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Christ Roi

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22 janvier 2014 3 22 /01 /janvier /2014 23:39

DrapeauDans un entretien exclusif accordé à La Voix de la Russie, l’ex-président de la République tchèque Václav Klaus,  économiste à la renommée internationale, a montré le chemin aux pays membres de l’UE pour protéger leur souveraineté nationale déjà en commençant par ne pas participer à "un organe aussi absurde que le Parlement européen" .


Václav Klaus : « L’Euro a été une tragique erreur »

 

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a7/Vaclav_Klaus_headshot.jpg/220px-Vaclav_Klaus_headshot.jpgVáclav Klaus : « Il n’est absolument pas impossible de défendre ce que je considère comme le bien le plus important d’un État. Je suis un fervent opposant à la fédéralisation de l’UE, et je ne souhaite pas voir mes petits-fils se battre pour une quelconque armée européenne. Je ne veux pas voir le drapeau européen en haut du château de Prague. Lorsque j’étais président, jamais il n’y a été hissé. Je pense que la création d’une Europe unie est contre nature, artificielle. Je reste sur cette position et j‘y resterai jusqu’à la fin. J’explique pourquoi. La République tchèque est un petit pays. Nous avons vécu pratiquement 400 ans sous la domination des Habsbourg et avons mis toutes nos forces pour nous en libérer. C’est devenu l’idée nationale. Dans la seconde moitié du XXe siècle, nous avons vécu sous l’autorité de Moscou. Et nous avons été heureux de retrouver notre indépendance après la chute du régime communiste. Et voilà que l’on pourrait de nouveau (pour la troisième fois) perdre notre souveraineté, se retrouvant sous le diktat de Bruxelles ? D’un point de vue historique, cette perspective est sans issue. Je rêve de pouvoir l’éviter. »

 

La Voix de la Russie : Mais, de toute évidence, la République tchèque souhaite une plus grande intégration dans le cadre de l’UE, et entrer dans la zone euro justement. C’est ce qu’a déclaré Jiří Rusnok en quittant son poste de Premier ministre.

 

V. K. : « Il m’a beaucoup surpris. C’est que, selon les derniers sondages, seuls 6 % des Tchèques souhaiteraient faire partie de la zone euro. 16 % parlent d’un avenir lointain. Cela veut dire que 78 % sont contre l’abandon de la couronne. Mais, bien sûr, l’opinion des citoyens ne garantit pas contre des erreurs du gouvernement. »

 

LVdlR : Quelle est, selon vous, l’avenir de la monnaie européenne ?

 

V. K. : « L’Euro a été une tragique erreur, une décision volontariste de la classe politique européenne. Rien n’a changé dans ma critique de l’euro depuis son introduction. »

 

LVdlR : La République tchèque, comme de nombreux pays de l’UE, s’efforce d’être plus indépendante par rapport aux ressources énergétiques russes. Comment vont évoluer les relations sur le marché énergétique européen ? La Russie maintiendra-t-elle sa position de leadership ?

 

V. K. : « En tant qu’économiste, je considère que le jeu politique lié à la crainte d’une dépendance aux fournitures de pétrole et de gaz russes est absurde. Il faut prendre des décisions économiques rationnelles. Il faut acheter les hydrocarbures où cela est plus intéressant au niveau du prix et où le transport est le plus fiable, que ce soit la Russie, ou bien l’Azerbaïdjan. Mais lorsque je vois que la classe politique à Bruxelles est soudainement devenue experte en énergie et dicte quel gazoduc, quelle route est préférable, je n’en reviens pas. Ce n’est pas leur domaine. Le plus important ici est l’avis des spécialistes. »

 

LVdlR : Il y a toujours dans les relations entre la Russie et l’UE des sujets sensibles, comme celui de la défense antimissile, et beaucoup d’autres. Comment s’en sortir parmi toutes ces prétentions et ces incompréhensions mutuelles ?

 

V. K. : « Il faut reléguer ces faux problèmes au second plan. Par exemple, je ne pense pas que, en 2014, le sujet de la défense antimissile puisse compliquer de quelque sorte que ce soit les relations russo-européennes. »

 

LVdlR : Monsieur le Président, pensez-vous revenir sur la scène politique ?

 

V. K. : « Je peux seulement dire que, pour l’instant, je n’ai aucune ambition politique, bien qu’il y ait de nombreuses spéculations concernant mon éventuelle participation aux élections européennes de mai prochain. Je n’ai pas l’intention de passer du “bon temps”, pourrais-je dire, dans un organe aussi absurde que le Parlement européen. »

 

Source: http://french.ruvr.ru/news/2014_01_20/V-clav-Klaus-L-Euro-a-ete-une-tragique-erreur-3143/

 

S'agissant de la crise de la zone euro et de l'argument faisant reposer la faute sur "un cataclysme mondial", Václav Klaus explique qu'"il n'en est rien" :

 

« Je ne peux pas détourner mon attention de la situation financière en Europe, que j’estime extrêmement mauvaise, pour ne pas dire catastrophique. J’ai dû polémiquer avec ceux qui affirment que la crise de la zone euro est le résultat d’un cataclysme mondial. Il n’en est rien ! Ce qui se passe et qui s’est passé concernant l’euro en 2011, 2012 et 2013 est purement européen. Nous n’observons rien de tel en Asie, en Afrique ou en Amérique du Sud. J’ai défendu ce point de vue lors du forum. » 


Lire la suite: http://french.ruvr.ru/2014_01_17/V-clav-Klaus-Je-respecte-la-Russie-pour-sa-stabilite-1497/

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