionne. Et pour certains, la PNL c'est la forme contemporaine de la magie." (Fin de citation)

 

La video de Charles Robin :

Notes

 

[1] S'il y a effectivement une totale connivence philosophique entre la gauche et la droite (la foi dans une politique sans raison morale ultime), il faut préciser néanmoins qu'il existe une "droite hors les murs" qui précisément n'a pas la foi dans le néant héritée de 1789, c'est la droite légitimiste, une droite qui reconnaît qu'il y a un ordre moral supérieur ultime qu'il s'agit de découvrir et de respecter, condition de la liberté politique... (Cf. Aussi : Antigone contre Créon).

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24 mai 2017 3 24 /05 /mai /2017 15:21

Conférence organisée au Parlement européen de Strasbourg le 17 mai 2017 autour du député français Marie Christine Arnautu, avec la journaliste Gabrielle Cluzel et le Président de la "Fondation Jérôme Lejeune" Jean-Marie Le Méné. Extraits :

 

Marie Christine Arnautu : "Les féministes n'ont rien de mieux à faire que de faire interdire la mention 'mademoiselle'. C'est extrêmement important, pendant qu'à deux pas de là, des fillettes se font excisées. Les estimations font état actuellement de 60.000 femmes excisées en France, et plus de 500.000 au sein de l'Union européenne. Là encore, il y a un ordre des priorités."

 

Gabrielle Cluzel : "La maltraitance de l'enfant et du jeune adolescent dans le milieu scolaire.

 

Selon les chiffres officiels, le harcèlement à l'école touche entre 10 et 12% des enfants en milieu scolaire. La pornographie: selon un sondage opinion way début 2017, l'âge moyen de primo-exposition à la pornographie est de onze ans.

 

Ces trois sujets sont souvent intiment liés : harcèlements, pornographie, prostitution. Parce qu'ils sont la conséquence d'un grand laxisme en milieu scolaire, au prétexte de bienveillance, le professeur n'ayant plus à sa disposition plus aucun outil de coercition pour assurer son autorité, cela induit un retour à la loi de la jungle, la loi du plus fort, à celui des mini caïds.

Et puis ils sont aussi la conséquence de la banalisation de l'acte sexuel abordé à l'école de façon très triviale, technique et hygiéniste; également la conséquence de la concomitance contradictoire et pourtant complémentaire d'une hypersexualisation des fillettes et de l'indifférenciation des sexes prôné par un féminisme militant. Et tout cela s'articule. [...] Et depuis l'indifférenciation des sexes, la jeune fille ne bénéficie plus de la galanterie...

La Manif pour tous sur le site ecole et sexe . fr revient sur la façon dont les parents sont floués dans ce domaine. L'Education nationale, poussée en cela - il faut bien le dire - par l'O.M.S. distille dès l'âge de 4 à 6 ans jusqu'au lycée une vision de la sexualité qui échappe au contrôle des parents, avec des contenus frisant parfois la pornographie.

 

Il y a quelque temps l'association Agir contre la prostitution s'est alarmée de certaines pratiques dès le collège, dans les toilettes scolaires notamment. Selon cette association, entre 6000 et 8000 mineurs seraient concernés par la prostitution en France, une prostitution tabou qui se passe à l'école (Sources: 1, 2)

 

Ne faudrait-il pas repenser toute cette 'éducation sexuelle' à l'école qui outrepasse ces droits et redonner aux parents les moyens d'éduquer leurs enfants, puisque l'école les en a peu à peu dépossédés, quand ils étaient les premiers concernés pour les éduquer à une sexualité vraie, respectueuse de l'autre, et en particulier des femmes, procédant de l'identité, de l'art d'aimer et d'être aimé, de l'inscription dans une lignée, et pas seulement de la froide injonction prophylactique 'Sortez protégés', qui ne fait que violenter le corps et l'esprit de nos enfants et procède, de ce fait, de la maltraitance".

 

Marie Christine Arnautu : "Selon des chiffres officiels et différentes associations dont l''Innocence en danger', 'Enfant bleu', 'Enfance et partage', en France, deux enfants par jour meurent de maltraitance chaque jour (bébés dans des machines à laver, enfants tasés au taseur parce qu'ils pleurent, le nourrisson secoué parce qu'on ne veut plus entendre ses cris). C'est des centaines de cas tous les jours d'enfants torturés.

 

A l'inverse du projet présidentiel de Marine Le Pen, je n'ai pas trouvé dans le programme d'Emmanuel Macron, le nouveau président de la république, la moindre intention de protéger l'enfant. Et en revanche, il l'a dit, ouvrez les guillemets, il est "très ouvert à toutes les formes de parentalité", défenseur du droit à l'enfant bien plus que du droit de l'enfant.

 

J'ai vu, moi, je suis originaire d'un pays communiste, comment la destruction de la famille et la prise en charge de l'enfant par l'état était un préalable à son embrigadement par le parti. Or l'état n'a aucune légitimité pour s'immiscer dans les familles. [...] Sauf en cas de maltraitance avérée qui doit être traitée immédiatement, il faut autant que faire se peut laisser l'enfant dans son environnement familial.

 

Il y a des cas de maltraitance abominables dans des familles aisées et riches. Et une situation familiale modeste n'est pas nécessairement synonyme d'enfants malheureux. Loin s'en faut. Il faut en cela évidemment avoir une politique familiale extrêmement volontariste.

 

L'école primaire : son rôle est d'apprendre à nos enfants à lire, à compter, à écrire. Et certainement pas de leur bourrer le crâne avec la théorie du genre, car cela aussi c'est une forme de maltraitance morale que de perturber des petits avec une idéologie qui est totalement néfaste à leur équilibre".

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24 mai 2017 3 24 /05 /mai /2017 14:19

La religion catholique reconnaît le droit de propriété et elle conseille aux possédants de donner librement aux pauvres. Pour les globalistes, il faut aller plus loin et abolir la propriété, parce que "la terre n'appartient à personne"... Vieille lune de l'illuminisme du XVIIIe siècle, qui continue d'agiter apparemment nos gourous, "En Marche" s'attaque à la propriété foncière :

"En Marche" contre la propriété foncière

Deux mesures du programme d'Emmanuel Macron touchent directement les Français dans leur rapport au logement, en tant que propriétaires ou locataires. La première, le remplacement de l'impôt sur la fortune (ISF) par un impôt sur la fortune immobilière (IFI) illustre la volonté du chef de l'État de détourner les épargnants de la pierre (maisons, appartements) pour promouvoir les investissements qu'il juge plus utiles à l'économie, comme les actions ou les obligations.

Source: Le Figaro

 

Les actions et les obligations, au moins, font tourner le business des financiers et des gourous ! Ingrats que vous êtes !

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19 mai 2017 5 19 /05 /mai /2017 14:47

En meeting politique à Marseille, durant la campagne présidentielle, nous avons pu voir un Emmanuel MACRON, disciple de Lénine et de Staline, désigner l'ennemi intérieur, affirmer que les membres de toutes les nations qu'il voyait à Marseille étaient "des Français" : "Je vois des Arméniens, des Comoriens, des Italiens, Algériens, Marocains, Tunisiens, Malais, Sénégalais ... Mais je vois quoi? Je vois des Marseillais...Je vois des Français." Or, faire une différence entre les Français selon leur origine nationale est déjà faire du racisme selon la loi même de la république, loi du 1er juillet 1972 relative à la lutte contre le racisme, qui interdit de faire une différence entre les Français selon "leurs origines, leur "ethnie", leur "nation".

 

C'est au cours d'un autre meeting, à Paris le 1er mai, que comme les Bolchéviques désignant les "ennemis du peuple" ou les nazis désignant les "Juifs" coupables de tous les maux, Emmanuel MACRON a dénoncé "nos vrais ennemis" : "ils sont là. Ce sont eux, nos vrais ennemis, puissants, organisés, habiles, déterminés. Vous les croisez dans les rues, dans les campagnes ou sur la toile, bien souvent masqués, aussi haineux que lâches. Vous les connaissez. Le parti des agents du désastre. Les instruments du pire. L’extrême droite française. Elle est là." (Source: https://en-marche.fr/article/discours-1er-mail-emmanuel-macron )

 

Lire : Les Francophobes

 

Pour le même Emmanuel MACRON, la France n'a pas de culture : "J'ai dit : 'Il n'y a pas une culture française', mais c'est une vérité... Parce que moi, l'art français je ne l'ai jamais vu".

 

L'homme s'est également distingué en affirmant que la France est "coupable de crime contre l'humanité" dans la colonisation.

 

Au-delà de la critique de l'"extrême-droite", en somme, dans le discours d'Emmanuel MACRON et des macronistes, il faut retenir que le français français, d'origine française, attaché à ses origines, fier de sa culture, de son histoire, de toute son histoire (même républicaine... on sait en effet qu'en Algérie par exemple c'est la IIIe république qui a pris résolument le parti d'une implantation définitive avec une intégration pure et simple du territoire algérien dans l'organisation politique et administrative française) devient l’indésirable, le "vrai ennemi" (sic) "aussi haineux que lâche"..., un bouc émissaire destiné à la vindicte publique.

 

Emmanuel Macron prêche la bienveillance, l'amour du lointain pour mieux se défaire de l'amour de son prochain : l'attachement aux origines ne vaut que pour l’immigré. C'est sur ce plan de l'illogisme de son amour affiché du prochain qu'il faut porter la critique du macronisme.

 

En pratique, l'état macronien s'attache donc à gommer les origines nationales tout en les instrumentalisant à des fins de politique antinationale et antifrançaise.

 

Le macronisme s'attachera-t-il lui aussi surtout à détruire les cultures locales et la culture de la France ?

 

C'est la réflexion que nous porte la lecture du 19ème chapitre de l'ouvrage "La Fin des empires", publié sous la direction de Patrice GUENIFFEY et Thierry LENTZ (Le Figaro Histoire, Collection Tempus, Paris 2017, p. 522-523) où il est écrit qu'en 1922, secrétaire général du Parti communiste soviétique,

 

"Staline hérite des idées et des méthodes de Lénine : il expérimente l'édification du 'socialisme dans un seul pays' à l'échelle de l'URSS. Officiellement, ... les peuples dits 'allogènes' sont considérés comme des citoyens à part entière. ... En pratique, l'état soviétique s'attache surtout à la destruction des cultures locales. Lénine avait qualifié l'empire tsariste de 'prison des peuples'. L'expression est plus appropriée à l'Urss, véritable Archipel du Goulag.

