Elle avait épousé, très jeune, Emile, le comte de Laon. Elle lui portait une grande affection et, par son caractère aimable et modeste, ils vécurent dans une grande union de cœur et de foi chrétienne. Ils prirent grand soin de l'éducation de leurs enfants qui devinrent tous trois prêtres. Le dernier nous est le plus connu, Rémi, né sur le tard, dont ils donnèrent le soin aux clercs de l'église Sainte-Marie de Laon. Il devint saint Rémi, l'archevêque de Reims Apôtre des Francs qui baptisa Clovis. (1)
D'après le Pseudo-Fortunat, Céline, de noble famille, avait épousé dans sa jeunesse Emilius, comte de Laon. Un ermite, Montanus qui habitait au milieu des bois de La Fère, prédit à Céline, après un triple avertissement reçu en songe, qu'elle enfanterait un garçon d'un rare mérite : Le Seigneur a daigné regarder la terre du haut du ciel, afin que toutes les nations du monde publient les merveilles de sa puissance et que les rois tiennent à honneur de le servir : Céline sera mère d’un fils qu’on nommera Remi ; je l’emploierai pour la délivrance de mon peuple. Et, dix mois plus tard, Remi vint au monde à Laon. (2)
Céline mourut très âgée et fut enterrée à Lavergny, près de Laon. Elle est fêtée le 21 octobre. (3)
À Laon, après 458, sainte Céline, mère des saints évêques Prince de Soissons et Remi de Reims.
Martyrologe romain (4)