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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 07:15

Lors d’une réunion publique début septembre 2013, une chrétienne interpelle le sénateur républicain McCain, figure de proue de la "droite" américaine la plus belliciste et impérialiste (équivalente en France au bellicisme du Parti socialiste de François Hollande, Laurent Fabius ou Pierre Moscovici). Le sénateur McCain est ce pion du Cfr qui a perdu face au Bilderberger Obama (deux faces d'une même médaille), qui s'est déjà illustré pour ses propos irresponsables à l'encontre de la Russie comme en juillet 2008 où, candidat à la Maison blanche, il déclarait qu'il allait "améliorer le comportement de la Russie" (!)..., que la Russie était une "autocratie", et qu'il fallait "agir" même si d'autres pays dans le monde n'étaient pas d'"accord"... (en gros, si vous ne venez pas à la démocratie, la démocratie viendra à vous!)

 

Dans la video ci-dessous, Joumana, citoyenne américaine chrétienne dont la famille provient de Syrie, interpelle le sénateur. Pour elle, Bachar al-Assad et son gouvernement laïque protègent depuis toujours les Chrétiens, alors qu’avec un changement de régime, cette minorité serait obligée de fuir le pays. Elle lui dit que personne ne nie les atrocités commises en Syrie, "que ce soit du côté des rebelles ou de l'autre côté", mais que la bonne solution ("bonne solution" à laquelle le sénateur dit ne pas croire) serait de forcer l'Arabie saoudite et l'Iran à "ne plus soutenir et supporter les deux parties en conflit".

Elle évoque les soi-disant "rebelles" qui "appartiennent à Al-Qaida", "ne sont même pas syriens",... qui "arrivent en Syrie du monde entier.  

"Nous ne pouvons nous permettre de faire de la Syrie un nouvel Irak ou un nouvel Afghanistan", dit-elle. Elle ajoute que les chrétiens de Syrie refusent d'être considérés comme un "dommage collatéral".

 

 

 

Source video et traductions: http://www.partiantisioniste.com/actualites/syrie-une-citoyenne-americaine-supplie-le-senateur-john-mccain-video-1683.html

 

 

. Impérialisme. "Je vais améliorer le comportement de la Russie" (John McCain)

. Syrie : Une nouvelle guerre qui a pour but d'éliminer les chrétiens de la région ?