 

[...] La fiction d'une union fraternelle des peuples est l'objet d'une propagande continue, qui se reflète jusque dans les manuels de géographie ou les études des historiens occidentaux, y compris les plus compétents d'entre eux : dans Les Slaves, peuples et nations, publié en 1965, Roger PORTAL, professeur à la Sorbonne, met en valeur l''assimilation morale' intégrant les éléments ethniques variés, insistant sur la rupture avec l'ère tsariste : 'Il n'y a pas comme autrefois simple juxtaposition de peuples différents. [...] Les fortes nationalités non slaves du Caucase (Arméniens, Géorgiens, Azerbaïdjanais) et d'Asie centrale (Ouzbèkes, Turkmènes, Kirghiz, etc.), en même temps qu'elles affirment leurs caractéristiques nationales comme elles ne pouvaient le faire dans le passé, n'ont pas davantage une manière de penser la vie politique, sociale, économique, différente de celles des peuples slaves de l'Ouest.'

 

Dans la seconde moitié de années 1970, la thèse du 'peuple soviétique' comme communauté historique fait l'objet d'un concept idéologique renforcé. [...] le concept de 'peuple soviétique' s'exprime génétiquement par un génotype qui imprime un caractère internationaliste transcendant les appartenances ethniques'...

 

En 1978, Hélène Carrère d'Encausse diagnostique, dans 'l'Empire éclaté. La révolte des nations en URSS', une crise des nationalismes.

 

[...] A partir de 1989, des 'Fronts populaires' surgissent en Lituanie, en Estonie, en Lettonie, en Moldavie, en Azerbaïdjan, en Géorgie et en Arménie. [...] L'URSS est moribonde...

 

Le 8 décembre 1991, les leaders de la Russie, de l'Ukraine et de la Biélorussie proclament la dissolution de l'URSS et forment la Communauté des états indépendants."

L'"homo macronicus", nouvel homme supranational ?
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19 mai 2017 5 19 /05 /mai /2017 07:35

Et après on nous dit qu'il n'y a pas de complot ! L'information suivante n'est pas sans nous rappeler la période 1789-1792, lorsque les grands ancêtres maçonniques de François Hollande durant la Révolution dite française ont déclaré la guerre à l'Europe afin de "sauver la Révolution"...  et parce que notre salut était là ! (1)

 

Selon L'Obs, qui révèle le 17 mai l'existence de ce plan "informel" connu seulement d'"une poignée de membres du gouvernement, de directeurs de cabinet et de très hauts responsables de l'Etat" (c'est ce que l'on appelle la démocratie "représentative"!), "si Le Pen avait été élue... le plan secret pour "protéger la République" (2), Hollande et sa clique étaient prêts à jeter le pays dans la guerre civile "pour protéger la république" !… (3

 

Ce plan ignoble, anti-démocratique, prévoyait dans un premier temps d'anticiper des manifestations violentes :

 

"des mouvements d'extrême gauche, plus ou moins implantés, chercheront sans nul doute à organiser des manifestations dont certaines pourraient entraîner des troubles sérieux", avaient écrit les services de renseignement en collaboration avec la Direction centrale de la Sécurité publique (DCSP), dans une note révélée le 22 avril dernier par Le Parisien. (4)(5)

Plan du gouvernement en cas de victoire de Marine Le Pen - Violences urbaines et maintien au pouvoir de Bernard Cazeneuve (Le Parisien, Présidentielle : la note secrète sur les menaces autour du scrutin, 22 avril 2017)

Plan du gouvernement en cas de victoire de Marine Le Pen - Violences urbaines et maintien au pouvoir de Bernard Cazeneuve (Le Parisien, Présidentielle : la note secrète sur les menaces autour du scrutin, 22 avril 2017)

L'état d'urgence devait ensuite être conservé et Bernard Cazeneuve rester en place :

 

"certes, le maintien en poste du Premier ministre est contraire aux usages républicains, mais sa démission n'est en rien une obligation constitutionnelle", souligne L'Obs.

 

Pour la suite, le Parlement devait être convoqué jeudi 11 mai avec l'ordre du jour "la crise nationale provoquée par les violences qui ont suivi le scrutin" (sic) ! (6)

 

Toujours selon les informations de l'hebdomadaire, des élus devaient exiger qu'il n'y ait aucune vacance du pouvoir et que le Premier ministre du gouvernement sortant Bernard Cazeneuve, pouvait, en toute légitimité, rester à son poste pour gérer la crise. Ben voyons !

 

L'article de L'Obs:

Dictature : le plan de l'oligarchie si Marine Le Pen avait été élue le 7 mai 2017
Dictature : le plan de l'oligarchie si Marine Le Pen avait été élue le 7 mai 2017

Notons qu'encore une fois, les milices d'extrême gauche devaient servir d'armes de l'oligarchie contre la volonté du peuple exprimée au cours d'un scrutin.

 

Au sujet de Bernard Cazeneuve, Famille Chrétienne a révélé en 2014, "la face cachée d'un politique déterminé". (7) À l’annonce de sa nomination comme nouveau ministre de l'Intérieur, mercredi 2 avril 2014, l’un de ses prédécesseurs place Beauvau, Nicolas Sarkozy, avait estimé qu’"il n’est pas connu pour son autorité". Qu'eut-ce été s'il avait été connu pour son autorité !

 

Pour Philippe Gosselin, député de la Manche, les qualités de Bernard Cazeneuve – "patelin et tout en rondeur" – devaient lui permettre de montrer ses talents de négociateur et de diplomate. "Sa personnalité est moins clivante que Manuel Valls, qui a brusqué l’opinion politique par son traitement musclé de La Manif pour tous", estima le parlementaire normand, qui eut souvent l’occasion de travailler avec l’ancien président de la communauté d’agglomération de Cherbourg.

 

En 2012, comme porte-parole de Hollande durant la campagne présidentielle, Bernard Cazeneuve avait réagi brutalement à la proposition de Nicolas Sarkozy de promouvoir une "laïcité positive". Il endossa la cape du laïcard combattant contre la religion et écrivit que la "laïcité porte en elle l’espérance de l’affranchissement de l’homme, par le dépassement de tous les dogmatismes". Sauf le sien apparemment ! Pour lui, évoquer les racines chrétiennes de la France, c’était "faire une relecture historique frelatée" qui avait "rendu la France peu à peu nauséeuse" ! Quand on vous dit que ces gens n'aiment pas la France ! C’était en tout cas "brader l’héritage laïque de la France". Il faudra que les tenants de ce laïcisme de combat contre la religion catholique nous explique qui est l'inventeur de la laïcité conçue comme principe de distinction des pouvoirs temporel et spirituel !

 

Ce laïcisme anticatholique de Bernard Cazeneuve ne l'empêcha pas en août 2016 de déclarer  dans un entretien à La Croix sur son projet de "Fondation pour l’islam de France" ainsi que le dispositif de formation des imams : "Encore une fois, l’objectif est de faire émerger de manière volontariste, dans le respect de la laïcité, dans le dialogue et le respect mutuel, un islam de France ancré dans les valeurs de la République". (8)

 

Au terme de deux jours d'Etats généraux du christianisme organisés en 2015 par La Vie, Bernard Cazeneuve avait pourtant déclaré que "les valeurs républicaines sont aussi largement celles de l'Evangile". Le sursaut civilisationnel vise donc à se réapproprier des mots et des principes que la république a dévoyés et subvertis.

 

En juillet 2015, il proposa une réforme sur le droit des étrangers qui fut adoptée en janvier 2016. En août 2016, il précisa les conditions d'accueil des migrants en omettant toute référence aux notions d'immigration régulière ou d'immigration illégale (La circulaire passée sous silence qui supprime la notion d'immigration illégale, Alexis Théas, lefigaro.fr, 12/08/2016)

 

Le plan des mondialistes est d'empêcher tout sursaut civilisationnel sur la base de nos principes historiques et culturels, islamiser le pays pour le diviser, se servir de tout levier pour garder le pouvoir quel qu'en soit le prix.

Notes:

 

(1) En 1792, les Brissotins (ou "Girondins")  ont déclaré la guerre à l'Autriche (20 avril 1792), afin de porter un coup fatal à la monarchie, en se réjouissant par avance de la défaite militaire de la France, qui établirait enfin la preuve de la "trahison du roi"... (Source: P. Gueniffey, Histoire de la Révolution et de l'Empire, Perrin, Collection Tempus, Paris 2011, pages 176, 227 et 670). "Nous la voulions (la guerre Ndlr.), nous autres jacobins, parce qu'à coup sûr la paix tuait la république..."' (Jean-Baptiste Louvet dit Louvet de Couvray, cité in Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinsime, Ed. de Chiré, Chiré-en-Montreuil 2005, tome 2, p. 473); (2) L'Obs; (3) Boulevard Voltaire; (4) Le Parisien; (5) L'Express; (6) Yahoo Actualités; (7) Famille chrétienne; (8) Bernard Cazeneuve : « Faire émerger un islam de France ancré dans les valeurs de la République », La Croix, Recueilli par Guillaume Goubert, Anne-Bénédicte Hoffner et Corinne Laurent, le 28/08/2016 à 19h00

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17 mai 2017 3 17 /05 /mai /2017 09:17
Jacinta Marto en 1917

Jacinta Marto en 1917

Le signal le plus inquiétant est envoyé par les catholiques pratiquants (i.e., qui vont à la messe au moins une fois par mois) qui auraient voté Macron au deuxième tour de la présidentielle dans une proportion de 70 %. Quand on se souvient de ce que fut la mobilisation de la Manif pour tous, et quand on lit le programme de Macron, on en demeure interdit. Est-ce à dire que, sous la catégorie « catholique pratiquant » (si peu), il faille lire « bourgeois effrayé par la sortie de l’Euro » ? Ou que les chrétiens de France sont frappés de schizophrénie ? On serait tenté de le penser lorsqu’on voit le sort de Sens Commun tour à tour rallié à Sarkozy et Fillon, aujourd’hui fan du franc-maçon François Baroin. Son président Christophe Billan a expliqué à La Vie qu’il se rencontre avec le député maire de Troyes sur la nécessité « d’assurer le primat de la loi républicaine sur toute loi religieuse ». C’est le vieux laïcisme des Lumières que Jacques Chirac exprimait à sa manière « Il n’y a rien au-dessus de la loi civile ». Que les représentants d’un catholicisme qui se veut militant se rallient à l’idéologie maçonne en dit long sur le pourrissement de la France.(1)

Selon la petite sainte Jacinthe, voyante de Fatima canonisée le 13 mai dernier par le pape François à l'occasion du centenaire des apparitions, "Notre Dame a dit que, dans le monde, il y a trop de guerres et de discordes. Les guerres ne sont que le châtiment des péchés du monde. Notre Dame ne peut plus retenir le bras de son Fils bien-aimé sur le monde." (2) (3). Le manque de foi provoque des guerres.

