Après l'incendie d'Odessa où périrent brulés vifs une quarantaine de pro-russes, nouveau crime de guerre en Ukraine hier.
Les amis de BHL et Fabius du gouvernement autoproclamé de Kiev ont tiré à bout portant sur des civils est-ukrainiens désarmés, dont un meurt d'une balle dans la tête (vidéos filmées par les manifestants et mises sur youtube), hier à Marioupol, ville du sud-est de l'Ukraine dans la région de Donetsk. Qui sont les "terroristes" ? Qui sont les "démocrates" "humanistes", "amis de l'humanité", etc. ?
Après cette tuerie, le peuple de Marioupol a décidé de prendre les choses en main. Lire le compte-rendu des évènements à Marioupol sur http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-mariupol-en-guerre-civile (Videos : enfants et personnes sensibles s'abstenir !).
Nous venons de voir la video, qui a été supprimée par youtube cinq minutes après au prétexte de "contenus choquants et dégradants".
La même vidéo, filmée par un autre manifestant, vue sous un autre angle (pas encore censurée) :
Le ministre autoproclamé ukrainien avait annoncé qu'"une vingtaine de partisans de la fédéralisation de l'Ukraine et un militaire" avaient été tués à Marioupol, lors d'une opération lancée par l'armée régulière.
On doit trouver la responsabilité de ce drame dans l'ordre du gouvernement kiévien autoproclamé au chef de la police de Marioupol de disperser "par tous les moyens" une manifestation pacifique de militants fédéralistes, non armés, qui commémoraient le 9 mai. Valeriy Androschuk a alors demandé à ses troupes d'exécuter cet ordre, mais devant leur refus, il a demandé de l'aide à Kiev.
La direction des opérations "antiterroristes" (sic) qui dépend du SBU (et donc de l'antenne de la CIA de Kiev) a immédiatement donné pour consigne au chef de la sécurité de Marioupol, Sergey Sklyarov, de dépêcher un détachement de la "garde nationale", du même nom que... celle de 1789 ! (un "hasard"...), composé pour l'essentiel d'activistes d'extrême-droite, renforcés par trois BMP-2 et au moins un BTR-80 de la 72e brigade de l'armée afin de se décharger de cette tâche. Autant dire qu'il donnait carte blance à une bande de fanatiques qui ne pensent qu'à réitérer les crimes de leurs aînés durant la Seconde guerre mondiale. Après avoir tiré dans la foule, ce groupe d'une soixantaine d'hommes a tenté de reprendre par la force le poste de police considéré par Kiev comme séditieux, contrairement à la version diffusée en ce moment par BFM-TV qui raconte que ce serait des pro-russes qui auraient tenté de prendre par la force ce poste de police qui se serait ensuite défendu. Les videos des manifestants mises sur youtube montrent qu'il s'agit d'une inversion mensongère.
Le BMP-2 n° 240 a trouvé un nouvel équipage... russe celui-là !
Après la tuerie, un BMP-2 de l'armée ukrainienne a été capturé et des groupes armés fédéralistes se sont mis à courser les bandéristes qui se sentaient invincibles face à des civils désarmés. Pravy Sektor (Secteur droit) a rapporté qu'un "sniper" fédéraliste aurait tué net le "commandant" du détachement du "bataillon" Dnepr-1, Serhiy Demindenko. Information invérifiable pour l'heure. Il se pourrait que les assaillants aient à déplorer la mort d'une demi-douzaine d'hommes et de nombreux blessés.
Deux camions remplis de miliciens fédéralistes du "bataillon Vostok" sont partis de Donetsk pour "rejoindre Marioupol". Le problème est que la ville est encerclée par au moins deux bataillons de l'armée (un de la 72ème brigade et un autre de la 95ème, sans compter deux ou trois compagnies de la "Garde nationale" et de paramilitaires de Pravy Sektor.
Les habitants de la ville en colère ont arrêté le chef de la police municipale de Marioupol Valeri Andrychtchouk qui avait demandé hier à ses troupes d'exécuter l'ordre de Kiev de disperser les manifestants pacifiques "par tous les moyens". Ils l’ont emmené dans une direction inconnue, selon l’agence Interfax qui cite l’Etat major des forces d’autodéfense de la ville.
« Lorsque les policiers ont refusé d’exécuter l’ordre d'empêcher la tenue du meeting consacré à la Journée de la Victoire le 9 mai dernier, le chef de la police a sorti son arme de service et a ouvert le feu sur ses collègues indisciplinés. Il a été arrêté, mais a essayé de fuir », témoigne la source de l’agence.