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commentaires

D
<br /> Les premiers chrétiens étaient neutres. De nombreux témoignages tirés de l'histoire profane attestent que les premiers chrétiens restaient neutres quant aux affaires politiques et qu'ils ne<br /> participaient pas aux guerres. Voici ce que déclare le livre Les débuts du christianisme (angl.) fait observer: "Les dirigeants du monde païen comprenaient mal et désaprouvaient le christianisme<br /> primitif.(...) Les chrétiens refusaient d'accomplir certains devoirs du citoyen romain.(...) Ils n'occupaient aucune charge politique." Evoquant la position des premiers chrétiens à propos du<br /> service militaire, le théologien allemand Peter Meinhold a écrit: "L'Eglise primitive (...) considérait qu'on ne pouvait être à la fois chrétien et soldat." Dans son essai intitulé "Enquête sur<br /> la compatibilité entre la guerre et les principes du christianisme" (angl.), le chroniqueur religieux Jonathan Dymond a écrit que , après la mort de Jésus, ses disciples ont, pendant une certaine<br /> période, "refusé de prendre part à la (guerre), quelles qu'en fussent les conséquences, que ce soit la réprobation, l'emprisonnement, ou même la mort. Il a ajouté: "Ces faits historiques sont<br /> indéniables." Selon un autre chroniqueur, ce n'est que lorsque "le christianisme s'est corrompu" que des chrétiens sont devenus soldats.<br />
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I
<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> « Les premiers chrétiens étaient neutres. De nombreux témoignages tirés de l'histoire profane attestent que les premiers chrétiens restaient neutres quant aux affaires politiques et<br /> qu'ils ne participaient pas aux guerres. »<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Faux. Les premiers chrétiens ne restaient<br /> pas neutres quant aux affaires publiques ! C'est même leur exemple et leur enseignement parmi la noblesse romaine qui a permis, peu à peu, la<br /> lente conversion des élites romaines puis de l'Empire lui-même.<br /> <br /> <br /> Cette assertion selon laquelle les chrétiens sont "neutres" et qu'ils ne peuvent participer aux affaires politiques est une assertion asociale dangereuse diffusée par la Secte des Témoins de<br /> Jéhovah, qui a abouti par exemple au refus du service militaire et du service civil alternatif (!) pendant un demi-siècle. Ce service est à présent autorisé depuis 1996 : "une question de<br /> conscience", est-il à présent tenu alors qu'il fallut attendre près de 50 ans pour que soit admis cette solution. Pendant des dizaines d'années, des jeunes gens firent de la prison pour obéir à<br /> un précepte d'homme, une tradition humaine définie au "Collège central" de Brooklyn... Lire à ce sujet : Témoins de Jéhovah : fausses prophéties, réinterprétations, dénégations<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> et Que répondre à un Témoin de<br /> Jéhovah?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Les premiers chrétiens participaient aux guerres de l'Empire, il y avait même des commandants de la garde impériale et des officiers de légions romaines qui étaient chrétiens! Voir quelques<br /> exemples ci-dessous. En revanche, ils ont toujours refusé de jeter l'encens aux dieux ou de rendre un culte à l'empereur.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Saint Victor, officier dans la légion thébaine, né vers 250 ap. J.-C., mort<br /> en 303. Ses parents chrétiens en firent un chrétien, et quand il fut en âge de choisir une profession, il choisit le métier des armes pour servir les empereurs avec honneur et vaillance. pendant<br /> son supplice, la tradition dit que Jésus-Christ lui apparut la Croix à la main, en lui promettant une immortelle couronne. Dans sa prison il convertit trois gardiens qui reçurent la couronne du<br /> martyre avec lui.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Saint Georges, Soldat, martyr, saint Patron des militaires (280-303 ap. J.-C.) naquit à Lydda,<br /> en Palestine; son éducation fut toute chrétienne. A l'âge de dix-sept ans, il embrassa la profession des armes comme son père, et bientôt sa beauté, sa distinction, son courage, l'élevèrent à la<br /> dignité de tribun militaire (commandant) dans la garde impériale.<br /> <br /> <br /> L'empereur Dioclétien ralluma la persécution contre les chrétiens, l'indignation de Georges éclata en face même du tyran, devant lequel il exalta la grandeur du Dieu véritable et confondit<br /> l'impuissance des fausses divinités: "Conduisez-moi devant vos dieux," dit Georges. On l'y conduit, croyant qu'il allait enfin sacrifier. Parvenu devant la statue d'Apollon, il fit le signe de la<br /> Croix et dit: "Veux-tu que je te fasse des sacrifices comme à Dieu?" La voix du démon répondit: "Je ne suis pas Dieu; il n'y a de Dieu que Celui que tu prêches." Et en même temps la statue tomba<br /> en poussière. Le peuple s'enfuit épouvanté, et l'empereur vaincu, humilié et furieux, fit trancher sa tête.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> Saint<br /> Sébastien, dont le père était de Narbonne et la mère, de Milan, fut cher à Dioclétien pour sa noblesse et sa bravoure. Il naît à Narbonne vers 260 ap. J.-C. de parents chrétiens. Adulte,<br /> Sébastien choisit de devenir archer dans une des nombreuses compagnies romaines. Il devint capitaine.<br /> <br /> <br /> Chef de la première cohorte, il assistait les chrétiens, dont il partageait la foi en secret. Il encourageait par ses exhortations ceux qui chancelaient. De ce nombre furent Marc et Marcellin,<br /> deux jeunes patriciens, arrêtés comme chrétiens. Leurs parents, leurs amis les conjuraient d'éviter la mort en reniant leur foi; saint Sébastien, qui les visitait souvent, soutint leur courage,<br /> et convertit leurs pères, leurs mères, leurs femmes, leurs enfants et beaucoup d'autres païens.<br /> <br /> <br /> Ces faits furent dénoncés à Dioclétien: il ordonna d'attacher Sébastien à un poteau et de cribler son corps de flèches. Ce genre de supplice était sans doute militaire. Sébastien fut laissé pour<br /> mort. Une sainte femme, Irène, le fit enlever, pendant la nuit, pour l'ensevelir; mais il fut retrouvé vivant. Elle le fit soigner chez elle et il se rétablit. Dès qu'il fut en état de sortir, le<br /> 20 janvier 290 il vint se mettre sur le passage de l'empereur, qui se rendait au temple; celui-ci fut d'abord terrifié de cette apparition. Le martyr lui reprocha de persécuter des sujets fidèles<br /> qui le servaient loyalement et priaient pour lui. Dioclétien passa de la stupéfaction à la fureur contre le jeune officier; il le fit battre de verges jusqu'à ce qu'il expirât sous les coups;<br /> puis il ordonna de le jeter dans un cloaque. Une pieuse chrétienne, Lucine, fit retirer son corps qui fut enseveli dans les catacombes, au lieu où s'éleva plus tard la magnifique église de<br /> Saint-Sébastien.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Saint Maurice et ses compagnons, martyrs de la Légion Thébaine (v. 286).<br /> <br /> <br /> Maurice, général de la légion thébaine (recrutée en Thébaïde, Egypte) fut immolé par l'empereur Maximien avec sa légion, décimée, le 22 septembre 286 pour n'avoir pas voulu renoncer à<br /> Jésus-Christ. L'empereur emmena combattre la Gaule en révolte. Après le passage des alpes, un sacrifice solennel fut ordonné. La légion chrétienne, ne voulant pas y prendre part, et apprenant<br /> qu'elle allait être employée pour persécuter des frères chrétiens, se retira près du lieu appelé aujourd'hui Saint-Maurice-d'Agaune (Valais Suisse). L'empereur les enjoignit de se réunir à<br /> l'armée pour la fête. Mais Maurice et ses compagnons coptes venus de Thèbes (Égypte), se rappelant qu'il vaut mieux obéir à Dieu qu'aux hommes, se virent dans la triste nécessité de désobéir.<br /> Cette désobéissance, n'était pas, pour ces braves soldats, vainqueurs sur vingt champs de bataille, un acte de félonie, mais un acte d'héroïque loyauté. Aussitôt le prince barbare donna l'ordre<br /> de décimer la légion. À voir ce bataillon de six mille hommes rangés en ordre de combat, ayant à sa tête Maurice, à cheval, avec ses brillants officiers, Exupère, Maurice et Candide, il semble<br /> qu'on eût pu craindre une résistance par la force; mais non, les disciples de Jésus-Christ ne cherchaient et n'attendaient qu'une victoire pacifique, la victoire sur le monde, et la conquête du<br /> ciel par le martyre. Les noms des soldats sont jetés dans les casques des centurions; six cents sur six mille périront.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Les survivants persistèrent à se déclarer chrétiens, et la boucherie recommença; six cents nouveaux élus rougirent de leur sang les rives du Rhône. Les autres sauront mourir jusqu'au dernier;<br /> mais ils envoiyèrent au tyran un message avec une lettre admirable: "Empereur, nous sommes vos soldats; nous sommes prêts à combattre les ennemis de l'empire; mais nous sommes aussi chrétiens, et<br /> nous devons fidélité au vrai Dieu. Nous ne sommes pas des révoltés, nous aimons mieux être des victimes que des bourreaux: mieux vaut pour nous mourir innocents que de vivre coupables." Maximien,<br /> désespérant d'ébranler leur constance, les fit massacrer tous en masse.<br /> <br /> <br /> Une basilique fut élevée par Saint Théodore dès le IVème siècle, puis une abbaye y fut créée.<br /> <br /> <br /> Son culte se répandit en Suisse, en Savoie et dans les régions voisines. Dès l'origine de leur dynastie, les comtes et les duc de Savoie ont déclaré Saint Maurice protecteur de leurs Etats.