 

"Sens commun", quelle guerre nous tombera encore dessus ?!

 

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14 mai 2017 7 14 /05 /mai /2017 13:27
François Hollande : "Je laisse la France dans un état bien meilleur que celui que j'ai trouvé"

Comment François Hollande peut-il dire avec des records de chômage et de dette qu'il laisse un état bien meilleur que celui qu'il a trouvé ? Le déni et le mensonge aura accompagné François Hollande jusqu'au dernier jour.

François Hollande : "Je laisse la France dans un état bien meilleur que celui que j'ai trouvé"

Collector pour l'historien, François Hollande passant le relai au mondialiste Emmanuel Macron ce dimanche, a déclaré qu'il laissait "la France dans un état bien meilleur que celui que j'ai trouvé", au départ de Nicolas Sarkozy en 2012.

François Hollande : "Je laisse la France dans un état bien meilleur que celui que j'ai trouvé"
François Hollande : "Je laisse la France dans un état bien meilleur que celui que j'ai trouvé"

En juin 2015, la dette publique avait augmenté de +236 milliards d’euros depuis mai 2012 :

 

 

François Hollande : "Je laisse la France dans un état bien meilleur que celui que j'ai trouvé"

En septembre 2015 la dette publique de la France s'élevait à 96,5% du Produit intérieur brut (PIB), soit plus qu'en 2015 (96,3%).

François Hollande : "Je laisse la France dans un état bien meilleur que celui que j'ai trouvé"

Et au premier trimestre 2016 elle montait à 97,5% du PIB, soit 6% de plus qu'en juin 2013 (91,7% du PIB) :

François Hollande : "Je laisse la France dans un état bien meilleur que celui que j'ai trouvé"

Summum du mensonge et de la moquerie du peuple, alors que la dette publique atteignait 91% en septembre 2012, le gouvernement socialiste, par la voix du ministre de l'économie Pierre Moscovici annonçait qu'elle culminerait au niveau record de 91,3% avant de commencer à "refluer" "l'an prochain" :

François Hollande : "Je laisse la France dans un état bien meilleur que celui que j'ai trouvé"

Rappelons que François Hollande fit à ce moment-là le pari d'un retournement de la conjoncture internationale dès l'été 2013, qui permettrait une régression du chômage (et de la dette). Ce pari, selon l'économiste eurosceptique Jacques Sapir, ne pouvait pas être tenu... On ne peut pas dire que nous n'avions pas été prévenus !...

Pour comparaison, la dette atteignait environ 86,2% à la fin du dernier trimestre 2011 à la fin du quinquennat Sarkozy, et "ne s'élevait" qu'à 66,6% en septembre 2007 à son début.

François Hollande : "Je laisse la France dans un état bien meilleur que celui que j'ai trouvé"

Quand on parle de déficit public, une date revient souvent : 1974. C’est la dernière année où les recettes de l’Etat étaient supérieures aux dépenses. Depuis, il faut sans cesse emprunter pour combler le déficit, et donc contracter une dette. Fin 2016, son total s’élevait à plus de 2140 milliards d’euros (96 % du PIB), sachant que la charge de la dette représente chaque année 44 milliards d’euros. (Source)

 

Entretemps, la loi de 1973 est passée par là : pourquoi et comment la France est-elle asservie par les banques ?.

 

En pourcentages, la dette aura donc augmenté de 20% sous Sarkozy (de 66 à 86%) et de 10% sous Hollande (86 à 96%).

 

 

François Hollande : "Je laisse la France dans un état bien meilleur que celui que j'ai trouvé"
François Hollande : "Je laisse la France dans un état bien meilleur que celui que j'ai trouvé"
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12 mai 2017 5 12 /05 /mai /2017 14:22
La loi "Macron" du 6 août 2015 dite "pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques"

Si vous voulez une image du futur, imaginez-vous une botte écrasant le visage d'un homme pour toujours.

George ORwell, 1984

La loi se donne, selon Emmanuel Macron, pour finalité de « déverrouiller l'économie française » ; elle doit régler les « trois maladies » de la France : « défiance », « complexité » et « corporatisme » en prenant un ensemble de mesures modifiant un certain nombre de réglementations en vigueur afin de restreindre le droit au repos du dimanche et faciliter le travail de nuit, de réduire le caractère fixe des tarifs des professions réglementées et d'augmenter le nombre de professionnels, de supprimer le monopole du service public de la SNCF accordant la préférence au rail pour le transport terrestre régulier à longue distance, d'accélérer l'acquisition du permis de conduire, de plafonner les indemnités de licenciement et les dommages et intérêts en cas de licenciement abusif, de permettre la vente par l'État de dix milliards de participation dans des entreprises publiques privatisées afin d'augmenter les intérêts de la dette payés, la possibilité de transférer la propriété de l'armement militaire, des avions de chasse et des navires de guerre à des sociétés commerciales privées qui les loueront à l'armée française et à la Marine nationale, l'augmentation systématique de 30 % des limites de constructibilité en zones urbaines, ainsi que diverses autres mesures qui ont été abandonnées : l'ouverture du capital des pharmacies aux investisseurs non pharmaciens, l'ouverture de la profession d'avocat aux juristes d'entreprise, etc.

 

Source: Wikipedia

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12 mai 2017 5 12 /05 /mai /2017 12:51

Après l'échec de Marine Le Pen à la présidentielle, la pression des europhiles mondialistes se fait plus forte pour réclamer l'abandon programmatique du retour au franc.

Un pays qui renonce à sa monnaie est un pays économiquement mort
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12 mai 2017 5 12 /05 /mai /2017 12:44

L'attaque contre la famille se poursuit en Belgique :

 

Une école de Bruxelles a pris la décision « de ne plus faire faire de cadeaux par les enfants dans le cadre scolaire » dans l’objectif de rencontrer "la grande diversité de familles de l’école" et de permettre à celles-ci de célébrer-ou pas- les fêtes des mères et des pères de la manière qui leur semble la plus juste.

Selon le directeur de l’établissement, Dominique Paquot: « Cela fait un ou deux ans que nous menons une réflexion sur la difficulté de certains enfants lors de cette période : enfants dont l’un des parents est décédé, avec lequel il n’a plus de contacts, parents de même sexe, familles monoparentales, etc. Il faut réfléchir à la préparation de cette fête à l’école, à l’heure où la société change. »

Une école bruxelloise à pédagogie active a décidé de ne pas préparer de bricolage pour la fête des mères. Les parents s’insurgent.
lesoir.be
 

 

Diakonos.be

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8 mai 2017 1 08 /05 /mai /2017 11:30

Macron a donc remporté l'"élection" présidentielle hier soir. C'est la victoire d'un technicien de la communication sur la sincérité, la victoire du vide et du mensonge sur la vérité, la victoire de l'égoïsme et de la division sur l'amour du prochain et le rassemblement authentique, la victoire de la guerre sur la paix. La victoire des puissants, la victoire du passé. Rien de nouveau.

 

Le véritable enjeu de civilisation était là. Seule une figure comme le roi, au-dessus des clivages du passé des partis et indépendant des puissants peut unifier le pays.

Avec l'ouverture effrénée au capitalisme, sans barrière douanière ni tarifaire, sans législation sur la sécurité de la santé et de l'environnement, les multinationales sont dors et déjà attendues pour ravager nos territoires.

Sur le droit du travail, les retraites, Macron a prévenu qu'il passerait par ordonnances, majorité parlementaire ou pas, grèves ou pas. Le reste, l'économie, l'euro, est un point de détail... Durant cette campagne présidentielle, à Marseille, Macron a segmenté la population. Comme Hollande en 2012, il a fait mieux que quiconque une différence dans les origines. C'est là, le propre du racisme : faire une différence...

 

Sans compter qu'à l'extérieur, la politique de Macron sera la continuation des guerres de l'OTAN et des Etats-Unis qui ont embrasé l'Europe (Kosovo, Ukraine) et le Proche-Orient (Irak, Libye, Syrie), Macron président est donc le continuateur du logiciel de la guerre civile commencée sous le quinquennat Hollande. La France, coupable selon lui de "crime contre l'humanité" dans la colonisation, nous devrons le tenir pour LE responsable des futurs attentats en France, des futurs échecs de la lutte contre le terrorisme islamiste et des guerres à l'extérieur.

 

La réalité viendra rappeler aux Français que les progressistes n'ont jamais rien fait dans l'histoire que détruire sans jamais rien construire à la place. Le choc du réel sera violent et se paiera encore une fois du sang des Français.

 

Macron élu sous l'oeil de la pyramide et soutenu par toute l'oligarchie. Un hasard ?

Macron élu, la guerre civile à l'intérieur et la guerre à l'extérieur "en marche" !
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28 avril 2017 5 28 /04 /avril /2017 09:26

Si vous entendez Emmanuel Macron ou ses adeptes vous dire qu'il a quitté le milieu de la finance pour faire de la politique et donc qu'il a perdu de l'argent, répondez-leur ceci :

 

« Macron est mandaté par les milliardaires pour donner un grand coup de balai sur des divisions politiques qui n'ont plus lieu d'être, qui paralysent les intérêts de l'Oligarchie : plus de droite, plus de gauche, tous unis derrière le veau d'or qui est devenu l'argent, les intérêts et les pouvoirs de cette Oligarchie. Plus de secteur privé, plus de secteur public, on va de l'un à l'autre et de l'autre à l'un. Bientôt le monde sera marchandisé, privatisé, et Emmanuel Macron sera radieux. Et il sera récompensé par les financiers du bon travail qu'il aura fait. 

 

Une classe sociale, aujourd'hui effectivement mondialisée, défend des intérêts de type extrêmement violent, c'est-à-dire que grâce à leur titre, grâce à la propriété des moyens de production. Ils sont bien décidés à exploiter toujours plus le monde du travail, à marchandiser les ressources naturelles, à exploiter les pays sous-développés, à spéculer sur le réchauffement climatique, et à marchandiser l'ensemble des services publics, y compris les services sociaux, par exemple d'aides aux plus démunis.

