3 mars 2010
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09:30
Un document de travail interne au Secrétariat d’Etat du Grand Paris préconise la mise en place d’une taxe afin de financer la construction d’un métro autour de capitale.
Cette taxe serait ajoutée à la taxe locale d’équipement actuellement versée au Conseil régional d’Ile-de-France. Elle serait affectée à la Société du Grand Paris, un établissement public prochainement créé et chargé de mettre en œuvre les projets d’infrastructure du Grand Paris. Ce nouveau prélèvement toucherait toutes les nouvelles constructions en région Ile-de-France, qu’elles soient ou non situées dans la zone desservie par l’hypothétique boucle de métro. Ainsi, ce seraient les constructions, reconstructions et agrandissements qui seraient victimes de la taxe, à raison de 550 euros du mètre carré. Tous les types de bâtiments seraient concernés : immeubles de bureaux ou maisons individuelles.
Ce métro coûterait pas moins de 21 à 25 milliards d’euros. La situation budgétaire du pays étant déjà dramatique, le gouvernement aurait donc décidé qu’un nouveau prélèvement serait idéal pour financer un coûteux projet dont l’efficacité est discutée. Il est vrai que la majorité présidentielle s’est faite une spécialité dans la création de nouvelles taxes. Et le projet du Grand Paris pourrait réserver d’autres surprises quand on sait que cette taxe comblerait seulement 13 % (dans le meilleur des cas) du financement du nouveau métro francilien.
Ce projet n’a bien sûr pas été confirmé pour le moment par le gouvernement, élections régionales obligent. Cependant d’après des sources gouvernementales, rapportées par l’AFP, la taxe pourrait être votée dès l’automne prochain. Certains responsables de la liste UMP aux élections régionales d’Ile-de France ont également évoqué leur souhait de mettre en place un péage urbain autour de Paris, c’est-à-dire une autre taxe dont s’acquitterait tout automobiliste voulant franchir le périphérique, à la manière de la barrière d’octroi des 18e et 19e siècles. Il semble donc que l’UMP soit bien décidée à taxer les Franciliens coûte que coûte. Le mot « économiser » ne faisant définitivement pas partie de son vocabulaire. Et ce ne sont pas les socialistes-communistes-Verts d’Ile-de-France qui pourraient leur en vouloir, eux qui ont augmenté les impôts régionaux de plus de 60 % au cours de la dernière mandature.
Les élections régionales des 14 et 21 mars prochains permettront aux électeurs d’exprimer leur ras-le-bol et de mettre un frein à ces nouvelles ponctions dont ils sont les victimes régulières.
Source
Ce métro coûterait pas moins de 21 à 25 milliards d’euros. La situation budgétaire du pays étant déjà dramatique, le gouvernement aurait donc décidé qu’un nouveau prélèvement serait idéal pour financer un coûteux projet dont l’efficacité est discutée. Il est vrai que la majorité présidentielle s’est faite une spécialité dans la création de nouvelles taxes. Et le projet du Grand Paris pourrait réserver d’autres surprises quand on sait que cette taxe comblerait seulement 13 % (dans le meilleur des cas) du financement du nouveau métro francilien.
Ce projet n’a bien sûr pas été confirmé pour le moment par le gouvernement, élections régionales obligent. Cependant d’après des sources gouvernementales, rapportées par l’AFP, la taxe pourrait être votée dès l’automne prochain. Certains responsables de la liste UMP aux élections régionales d’Ile-de France ont également évoqué leur souhait de mettre en place un péage urbain autour de Paris, c’est-à-dire une autre taxe dont s’acquitterait tout automobiliste voulant franchir le périphérique, à la manière de la barrière d’octroi des 18e et 19e siècles. Il semble donc que l’UMP soit bien décidée à taxer les Franciliens coûte que coûte. Le mot « économiser » ne faisant définitivement pas partie de son vocabulaire. Et ce ne sont pas les socialistes-communistes-Verts d’Ile-de-France qui pourraient leur en vouloir, eux qui ont augmenté les impôts régionaux de plus de 60 % au cours de la dernière mandature.
Les élections régionales des 14 et 21 mars prochains permettront aux électeurs d’exprimer leur ras-le-bol et de mettre un frein à ces nouvelles ponctions dont ils sont les victimes régulières.
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