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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 22:33

À la sortie du Conseil des ministres ce matin, la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem qui s'est déjà exprimée sur le sujet, a demandé d'"arrêter avec la manipulation des esprits et l'instrumentalisation. Tout le monde a bien compris que cette rumeur totalement infondée était du délire." Source : RMC BFM-TV, « Théorie du genre: Peillon veut "convoquer les parents" » 29/01/2014 Mis à jour le 29/01/2014 à 12:19

 

http://rmc.bfmtv.com/info/569683/rumeurs-genre-peillon-demande-convoquer-parents-suivent-boycott/

 

Toute la journée, les medias couchés ont repris le terme, en conspuant la "rumeur de la théorie du genre à l'école". Or, il ne s'agit pas d'une "rumeur" mais d'une réalité concrète, enseignée aux enfants dès six ans : 

 

Théorie du genre à l’école : Vincent Peillon est une menteuse

 

Nouvelles de France

 

Ecrit le 29 jan 2014 à 7:54 par Eric Martin dans Article

 

 

Tandis que, selon la ministre des Droits de la femme Najat Vallaud Belkacem, « la théorie du genre n’existe pas« , Vincent Peillon a osé déclarer ce mardi (28 janvier NdCR.) à l’Assemblée nationale que l’Éducation nationale « refuse totalement la théorie du genre ». Il l’a fait comme Cahuzac, « les yeux dans les yeux ». Mais s’il refuse la théorie du genre, c’est déjà qu’elle existe. Il va falloir qu’ils accordent leurs violons, au Gouvernement. Peillon s’en prend au passage à « l’extrême-droite négationniste » qu’il accuse de faire peur aux parents d’élèves. « Ce que nous faisons, ce n’est pas la théorie du genre, je la refuse », continue le ministre de l’Éducation nationale, sans nous dire ce qu’est la théorie du genre et ce qu’elle n’est pas :

 

 

 

 

Mais, ainsi que le relève l’Observatoire de la théorie du genre,

 

on ne peut que constater que Najat Vallaud Belkacem, ministre déléguée aux droits des femmes, Christiane Taubira, ministre de la justice et Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale, ont commandé des études et des rapports à des « militants » qui s’inspirent des théoriciens les plus radicaux de la théorie du genre.

Dans la diffusion de cette « théorie », l’Education nationale joue un rôle moteur avec plusieurs dispositifs, comme :

- Le dispositif « ABCD égalité » qui de façon insidieuse s’inspire des théories de « l’éducation neutre » telle qu’elle se pratique en Suède.

 

 

 

 

- L’expérimentation, soutenue par Najat Vallaud Belkacem, de crèches neutres s’inspirant de la crèche Égalia à Stockolhm.


 



 

 

- La généralisation de l’éducation sexuelle à l’école pour tous les élèves à partir de 6 ans. Le ministère allant jusqu’à recommander la participation en classe d’intervenants issus d’associations clairement militantes.

- La promotion faite par Vincent Peillon, dans une circulaire adressée à l’ensemble des recteurs le 4 janvier dernier, de l’association « Ligne Azur » qui intervient auprès des enfants notamment sur la question de l’identité sexuelle et l’identité de genre en affirmant sur ses supports pédagogiques : «  que l’identité de genre c’est le sentiment d’être un homme ou une femme. Pour certains, le sexe biologique coïncide avec ce ressenti ». Sic !

- La diffusion dans le cadre du programme « Ecole et cinéma » du film militant « Tomboy », où l’on invite des enfants de CE2, CM1, CM2 à s’identifier à une petite fille qui se fait passer pour un petit garçon.

- Les recommandations du principal syndicat d’enseignants du primaire d’utiliser en classe des livres « non-genrés » comme « Papa porte une robe ».

Autant dire que les parents ont raison de s’inquiéter de la propagande pro-théorie du genre de l’Éducation nationale et de participer à la Journée de retrait de l’école.

 

Source: http://www.ndf.fr/poing-de-vue/29-01-2014/theorie-du-genre-lecole-vincent-peillon-est-une-menteuse

 

 

Add. Jeudi 30 janvier 2014, 10h32.

 

. Vincent Peillon souhaite rendre effectives les «séances d'éducation à la sexualité» dès la primaire

 

Vincent Peillon se penche sur l'éducation à la sexualité

 

Le Figaro, Mis à jour le 24/10/2012 à 15:08 Publié le 23/10/2012 à 18:05

 

 

Vincent Peillon lance un groupe de travail pour que l'éducation à la sexualité dès la primaire, dans les programmes depuis 2001, devienne «effective».