 

L'argent est devenu une arme de destruction massive qui leur permet de tout attaquer, tout contrôler, la démocratie, le politique, les corps, les ressources naturelles, le travail. C'est une véritable guerre de classe

 

[...] Le conflit d'intérêt? Ils s'en tapent, parce que en réalité pour eux ce n'est pas un problème. La séparation des pouvoirs, cela n'existe pas. [...] Et donc c'est une espèce de résurgence de l'Ancien Régime, qui vraiment devrait être complètement supprimée. »

 

Note de Christ-Roi. La séparation des pouvoirs est un mythe de la république des « Lumières » pour donner le pouvoir aux milliardaires à la place du roi et du peuple.

 

Sous l'Ancien Régime, le roi n'était pas le jouet des riches, il en était le maître absolu, il ne dépendait d'aucune puissance et était délié de tout lien (absolutisme).

 

L'enrichissement indéfini était perçu comme immoral par le codes même de la noblesse, il cachait une activité interdite (l'usure) et conduisait à l'arrestation et au bannissement (Fouquet).

 

Le commerce, lui-même était interdit à la noblesse : ses codes d'honneur ne permettaient pas un enrichissement indéfini tel qu'il fut permis à partir de 1789...

 

L'explication partielle de l'Oligarchie, vue sous le seul angle économique est donc incomplète (et peut même être très dangereuse si elle devient l'outil de propagande idéologique du totalitarisme communiste). L'explication doit impérativement aborder le pendant politique de l'oligarchie, sans quoi on a un discours de façade préempté par les gauchistes comme l'a fait Mélenchon durant la campagne présidentielle 2017 en se mettant lui aussi à parler d'« oligarchie» (un thème qui jusque-là n'avait été expliqué et développé que par le Front national), sans jamais faire une analyse de fond de l'oligarchie politique.

 

Du point de vue historique, la naissance de l'oligarchie politique républicaine a bien été identifiée par l'historien Patrice Gueniffey : 

 

« Dans le régime démocratique, ... (e)n théorie, le nouveau citoyen se voit reconnaître un pouvoir de contribuer à la formation des décisions, ... Mais en réalité, il a moins de prise sur la décision qu'il n'en a jamais eu (Cf. P. Gueniffey, Le Nombre et la raison, p. 208-213).

 

En effet, la participation démocratique "transfère" le pouvoir théoriquement possédé par les individus à une oligarchie composée de professionnels de la politique. Cette oligarchie trie les problèmes et définit les termes dans lesquels ils peuvent être résolus, médiation indispensable pour transmuer la poussière des volontés individuelles en "volonté collective". La toute-puissance de la "machine", ou du parti, est la réalité de la liberté du citoyen moderne.

 

...[L]e pouvoir réel se trouve entre les mains du 'cercle intérieur'.

 

... [L]e peuple est réellement dépossédé de son pouvoir au profit du parti indispensable au fonctionnement de la démocratie.

 

... [L]e mensonge: la dictature d'une minorité prétendant énoncer la Volonté générale au nom du peuple mais à la place du peuple... »

 

(Patrice Gueniffey, La Politique de la Terreur, Essai sur la violence révolutionnaire, Fayard 2000, réed. Tel Gallimard, Mesnil-sur-l'Estrée 2003, p. 206-207).

 

Le seul clivage que Macron souhaite conserver, et même « rebâtir » est précisément le clivage « entre progressistes et conservateurs » issu de 1789

 

« A mes yeux, le vrai clivage dans notre pays (...) est entre progressistes et conservateurs, c'est ce clivage que je veux rebâtir maintenant et je ne veux pas attendre 2017 » (pour cela), avait déclaré le ministre de l'Economie dans une interview pour Arte.

 

Conclusion

 

Le « en marche » d'Emmanuel Macron, c'est un retour à la précarité sociale du XIXe siècle, le tonneau des danaïdes de la dette qui ne cesse de se remplir pour le plus grand profit des banques et le plus grand malheur des peuples, réduits à l'esclavage pour dette comme durant l'Antiquité !, pendant que les écarts de richesses ne cessent de se creuser au point d'atteindre des niveaux records jamais atteints dans l'histoire de l'humanité, une classe de riches de plus en plus riches et une classe de pauvres de plus en plus pauvre, une France tiers-mondisée dont le PIB est dépassé par d'anciens pays en développement comme l'Inde ou le Brésil, la France livrée à l'oligarchie politico-économique.

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26 avril 2017 3 26 /04 /avril /2017 19:10

Le mépris de classe d'Emmanuel Macron envers le peuple français s'est illustré de nouveau aujourd'hui par un propos d'un de ses soutiens, Jacques Attali envers les salariés en difficulté de Whirlpool :

Jacques Attali, soutien d'Emmanuel Macron, compare les ouvriers de Whirlpool en difficulté à une "anecdote"

Jacques Attali, un des premiers mentors et soutien d'Emmanuel Macron qui s'est notamment affiché avec lui dimanche soir au restaurant La Rotonde en faisant la fête après les résultats du premier tour comme si le deuxième tour était déjà joué, a comparé aujourd'hui les salariés de Whirlpool à "des anecdotes" :

 

"Je ne voudrais pas que cette campagne se réduise à des anecdotes."

 

Jacques Attali a connu Emmanuel Macron en 2007, alors que celui-ci était rapporteur général adjoint de la "commission Attali" sur la "libération de la croissance".

 

"Les ouvriers de Whirlpool, c'est des anecdotes ?" a répondu alors la journaliste de LCI, Audrey Crespo-Mara, à l'économiste et ancien conseiller de François Mitterrand. Réponse de l’intéressé :

 

"C'est en effet une anecdote dans un contexte plus large, si on ne le présente pas dans un contexte plus large".

 

Le secrétaire général d'En marche! est intervenu aussitôt pour demander qu'il "se taise". (Source)

 

Mais pour le moment, il n'y a aucune excuse publique, aucun mot d'apaisement du candidat d'"En marche" (arrière vers le XIXe siècle!) envers les salariés de Whirlpool ainsi méprisés. Ces propos méprisants doivent être retirés et désavoués immédiatement.

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25 avril 2017 2 25 /04 /avril /2017 11:10

Petit rappel du mépris de classe du mondialiste Emmanuel Macron. D'où il parle et les résultats de sa politique économique :

Appel à faire barrage à Emmanuel Macron, l'homme des puissants

L'homme pour qui la France n'a pas de culture : 

Appel à faire barrage à Emmanuel Macron, l'homme des puissants

L'homme de la finance et des banques, planche dans les loges au "Grand Orient de France" :

Appel à faire barrage à Emmanuel Macron, l'homme des puissants

L'homme comptable d'une croissance moins forte en 2016 qu'en 2015 :

Appel à faire barrage à Emmanuel Macron, l'homme des puissants

Emmanuel Macron, secrétaire général adjoint de la présidence de la République de 2012 à 2014, puis ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique du 26 août 2014 au 30 août 2016, deux ans et quatre jours, est directement comptable et responsable de la situation économique du pays.

Appel à faire barrage à Emmanuel Macron, l'homme des puissants

Emmanuel Macron c'est 700 000 chômeurs de plus depuis le début du quinquennat de François Hollande :

Appel à faire barrage à Emmanuel Macron, l'homme des puissants

Les casseroles d'Emmanuel Macron sont les plus graves (délits de favoritisme), dont l'affaire Alstom et la vente des fleurons de l'industrie française.

Macron est indigne de gouverner la France. Il n'aime pas la France ("la France n'a pas de culture", "pas d'art"), il n'aime pas les Français (il énumère les nationalités et renvoie les Français à leurs origines). Il dit que la Guyane est une île...

Appel à faire barrage à Emmanuel Macron, l'homme des puissants

Sur les droits des femmes et les questions de la famille, l'homme a le programme de Pierre Bergé pour qui "louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l'usine, quelle différence ?" :

Appel à faire barrage à Emmanuel Macron, l'homme des puissants
Appel à faire barrage à Emmanuel Macron, l'homme des puissants

Pierre Bergé soutient Emmanuel Macron :

Appel à faire barrage à Emmanuel Macron, l'homme des puissants

Christ-Roi appelle tous les chrétiens, tous les défenseurs de la loi naturelle, les croyants de toute confession, ou agnostiques, toute personne soucieuse de la défense de la chose publique et de ce que nous avons tous en commun, toute personne soucieuse de la défense des plus faibles et des petits, à faire barrage à Emmanuel Macron, en votant Marine Le Pen au second tour de la présidentielle dimanche 7 mai. S'abstenir serait faire élire un ennemi de la France et des Français.

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20 avril 2017 4 20 /04 /avril /2017 07:26

La video ci-dessous est une enquête exclusive d’Armel Joubert des Ouches et de Jeanne Smits pour Reinformation.tv. Le scandale du sexe et de la pornographie dans les livres scolaires obligatoires s’étend dans le silence des parents d’élèves, des associations de parents et des autorités religieuses. 

Une enquête exclusive Réinformation.TV

 

Le scandale du sexe et de la pornographie dans les livres scolaires obligatoires s’étend dans le silence des parents d’élèves, des associations de parents et des autorités religieuses. Il touche tant les écoles publiques que l’enseignement catholique.
 
« Je sais qu’il y a deux scènes de viols, dont une sur une mineure. Je crois aussi qu’il y a une tournante dans une cave. Dès le début, ils présentent le personnage comme une bête de sexe. Il est marié mais sa femme ne lui suffit pas, alors, il a une garçonnière où il se rend pour voir d’autres femmes la nuit. Je n’ai pas tout lu ». Le personnage était « une bête de sexe ».

 

Le scandale des ouvrages scolaires

 
La jeune fille qui parle est aujourd’hui âgée de 18 ans. Mais de quoi parle-t-elle ? D’un livre dont la lecture a été imposée par l’un de ses professeurs à toute sa classe de seconde, il y a trois ans, pour « l’étudier ». Ce livre, c’est L’invention de nos vies de Karine Tuil. On y trouve de nombreuses scènes de pornographie.
 
C’est un scandale sans nom. Mais il y a plus grave : cela s’est passé dans un établissement de l’enseignement catholique de Rennes : l’Assomption. « Le sexe » abordé sous des traits nauséabonds dans une école catholique bretonne…
 
Lorsque les faits se produisent, Tiphaine n’a que 15 ans. Cette lecture imposée la choque terriblement, au point qu’elle sera victime de crises de larmes à répétition, d’insomnies fréquentes, de troubles divers.
 