Un groupe d’habitants de Marioupol l’a rattrapé, l’a frappé et ensuite l’a emmené en voiture vers une destination inconnue. Selon le représentant de l’Etat major de la milice populaire « on ignore où se trouve le chef de la police de Marioupol à l’heure actuelle », a indiqué le représentant de la milice.
Les civils à Marioupol ont commémoré hier le Jour de la Victoire en montrant le même degré d'héroïsme que leurs grands-parents dans l'invasion nazie, en étant à mains nues contre les véhicules blindés envoyés par Kiev. "Vous ne passerez pas" était le message général de ces braves citoyens de Mariupol qui utilisaient leurs mains nues pour tenter d'arrêter un véhicule blindé ukrainien en formant devant lui une chaîne humaine, alors que celui-ci se dirigeait vers le centre -ville, selon un article de la chaine russe RT publié soir.
Une video postée sur YouTube montre clairement un homme arrêtant le blindé. Rejoint par d'autres personnes, les citoyens tentent d'arrêter le blindé en mouvement, pour protéger leur ville.
Anders Fogh Rasmussen, secrétaire général de l'Otan, justifie l'opération de l'armée contre les opposants aux autorités de Kiev dans le sud-est de l'Ukraine par le droit de l'Etat de défendre son territoire. "L'opération punitive contre la population civile à Marioupol, c'est, d'après Anders Fogh Rasmussen, le droit de l'Etat de défendre son territoire", a déclaré le diplomate cité sur le compte Twitter de la délégation permanente russe auprès de l'Otan. Lors d'une opération de l'armée régulière ukrainienne à Marioupol, il y a eu sept morts et 39 blessés. Des blindés ont été lancés contre cette ville de 480.000 habitants.
L'Ukraine va devenir le Stalingrad des Occidentaux.
Au 4 mai, le bilan humain était d'une centaine de morts civils est-ukrainiens pro-russes. Aujourd'hui il est de 127.
Add. 11 mai 2014. Nationspresse.info a eu l'information que le lieutenant-colonel Serhiy Demidenko, chef du bataillon de la garde nationale Dnepr-1 a été tué à Mariupol hier : "il n'a pas été la cible d'un sniper mais d'une embuscade alors qu'il circulait en voiture. Oleg Eisman, tireur à la mitrailleuse, est aussi décédé lors de l'assaut du commissariat de Mariupol. Ce sont les seules pertes reconnues pour le moment par Kiev, il y en aurait d'autres". La milice fédéraliste a été "particulièrement choquée" mais "n'a pas été éliminée. Elle s'est même renforcée et a causé des pertes aux assaillants".
Cette opération militaire punitive est un fiasco pour Kiev : les tirs meurtriers dans la foule contre des civils désarmés, et filmés, la mort de 6 à 10 policiers, dont le chef de la police routière (les chiffres varient selon les sources, ce qui monte à près de 30 personnes le nombre des tués du côté des civils). ... Elle est totalement contre-productive pour Kiev; Et le décès du chef de bataillon et de plusieurs autres miliciens, en plus des blessés (et mêmes des prisonniers) prouve que l'unité (de la " garde nationale", Ndlr.) n'est pas apte à ce genre de mission et que ceux qui lui ont donné l'ordre (Valeriy Androschuk qui a été capturé Ndlr.) sont, soit des incapables, soit des criminels, ou les deux." Valeriy Androschuk, le chef de la police de Mariupol voulait que sa police tire sur une foule désarmée, mais il a toujours refusé de se charger lui-même de cette sale besogne (et de cet ordre illégal! Ndlr.). C'est lui qui a demandé à ce qu'un escadron de la mort de Praviy Sektor intervienne... Lors de l'assaut du commissariat, il s'est enfui et aurait été rattrapé par la milice du Donbass. Depuis on n'a plus de nouvelles de lui.
La presse occidentale minimise de manière particulièrement insane les faits, et va même jusqu'à les travestir, sous-entendant que ces civils faisaient partie des "groupes armés séparatistes".
Se croyant en pays conquis, des soudards multiplient les méfaits depuis plusieurs jours, auprès d'une population apeurée. Avant-hier encore, jour du 9 mai, un petit garçon a été abattu par un sniper parce qu'il portait à la boutonnière le ruban de Saint-Georges. Kiev évoque un "terroriste" éliminé...