Sur les ondes de France bleu, cette femme courageuse a déclaré : "J'estime que quand on fait partie de la chaîne judiciaire, qu'on soit policier ou qu'on soit magistrat on ne doit pas appartenir à cette association".
C'est le combat d'une commissaire qui veut aujourd'hui retrouver un poste. Jacqueline Bernard a été à la tête des renseignements généraux en Charente-Maritime entre 2005 et 2008, puis débarquée pour avoir refusé d'enquêter sur Ségolène Royal lors de l'élection présidentielle de 2007.
C'est une sanction policière et politique, dit aujourd'hui Jacqueline Bernard qui n'a toujours pas retrouvé d'affectation.
Croyant dans le "changement", dans son courrier au président de la république au mois de mai cette rochelaise raconte son combat "pour la déontologie et l'éthique", elle attend toujours la réponse et malgré le changement de majorité, elle n'a toujours pas repris son travail : son dossier a pris "un retard considérable" alors qu'elle a "des rapports tout à fait favorables à la reprise d'activité" et que cela a "un retard inexplicable". Ce qui correspondrait à une stratégie pour la "conduire à la porte de sortie", c'est-à-dire "à la retraite". Elle dit ne pas croire que le ministre de l'Intérieur cautionne de telles méthodes.
Elle était l'invité de France bleu la Rochelle le 7 janvier 2013 à 08h10 où elle répondait à Jérôme VAL.
Source:
http://www.francebleu.fr/infos/l%E2%80%99ancienne-directrice-des-rg-de-la-charente-maritime-ecrit-francois-hollande-231519