A l’époque, la lettre d’excuse qu’elle reçoit de Pascal Balmand, le secrétaire général de l’enseignement catholique à Paris ne change pas grand-chose. Le mal est fait. Trois ans après, Tiphaine, que nous avons interviewée en exclusivité, reste toujours profondément choquée. « Je ne pourrai jamais oublier cela », nous a-t-elle déclaré.

 

A « Saint Vincent » aussi…

 
Toujours à Rennes, il y a peu, c’est un établissement considéré comme un fleuron de l’enseignement catholique – Saint-Vincent-la-Providence – qui a fait étudier à des élèves de 3e un livre du même acabit. Un ouvrage de Gilles Paris, Autobiographie d’une courgette… Interviewée à visage caché, la mère d’un enfant de 13 ans nous a dit être révoltée par ce que l’on a fait étudier aux élèves.

 

Livres, sexe et … réactions ?

 
« Une amie m’a raconté que dans une école de la région, on avait emmené des élèves voir une pièce de théâtre à la fin de laquelle les acteurs se sont promenés, nus, dans la salle, enjambant les fauteuils dans lesquels avaient pris place les élèves… »
 
Armel Joubert des Ouches et Jeanne Smits qui ont travaillé plusieurs semaines sur cette enquête, ont également pu obtenir le témoignage de ce professeur d’anglais d’un établissement catholique du Val-de-Marne, scandalisé par l’absence de réaction tant de la direction du lycée dans lequel elle travaille que des autorités ecclésiastiques. Notre équipe a tenté d’obtenir des explications auprès de l’évêché de Rennes et auprès des services de Mgr Pierre d’Ornellas, en vain…

 

Généralisation de la pornographie et loi du silence dans les écoles catholiques et publiques

 
Dans les établissements publics et privés sous contrat, les cas de ce genre se sont multipliés ces dernières années sans que la presse n’en fasse état.
 
Pour Pierre de Laubier, professeur et auteur du l’ouvrage « L’école privée … de liberté », il est presque « normal » que des livres comme ceux-là circulent. « L’administration de l’enseignement catholique est un mille-feuilles, tout est fait pour que l’on ne comprenne rien. Par ailleurs, l’école est pieds et poings liés avec l’Education nationale et dès qu’il y a une affaire, tout le monde est mis en cause. Il y a une loi du silence ».
 
Dans cette enquête qui a emmené Reinformation.TV de la Bretagne à la région parisienne, vous entendrez également le témoignage d’un directeur d’école qui explique comment on en est arrivé là.

 

Une enquête exclusive d’Armel Joubert des Ouches et de Jeanne Smits

 

Source: Reinformation.tv

Le 30 mars dernier, Ariane Bilheran, une psychologue clinicienne, normalienne docteure en psychopathologie, spécialisée dans la psychologie du pouvoir déviant (harcèlement, manipulation, tyrannie, totalitarisme et ses pathologies : paranoïa, perversion...), a publié une video présentant son livre "L'imposture des droits sexuels" (Broché 2017), en vente sur Amazon. Elle confirme le scandale des "droits sexuels" dénoncé en janvier 2017 par Marion Sigaut.

 

"Des standards pour l’éducation sexuelle en Europe nous sont donc imposés, en tout cas à tous les enfants de France, sans que le peuple français ait eu quelque chose à en dire", alerte-t-elle. Et dans un silence général. Avez-vous en effet entendu parler de ces choses durant la campagne présidentielle ?

 

Arianne Bilheran cite le mot "la guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage" de George Orwell (1984), "arbeit macht frei" (le travail rend libre), la devise nazie apposée sur le camp d'Auschwitz, l'appellation par Staline de sa constitution comme "la plus démocratique du monde", et fait un parallèle avec les "droits" dits "sexuels". Elle "confirme l'existence de dérives graves en France au travers de la prétention des adultes à éduquer sexuellement des mineurs." "On éduque à réprimer des pulsions et à ne pas faire tout ce qu'on veut, explique-t-elle. On n'éduque pas à une pulsion".

Dès lors parler de "droits sexuels", alors que "le droit est censé réprimer les pulsions pour préserver l'intégrité de chacun (et non pas les encourager) est "délirant". La psychologue alerte sur "un totalitarisme à nouveau visage qui va s'en prendre aux enfants". Elle conclut sa video en disant avoir dit ce qu'elle avait à dire et dit rester "disponible pour répondre à toutes les questions" :

En présentation de cette video, Anne Bilheran précise que les citations suivantes tirées de son livre sont extraites des documents suivants:
Standards pour l’éducation sexuelle en Europe :
https://www.sante-sexuelle.ch/wp-cont...
 

« La sexualité des enfants est beaucoup plus large que celle de l’adulte moyen. Elle peut être considérée comme un aspect du développement de la sensualité qui fait partie, elle, du développement psychologique, social et biologique de tout individu. » (p. 23)

« les enfants fantasment beaucoup » (p. 25) entre 7 et 9 ans, notamment « sur le fait d’être amoureux d’un enfant du même sexe » (p. 25)
à « 10 ans » les enfants « commencent à s’intéresser à la sexualité des adultes » et « fantasment sur la sexualité » des adultes (idem)

entre 16 et 18 ans, « ils savent plus clairement s’ils sont hétérosexuels ou homosexuels » et affinent leur « carrière sexuelle » (p. 26)

laquelle passe généralement par les étapes suivantes : « s’embrasser, se toucher et se caresser tout habillés, se caresser nus, rapport sexuel complet (hétérosexuel) et, finalement, sexe oral et parfois anal. » (idem)

Ce serait d’ailleurs la raison pour laquelle il faudrait absolument « commencer l’éducation sexuelle avant l’âge de quatre ans » (p. 35), où seront enseignés aux enfants de 0 à 4 ans : « la reproduction » (p. 38), « la masturbation » (idem), « le plaisir lié à un contact physique », les « identités sexuelles » (p. 39), entre autres.
 

Déclaration des droits sexuels (version longue) :
http://www.ippf.org/sites/default/fil...
 

« L’obligation de satisfaction requiert des Etats qu’ils adoptent des mesures législatives, administratives, budgétaires, judiciaires, promotionnelles, et toute autre mesure appropriée, visant au plein exercice de ces droits » (p. 20)

 

Arianne Bilheran facebook

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11 avril 2017 2 11 /04 /avril /2017 19:12

D’où parle Jean-Luc Mélenchon ? demande Gabriel Robin aujourd'hui sur Boulevard Voltaire :

Je suis surpris par l’extrême mansuétude dont bénéficie le camarade Mélenchon sur les plateaux de télévision…

 

Jean-Luc Mélenchon est la vedette de cette fin de campagne présidentielle.

 

[…]

 

Dans les grands meetings qu’il donne en plein air, Jean-Luc Mélenchon tente de s’affranchir des clivages, réconciliant la gauche avec la nation qu’elle avait pourtant contribué à reléguer aux oubliettes. On loue sa hauteur de vue mais on reste silencieux sur son extrême démagogie. « Je serai le Président de la paix », déclare-t-il à chacune de ses interventions… N’est-ce pas un peu faible et mensonger ? Car, au fond, les grands marqueurs idéologiques du marxisme impriment toujours ses discours, y compris sur la forme.

 

Ainsi, il s’adresse à ses militants en les nommant ses « enfants ». Une formule qui renverra immanquablement au « petit père des peuples » de l’ami Joseph Staline. Quant à ses tenues, immédiatement reconnaissables, elles lui permettent d’être identifiable et de s’identifier à cette même famille de pensée. La veste de couvreur qu’il arbore fièrement aurait, par exemple, pu être portée par Mao, Castro ou Chávez.

 

Venons-en justement au Venezuela.

En 2013, Jean-Luc Mélenchon déclarait : « Le Venezuela bolivarien est une source d’inspiration pour nous, nous saluons la victoire de Maduro ! » Passons sur ce pauvre Bolivar, dont la figure est régulièrement travestie par ses héritiers autoproclamés, pour nous attarder sur Nicolás Maduro. Ce modèle politique, revendiqué par Jean-Luc Mélenchon, est un autocrate corrompu accusé d’avoir détourné des milliards de dollars à son profit.

Actuellement, la petite nation pétrolière est secouée par d’immenses manifestations populaires contre le pouvoir en place. Le Venezuela est un des pays les plus criminogènes au monde, littéralement dévasté par la violence des bandes de rue et la toxicomanie. Oh, il est vrai que ces pays ont aussi, auparavant, souffert des élites inféodées au grand frère américain. Doit-on, toutefois, les condamner à un choix qui n’en est pas un entre la tyrannie oligarchique indigéniste et celle des généraux associés à la grande finance ? J’ose espérer que non.

 

Derrière les foules bigarrées qui soutiennent Jean-Luc Mélenchon, accompagnées de chants révolutionnaires, se trouve l’utopie égalitariste qui ne peut conduire qu’à la ruine, à l’hypocrisie et à la restriction de toutes les libertés individuelles. Mais ça n’est pas tout : Jean-Luc Mélenchon est, aussi, consubstantiellement internationaliste. À Marseille, il n’en a pas fait mystère : il mènerait une politique immigrationniste. Il a, d’ailleurs, le mérite de la constance, n’ayant pas grandement évolué depuis 2012 !

 

Pour toutes ces raisons, je suis surpris par l’extrême mansuétude dont bénéficie le camarade Mélenchon sur les plateaux de télévision… Bien plus proche d’un Fidel Castro que d’un José Mujica (actuel président de l’Uruguay), il devrait inquiéter tous ceux qui, comme moi, sont attachés à nos institutions et à notre identité historique. Est-ce vraiment ce que les Français veulent comme avenir ?