 

«Refonder la République par l'école». Vincent Peillon abuse de la formule. Mais pour le ministre de l'Éducation, il ne s'agit pas de vains mots. Il y a bien, derrière, une idéologie, celle de changer la société par l'école. L'éducation à la sexualité dès la primaire fait partie du programme.

 

Le ministère s'apprête ainsi à lancer un groupe de travail sur le sujet. Un chef d'établissement, deux professeurs de sciences de la vie et de la terre (SVT), un professeur des écoles, une infirmière scolaire, un pédopsychiatre, les fédérations de parents, des associations telles que SOS-homophobie et le planning familial… Une vingtaine de personnes seront mobilisées autour ce thème le 26 octobre pour une première réunion. Trois autres suivront, le but étant de tracer les lignes d'un plan d'action qui sera présenté avant janvier.


Inscrite depuis 2001 dans le Code de l'éducation

 

Objectif? Faire en sorte que la sexualité ne se limite pas aux questions biologiques et de santé publique (grossesses non désirées, maladies sexuellement transmissibles...). Celle-ci doit aussi être abordée sous l'angle relationnel et affectif et pour ce faire, les «séances d'éducation à la sexualité», inscrites dans le Code de l'éducation depuis 2001, doivent être «effectives».

 

L'article 22 de la loi du 4 juillet 2001 relative à l'IVG précise en effet qu'«une information et une éducation à la sexualité» doivent être «dispensées dans les écoles, les collèges et les lycées à raison d'au moins trois séances annuelles». En 2003, une circulaire précise que cette éducation répond à la fois à des questions de santé publique et à des «problématiques concernant les relations entre garçons et filles, les violences sexuelles, la pornographie ou encore la lutte contre les préjugés sexistes ou homophobes».

 

Source: http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/10/23/01016-20121023ARTFIG00548-vincent-peillon-se-penche-sur-l-education-a-la-sexualite.php

 

. Le gouvernement introduit l'idéologie du genre à l'école en douce et sans débat

 

La théorie du genre s'immisce à l'école

 

Le Figaro Mis à jour le 28/05/2013 à 22:41 Publié le 28/05/2013 à 21:01

 

Le principal syndicat du primaire propose des «outils» pour parler des «nouvelles familles».

 

«Est-il nécessaire d'apprendre à nos enfants à aimer les travestis?», peut-on lire en boucle sur les réseaux sociaux. L'information bruisse sur les blogs des sympathisants de la Manif pour tous depuis quelques jours. Le livre Papa porte une robe ferait son entrée dans les salles de classe de l'école primaire. La polémique enfle à la suite d'un colloque du Snuipp, principal syndicat enseignant du premier degré, autour du thème «Éduquer contre l'homophobie dès l'école primaire». À l'occasion de cet événement organisé le 16 mai, jour de lutte contre l'homophobie, le syndicat a «mis à disposition» des professeurs des «outils théoriques et pratiques pour avancer». Libre à eux de s'en inspirer ou non. Le rapport de 192 pages déroule de nombreux chapitres, comme «Le genre, ennemi principal de l'égalité» ou «Déconstruire la complémentarité des sexes» et propose une vingtaine de «préparations pédagogiques» et ouvrages «de référence» - dont le fameux livre. «La littérature jeunesse est un support pertinent pour aborder toutes les questions sensibles», affirme Sébastien Sihr, secrétaire général du syndicat, avant de préciser qu'il s'agit de «suggestions»sans lien avec les programmes scolaires. «Le livre Papa porte une robe permet d'aborder les questions de sexisme et d'homophobie, qui sont liées», poursuit-il.

 

 

L'éducation à la sexualité, qui englobe des informations sur l'homosexualité, est une obligation légale depuis 2001 de l'école primaire au lycée

 

«Les questions d'homoparentalité ne peuvent être mises sous le tapis, rétorque Sébastien Sihr, depuis la loi sur le mariage pour tous, les familles homoparentales ont toute leur place à l'école.» Le syndicat consacre d'ailleurs un chapitre à cette question. Des «dispositions simples»«peuvent faciliter leur accueil», est-il indiqué. Et de prendre pour exemple la Mairie de Montpellier, qui a décidé d'organiser différemment son formulaire d'inscription à l'école: «responsable légal 1» et «responsable légal 2» remplacent les termes «père» et «mère».