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Saint Martin de Tours, saint Patron de la France, évêque de Tours de 371 à 396, dont le nom signifie voué à<br /> Mars, le dieu de la guerre, "Dieux des Armées" chez les catholiques, Deus<br /> Sabaoth") naquit d'un légionnaire des armées de l'empereur Galère, dans la petite ville de Sabaria, en Pannonie (Hongrie) vers 316, se fit à dix ans avec la permission paternelle<br /> inscrire au nombre des catéchumènes.<br /> <br /> <br /> Un jour il rencontra par le plus rude des hivers, aux portes d'Amiens, un pauvre presque nu. N'ayant rien à lui donner, il détacha de ses épaules son manteau, le fendit en deux d'un coup de<br /> sabre, et en jeta la moitié au mendiant. La nuit suivante, Jésus-Christ lui apparaissait couvert de ce manteau. Après cette vision, Martin sollicita de l'évêque d'Amiens la grâce du baptême. Il<br /> fonda le monastère de Marmoutiers, où il demeura avec quatre-vingts religieux. La liturgie romaine appelle Martin "le merveilleux ressusciteur de trois morts". Comme, en se rendant à Chartres,<br /> dit Sulpice Sévère, il traversait une bourgade païenne, touché par les larmes d'une pauvre mère qui lui présenta le corps inanimé de son petit enfant, il le ressuscita devant tout le village, qui<br /> se convertit. Chacun de ses pas était marqué par des prodiges et des conversions : les idoles, les temples des faux dieux, les arbres objet des superstitions druidiques, disparurent dans le<br /> voisinage de Tours, à Ambroise, à Levroux, à Langeais, à Touron, à Candes.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> « Les chrétiens refusaient d'accomplir certains devoirs du citoyen romain. »<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Faux. Les chrétiens ont toujours rempli tous les devoirs du citoyen romain, excepté jeter le grain d'encens aux dieux, et/ou à l'empereur, geste patriotique demandé à chaque citoyen romain à la<br /> fin du IIIe siècle, geste considéré par les chrétiens comme idolâtrique, car culte rendu à un homme. Lire : Les chrétiens dans l'Empire d'Anne Bernet.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> « Ils n'occupaient aucune charge politique. »<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Encore faux puisque les élites romaines se convertirent avant la conversion de l'Empire.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> « Evoquant la position des premiers chrétiens à propos du service militaire, le théologien allemand Peter Meinhold a écrit: "L'Eglise primitive (...) considérait qu'on ne pouvait être à<br /> la fois chrétien et soldat." »<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Je ne connais pas ce théologien allemand Peter Meinhold (théologien catholique?), en revanche l'Eglise a toujours considéré que l'on pouvait être chrétien et soldat. L'Evangile même assure que<br /> l'on peut être soldat et chrétien: dans l'Evangile, saint Jean le Baptiste dit clairement que le métier des armes n'est pas interdit. « Et des soldats aussi l’interrogeaient, disant : Et nous,<br /> que ferons-nous ? Et il (saint Jean Baptiste) leur dit : N’usez de violence ni de fraude envers personne, et contentez-vous de votre paye » (Luc 3.14). Ce conseil évangélique est à<br /> l'origine du concept catholique de guerre juste qui du Moyen Âge au XXe<br /> siècle n'a cessé de protéger les civils jusqu'à l'actuelle Convention de Genêve du 27 juillet 1929 relative au traitement des prisonniers de guerre, la convention de Genêve de 1949 relative à la protection des personnes en cas de<br /> conflit armé, notamment les soldats de certaines actions, les blessés et prisonniers de guerre, mais aussi les civils et leurs biens. Aujourd'hui normes internationales contraignantes stipulant<br /> que l'attaque de civils est un crime de guerre.C'est au précepte évangélique de saint Jean-Baptiste de "n'user de violence ni de fraude envers personne et de se contenter de sa paye"<br /> qu'on le doit.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> « après la mort de Jésus, ses disciples ont, pendant une certaine période, "refusé de prendre part à la (guerre), quelles qu'en fussent les conséquences, que ce soit la réprobation,<br /> l'emprisonnement, ou même la mort. Il a ajouté: "Ces faits historiques sont indéniables." Selon un autre chroniqueur, ce n'est que lorsque "le christianisme s'est corrompu" que des chrétiens sont<br /> devenus soldats. »<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Saint Jean Baptiste qui affirme que l'on peut être soldat tout en étant chrétien était-il corrompu ? Que faites-vous des premiers chrétiens engagés dans les légions romaines ?<br /> <br /> <br /> <br />