Source: D'où parle Jean-Luc Mélenchon ?, Boulevard Voltaire, 11 avril 2017

En 2012 sur RMC, Jean-Luc Mélenchon répondait aux questions des auditeurs. Voici d'où il parle :

"Je suis un homme discret, explique Jean-Luc Mélenchon. Je ne veux pas que mes opinions philosophiques ou religieuses soient mises sur la table car un élu doit représenter tout le monde. Maintenant, la question qui est posée sur la franc-maçonnerie, je ne veux pas parler de mes convictions philosophiques ou religieuses personnelles. La maçonnerie, pour certains, est une philosophie. C'est une sorte de religion familiale. Je peux dire puisqu'il n’est plus là que mon père l’était, et puisqu'il n’est plus là que mon grand-père l’était également... Ce que je voudrais dire maintenant, c'est la chose suivante. Ne perdez pas de vue ce que ce courant a représenté dans l'histoire des idées et de la fraternité, de la liberté et de l'égalité dans notre pays. Voyez-vous, ce courant est le courant des Lumières, c’est lui qui a lutté contre l’obscurantisme. Monsieur, chaque fois que vous chantez la Marseillaise, le chant de notre patrie républicaine, vous chantez un chant écrit par un Franc-maçon. [D'où notre appel à contre-attaquer pour repousser et exorciser ce maléfice en priant et en récitant un Ave Maria à chaque fois qu'on entend la Marseillaise. Ndlr.] Si vous chantez l’Internationale vous chantez un chant écrit par un Franc-maçon."

 

Tout s'éclaire. Voilà donc la raison pour laquelle Jean-Luc Mélenchon, ces jours-ci, est la vedette des médias, le sauveur attendu : les "Lumières" de Lucifer...

 

Le site Medias-presse.info a rapporté cette information d'un Mélenchon franc-maçon de père en fils : "Les grandes révolutions sanguinaires qui ont sabré l’Europe depuis la Révolution de 1789 et jusqu’à la Révolution d’Octobre (1917 en Russie) sont des révolutions maçonniques. Le Système ou régime républicain qui sévit en France pratiquement sans interruption depuis 1792 est un régime maçonnique, qui se dresse contre Dieu et contre son peuple… Seule pour le moment la Russie a réussi sa contre-révolution, rien d’étonnant qu’elle soit attaquée de toutes parts par le Système…"

D'où parle Jean-Luc Mélenchon ?

 

Lors de son meeting à Marseille dimanche 9 avril Jean-Luc Mélenchon a hurlé, tel un dictateur illuminé, qu'il parlait "depuis la splendide et immense clameur de la déclaration des droits de l'homme surgissant du volcan de la Grande Révolution. Nous voici".

 

Quelles sont les banques qui financent Jean-Luc Mélenchon ? On aimerait le savoir. Il parle depuis la Révolution bourgeoisie parisienne de 1789, financée par les banques, soutenue par la franc-maçonnerie, cette association opaque où le secret permet l'entraide et l'assistance entre ses membres, à l'exclusion de tous les autres, et qui a volé les biens du clergé et de la noblesse, assassiné le petit peuple en 1789 pour prendre le pouvoir et ruiner la France avec les assignats. "La Révolution aura fait reculer la législation sociale de trois-quarts de siècle", disait René Sédillot (1906-1999), historien.

 

80% des personnes guillotinées furent des petites gens. 28% furent des paysans, 31% des artisans et des ouvriers, plus de 20% des marchands, 8 à 9% de nobles, 6 à 7% des membres du clergé. (René Sédillot, Le Coût de la Révolution française, Vérités et Légendes, Perrin, Mesnil-sur-l'Estrée 1984, p. 24.) 

 

"La révolution française a fait plus de morts en un mois au nom de l'athéisme que l'Inquisition au nom de Dieu pendant tout le Moyen Age et dans toute l'Europe..." (Pierre CHAUNU)

 

Jean-Luc Mélenchon parle depuis la Révolution bolchévique de 1917. Elle aussi est une révolution de bourgeois financés par la banque anglo-saxonne...

 

Rappelons ceci au lecteur attentif : en-dehors de quelques vérités éparses sur le bellicisme condamnable des Etats-Unis et de l'OTAN, la partie idéologique du discours de Mélenchon est totalitaire. La première logique totalitaire apparaît sous la Révolution française (Stéphane Courtois). "Il nous faut des Vendée!" avait proclamé Lénine... Il avait tenu parole en multipliant les massacres. On avait noyé les contre-révolutionnaires dans la Volga comme Carrier l'avait fait dans la Loire. La terreur jacobine tenait lieu de modèle. On n'aurait seulement pas la naïveté de Robespierre: on tuerait les apprentis thermidoriens avant qu'ils ne se manifestent. On irait, cette fois, jusqu'au bout. Et l'on réécrirait l'histoire comme on l'avait fait en France. On maquillerait crimes et châtiments. Les koulaks seraient des 'bandits', comme les Vendéens avait été des 'brigands'. On nierait les procès truqués, les déportations, les famines organisées, le goulag, comme on avait nié, on nie parfois encore, les tannages de peau humaine, le massacre des prisonniers, l'empoisonnement des puits, la déportation des femmes et des enfants, le génocide d'une population exclue de la condition humaine pour sa fidélité à l'ordre ancien, ses attachements immatériels à des réalités qu'on avait abrogées par décret." (Source: Figaro Histoire titrée "Vendée l'épopée des géants le Figaro, Juin-Juillet 2016, n°26)

 

La république dite "française" est un système qui se dit "laïc" mais qui, en réalité, est tout sauf laïc, c'est une religion totalitaire et moniste (confusion des pouvoirs temporel et spirituel). La ruine actuelle de la France depuis 1789 vient de là. (Cf. La "religion de la république"™ : Vincent Peillon plus fort que Robespierre !).

Cette religion ne s'appuie pas sur l'expérience mais nie ce qui a précédé. C'est une manière de se définir en opposition à ce qui précède, en projet négatif qui se positionne contre. Un projet, qui nie la nation-héritage (la remplace par la nation-contrat de Rousseau), et finit par massacrer tout ce qui lui est opposé afin de parvenir à sa fin.... ("Ce qui constitue une République, c'est la destruction totale de ce qui lui est opposée", disait Saint-Just, l'Archange de la Terreur et sa culotte de peau humaine...)

 

Les héritiers de Saint-Just, les partisans de Jean-Luc Mélenchon divisent la société entre les bons (les mondialistes, les internationalistes) et les autres, essentiellement mauvais (patriotes, nationalistes). Envers ces derniers, l'"Amour" qu'a proclamé dimanche dernier Jean-Luc Mélenchon à Marseille n'existe pas. Que voulez-vous ? "La fin sanctifie les moyens", "qui veut la fin, veut les moyens!", disait l'ancêtre de Jean-Luc Mélenchon, Brissot de Warville, l'anglomane "girondin" classé comme modéré... en réalité un agent de l'Angleterre, stipendié des banquiers et des hommes d'affaires (Source: René Sédillot, Le Coût de la Terreur, Vérités et Légendes, Perrin, Mesnil-sur-l'Estrée 1990, p. 213, 214). C'est la raison pour laquelle on aimerait savoir quelles sont les banques qui financent la campagne de Mélenchon. Brissot voulait "incendier les quatre coins de l'Europe", "car notre salut est là !" (Mallett du Pan, Considérations sur la nature de la Révolution, 1793, réed. Editions du Trident, Paris 2007, p. 75). C'est cela, l'impérialisme des "Lumières" de Jean-Luc Mélenchon !

 

Brandissant un rameau d'olivier à Marseille, Mélenchon déclarait : "Je suis le candidat de la paix!" Il proclamait l'"Amour" (sic) et l'ouverture... Il demandait un "chant d'amour" et une "minute de silence" pour les migrants noyés dans la Méditerranée, "sécher leurs larmes et les serrer contre nos coeurs". L'Amour pour les "peuples du Maghreb qui sont nos frères et nos soeurs", et dans le même temps, il prêchait la haine pour le prochain qui ne partageait pas ses vues politiques. Il nous semble à nous qu'avant de vouloir l'Amour et l'unité du genre humain, commencer par vouloir faire l'unité de ses proches et des Français serait déjà un bon début.... notamment à propos des victimes des attentats pour lesquelles il n'a pas eu un seul mot de compassion et d'"amour". De même, lorsque Mélenchon déclare à son meeting de Marseille : "Je me réjouis que la France soit métissée et tous les enfants sont mes enfants. Et aux monstres qui veulent autre chose, je leur demande comment ils comptent faire si jamais on leur permet de le faire ! Je vous demande, Françaises, Français, un châtiment électoral exemplaire  pour ceux qui ont voulu nous diviser". Où est l'"amour" dans le châtiment... électoral exemplaire ? Heureusement que ce n'est qu'un châtiment "électoral" ! N'est-ce pas déjà diviser les Français que de tenir ce genre de propos envers ceux qui n'ont pas le même projet politique ?

 

Cela peut finir en tyrannie. Une étonnante tribune au "Monde" de Serge Sur, professeur émérite de droit public à l’université Panthéon-Assas avertit : la VIe République voulue par M. Mélenchon débouche sur un régime d’Assemblée, voué à l’impuissance ou à la tyrannie... L’idée est toujours celle d’une assemblée unique, détentrice de tous les pouvoirs..., avertit Serge Sur.

D’où parle Jean-Luc Mélenchon ?

L'historien a analysé le mécanisme du totalitarisme : la virtualité totalitaire se trouve dans la réunion des deux principes de 1789, le "volontarisme" (la Volonté générale) et le "constructivisme" (tout ce que veut l'Assemblée, elle le peut). "L'association du volontarisme et du constructivisme constitue ainsi la première racine de la Terreur révolutionnaire. L'histoire de la Terreur [...] ne commence de ce point de vue ni en 1793 ni même en 1791 ni en 1792 : elle est consubstantielle à la Révolution qui, dès 1789, se présente comme une pure aventure de la volonté". (Patrice Gueniffey, La Politique de la Terreur, Essai sur la violence révolutionnaire, Fayard 2000, réed. Tel Gallimard, Mesnil-sur-l'Estrée 2003, p. 50.)

 

Le système totalitaire place au centre de sa vision délirante de la société l'image de "l'ennemi". On trouve une identité entre la violence du projet communiste de 1917 et celui de Jean-Luc Mélenchon dans l'utilisation d'un vocabulaire de haine envers les "ennemis du peuple" (comme en 1793). En 1917 c'était (au choix) les "contre-révolutionnaires", les "koulaks", les "capitalistes", les "ennemis intérieurs", aujourd'hui avec Jean-Luc Mélenchon ce sont les "parasites incapables inutiles" du meeting de Marseille...

 

Les ancêtres marxistes de Jean-Luc Mélenchon promettaient "la paix" et des lendemains radieux. En 1789, "les bourreaux qui coupaient le cou des enfants et des vieillards, les bénins spectateurs qui assistaient au guillotiner des femmes s'attendrissaient sur les progrès de l'humanité..." (Benjamin Constant). En 1917, la propagande marxiste promettait tout à tout le monde la terre aux paysans, le pain et les usines aux ouvriers, la paix générale entre nations, une "société sans classes"..., le bonheur parfait du peuple et le "bonheur pour tous". Cela s'est terminé par cent millions de morts. (Le Livre noir du Communisme). L'histoire ne nous a-t-elle donc rien appris ?

 

Réfléchissez-y, si vous voulez la paix, évitez de voter pour un projet qui porte en lui la virtualité totalitaire !

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7 avril 2017 5 07 /04 /avril /2017 15:02
http://www.la-croix.com/Monde/Syrie-Washington-menace-dune-action-unilaterale-en-cas-dechec-a-lONU-2017-04-05-1300837461

http://www.la-croix.com/Monde/Syrie-Washington-menace-dune-action-unilaterale-en-cas-dechec-a-lONU-2017-04-05-1300837461

Bachar el Assad est accusé par la communauté internationale d’avoir de nouveau utilisé l’arme chimique mardi 4 avril à Khan Cheikhoun, dans la province d'Idleb, une attaque qui a causé, selon différentes estimations, entre 60 et 80 morts et des centaines de blessés. Les chancelleries occidentales ont aussitôt toutes appelé à une réaction internationale (Source). Le président américain Donald Trump a imputé l'attaque au gouvernement de Bachar el-Assad, malgré l’absence de preuve. Il a menacé d'une intervention militaire unilatérale (Source). L’affaire, qui donne lieu à des manœuvres à l’ONU, est minée d’arrières pensées. (Source)

 

Notons que l'ambassadrice américaine à l'ONU Nikki Haley montrant des photos des victimes de l'attaque chimique n'est pas sans rappeler la fake news de Colin Powell brandissant des fioles prouvant l'existence d'armes de destruction massive pour justifier l'intervention US en Irak en 2003, assertions mensongères plus tard démenties. Durant la guerre d'Irak en mars 2003, l'inspecteur de l'ONU Hans Blix indique qu'il n'y avait pas d'armes de destruction massives en Irak. Les inspections américaines menées pendant la guerre s'accordent pour dire que l'Irak avait abandonné son programme nucléaire, chimique et biologique après 1991 bien que des résidus d'armes chimiques aient été trouvés en revanche au nord de Bagdad. Le dossier cité par Colin Powell avait été fourni par l'administration de Tony Blair, le Premier ministre britannique qui reconnaîtra le 7 février 2003 des "gaffes" dans le dossier. Dès le 8 février, les journaux anglais identifiènt les vrais auteurs du rapport comme étant les services de communication de Downing Street et la pauvreté des sources utilisées par ces derniers (plagiat universitaire et sources suspectes...) Jane Harman, élue démocrate de Californie, souligna que la propagande des ADM irakiens est « la plus grande manœuvre d’intoxication de tous les temps ». Paul Wolfowitz, le numéro deux du département de la défense, a reconnu le mensonge d’état, en avouant que « nous nous sommes entendus sur un point, a-t-il précisé, les armes de destruction massive, parce que c’était le seul argument sur lequel tout le monde pouvait tomber d’accord » (Source: Mensonges d'Etat, Ignacio Ramonet, Le Monde diplomatique)

Colin Powell, secrétaire d'État des États-Unis, tenant une capsule d'anthrax, prétend que l'Irak est susceptible de posséder des armes de destruction massive, 5 février 2003

Colin Powell, secrétaire d'État des États-Unis, tenant une capsule d'anthrax, prétend que l'Irak est susceptible de posséder des armes de destruction massive, 5 février 2003

Bien qu'une "attaque chimique" à la Ghouta en 2013 avait permis les Occidentaux de lancer une propagande anti-syrienne et d'être à deux doigts de lancer une nouvelle guerre dans ce pays, celle-ci fut empêchée in extremis à la suite d'un vote du parlement britannique contre la guerre le 29 septembre 2013. Le sur-lendemain, 31 septembre Obama, dans un volte-face étonnant, renonçait à sa guerre en Syrie et demandait un vote du Congrès. On ne sait toujours pas qui a utilisé le gaz Sarin en Syrie. L’affaire avait permis à l’Occident de soutenir les rebelles dits "modérés", dont Al Nosra, qui a fait depuis, selon Laurent Fabius, "du bon boulot".

 

Qu’y a-t-il donc derrière les manières de bateleur de Trump ces jours-ci?, s'interroge Pauline Mille pour Reinformation.Tv, une simple esbroufe pour montrer au peuple et aux médias qu’il n’est pas l’ami de Poutine qu’on l’accusait d’être ? Ou une aventure qui ferait plaisir à la fois aux faucons israéliens, dont il a recherché les faveurs déjà par le choix de l’ambassadeur à Jérusalem, et au complexe militaro-industriel ? Cela semble à la fois dangereux et peu conforme à ce qu’il annonçait, mais cela signifierait qu’il n’a pas d’autre moyen de se maintenir, et de faire avancer sa politique sur d’autres sujets, que de s’allier avec le diable belliciste...

 

Selon l'ambassadeur syrien à Moscou aujourd'hui, l'"attaque chimique" est une "frappe US coordonnée avec Daech et al-Nosra" (Source). "Ce prétexte (de l'attaque chimique) est tiré par les cheveux car la Syrie et son armée ne possèdent plus l'arme chimique : la Syrie a adhéré à l'OIAC et cette organisation a confirmé que la Syrie avait honoré ses engagements relatifs à l'évacuation de l'arme chimique. Je confirme une nouvelle fois que l'Amérique soutient le terrorisme dans la région. J'estime qu'à l'opposé de ce qui se passait auparavant, cette frappe est une ingérence directe réalisée sans intermédiaires", a souligné l'ambassadeur syrien.

 

Or, suite à cette hypothétique "attaque chimique", les États-Unis ont tiré dans la nuit de jeudi à vendredi 7 avril des missiles de croisière sur une base gouvernementale syrienne. Selon le Pentagone, 59 missiles ont été lancés depuis des navires de la marine américaine, tuant, selon les données actualisées, 14 personnes, dont neuf civils et des enfants trouvés morts dans l'attaque.

La frappe a visé l'aérodrome de Shayrat qui serait « directement lié » à l'attaque chimique sur Khan Cheikhoun, selon l'administration américaine.

« Des dizaines » de missiles Tomahawk ont été tirés sur la base aérienne syrienne, depuis des destroyers de l'U.S. Navy dans l'est de la Méditerranée, touchant plusieurs cibles sur la base aérienne de Shayrat. La frappe a été menée avec "59 missiles", a précisé un responsable de la Maison Blanche, indiquant que les États-Unis avaient frappé la base aérienne qui, selon Washington, est "directement liée" aux évènements "horribles" de mardi. (Source)

 

En réalisant une frappe sur la base aérienne syrienne, Washington a soutenu les terroristes, a déclaré vendredi l’administration présidentielle syrienne, citée par l’agence Sana. (Source) "L'attaque contre l'aérodrome d'un pays souverain démontre une fois de plus que le changement d'administration de ce régime [américain, ndlr] ne change pas sa politique qui se traduit par des attaques contre des États, régime qui soumet des nations et tente d'établir son hégémonie dans le monde. Si le régime américain croyait qu'avec cette attaque il pouvait soutenir ses alliés au sein des groupes terroristes […], la Syrie confirme que cette attaque n'a fait que renforcer la détermination de la république dans sa lutte contre les terroristes", stipule le communiqué.

Suite à la frappe américaine contre sa base aérienne, la Syrie pourrait entamer des consultations avec Moscou concernant une éventuelle riposte à l'attaque.

Damas ne décidera d'éventuelles représailles à la frappe US contre sa base aérienne qu'après des consultations avec Moscou, a déclaré l'ambassadeur syrien en Russie Riyad Haddad. (Source)

 

Nous apprenons dans l'après-midi que la Russie se réserve désormais le droit de réagir à des frappes US en Syrie. (Source)

 

L'agence de presse britannique Reuters avait rapporté le 4 avril que l'armée gouvernementale syrienne aurait lancé une attaque aérienne contre la ville de Khan Cheikhoun, dans la province d'Idleb, en utilisant des munitions contenant du "gaz toxique". Selon Reuters, le raid aurait été mené par des "avions appartenant à la Russie ou au gouvernement syrien". Le ministère russe de la Défense a officiellement démenti l'implication de l'aviation russe dans l'attaque. Des images prises sur les lieux ont été diffusées par les Casques blancs — qui ont vu le documentaire qui leur était consacré recevoir un Oscar — mais les preuves fournies suscitent de nombreuses questions chez les experts militaires. (Source) Tout d'abord, d'où vient l'arme chimique d'Assad? En 2014 les armes chimiques et leurs vecteurs ont été évacués de Syrie et détruits, comme l'a confirmé l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).

 

Les incohérences d'une attaque chimique de Bachar al Assad

 

Les États-Unis ont reconnu le jour de l'"attaque chimique" qu'ils ne devaient pas renverser le Président Bachar el-Assad et que c'était au peuple syrien de décider du destin de son pays. Washington n'envisage plus la possibilité d'un changement de régime syrien qu'elle considère désormais comme une "réalité politique", avait déclaré le porte-parole de la Maison-Blanche, Sean Spicer. Auparavant, le porte-parole de la Maison-Blanche avait déclaré que Washington devait "accepter la réalité" du pouvoir du Président Assad et se concentrer sur la lutte contre Daech. (Source)

 

Le changement d’attitude américaine avait été commenté pour Sputnik par Hashem Kuraim, du Parti républicain américain. « L'engagement militaire de la Russie en Syrie et les victoires de l'armée syrienne, devenues possibles grâce au concours de la Russie, constituent la principale raison du changement de la position américaine sur la Syrie. Moscou soutient la souveraineté syrienne et le pouvoir de Bachar el-Assad », a rappelé l'interlocuteur de l'agence. Et d'ajouter que tout cela n'avait pas permis la réalisation des projets américains de démembrement de la Syrie et de destitution de son président Bachar el-Assad. (Source)

 

Si l'utilisation d'armes chimiques par Bachar el Assad n'a jamais été prouvée, rappelons que les terroristes de Daech ont utilisé des obus chargés de gaz toxique au cours d'une attaque contre une base aérienne de la province syrienne de Deir ez-Zor, en avril 2016, ce qui a provoqué de graves problèmes respiratoires chez les militaires touchés.