 

... L'Éducation nationale n'a cependant pas attendu le syndicat pour se saisir de ces questions délicates. L'éducation à la sexualité, qui englobe des informations sur l'homosexualité, est une obligation légale depuis 2001 de l'école primaire au lycée.

 

... En 2010, la présentation du Baiser de la Lune, un dessin animé sur l'homosexualité destiné aux élèves de CM1 et de CM2, avait provoqué des réactions outrées d'associations catholiques. Porte-parole du Collectif pour l'enfant, Béatrice Bourges, aujourd'hui l'une des porte-parole du Printemps français, avait écrit une lettre à Luc Chatel (alors porte-parole du gouvernement Fillon... NdCr) dénonçant une «tentative d'intrusion dans l'intimité et la conscience de si jeunes enfants».

Des dizaines de livres évoquant l'homoparentalité ou l'homosexualité à destination des tout-petits sont cependant édités depuis une quinzaine d'années par des maisons ayant pignon sur rue. Ils sont utilisés par certains enseignants cités par le Snuipp, comme Gaël Pasquier, à Saint-Mandé, qui lit en classe Jean a deux mamans.

 

À la tête de la deuxième fédération de parents d'élèves de l'enseignement du public, Valérie Marty temporise: «Sortir ces exemples de lecture de leur contexte peut choquer», reconnaît-elle. Mais elle rappelle qu'il ne s'agit pas d'«enseignements quotidiens, mais marginaux», abordés au plus une fois dans l'année. «Le problème est lié au fait que l'institution n'associe pas suffisamment les parents. C'est une des raisons pour lesquelles certains craignent l'endoctrinement.»


Le coming out expliqué en 4e

 

Elles s'appellent Contact, Estim', En tous genres ou SOS-homophobie. Associations de lutte contre l'homophobie, elles interviennent au collège et au lycée, sur demande des chefs d'établissement, professeurs et conseillers d'éducation, principalement en classes de quatrième et de terminale, lorsque sont abordées la sexualité et la reproduction. «En début d'année, ma fille, en quatrième au lycée Carnot, dans le XVIIe arrondissement, s'est vu expliquer comment faire un coming out. Elle était toute aussi déconcertée que nous», raconte une mère de famille. Pour certains parents et autres acteurs de la communauté éducative, ces sujets devraient être laissés aux infirmières et aux médecins scolaires et non à des militants.

 

 

... Un ministère qui, en octobre, a lancé un groupe de travail autour de l'éducation à la sexualité dès l'école primaire. Une mesure prévue dans les textes depuis 2001 mais loin d'être effective. Les associations qui, à l'instar des Enfants d'arc-en-ciel, dédiées aux familles homoparentales, interviennent très marginalement dans les écoles.

 

Source: http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/05/28/01016-20130528ARTFIG00664-la-theorie-du-genre-s-immisce-a-l-ecole.php

 

. "Le gouvernement s'est engagé à s'appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités" (Lettre de Vincent Peillon aux recteurs, 4 janvier 2013 - Campagne de communication relative à la Ligne Azur.)

 

« Le gouvernement s'est engagé à "s'appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités".

 

 

... La lutte contre l'homophobie en milieu scolaire, public comme privé, doit compter au rang de vos priorités. J'attire à ce titre votre attention sur la mise en oeuvre du programme d'actions gouvernemental contre les violences et les discriminations commises à raison de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre.

 

... Je vous invite également à relayer avec la plus grande énergie, au début de l'année, la campagne de communication relative à la Ligne Azur, ligne d'écoute pour les jeunes en questionnement à l'égard de leur orientation ou leur identité sexuelles. »

 

. "Il faut arrachacher l'élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel" (Vincent Peillon veut enseigner la morale laïque à l'école, Entretien au JDD du 2 septembre 2012)

 

Voici la source et le texte complet de l'entretien au JDD :

 

Peillon : "Je veux qu'on enseigne la morale laïque"

 

Le JDD Société | Education | 1 septembre 2012 | Mise à jour le 4 septembre 2012

 

INTERVIEW - À la veille de la rentrée scolaire, le ministre de l’Education, Vincent Peillon, annonce la mise en place de cours de "morale laïque" dès la rentrée 2013.

