Dans son discours à l'ECOSOC (Conseil économique et social des Nations unies) jeudi 1er juillet 2009, Mgr Migliore, nonce apostolique, a déclaré que si l'on souhaite vraiment que la société soit plus solidaire, il faut promouvoir les femmes et les rendre plus autonomes. Il s'agit de « mettre en œuvre les objectifs et engagements adoptés au niveau international en matière d'égalité des sexes et d'autonomie des femmes ».
« [L]'homme et la femme sont complémentaires, soit qu'ils sont égaux dans leur diversité ». Une égalité et une diversité qui reposent sur des « caractéristiques biologiques dont la sexualité masculine et féminine sont l'expression même par tradition » et sur « la primauté de la personne ». ... Dans ce contexte, « l'égalité n'est pas ‘identité', et la différence n'est pas ‘disparité' » a-t-il dit.
Mgr Migliore a ensuite constaté avec inquiétude que « les inégalités entre individus et entre pays augmentent, et que persistent diverses formes de discrimination, exploitation et oppression à l'égard des femmes et des jeunes filles ». Le représentant du Saint-Siège a demandé à ce que ces questions soient affrontées en adoptant des mesures adéquates de protection sociale selon les contextes nationaux.
Parmi les questions suscitant toujours plus d'inquiétude, Mgr Migliore a cité « la violence contre les femmes, surtout à la maison et sur leur lieu de travail, et la discrimination à leur encontre dans le domaine professionnel, au niveau même des rétributions ou des retraites ».
« Avec l'appui de structures juridiques et de politiques nationales adéquates, ceux qui font acte de violence doivent être traduits devant la justice, et il faut favoriser la réhabilitation des femmes ».