La Russie a plusieurs fois appelé la communauté internationale à coordonner ses efforts en vue de mettre fin au terrorisme chimique. Moscou a proposé d'adopter une résolution spéciale du Conseil de sécurité de l'Onu. Malheureusement, les partis pris politiques et la position anti-Assad ont empêché d'adopter cette résolution et d'écarter cette menace. (Source)

 

On s'interroge également sur la pertinence de l'usage de l'arme chimique par Assad (s'il la possédait) aussi bien du point de vue politique que militaire.

La situation politique étrangère des dernières semaines était à l'avantage de Damas.

Les forces d'Assad progressent avec succès sans l'arme chimique et l'usage de produits toxiques contre une ville pacifique dans ce contexte est donc complètement illogique.

Dans le même temps, les médias qui ont diffusé l'information sur la frappe aérienne et l'attaque chimique n'ont pas réussi à tomber d'accord sur le nombre de victimes, qui allait de 50 à 100 personnes.

Selon l'expert militaire Mikhaïl Khodarenok, le rayon d'action dépend du calibre de la munition et de la substance qu'elle contient. Quoi qu'il en soit, il est question de plusieurs centaines de mètres carrés. Par conséquent, compte tenu de la densité des bâtiments, les victimes auraient dû se chiffrer par centaines, voire par milliers.

 

En diffusant les images de Khan Cheikhoun touchée par les produits toxiques, les Casques blancs ont négligé non seulement le bon sens mais également les moyens élémentaires de protection chimique.

Sur les images on voit des "sauveteurs" intrépides qui touchent les blessés sans gants — et sans aucune conséquence.

Leurs agissements suscitent également des interrogations: certains arrosent d'eau les victimes pour laver les produits toxiques, un autre fait du bouche à bouche à un enfant. (Source)

 

A qui profite le crime?

 

En effet, lorsqu'on regarde les dernières dates clefs du conflit syrien, on ne peut être qu'interpellé: l'attaque survient exactement une semaine après la fin d'un cinquième round de négociations entre l'opposition et le gouvernement syrien à Genève, lui-même rendu possible par la conférence Astana III, qui s'est déroulé il y a deux semaines. Les deux premières conférences dans la capitale Kazakhe ayant permis — sans le concours des occidentaux — d'établir et de consolider un fragile cessez-le-feu, en vigueur depuis la fin décembre en Syrie. Une question que semble justement s'être posée le député Gérard Bapt:

 

« Le régime n'avait aucun intérêt à provoquer ce scandale contre lui-même, la veille d'une réunion à Bruxelles, ou justement il était question d'associer des éléments du régime pour discussion. […] Dans la communauté internationale, la crainte était que le régime syrien ne se voit légitimé. » (Source)

 

En somme, alors qu'on assistait à une désescalade, pourquoi Bachar al Assad qui avait tendance à se faire oublier ces dernières semaines aurait eu-il subitement envie de refaire la Une de tous les journaux?

Autre facteur qui plaide en faveur de Damas, le gouvernement syrien a détruit ses stocks d'armes chimiques après l'attaque de la Ghouta. Une destruction assurée par des observateurs internationaux de l'OIAC. Le 18 août 2014, Barack Obama lui-même s'était félicité, dans un communiqué, de la destruction en Méditerranée par « des prof6essionnels civils et militaires en utilisant un mécanisme américain unique en son genre » des armes chimiques possédées par Damas.

 

Moscou appelle à ne pas faire confiance aux rapports des Casques blancs et de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), deux ONG qui ont régulièrement fabriqué de fausses informations.

Damas a pour sa part démenti toutes les accusations, invoquant leur caractère infondé.

« Il n'est pas exclu qu'ils aient eux-mêmes procédé à l'attaque, dans le but de lancer une campagne de propagande contre l'armée syrienne », a indiqué à Sputnik une source au sein des forces armées syriennes.

Moscou a aussi déclaré ne pas être concerné par les accusations. Selon le ministère russe de la Défense, « aucune frappe aérienne n'a été menée par l'aviation russe dans les environs de Khan Cheikhoun, dans la province d'Idlib.»

Damas ne détient plus d'armes chimiques depuis 2014, date à laquelle les armes chimiques syriennes ont été détruites en mer sous le contrôle d'experts américains. (Source)

 

Donald Trump oublie donc le fait que les armes chimiques possédées par la Syrie ont été détruites en 2014 par des professionnels civils et militaires sous contrôle des États-Unis eux-mêmes, rappellent des experts à Sputnik. Les États-Unis se sont félicités 18 août 2014 de la destruction en Méditerranée des armes chimiques les plus mortelles possédées par Damas. Dans un communiqué, le président Barack Obama a lui-même assuré que les armes avaient été détruites par « des professionnels civils et militaires en utilisant un mécanisme américain unique en son genre. » (Source)

 

Au lendemain d’une attaque chimique ayant coûté la vie à des dizaines de civils dans la province d’Idlib, l’aviation syrienne a frappé un entrepôt terroriste abritant des substances toxiques près de la ville de Khan Cheikhoun.

L'aviation syrienne a porté des frappes près de la ville de Khan Cheikhoun contre un entrepôt de terroristes où étaient entreposées des armes chimiques, destinées à être livrées en Irak, a déclaré le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov. (Source)

 

"Il n'est pas exclu qu'ils aient eux-mêmes procédé à l'attaque, dans le but de lancer une campagne de propagande contre l'armée syrienne", a indiqué à Sputnik une source au sein des forces armées syriennes. (Source)

 

Précédemment le président syrien Bachar el-Assad avait déclaré que le gouvernement syrien n'avait utilisé aucune arme de destruction massive, arme chimique comprise, contre son peuple. Il a rappelé qu'en 2013 Damas avait donné son accord au démantèlement de ses armes chimiques et qu'à l'heure actuelle il ne disposait pas de stocks de ces armes. (Source)

 

La Syrie a adhéré à la Convention sur l'interdiction des armes chimiques après une vaste attaque chimique en août 2013 dans la Ghouta, banlieue orientale de Damas. Cette démarche résultait d'un accord entre la Russie et les États-Unis sur la destruction des armes chimiques syriennes sous le contrôle de l'OIAC et a permis d'éviter une ingérence militaire des États-Unis en Syrie.

En août 2014, la destruction en Méditerranée des armes chimiques les plus mortelles possédées par Damas avait été annoncée. Dans un communiqué, le président

Barack Obama avait lui-même assuré que les armes avaient été détruites par « des professionnels civils et militaires en utilisant un mécanisme américain unique en son genre ».

En janvier 2016, l'OIAC avait annoncé la destruction totale des arsenaux chimiques syriens.

 

 

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4 avril 2017 2 04 /04 /avril /2017 06:57

Macron fait rire tout le monde en hurlant dans ses meetings. Différentes videos le tournent en ridicule sur internet.

Version Comique, sans trucage :

«Moi, je le porterai dans la durée. Je le porterai jusqu'au bout.»

«Mais, maintenant, votre responsabilité, c'est d'aller partout en France. Pour le porter. Et pour gagner.»

«Ce que je veux, c'est que vous, partout, vous alliez le faire gagner.»

«Parce que c'est notre projet!»

Lorsque à présent, Emmanuel Macron plagie mot pour mot François Hollande à Marseille, égrenant les nationalités, il fait fuir le public.

 

Il hurle de nouveau : "Je vois des Français!"

«Je veux porter l'optimisme de la volonté.»
«Le doute s'est installé. La promesse républicaine.»
«Je vois les Arméniens.»
«Les Comoriens.»
«Les Italiens.»
«Les Algériens.»«Les Marocains.»«Les Tunisiens.»

«Je vois les Maliens.»«Les Sénégalais.»«Les Ivoiriens.»
«J'en vois des tas d'autres que je n'ai pas cités.»
«Je vois quoi! Des Marseillais!»

«Je vois quoi! Je vois des Français!»

«Des Français!»

«Regardez-les! Ils sont là! Et ils sont fiers! Fiers d'être Français!»

«C'est ça. Regardez-les bien! Mesdames et messieurs du parti du Front national!»

«C'est ça être fiers d'être Français!»


Résultat..."Fuite massive du public!". De nombreuses personnes ont quitté le meeting dès les 15 premières minutes qu'a données Emmanuel Macron à Marseille, dimanche 2 avril 2017.

Florilège des réactions entendues :

 

«[On quitte le meeting pour voir le match]»

«Je me suis très ennuyé, je voudrais une visée pour le pays quand même !»

«Il ne va pas assez au fond des choses, c'est trop superficiel.»

«Il reste dans la banalité.»

«Beaucoup de thèmes mais pas assez d'idées concrètes. Nous on veut du changement»

«Nous, on veut un véritable changement, on ne veut pas que de belles promesses.»

«Il se met en valeur à travers d'un autre parti, n'a que le mot FN à la bouche.»

«Il n'a pas de charisme.»

«C'est du vide. C'est du vent, ce qu'il dit. Il ne joue que sur les émotions.»

Add. 12h12. Un article du Figaro de ce matin 4 avril rapporte l'information :

 

Au delà de la compétition politique, certains des spectateurs de ses meetings semblent aujourd'hui déçus par sa campagne. Une séquence cruelle a été diffusée dans l'émission C à Vous sur France 5 ce lundi: alors qu'Emmanuel Macron s'exprimait devant 6000 partisans à Marseille samedi, un certain nombre de militants avaient quitté la salle en avance. «C'est du vide, du vent», lâchait un participant, quand un autre déplorait «des banalités». Macron «ne va pas assez au fond des choses, c'est trop superficiel pour moi», avait renchéri un troisième.

 

Présent en plateau, le macroniste Richard Ferrand a proposé de présenter d'autre militants plus «enthousiastes». Mais ce ne sont pas les premières séquences du genre depuis le lancement de sa campagne. Lors de son meeting clairsemé à la Réunion le 25 mars, des images montraient aussi des gens s'en aller dans le public. Déjà en octobre 2016, à l'issue d'un meeting de Macron à Strasbourg, des spectateurs s'avouaient déçus par la profusion de «lieux communs»…

 

Source: http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2017/04/04/35003-20170404ARTFIG00055-emmanuel-macron-devoile-son-affiche-et-son-slogan-de-campagne.php

Source: http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2017/04/04/35003-20170404ARTFIG00055-emmanuel-macron-devoile-son-affiche-et-son-slogan-de-campagne.php

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