 

Lundi plus de 800.000 professeurs font leur rentrée, mardi ce sera le tour de 12 millions d’élèves. Pour Vincent Peillon, il s’agit de la "première rentrée du changement". Le ministre de l’Éducation nationale, malgré les 13.000 suppressions de poste, réaffirme que l’éducation est bien la priorité du quinquennat. Une concertation sur les thèmes cruciaux comme les rythmes scolaires se tient jusqu’à la fin septembre, elle doit déboucher sur un rapport qui servira de base à l’élaboration d’une loi d’orientation à l’automne. Pour le ministre, cette "refondation de l’école républicaine" doit s’accompagner d’un retour sur les valeurs. Il souhaite instituer des cours de "morale laïque" dès la rentrée 2013. Explications.

 

Qu’entendez-vous par "morale laïque"?


La morale laïque c’est comprendre ce qui est juste, distinguer le bien du mal, c’est aussi des devoirs autant que des droits, des vertus, et surtout des valeurs. Je souhaite pour l’école française un enseignement qui inculquerait aux élèves des notions de morale universelle, fondée sur les idées d’humanité et de raison. La république porte une exigence de raison et de justice. La capacité de raisonner, de critiquer, de douter, tout cela doit s’apprendre à l’école. Le redressement de la France doit être un redressement matériel mais aussi intellectuel et moral.

 

Quelles sont ces valeurs communes?


Lorsque le président de la République dit devant le monument de Jules Ferry faire de l’école la priorité, il dit à la société qu’un certain nombre de valeurs sont plus importantes que d’autres : la connaissance, le dévouement, la solidarité, plutôt que les valeurs de l’argent, de la concurrence, de l’égoïsme… Nous devons également porter et défendre l’égalité des garçons et des filles. Une société et une école qui n’enseignent pas ces valeurs s’effondrent. Il faut assumer que l’école exerce un pouvoir spirituel dans la société.

 

Il faut enseigner la laïcité?


La laïcité comme fait juridique, philosophique et historique n’est pas suffisamment étudiée. Certains pensent que la laïcité est contre les religions ; certains au contraire que c’est simplement la tolérance ; d’autres que c’est uniquement des règles de coexistence. Or, la laïcité ce n’est pas simplement cela. Il existe aussi une "laïcité intérieure", c’est-à-dire un rapport à soi qui est un art de l’interrogation et de la liberté. La laïcité consiste à faire un effort pour raisonner, considérer que tout ne se vaut pas, qu’un raisonnement ce n’est pas une opinion. Le jugement cela s’apprend.

 

«La sanction fait partie de l’éducation»

 

Qui serait chargé d’enseigner cette morale laïque?


Je vais nommer une mission de réflexion qui devra préciser la nature de cet enseignement. Je pose trois objectifs : qu’il y ait une cohérence depuis le primaire jusqu’à la terminale ; que cet enseignement soit évalué ; qu’il trouve un véritable espace. Je souhaite que dans la formation des enseignants, dans les écoles supérieures de l’éducation et du professorat que nous mettrons en place à la rentrée 2013, les questions de morale laïque soient enseignées à tous les professeurs.

 

Y a-t-il une "morale de gauche" et une "morale de droite "?


Je ne le crois pas. Je pense, comme Jules Ferry, qu’il y a une morale commune, qu’elle s’impose à la diversité des confessions religieuses, qu’elle ne doit blesser aucune conscience, aucun engagement privé, ni d’ordre religieux, ni d’ordre politique. Prenez les textes du Conseil national de la Résistance : cela va des communistes à de Gaulle. Ce sont des textes qui portent une conception de la solidarité sociale, de l’universalisme et nous avons besoin d’enseigner à nos élèves ce formidable patrimoine. Je veux faire de la morale laïque un enseignement moderne qui s’inscrit dans l’école du IIIe millénaire.

 

Il existe déjà des cours d’instruction civique, en quoi votre morale serait différente?


