Ils ont supprimé Dieu de la société pour distribuer des seringues à la place et ouvrir des "salles de shoot" ! Après on fait semblant de s'étonner de l'augmentation des suicides...
Salle de shoot à Paris : une association porte plainte
Face à l'ouverture à l'automne d'une salle de shoot dans le Xe arrondissement de Paris, une association a décidé de monter au créneau sur le terrain juridique. Parents contre la drogue va ainsi déposer des recours devant le Conseil d'État et le juge judiciaire. «Il existe une loi qui interdit l'usage de stupéfiants en France. Au nom de quoi le permet-on dans le Xe arrondissement? s'insurge Serge Lebigot, président de cette association de protection contre la toxicomanie. On va attirer les dealers, créer une zone de non-droit et au final légaliser la drogue!» L'association, créée en 2003, critique aussi la méthode employée pour la mise en œuvre de cette nouvelle structure. «Il n'y a eu aucun débat au Parlement sur ce sujet! Quand aux débats publics, ils ont toujours été menés par et avec des associations favorables à cette expérimentation.»
Une plainte contre X, pouvant être notamment le premier ministre Jean-Marc Ayrault et la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, va être déposée aujourd'hui au tribunal de grande instance de Paris. La même plainte sera déposée auprès de la Cour de justice de la République.
Motif principal: avec ce projet, ses promoteurs auraient «facilité, tenté de faciliter ou (se seraient) rendu complice de facilitation de l'usage de stupéfiants». Dans sa plainte, l'association argumente également que «la volonté politique d'ouverture d'une salle de shoot s'appuie sur des travaux d'un groupe dont l'impartialité semble faire défaut et sur une interprétation fallacieuse du rapport de l'Inserm».
Par ailleurs, l'association va présenter au Conseil d'État une requête en annulation pour excès de pouvoir contre le premier ministre. Argument: la décision annoncée le 5 février par Jean-Marc Ayrault «suppose ni plus ni moins d'enfreindre directement ou indirectement les lois qui prohibent de la manière la plus absolue l'usage de stupéfiants». Et d'avancer une «décision manifestement illégale, procédant du fait accompli et du passage en force». Reste à savoir les résultats de ces trois plaintes.
Du côté des riverains, la grogne persiste. Président du collectif Vivre gares du Nord et Est, Pierre Coulogner estime pour le moment n'avoir rien de concret pour attaquer en justice. En revanche, il dit étudier toute possibilité pour un recours. La bataille judiciaire autour de la salle de shoot ne fait donc que commencer. (1)
Au-dessus du théâtre des Bouffes du Nord en pleine rénovation, une gigantesque banderole camoufle la façade latérale du premier étage. «Ici 32 enfants: une salle de shoot», accompagné des mots «Non! Non! Non!» collés sur les vitres. Car depuis l'annonce de l'ouverture d'une salle d'injections à proximité (39 boulebard de la Chapelle, NdCR.) les riverains ne décolèrent pas.(2)
Lors d'une votation populaire qui s'était tenue mi-avril en face de la gare du Nord, 93% des 300 votants s'étaient prononcés contre cette installation.
C'est autour de la gare du Nord que se concentrent consommateurs et distributeurs de seringues: à Paris, quelque 300.000 seringues ont été distribuées en 2012, dont la moitié par les distributeurs de la gare du Nord. Quant aux seringues abandonnées sur le bitume parisien ou dans les Sanisette (soit 92.000 en 2011), la moitié concentrée dans ce même quartier. (3)
Sources: