Comme un mauvais film américain, la campagne « éthique et morale » d’Eva Joly offre chaque jour son lot de rebondissements. Après la condamnation de l’ex-juge pour diffamation et les ratés divers, le site de gauche Mediapart s’interroge sur la présence d’un conseiller très proche de la candidate écolo : Stéphane Pocrain, condamné pour violences conjugales mais aussi à de l’inéligibilité.
Depuis l’affaire DSK, la gauche patauge dans les ambiguïtés en matière de violences faites aux femmes.
En choisissant comme conseiller Stéphane Pocrain, Eva Joly ne pouvait pas ignorer que ce dernier avait été condamné par la justice française pour violences conjugales… Une condamnation loin d’être anodine tant la violence faite aux femmes est une preuve de lâcheté indéniable. En tant qu’ancienne juge, Eva Joly ne peut pas ne pas connaître le profil psychologique de ces hommes qui cognent leurs femmes.
Et Stéphane Pocrain n’est pas un conseiller lambda auprès de la candidate écologiste. C’est l’homme qui souffle à l’oreille d’Eva Joly pour lui inspirer les éléments de langage qu’elle doit utiliser lors de la campagne… C’est dire son influence dans l’appareil écologiste.
Pour rappel, Stéphane Pocrain a été condamné en 2008 à deux mois de prison avec sursis pour violences conjugales. Il a été reconnu coupable d’avoir frappé sa concubine, une institutrice, lui provoquant de nombreux hématomes et une incapacité de travail de sept jours. Selon la victime, Stéphane Pocrain s’était déjà montré violent à son égard et à l’égard d’autres femmes.