Je n’ai pas dit instruction civique mais bien morale laïque. C’est plus large, cela comporte une construction du citoyen avec certes une connaissance des règles de la société, de droit, du fonctionnement de la démocratie, mais aussi toutes les questions que l’on se pose sur le sens de l’existence humaine, sur le rapport à soi, aux autres, à ce qui fait une vie heureuse ou une vie bonne. Si ces questions ne sont pas posées, réfléchies, enseignées à l’école, elles le sont ailleurs par les marchands et par les intégristes de toutes sortes. Si la république ne dit pas quelle est sa vision de ce que sont les vertus et les vices, le bien et le mal, le juste et l’injuste, d’autres le font à sa place. Aujourd’hui dans les cours d’école et les classes, on se traite "sales feujs", "sales bougnoules"… Tout ce qui est de l’ordre du racisme, de l’antisémitisme, de l’injure, de la grossièreté à l’égard des professeurs et des autres élèves, ne peut pas être toléré à l’école. La sanction fait partie de l’éducation. Mais il faut aussi qu’il y ait une cohérence entre la responsabilité des adultes à l’extérieur de l’école et ce que l’on demande aux maîtres et aux professeurs de faire. L’attitude des plus hautes autorités de l’État est, de ce point de vue, tout à fait déterminante. L’ancien président de la République lui-même, en désignant toujours des ennemis, en s’exprimant avec violence ou grossièreté, en expliquant qu’enseigner La Princesse de Clèves était sans intérêt, que l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé, sapait l’autorité des professeurs et s’attaquait aux valeurs qui sont les nôtres.

 

Vous parlez là d’exemplarité?


Oui. Le professeur doit bien sûr dans ses comportements incarner lui-même les valeurs que nous voulons enseigner. Si on pense que la question de la dignité humaine est fondamentale, il doit être à l’égard de chaque élève dans une relation de respect. Il ne s’agit pas d’autoritarisme, mais d’une autorité qui se fonde sur des qualités morales et intellectuelles. Si la société conteste son autorité, le moque ou même l’injurie, alors il n’y a pas de raison pour que l’élève le respecte. Nous avons besoin d’un réarmement moral. C’est pourquoi nous devons tous soutenir nos professeurs.

 

Cela implique également que l’élève se lève quand le professeur entre dans la classe?


Ce n’est pas le sujet. Il ne faut pas confondre morale laïque et ordre moral. C’est tout le contraire. Le but de la morale laïque est de permettre à chaque élève de s’émanciper, car le point de départ de la laïcité c’est le respect absolu de la liberté de conscience. Pour donner la liberté du choix, il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel, pour après faire un choix. Je ne crois pas du tout à un ordre moral figé. Je crois qu’il faut des règles, je crois en la politesse par exemple.

 

«La bataille que doit mener l’école est aussi une bataille des valeurs»

 

Dans votre école, les élèves salueront le drapeau tricolore tous les matins?


Non. Mais il faut enseigner aux enfants la différence entre être patriote et nationaliste. Nous devons aimer notre patrie, mais notre patrie porte des valeurs universelles. Ce qui a fait la France, c’est la déclaration des droits de l’homme. Elle dit que nous partageons tous une même humanité. Le professeur doit reconnaître en chaque enfant, sans distinction d’origine, cette humanité et l’instituer.

 

Doit-on enseigner La Marseillaise à l’école?


Apprendre notre hymne national me semble une chose évidente, les symboles comptent, mais il ne faudra pas croire que l’apprentissage mécanique d’un hymne est suffisant dans cette éducation à la morale laïque.

 

La morale n’en finit pas de faire son retour. Vous ne craignez pas que votre morale laïque reste au degré zéro sur les bancs de l’école?


C’est l’objectif inverse que je poursuis. Si les créneaux horaires réservés à l’instruction civique et morale sont souvent utilisés par les enseignants pour rattraper le retard sur d’autres points du programme, c’est parce que la matière n’est pas ou peu évaluée ; si la matière enseignée ne porte pas le même nom au primaire, au collège, au secondaire, elle n’est pas cohérente et prise au sérieux ; si les professeurs ne sont pas formés pour l’enseigner, cela ne sert à rien. C’est à tout cela que je veux remédier. La bataille que doit mener l’école est aussi une bataille des valeurs. Nous allons la mener.

 

Adeline Fleury - Le Journal du Dimanche

 

samedi 01 septembre 2012

 

 

Source: http://www.lejdd.fr/Societe/Education/Actualite/Vincent-Peillon-veut-enseigner-la-morale-a-l-ecole-550018

 

Add. 31 janvier 2014, 18h26. Entretien de Najat Vallaud-Belkacem à 20minutes.fr publié le 31 août 2011 sur la "théorie du genre" que la ministre prétend maintenant qu'"elle n'existe pas".

 

20minutes.fr

 

 

Théorie du genre: «Il est essentiel d'enseigner aux enfants le respect des différentes formes d’identité sexuelle, afin de bâtir une société du respect»

 

 

Publié le 31 août 2011.

 

INTERVIEW - Selon Najat Vallaud-Belkacem, secrétaire nationale du PS aux questions de société et porte-parole de Ségolène Royal, les parlementaires n'ont pas à faire d'incursion dans le contenu des manuels scolaires...

 

Ce mercredi (31 août 2011, NdCR.) , le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a soutenu sans réserve les 80 députés réclamant le retrait de manuels scolaires qui reprennentla théorie du genre, en estimant qu'ils «posent une vraie question».

 

A l’inverse, le Parti socialiste a fait savoir mardi que «cette tentative de députés est inacceptable sur la forme comme sur le fond». Najat Vallaud-Belkacem, secrétaire nationale du PS aux questions de société et porte-parole de Ségolène Royal, explique à 20Minutes pourquoi les parlementaires ne doivent pas se mêler du contenu des manuels scolaires.


Pourquoi la lettre des 80 parlementaires UMP vous semble-t-elle problématique?

 

Parce que les députés n’ont pas à écrire les programmes, sauf s'il s'agit de théories qui touchent aux valeurs de la nation, telles que la condamnation du négationnisme ou a contrario les lois mémorielles. La dernière fois que la droite a voulu écrire un manuel scolaire c’était en 2005, quand le même Christian Vanneste voulait inscrire le rôle positif de la colonisation dans les livres d’histoire.

 

Le politique n’a pas à écrire l’histoire ou à expliquer la science, il doit changer la société. Sans compter que ce qui fait réagir ces 80 députés, ce qui leur semble plus insupportable que tout, ce n'est pas la précarité dans laquelle on plonge délibérément l'école, mais quelques phrases qui froissent leurs convictions personnelles rétrogrades.


En quoi la «théorie du genre» peut-elle aider à changer la société?

 

La théorie du genre, qui explique «l'identité sexuelle» des individus autant par le contexte socio-culturel que par la biologie, a pour vertu d'aborder la question des inadmissibles inégalités persistantes entre les hommes et les femmes ou encore de l'homosexualité, et de faire œuvre de pédagogie sur ces sujets.

 

Les manuels de sciences et vie de la terre (SVT) ne devraient-ils pas enseigner la sexualité humaine en se limitant strictement à sa dimension biologique, et pas à sa dimension sociale?

 

Le vrai problème de société que nous devons régler aujourd’hui, c’est l’homophobie, et notamment les agressions homophobes qui se développent en milieu scolaire. L’école doit redevenir un sanctuaire, et la prévention de la délinquance homophobe doit commencer dès le plus jeune âge. Un jeune homosexuel sur cinq a déjà été victime d’une agression physique, et près d’un sur deux a déjà été insulté. Il est essentiel d’enseigner aux enfants le respect des différentes formes d’identité sexuelle, afin de bâtir une société du respect.

 

Propos recueillis par Bérénice Dubuc

 

Source: http://www.20minutes.fr/politique/778750-theorie-genre-il-essentiel-enseigner-enfants-respect-differentes-formes-didentite-sexuelle-afin-batir-societe-respect

 

Devenue ministre, Najat Vallaud-Belkacem lors de son 1er porte-parolat numérique répondait en direct aux questions des internautes notamment à celle posée à propos de la soit-disant "Théorie du genre". Elle a répondu en mentant "les yeux dans les yeux" : "« La “théorie du genre” n’existe pas. Ça n’existe pas. En tout cas je ne l’ai jamais rencontrée. Ça n’existe pas. Quand on parle de genre, ce qui existe, c’est les “études de genre”. [...] Vous avez en effet des chercheurs qui s’intéressent à la façon dont la société organise une relation d’inégalité entre les hommes et les femmes. [...] Je soutiens les études qui portent sur ces sujets. En revanche, de théorie du genre, je ne connais pas. »

 

 

 

via http://www.egaliteetreconciliation.fr/La-theorie-du-genre-n-existe-pas-Najat-Vallaud-Belkacem-ment-23111.html

 

 

. Bruce/Brenda/David Reimer : Tragique destin du premier cobaye de la théorie du genre

. La science ridiculise encore la théorie du genre !

. Le documentaire qui a détruit la théorie du genre en Norvège !

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